Niger Diaspora Archives

Campagne agricole à Diffa : menace des ennemis de culture

Campagne agricole à Diffa : menace des ennemis de culture La situation de la campagne agricole dans la région de Diffa est marquée, depuis le début de celle-ci, par des attaques des ennemis de cultures que sont les sauteriaux qui attaquent le mil et le sorgho et les chenilles qui dévorent les légumineuses comme le haricot  entre autres.
Au début de cette campagne,  l’Etat a mis à la disposition de la région de Diffa,  5.800 litres de pesticides pouvant traiter 13.000 hectares. Mais à cette date,  du 4 septembre 2017,  plus de 17.884 hectares ont été déclarés et 13.160 sont traités avec 9.243 litres de pesticides.
Cinq départements sur les six  que compte la région sont concernés, hormis  Ngourty.  Le plus touché par ces attaques est Goudoumaria,  avec 10.307 hectares infestés et 7.571 hectares traités ;  Maine Soroa  avec 2.269 ha touchés dont 2.175 traités ;   Nguigmi 1.480 ha affectés et  1.200 traités ;  Bosso 500 infestés et 350 traités ;  Diffa département 2.100 ha infestés  1.510  ha traités  et Diffa commune 432 touchés et 354 traités.

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Catégorie : Agriculture
Publication : 5 septembre 2017

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Campagne agricole à Tahoua : Une situation satisfaisante

Campagne agricole à Tahoua : Une situation satisfaisanteAprès les étapes des départements de Tchintabaraden, Abalak, Tillia, Tassara, Keita, Bouza Madaoua, Malbaza, Konni, Illela, Bagaroua et Tahoua département, le ministre du pétrole, M. Foumakoye GADO a présidé une réunion de synthèse au cours de laquelle il a tiré des conclusions dans plusieurs domaines à savoir l’agriculture, l’élevage, et l’hydraulique.

Au terme de cette mission, il se dégage le constat et les recommandations suivantes :

Dans le domaine de l’agriculture, au cours de la campagne, il a été mis en place d’importants appuis en intrants notamment 2.063 tonnes de semences, 1.031 tonnes d’engrais, 14.600 sachets de fongicide et 8.955 litres de pesticide tous types confondus. Les populations de la région ont bénéficié de 4.712 tonnes de céréales pour la distribution gratuite ciblée et 8.370 tonnes pour la vente à prix modérés. Les précipitations ont été précoces et régulières au démarrage de cette campagne agricole.

En ceux qui concernent les ennemis des cultures, la situation est plutôt calme sauf dans le département de Keita et Madaoua où l’on signale une menace des sauteriaux ; des interventions devront être envisagées.

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Catégorie : Agriculture
Publication : 1 août 2017

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Campagne agricole à Zinder : 2.293 villages ont semé

Campagne agricole : 645 villages ont semé contre 850 en 2016La situation pluviométrique de la 2ème décade du mois du juin est caractérisée par des pluies modérées à importance enregistrées au niveau de la quasi-totalité des postes de la région. Comparativement à la même période de l’année dernière, selon les données de la direction régionale de l’agriculture, il ressort que 36 postes sont excédentaires sur les 72 dont les données sont comparables.

A la date de 20 juin 2017, 2.293 village ont effectués le semi , soit environ 68% de l’ensemble de villages agricoles, contre 1.648 village à la même période de l’année passée, soit 63%.

La situation phrénologique du mil est largement dominée par la levée. Il existe toutefois quelques localités où l’on observe la levée avancée. Les semis de sorgho sont à la levée.

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Catégorie : Agriculture
Publication : 30 juin 2017

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Campagne de sensibilisation de proximité et d'échanges de bonnes pratiques sur l’utilisation du courant électrique L’Ong CODDAE œuvre dans la prévention des risques

le président de l’ONG CODDAE, M. Moustapha Kadi OumaniLe président de l’ONG CODDAE, M. Moustapha Kadi Oumani L’Ong CODDAE a organisé dimanche dernier à drahiré dans la commune rurale de Bitin kodji, un village nouvellement électrifié, une séance de sensibilisation de proximité et d'échanges de bonnes pratiques sur l’utilisation du courant électrique. L’objectif principal visé à travers une telle activité est de donner aux populations des informations utiles pouvant les préserver des risques souvent mortels de la mauvaise utilisation du courant électrique.

Al’occasion de ces échanges, le président de l’ONG CODDAE, M. Moustapha Kadi Oumani, a souligné que nul ne peut contester que la prévention des accidents électriques, doit constituer une préoccupation constante des abonnés. Il a ajouté que trop souvent, au village, les travaux d’installations électriques ou d’entretien, s’effectuent sur des équipements sous tension. Dans de telles circonstances, chaque villageois peut s’exposer à des risques. « A l’instar de plusieurs habitants de notre pays, les abonnés de Nigelec à Dahiré, ont non seulement peur d’être surfacturés, mais ne maitrisent aucune procédure d’utilisation du courant électrique. Par exemple, pendant la journée, certaines ampoules ne sont pas éteintes et dans certains cas, ce sont des raccordements anarchiques qui alimentent plusieurs maisonnettes. La cause principale des sinistres, réside dans des installations ne répondant pas aux normes de sécurité. Un certain nombre d'accidents sont dus à un manque de vigilance et au nonrespect des consignes élémentaires de sécurité » a indiqué M. Moustapha Kadi Oumani.

Dans ces conditions, a-t-il ajouté, l'utilisation du courant électrique pré- sente des dangers pour les personnes et les installations. Les incendies sont les dangers fréquents sur les installations électriques: ils peuvent être provoqués par des échauffements liés à l'effet Joule dû à une surintensité. A cet égard, a dit le président de l’ONG CODDAE, des dispositifs de protection, genres fusibles, disjoncteurs, etc… doivent être installés dans toutes les maisons pour interrompre le courant lorsqu'il atteint une valeur dangereuse.

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Catégorie : Société
Publication : 20 mars 2018

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Campagne de sensibilisation pour des élections sereines et apaisées le 21 février 2021 : Le Médiateur de la République à l’œuvre dans la région de Maradi

Campagne de sensibilisation pour des élections sereines et apaisées le 21 février 2021 : Le Médiateur de la République à l’œuvre dans la région de Maradi

Après le lancement, le dimanche dernier à Zinder, de la Campagne de sensibilisation pour des élections sereines et apaisées du 21 février 2021 prochain par le Médiateur de la République, Maitre Ali Sirfi Maïga, c’est au tour de Maradi de recevoir, hier 9 février, cette caravane du Médiateur de la République.

Ont pris part à cette importante rencontre, les représentants des chefs traditionnels, des leaders religieux, des jeunes, des organisations féminines, des partis politiques, de la société civile. Cette mission inclusive et interactive de sensibilisation qui a pour thème «Médiation institutionnelle et cohésion sociale : quel rôle pour le Médiateur de la République» est financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et se veut un cadre de rencontre et de dialogue social avec l’ensemble des autorités administratives, coutumières et religieuses.

Mieux, elle touche également les leaders politiques de tous bords confondus ; les organisations de la société civile ainsi que les jeunes et les femmes qui constituent l’écrasante majorité de la population électorale. Les objectifs poursuivis sont entre autres d’instaurer un dialogue intercommunautaire  en vue des élections apaisées au Niger ; d’identifier les pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale et de la symbiose ; de préparer les esprits à accepter pour vrais les résultats sortis des urnes ; de promouvoir les comportements exemplaires de tous avant, pendant et après les opérations de vote et enfin, appeler à la tolérance, le pardon et la coexistence pacifique. 

Aussi, il s’agit au Médiateur de la République, en ce qui concerne la question sanitaire, notamment celle liée à la COVID 19 d’exhorter les populations à respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. 

Dans l’allocution d’ouverture des travaux, Maitre Ali Sirfi Maïga a rappelé que c’était dans la paix et la sérénité que nous avions voté les 13 et 27 décembre 2020. «Nous sommes appelés à faire le même exercice, Incha Allah, le 21 février prochain et parachever de ce fait, le processus électoral de cette année» a-t-il dit, ajoutant que l’histoire nous interpelle une fois de plus dans le sens de la responsabilité parce que chacun d’entre nous est non seulement électeur, mais surtout acteur électoral. Tout en rappelant que notre pays à l’instar des autres pays sahéliens connait déjà une tension sécuritaire du fait du terrorisme, il a indiqué que la réussite parfaite d’une élection est tributaire du comportement citoyen et responsable des acteurs électoraux. Pour lui, l’exercice du 21 février 2021 ne consiste pas seulement à connaitre le vainqueur des élections présidentielles, mais à découvrir un Niger sorti vainqueur de son processus électoral et des institutions plus que jamais républicaines car légitimées et consolidées par notre conscience républicaine.

La parole fut donnée aux représentants des différentes structures invitées à cette rencontre. Tous ont exprimé clairement la nécessité d’aller vers les élections propres, crédibles et apaisées. Pour cela, les intervenants ont pris l’engagement de répercuter le message au sein de leurs corporations et de tout mettre en œuvre pour l’aboutissement de cet objectif, celui d’élections apaisées. En réponse à tous les intervenants, le Médiateur s’est réjoui de la hauteur de vue des participants qui le rassure de la bonne compréhension des objectifs poursuivis dans le cadre de cette mission.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 9 février 2021

Campagne de sensibilisation pour le retrait de la carte d’électeur biométrique des nigériens de l’extérieur

Campagne de sensibilisation pour le retrait de la carte d’électeur biométrique des nigériens de l’extérieur 


Campagne en Zerma

Campagne en Haoussa

 

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Catégorie : Diaspora
Publication : 21 mai 2023

Campagne électorale avant l’heure : Mohamed Bazoum persiste dans la violation de la Constitution

zÀ 15 mois de l’élection présidentielle prochaine au Niger, Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur et candidat investi du Pnds, continue de battre campagne, en violation flagrante de la constitution. Nullement ébranlé par les critiques qui lui ont été faites par une large partie de l’opinion publique nationale, le ministre de l’Intérieur a repris sa campagne électorale avant l’heure, avec les moyens de l’État. Les images sont frappantes. Tout un mélange ! Encadré par une multitude de soldats et de personnalités publiques représentant l’autorité de l’État, on ne sait plus si l’on a affaire au ministre d’État ou s’il s’agit d’un candidat à l’élection présidentielle bénéficiant de la complicité de certains services et corps de l’État. « Quiconque aura fait usage des moyens de l’État à des fins de propagande, en violation des dispositions de l’article 61, sans préjudice des peines plus graves prévues par les textes en vigueur, sera puni de deux (2) à six (6) ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 FCFA à un million (1 000 000 FCFA) », proclame le code électoral. En août 2019, dans la région de Zinder, Mohamed Bazoum a semblé avoir compris l’indécence de cette campagne électorale avant l’heure. Dénoncé pour un usage des moyens de l’Etat à des fins de propagande politique, il a reconnu le fait et a décidé de ne plus être pris au jeu. Mais les habitudes ont la vie dure. Si, personnellement, il ne se montre plus dans un véhicule avec plaque minéralogique, Bazoum est toutefois, non seulement accompagné dans ses déplacements par de très nombreux, directeurs généraux, présidents de conseils d’administration et autres chefs de service, mais également encadré par des gardes nationaux et autres soldats en sa qualité de ministre de l’Intérieur .

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Catégorie : Politique
Publication : 5 novembre 2019

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Campagne électorale candidat du MPR-Jamhuriya à Tillabéri : M. Albadé Abouba tient un géant meeting dans la capitale du fleuve

Campagne électorale candidat du MPR-Jamhuriya à Tillabéri : M. Albadé Abouba tient un géant meeting dans la capitale du fleuve

Le Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) a tenu dimanche 20 décembre dernier sa première étape de campagne présidentielle en région à Tillabéri. A cette occasion un grand meeting est tenu à la tribune officielle qui a drainé une foule de militantes et militants de la formation politique de la capitale du fleuve. Le président du parti MPR-Jamhuriya, M. Albadé Abouba est accompagné dans ce déplacement par les responsables du bureau politique de son parti et les leaders de la quarantaine de formations politiques alliées qui le soutiennent. La mobilisation exceptionnelle traduit éloquemment toute la grandeur et le rayonnement du M.P.R-Jamhuriya à Tillabéri.

Le président de la section MPR de Tillabéri, M. Saidou Sadou salué le choix de sa région pour le premier meeting de campagne du président du parti. Selon lui, la formation politique se porte bien à Tillabéri qui compte 45 sous-sections et 15 coordinations. Le parti a également apporté des résultats satisfaisant lors des élections locales du 13 décembre 2020. M. Saidou Sadou a aussi rappelé les qualités du leader Albadé Abouba pour lesquelles, ils resteront toujours fidèles à lui. Aussi, la section de Tillabéri a présenté les candidats aux élections législatives au titre de la région.

Le représentant des partis alliés qui soutiennent le candidat du MPR-Jamhuriya à l’élection présidentielle, M. Salim Salim Zanguina, a pris la parole pour énumérer toutes les qualités du candidat Albadé Abouba, qualités dit-il, les ont amené à le soutenir. Pour M. Zanguina, Albadé Abouba est un leader mesuré défendant les intérêts supérieurs de la Nation. «Il est le mieux indiqué sur, il faut porter son choix», a-t-il déclaré avant d’appeler la population de Tillabéri à exercer son droit civique en toute conscience, pas pour des considérations quelconques, ni pour l’argent.

Dans son discours, le président du parti MPR a tout d’abord rendu un grand hommage aux deux Chefs de canton de la région décédés, il s’agit de celui de Dargol et de Say. Une prière a été dite pour le repos des âmes des disparus. M. Albadé Abouba a ensuite articulé son intervention autour de plusieurs préoccupations. Il a présenté son projet de société qui s’articule autour de sept principaux axes à savoir la sécurité et la paix ; l’éducation ; la santé ; la promotion des jeunes et de la femme ; le développement du monde rural ; la bonne gouvernance et le respect des droits humains. Dans son programme, le candidat du MPR vise la mobilisation de tous les Nigériens en vue de la consolidation de l’unité et de la cohésion nationale, la garantie d’une paix sociale, une stabilité politique et institutionnelle de la République pour un développement participatif et durable du Niger.

M. Albadé Abouba a en outre insisté sur la nécessité de la réforme de la gouvernance. Il a annoncé la création d’un Haut Conseil Islamique qui gérera toute les questions religieuses et les réformes de l’enseignement et la culture islamique. Il y’a également, un Haut Conseil de la Chefferie Traditionnelle afin d’amener les chefs traditionnels à jouer pleinement leur rôle de chefs justes et impartiaux afin qu’ils retrouvent leur autorité d’antan. Le candidat du MPR-Jamhuriya a aussi insisté sur le retour de la sécurité qui selon lui, constitue un axe qui lui tient à cœur. Pour ce faire, a-t-il ajouté, le mal doit être remédié en connaissant ses racines et en dotant les FDS des moyens conséquents pour mener à bien le travail.

Il faut noter que, le programme de gouvernance du parti M.P.R-Jamhuriya ambitionne la mise en valeur de toutes les ressources (humaines, naturelles, matérielles et intellectuelles) du pays dans un cadre démocratique véritable pour l’épanouissement de toutes les couches sociales du pays. Cet épanouissement passera également par l’élévation de la conscience politique et civique des citoyens, le respect des droits humains et des différences, la pluralité et la bonne gouvernance afin de mieux combattre la pauvreté dans le pays. M. Albadé a enfin présenté le spécimen du bulletin de vote où il occupe la position N°22, tout en martelant le slogan du parti, ‘’l’avenir, c’est maintenant’’!

Seini Seydou Zakaria, Envoyé spécial

23 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 23 décembre 2020

Campagne médiatique hexagonale pour le candidat du Pnds : Bazoum Mohamed chercherait-il refuge dans la manipulation de l’opinion nationale et internationale ?

En France, en même temps qu’Isssoufou Mahamadou, il y a plus d'une semaine, Bazoum Mahamrd bénéficie curieusement, depuis ce séjour au cours duquel on le dit avoir fait face aux médias, d’articles encenseurs et de reportages à l’eau-de-rose. On ne le dit même plus favori du second tour, on le proclame sinon déjà élu, du moins avoir réussi le tour de force de faire incliner les deux leaders politiques les plus convoités. Seïni Oumarou et le Mnsd Nassara d’une part, et Albadé Abouba d’autre part, sont, affirment-on sans ambages dans une certaine presse occidentale, dans la poche de Bazoum Mohamed. Le premier aurait été convaincu avec le poste de président de l’Assemblée nationale, le second, jugé trop prétentieux, a été contenté avec un gros ministère et d’autres strapontins pour son parti. Albadé Abouba, qui est présenté comme quelqu’un qui a visé trop haut en voulant de la primature, aurait été ramené à des prétentions plus justes en lui faisant comprendre qu’avec 80 dépiutés pour le Pnds, il ne pourrait pas tenir longtemps comme Premier ministre. Une mention qui, si elle vient du cercle de la campagne électorale de Bazoum, est symptomatique du peu de considération que le Pnds peut avoir pour un allié. Cela trahit la capacité du Pnds à comprendre qu’il ne peut et ne doit pas faire la guerre à un allié dans le seul but de s’accaparer de tout.

Malheureusement, lorsqu’on regarde dans le rétroviseur c’est exactement comme ça que le Pnds a fonctionné visà- vis de ses alliés qu’il a progressivement largués ou mis dans une posture délicate, histoire de les fragiliser et de les rendre moins regardants par rapport à ses façons de faire. Bazoum Mohamed l’a d’ailleurs confessé sur le plateau de la chaîne de télévision Africa 24 en exprimant le peu de souci qu’il pourrait avoir en sachant que Seïni, Albadé, Ibrahim et Salou se rangent derrière Mahamane Ousmane. « Le Pnds a, à lui tout seul, 80 députés dans la future assemblée nationale et s’ils font tous bloc contre lui, dit-il, ça veut dire que le Pnds formerait le gouvernement pendant 18 mois pendant que, eux, seraient relégués dans l’opposition ». Une chose totalement inexacte qui fait dire que le prétendant Bazoum ne connaît même le B.A.BA des dispositions constitutionnelles.

Au Niger, où on a compris que le bruit qui est fait autour d’une prétendue victoire inéluctable de Bazoum est une manipulation, personne n’est surpris. Pour la plupart des gens, à défaut d’avoir le soutien des partis politiques convoités, d’abord hostiles à la candidature de Bazoum jugée illégale, puis décidés à lui barrer la route, le pouvoir fait désormais dans la manipulation. Le « Tout, sauf Bazoum », se dessine pourtant. Il y a une sorte de sursaut patriotique qui anime les Nigériens, déjà mal en point dans leurs coeurs de constater que le précédent Bazoum est pratiquement consommé. Ils sont décidés à lui barrer la route par les alliances électorales et pour tous, c’est d’abord une affaire de pays.

Yaou

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Catégorie : Politique
Publication : 1 février 2021

Campagne nationale de sensibilisation sur la réforme de la facture certifiée, étape de Diffa : M. Issa Lemine invite les opérateurs économiques de Diffa à cultiver le patriotisme

Le Gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine, a procédé au lancement officiel de la campagne de sensibilisation et de vulgarisation de réforme de la facture certifiée. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de réunion du Conseil Régional de Diffa en présence du président d’organisation Diffa N’Glaa, du président du Conseil régional, de la maire de la commune urbaine de Diffa et du Directeur général des Impôts.

Le Gouverneur Issa Lemine n’a pas passé par quatre chemins pour rappeler à l’assistance l’importance et la nécessité d’une telle réforme, dont l’objectif est de lutter contre les fraudes fiscales. «Cette démarche est une marque de considération à l’endroit de nos opérateurs économiques. C’est une initiative qui a aussi pour but de lutte contre les fraudes fiscales et de permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits. A 61 ans d’indépendance, il est grand temps que nous prenions nos responsabilités. Notre priorité doit être, à tous les niveaux, de pouvoir compter sur nous mêmes pour construire notre pays. Nous devons avoir un sens de patriotisme», a appelé le Gouverneur. Cet appel vise à sensibiliser les opérateurs économiques qui sont concernés par cette réforme de pouvoir comprendre la nécessité de reverser la TVA dans les caisses de l’Etat. Le gouverneur de Diffa leur a expliqué que c’est avec cet argent que l’Etat peut faire des investissements, à défaut il sera obligé d’emprunter ou de demander de l’aide auprès des partenaires. M. Issa lemine a largement insisté sur le sens du patriotisme et de la culture du civisme.

Pour sa part, le Directeur Général des Impôts M. Mahamane Mal Ousmane  a saisi cette opportunité pour expliquer largement cette initiative du gouvernement qui cadre bien avec les engagements et les politiques des plus hautes autorités de notre pays.

Après le lancement officiel à Maradi, le 30 novembre dernier, sous le haut patronage du ministre des Finances, et les étapes de Zinder et Tahoua, Diffa a l’honneur d’accueillir cette campagne nationale de sensibilisation et de vulgarisation de la réforme de la facture certifiée. «Cette étape de Diffa revêt un caractère particulier en ce sens qu’elle se tient à la veille des festivités de Diffa N’Glaa, marquant la célébration de la fête tournante de la proclamation de la République du Niger. Je saisis opportunément cette occasion pour souhaiter une joyeuse fête de la République à toutes et à tous», a déclaré le DG des Impôts. M. Mahamane Mal Ousmane a souligné que cette réforme vise à mobiliser les ressources nécessaire qui vont permettre de répondre aux priorités du Gouvernement, qui sont entre autres la sécurité et la quiétude sociale; la bonne gouvernance et la consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le développement des infrastructures économiques ; l’exploitation des potentialités économiques et la solidarité et l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.

«Pour mettre en œuvre la politique gouvernementale, le Ministère des Finances entend s’appuyer sur le levier de la mobilisation des ressources internes conformément à la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement qui précise qu’en matière de financement, l’accent sera d’abord mis sur la mobilisation des ressources internes», a-t-il dit.

Le Directeur général a par la suite expliqué aux participants les principaux objectifs poursuivis par la réforme de la facture certifiée. Il s’agit entre autres de sécuriser la TVA payée par les consommateurs ; d’ccompagner la bonne gouvernance des entreprises ; d’assainir le jeu de la concurrence entre contribuables et d’améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale. «Cette réforme comporte également plusieurs avantages à l’endroit des entreprises et des consommateurs», a-t-il souligné. Il s’agit notamment de la conformité de la facturation des entreprises à la législation commerciale et l’évitement des sanctions prévues à cet effet pour les cas de non-conformité ; l’absence d’erreurs de calcul pour les contribuables qui utilisent des facturiers ou des cahiers des ventes ; l’absence d’erreur de liquidation des impôts figurant sur les factures ; la modernisation des processus de facturation dans l’entreprise ; la disponibilité des statistiques des ventes réalisées ; l’utilisation de moins de papier ; une meilleure transparence avec administration fiscale ; une meilleure équité dans les termes de la concurrence.

Pour les consommateurs les avantages sont entre autres l’assurance du reversement de la TVA supportée par le consommateur au trésor public ; l’assurance de détenir des preuves d’acquisition licites des biens achetés notamment les biens d’équipement ; la jouissance paisible du droit des consommateurs prévus par les textes.

Ainsi, pour relever certaines zones d’ombres, le Directeur Général des Impôts a souligné que la réforme n’est ni un nouvel impôt, ni une nouvelle pression fiscale et que pour son institution, la DGI a pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner les opérateurs économiques dans cette migration technologique mutuellement bénéfique.

Auparavant, la maire de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta a dans son allocution de bienvenue invité les opérateurs économiques de Diffa à suivre avec attention toutes les communications qui leur seront présentées et de profiter largement pour poser des questions afin de mieux comprendre la réforme.

Ali Maman(onep), envoyé spécial 

22 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Economie
Publication : 22 décembre 2021

Campagne pour la présidence du Pnds Tarayya : Une guerre larvée contre le Président Bazoum Mohamed

Des chansons aux contenus subtils mais pleins d’enseignements pou qui sait écouter, des menaces à peine voilées, des actes qui parlent plus que les mots, la campagne pour la présidence du Pnds Tarayya, déjà ouverte, s’assimile pratiquement à une guerre larvée contre le Président Bazoum. C’est visiblement lui, la cible principale de tant d’attaques insidieuses. Selon des sources crédibles, c’est le prochain congrès du Pnds Tarayya qui explique tout ce charivari politique rose. L’enjeu est de taille pour le clan Issoufou. Il faut reprendre le contrôle entier du parti en positionnant des hommes acquis à l’agenda de l’ancien président. L’agenda d’Issoufou Mahamadou, selon des sources internes au Pnds Tarayya, c’est de propulser son fils à la tête de l’État. Vrai ou faux, l’ancien président intrigue. Son retour annoncé en politique à partir d’août 2022 n’a rien de surprenant. Il est, selon l’avis de nombreux internautes, est acté de longue date, bien avant l’épilogue actuel. Selon eux, le choix de Bazoum Mohamed en tant que candidat du Pnd Tarayya à l’élection présidentielle n’était pas fortuit, Issoufou Mahamadou ayant imposé celui qu’il pense être le plus manipulable dans la réalisation de ses desseins. La propagande actuelle, alimentée par le ressentiment de plusieurs ténors roses, notamment dans le premier cercle des hommes d’affaires, vis-à-vis du Président Bazoum, ne peut être le fruit d’une mise à l’écart ou la remise en cause de leurs …et intérêts. Rien de tout ce qu’ils ont engrangé, souvent dans des conditions contestables, n’a été entamé. D’où vient alors l’animosité à l’endroit de Bazoum Mohamed, surtout lorsque ça vient de personnes dont il s’attend au soutien ferme ? « Bazoum Mohamed est un président d’un mandat », a confié un cadre du Pnds. Le rajeunissement de l’élite du parti que réclame certains leaders de la génération montante, ne l’épargnera pas. Il est déjà acté, quelque part, que le prochain congrès du Pnds va consacrer cette mutation générationnelle. Si la vieille garde ne disparaîtra pas du jour au lendemain, il reste que peu de têtes survivront. On le comptera, note un observateur avisé, parmi celles qui accepteront de composer avec Issoufou Mahamadou, l’unique maître à bord. La génération montante, qui entend prendre les manettes du pouvoir au sein du parti, a de qui tenir. Tractée par Sani Issoufou dit Abba, à qui on lui prête des intentions de projet présidentiel, la génération montante a un parrain de taille : l’ancien président, Issoufou Mahamadou dont le dessein serait de faire de son fils, le prochain président de la République.

En tournée, dans la région de Tahoua, en août dernier, Abba Issoufou s’est fait acclamer par des populations qui scandaient « Abba , président », « Abba, saï ka yi », c’est-à-dire « Abba, tu seras président, quoi qu’il advienne ». Et le sourire de l’intéressé laisse clairement entendre qu’il est sensible à ce slogan flatteur. Selon de nombreuses sources politiques, c’est désormais un secret de polichinelle que Issoufou Mahamadou cherche à aménager à son fils un boulevard pour le palais présidentiel. Le combat de la jeunesse rose pour un renouvellement générationnel profite, donc, d’abord à Abba Issoufou, considéré par de nombreux observateurs comme le candidat du Pnds à l’élection présidentielle prochaine.

Selon toute vraisemblance, le sort du Président Bazoum est déjà scellé, quelque part, dans les dédales du Pnds Tarayya. Et il n’est pas du tout beau. Les vacances présidentielles d’août n’ont pas été de tout repos, aussi bien pour le président que pour son prédécesseur, décidé à faire fléchir et marcher à sa convenance son successeur à la tête du parti et de l’État. Mettant quotidiennement Bazoum Mohamed mal à l’aise, sinon à l’étroit dans des circonstances officielles et sur des platebandes réservées exclusivement au président de la République, Issoufou Mahamadou est carrément passé à la vitesse supérieure en fin août. Prenant aussi des vacances, à la même période que le Président Bazoum, comme il le fait depuis l’accession au pouvoir de ce dernier, l’ancien président a notamment demandé aux populations de Tahoua qui l’accueillaient si leur «amana», c’est-à-dire leur fidélité à sa personne, est toujours intact. Un sondage utile pour ce qu’il veut entreprendre. Pour lui, tout tourne autour de Tahoua. Les résultats électoraux de ces dernières années dans cette région ont quelque chose de surréaliste. Et c’est son arme fatale. C’est avec ces voix, régulièrement contestées de toutes parts pour fraudes évidentes, que l’ancien président pense tenir son successeur en otage. Son attitude vis-à-vis de Bazoum Mohamed et du pouvoir qu’il incarne fait dire à beaucoup de Nigériens qu’Issoufou avait un agenda caché en l’imposant comme candidat du Pnds. Très tôt, des observateurs nigériens ont qualifié le président actuel de président «kama-mini» qui veut dire président par procuration ou vulgairement « tiens-moi ça » en langue haoussa.

L’attitude de l’ancien président a quelque chose de déconcertant. Bazoum Mohamed n’a pas encore deux ans au pouvoir. Lui, a fait dix ans sans partage. Leur conflit, explique un jeune leader politique d’un parti non-affilié, c’est que Bazoum est devenu un obstacle à l’agenda politique d’Issoufou qui veut se donner les moyens de parvenir à ses fins, quitte à broyer tout sur son passage. Comme à ses habitudes, il ne fera sans doute pas dans la dentelle. Seulement, dans son obsession à faire plier Bazoum Mohamed, il oublie ce que représente le pouvoir d’État. Son adversaire dispose d’atouts considérables. S’il les met en jeu, il ne fera de l’ancien président qu’une bouchée. D’autres, avant lui et ailleurs, ont dû se résoudre, face à la folie de leurs prédécesseurs, à appuyer sur la pédale de frein. À moins de vouloir attendre le dernier train, quitte à rester sur le quai, le Président Bazoum n’a pas, peutêtre, une solution alternative.

Doudou Amadou

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Catégorie : Politique
Publication : 21 septembre 2022

Campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle : Le candidat Bazoum Mohamed tient un meeting à Tillabéri

Campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle : Le candidat Bazoum Mohamed tient un meeting à Tillabéri

Le candidat du PNDS TARAYYA et de la coalition Bazoum 2021 au 2ème tour de la présidentielle du 21 Février Bazoum Mohamed a tenu, le lundi 08 Février 2021 à la tribune officielle de Tillabéri un meeting qui a drainé des milliers de militants et sympathisants de la coalition Bazoum 2021 et alliés. Plusieurs interventions dont celle du candidat Bazoum Mohamed ont marqué le meeting.

Accueilli à une dizaine de kilomètres de la ville de Tillabéri, le candidat du PNDS Tarayya Bazoum Mohamed à la tête d’une grande délégation a mis le cap sur la tribune officielle de Tillabéri où l’attendaient notamment des milliers de personnes (hommes, femmes et jeunes) venus des 4 coins de la capitale de la région du fleuve. Ce meeting organisé par la coalition Bazoum Mohamed 2021 et alliés a enregistré la présence de l’ensemble des leaders des partis politiques de la coalition Bazoum Mohamed et alliés qui soutiennent le candidat duPNDS à la Présidentielle 2ème tour. A la tribune officielle de Tillabéri l’ambiance était festive.

Au nombre des interventions à ce meeting, l’on note celle du président du MNSD Seyni Oumarou qui a salué la forte mobilisation des militants et sympathisants de la coalition Bazoum Mohamed 2021 avant de s’appesantir sur la question sécuritaire qui constitue une préoccupation majeure pour la région du fleuve, aujourd’hui meurtrie de par les assassinats et les impacts négatifs sur la vie socio-économique des populations. Le leader du MNSD NASSARA a rassuré que cette situation trouvera  INCH-ALLAH solutions. C’est pourquoi, Seyni Oumarou a demandé aux populations de la région  de Tillabéri de voter massivement Bazoum Mohamed le 21 février prochain. Il a également parlé de l’unité nationale, de la tolérance, de la cohésion sociale et la culture de la paix. Dans cette optique Elhadji Seyni Oumarou a appelé les uns et les autres à ne pas se fier à certains  propos sources de division entre Nigériens. 

Le président de l’ADN FUSA’A, Habi Mahamadou Salissou a abordé dans le même sens. Outre l’insécurité et l’unité nationale, ce leader a évoque les autres aspects du programme du candidat Bazoum Mohamed et invité les populations à se mobiliser le 21 février pou voter en faveur du candidat de leur coalition.

Pour sa part le candidat Bazoum Mohamed a vivement remercié les populations de Tillabéri pour leur mobilisation et leur hospitalité avant de demander à celles-ci leurs suffrages avec la conviction, a-t-il dit, de les avoir. M. Bazoum Mohamed a aussi rappelé «les mesures de sécurité prises par l’état par rapport à la région de Tillabéri qui ont du reste des effets désagréables pour les populations», particulièrement les jeunes qui sont sensibles par rapport à certaines de ces mesures. Le candidat Bazoum s’est engagé, une fois élu à la magistrature de l’Etat, à résoudre le problème d’insécurité auquel est donc confrontée la région de Tillabéri depuis quelques années. Il a également fait part aux populations de son programme politique dans lequel les questions d’infrastructures routières, d’hydraulique, d’éducation, de la santé entre autres occupent une place de choix.

Il faut noter que plusieurs autres orateurs ont intervenu pour saluer cette mobilisation des militants, mais aussi les inviter à sortir le jour du scrutin  pour voter en faveur du candidat de la coalition, M. Bazoum Mohamed.

 Zakari Mamane,ONEP/Tillabéri

10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 9 février 2021

Campagne présidentielle 2021 / Oser s'affranchir des constats d' impossibilité pour explorer l'horizon du possible... : Par Elisabeth Sherif

La toile est devenue ces derniers jours, une vaste arène où s'affrontent ceux qui brandissent l'article 47 de la constitution d'un côté et ceux qui claironnent l'article 8 du code électoral de l'autre.  Les uns prévoient la disqualification du candidat investi par le parti au pouvoir, à travers l'alinéa 3 de l'article 47 et notamment le critère de la nationalité d'origine. Les autres agitent le spectre de l'inéligibilité du chef de file de l'opposition, qui serait visé par l'article 8 du code électoral, du fait d'avoir été condamné à 1 an de prison ferme.

La précampagne de la présidentielle 2021, semble ainsi vouloir faire la part belle aux juristes.   Et chacun y va de son interprétation. On multiplie les arguments et argumentations, autour des textes ayant pourtant les mêmes contenus.

Dans le processus, les profanes s'interrogent. Le plus dure n'étant plus de mieux comprendre les textes en question, mais de dresser la typologie des spécialistes en la matière. Quel serait l'éclairage crédible ? A qui accorder plus de crédit, les rigides ou les flexibles ? Les conservateurs ou les progressistes ? Dure, dure !

Plus dure encore, serait le fait de constater que certains s'appuient par moment sur des textes français pour étayer leur thèse.   Rien d'anormal, dirait-on. Le Niger étant une "ancienne" colonie française, les textes administratifs et juridiques sont calqués sur le modèle français. L'absurdité du procédé, réside surtout dans l'obstination à occulter l'évolution positive observée dans le contexte évoqué.

En effet, la question d'éligibilité des citoyens d'origine étrangère exposée dans la loi électorale française de 1962 a été modifiée en 1983, il y'a donc plus de 3 décennies déjà !  De même, la privation définitive des droits civiques à la suite de condamnation pour certains types de délits et crimes a été transformée en privation temporaire ( de 5ans maximum pour les délits et 10 ans pour les crimes)  en 1994, et en 2010, il a été laissé aux juges le soin de fixer la durée temporaire de privation des droits civique dans l'énoncé de la sentence, en vertu du principe d'individualisation des peines.

Doit-on ignorer les avancées enregistrées ailleurs, pour le simple besoin de faire de ces 2 articles des instruments d'exclusion, de disqualification et de règlements de compte ? L'avenir de ce pays, serait-il réductible aux candidatures des Sieurs Hama Amadou et Bazoum Mohamed ? Pourquoi donc se priver d'une réforme sereine et profonde des règles du jeu, juste parce que la démarche profiterait éventuellement à ces deux candidats ? Ne pourrait-on donc pas aller au-delà des constats d'impossibilité pour explorer les horizons du possible ?   

A la place de toutes ces interprétations  irréconciliables entre "doctrines" et "doctrinaires", il serait peut être fructueux de plutôt conjuguer les efforts, afin de concevoir, de façon ingénieuse, des normes innovantes, appropriées et à même de permettre la tenue d'élections libres, transparentes, inclusives, apaisées et apaisantes.

Vivement..

Par Elisabeth Sherif

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 27 septembre 2020

Campagne régionale de défense et de promotion du lait local : Protection de la filière locale et amélioration des revenus des petits producteurs

‘’Mon lait est local’’ est une campagne régionale de défense et de promotion du lait local regroupant plusieurs organisations intervenant dans le secteur d’élevage pour sensibiliser la population et au-delà les décideurs de la région ouest-africaine à agir pour la protection de ce pan vital de l’économie. Le but de cette campagne est de freiner l’importation massive du lait en poudre dans nos pays qui selon les initiateurs de cette campagne n’est pas sans conséquence sur la santé humaine. Ce mouvement regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, et le Tchad. Il vise aussi à promouvoir les filières locales.

D’après les explications d’un représentant du mouvement ‘’Mon lait est local’’ au Niger, M. Moussa Tambari Ismaël, l’idée de la campagne a été développée depuis 2016 au Niger et a eu son épilogue en 2018 avec le lancement simultané le 1er juin 2018 de la campagne ‘’Mon lait est local’’ dans six pays à savoir le Niger, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie et le Burkina-Faso grâce au soutien de RBM, ROPPA et APESS.

L’objectif de cette campagne est de susciter la consommation du lait local au niveau de l’espace CEDEAO et plus spécifiquement améliorer le revenu des petits producteurs dans un contexte où le lait importé inonde les marchés locaux. «Un lait recomposé du soja enrichi avec de l’huile végétal sans compter son impact sur la santé des consommateurs», a-t-il ajouté. M. Moussa Tambari Ismaël a fait remarquer que l’importation massive du lait en poudre constitue une fuite de capitaux pour nos pays. «Ce sont des milliards de nos francs qui partent ailleurs à travers ces importations. Or, la promotion du lait local est une voie qui encourage la création de l’emploi mais concourt aussi à la lutte contre l’insécurité alimentaire», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, M. Moussa Tambari Ismaël a reconnu que cette démarche s’inscrit dans le long terme et se traduit par des actions de sensibilisation, d’information et de plaidoyer pour persuader les décideurs afin qu’ils accompagnent la filière du lait local qui semble être abandonnée. «Cette filière est complexe car elle doit commencer depuis l’alimentation du bétail qui permet à l’animal d’avoir un lait de qualité, puis le respect des mesures d’hygiène dans la collecte, la conservation ou le conditionnement avec du matériel approprié. Chaque étape mérite un grand financement, c’est ce que nous appelons la chaîne des valeurs. Donc, il faudrait que l’Etat agisse sur cette chaine pour réduire certaines difficultés», a-t-il expliqué.

«Toutefois, l’on se réjouit de constater que de 2018 à aujourd’hui il y a eu quelques avancées qui se traduisent par la présence des produits à base de lait local au niveau de nos alimentations en témoigne entre autres la présence du lait de chamelle qui se vend au niveau de nos alimentations. En plus, les consommateurs ont commencé à comprendre l’intérêt de consommer le lait local», a-t-il fait savoir.

Evoquant certaines actions organisées par les acteurs de cette lutte, notre interlocuteur a cité l’organisation d’une journée parlementaire en 2018 au cours de laquelle les parlementaires ont été sensibilisés sur ce qu’est le lait et le défi sur la consommation. Cette journée a été l’occasion pour lever certaines équivoques notamment la différence entre le lait local qui n’est pas forcement ce que certaines industries laitières nous proposent.

M. Moussa Tambari Ismaël a aussi rappelé, la tenue de la première édition du concours d’entreprises nationales valorisant le lait local organisé par le ROPPA avec l’accompagnement de plusieurs associations. «Cela nous a permis de comprendre, dans quel environnement le lait local est conditionné. L’objectif, c’est de faire un plaidoyer à l’endroit des décideurs tout en insistant sur les difficultés dans la chaine de valeur. Nous avons émis aussi le vœu de voir nos industriels qui évoluent dans la filière utiliser le lait local, ne serait-ce dans une partie de leur production, ce qui permettra d’enrichir la qualité de leur produit», a-t-il proposé.

Pour le collectif ‘’Consommons le lait local’’, il s’agit d’une question de souveraineté que nos dirigeants doivent accompagner pour améliorer les conditions de vie des éleveurs et de ceux qui agissent aux côtés d’eux pour créer des emplois. «L’objectif, c’est aussi de faire en sorte que nos Etats essaient de réviser le tarif extérieur qui est largement à l’avantage du commerce du lait en poudre car il n’y a pas beaucoup d’impositions, ce qui favorise l’importation», a-t-il suggéré.

Entre autres actions entreprises par les acteurs de cette lutte, M. Moussa Tambari Ismaël a cité l’initiation d’un plan d’actions offensif dénommé ‘’Lait de la CEDEAO’’. «Dans ce plan d’actions, le Niger a opté pour la création du centre de collecte du lait. Nous avons élaboré une stratégie, celle qui consiste à la multiplication des centres de collecte. Nous verrons le circuit de consommation», a-t-il dit. 

Malgré les difficultés de la filière lait, notre interlocuteur reste optimiste. «On espère beaucoup car il y a un regain de consommation du lait local et les partenaires s’intéressent à ce combat. L’Etat du Niger dans son plan national de développement de la filière a pris beaucoup d’engagements dans ce sens afin de booster la production laitière à plus deux millions de litre par ans», a-t-il rappelé. A ce sujet, M. Moussa Tambari Ismaël a évoqué entre autres mesures l’incitation à la production d’aliments bétail notamment le fourrage à travers différents aménagements. A cela s’ajoute la multiplication des centres de collecte de lait à travers le pays, l’amélioration de la santé animale à travers des campagnes de vaccination. Toutes ces actions concourent à la compétitivité du lait local. «On ne cesse de le répéter pour avoir un bon lait, il faudrait assurer une bonne alimentation, une bonne santé animale et l’accompagnement technique», a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Agriculture
Publication : 4 janvier 2023

Campagne rizicole 2021 dans la région de Tillabéri : Un rendement très satisfaisant avec 7 tonnes à l’hectare

Campagne rizicole 2021 dans la région de Tillabéri : Un rendement très satisfaisant avec 7 tonnes à l’hectare

«Cette année, nous avons enregistré un rendement exceptionnel qui est de 7 tonnes à l’hectare et ce rendement montre combien de fois des agents expérimentés et l’appui de la Direction générale de l’ONAHA mis à la disposition des exploitants ont montré leur preuve», a déclaré le Directeur régional de l’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA) Tillabéri, M. Falké Oumarou Idrissa, dans une interview accordée à l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).

«La campagne Saison Sèche (SS) 2021 a pris fin au mois de mai. La superficie totale prévue est de 7.805,53 ha sur lesquels 7.755,53 ont été repiqués soit 99,55%», a-t-il précisé, ajoutant que, «comme nous faisons la double campagne, il faut multiplier cette production par deux, uniquement pour la région de Tillabéri et ce n’est vraiment pas à négliger».«Avec la double campagne, nous avons une intensité culturelle qui avoisine les 198 à 199% puisque nous exploitons le maximum de superficie qui sont endiguées au niveau des aménagements hydro agricoles de la région», a-t-il indiqué.

Selon le Directeur régional de l’ONAHA Tillabéri, la région compte 33 aménagements hydro agricoles et au total, 30.786 exploitants répartis dans 5 départements et 13 communes. «Nous les encadrons directement à travers nos directeurs de périmètres qui sont sur place et qui font l’encadrement de proximité. Ce sont des agents de l’Etat mis à la disposition de ces exploitants et qui les suivent de près dans tous les itinéraires techniques de la production du riz, du début jusqu’à la récolte, jusqu’au niveau du conditionnement dans leurs magasins», a expliqué M. Falké Oumarou Idrissa. Sur les 33 aménagements hydro agricoles, 31 sont rizicoles. Ils ne font que la monoculture, la culture du riz. Les deux autres dont notamment celui de Tilla Kaina 1 et Tilla Kaina 2 font la polyculture, c’est-à-dire, toute culture à l’exception du riz, tout ce qui est culture des légumes, bref culture de contre saison.

Et l’Etat met un accent particulier sur la production du riz. «C’est pour cela qu’à travers nos reformes dans le secteur de l’irrigation nous avons mis en place des outils de gestion qui sont, les associations des usagers de l’eau qui complètent les activités de la coopérative et cela rentre dans le cadre de la gouvernance coopérative de la vie associative et complète aussi les missions liées à la coopérative», a notifié M. Falké Oumarou Idrissa, précisant que «ces associations sont bien outillées pour mener à bien leurs activités au niveau des aménagements hydro agricoles».

«Tous les aménagements hydro agricoles de la région sont fonctionnels, il n’y en a pas un qui est aux arrêts. Aussi l’Etat dans son programme agricole a, de 2011 à aujourd’hui, mis des moyens conséquents dans le cadre de la réhabilitation de ces Aménagements Hydro Agricoles pour la production du riz. Il y en a qui ont été réalisés dans le cadre du barrage de Kandadji notamment, ceux de Famalé, Gabou et Kandadji, qui font 2.000 ha», a affirmé le Directeur régional de l’ONAHA Tillabéri.

M. Falké Oumarou Idrissa a fait savoir que la gestion de l’eau est efficiente sur ces aménagements hydro agricoles et c’est pour cela que cette année, des rendements records de 7 tonnes à l’hectare ont été enregistrés. Il y a des aménagements qui ont eu des rendements de 11 tonnes à l’hectare. «Nous avons envoyé nos équipes techniques pour la vérification de ce rendement là au niveau de Karma et Koutoukalé. Ils se sont avérés. Ces rendements ont été évalués lors des récoltes avec des témoins à l’appui de ces exploitants-là. C’est dire que l’encadrement est en train de suivre son cours normal et que nous allons redoubler d’efforts pour qu’aux campagnes à venir, nous puissions avoir des rendements aussi meilleurs que ceux-là», a-t-il ajouté.

Le Directeur régional de l’ONAHA Tillabéri a par ailleurs indiqué que la Direction régionale, à travers ses agents compétents forme des stagiaires chaque année. Ainsi, de janvier 2021 à la date d’aujourd’hui, la Direction a encadré 17 stagiaires dans différents domaines sans compter les 9 autres qui sont encore sur le terrain. Ces stages concernent le perfectionnement et le stage de fin d’étude.

Quant aux résultats de la campagne, le Directeur régional soutient : «nous avons mis en valeur jusqu’à 7600 hectares. Nous avons eu une production de 50.000 tonnes et nous ne pouvons que nous féliciter par rapport à cela, car c’est un record au niveau national, 7 tonnes à l’hectare, c’est un vraiment un record. C’est une production exponentielle. C’est dire qu’en deux campagne nous avons jusqu’à 100 milles tonnes et ce n’est que la campagne  saison sèche (SS) 2021», a-t-il ajouté.

«Nous sommes en pleine campagne humide», a-t-il dit. «Nous avons déjà fait nos prévisions puisqu’avant de rentrer en campagne même, nous établissons un plan de campagne qui va déterminer les superficies mises en valeur, celles qui seront récoltées et le rendement escompté et nous sommes en train d’aller pour 7,5 tonnes à l’hectare en SH. Tous les moyens nécessaires seront mis en place avec toute notre expertise notamment, les directeurs de périmètres beaucoup expérimentés qui peuvent contribuer à l’atteinte de ces objectifs-là», a-t-il annoncé.

«Le rendement maximal a été réalisé au niveau de l’AHA de Karma avec une valeur exceptionnelle de 11 tonnes à l’hectare ; tandis que le rendement minimal qui est de 4,62 tonnes à l’hectare et a été récolté au niveau de l’AHA de Lossa. Ce faible rendement enregistré à Lossa peut être expliqué par plusieurs raison dont le problème d’eau d’irrigation qui constitue un goulot d’étranglement pour la coopérative et les exploitants depuis plusieurs années. A cela s’ajoutent les pannes récurrentes des pompes dues à leur vieillissement », a précisé M. Falké Oumarou Idrissa.

Dans le cadre de la polyculture, le rendement et la production pour la campagne SS 2021, quelque 73,47 hectares ont été exploités avec une production en équivalent céréalier de 126,38 tonnes.

«L’Etat est en train de faire tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les producteurs. Actuellement nous sommes sur des travaux d’urgence. L’Etat a mis les moyens conséquents pour sécuriser l’investissement et les cultures des exploitants, pour les mettre à l’abri des inondations» a-t-il notifié. «La 1ère phase des travaux d’urgence étant terminée, la 2ème phase est en cours actuellement sur le terrain. Nous sommes en train de faire la remise des sites aux entreprises qui ont eu les marchés. Nous nous félicitons des efforts que l’Etat est en train de déployer car, ayant fait des aménagements hydro agricoles, une priorité», a-t-il ajouté.

«Avec les inondations de l’année surpassée nous avons échangé autour du gouverneur pour voir comment mettre en valeur rapidement, ces aménagements hydro agricoles. Nous avons mis tous les moyens techniques et toute notre expertise pour pouvoir sauver la campagne et c’est ce qui fut fait», a révélé M. Falké Oumarou Idrissa ajoutant que le rendement de la campagne SS a eu un impact direct sur la population. «En effet, au-delà de la contribution à la sécurité alimentaire des populations, les aménagements hydro agricoles permettent aussi de fixer ces populations sur place puisqu’elles ont une occupation», a-t-il souligné ajoutant que «partout où il y a des aménagements hydro agricoles autour des villages, la population est présente et ça évite la migration. Nous faisons tout pour maintenir la fonctionnalité de tous les aménagements».

Le Directeur régional de l’ONAHA Tillabéri a également sollicité l’appui des partenaires, soutien qui, selon lui,  ne sera pas de trop, «pour qu’au-delà de la réhabilitation, nous puissions être outillés en matériels conséquents pour pouvoir répondre en cas d’urgence. Nous envisageons de mettre des brigades d’intervention au niveau des axes pour que même en cas d’une catastrophe quelconque, que nous intervenions à la minute près», a-t-il dit.

Mahamoudou Touré Maïmouna  ANP/ONEP Tillabéri

26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Agriculture
Publication : 26 août 2021

CAN U20, Niger 2019 : Quelques 107 millions des hôteliers toujours en souffrance

CAN U20, Niger 2019 : Quelques 107 millions des hôteliers toujours en souffranceLa coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans qui s’est déroulée du 2 au 17 février 2019 au Niger a laissé de bien vilaines traces et cela n’a rien à voir avec l’élimination prématurée du Mena junior, mais plutôt avec les hôteliers et restaurateurs retenus pour assurer l’accueil, l’hébergement et la restauration des membres de la CAF, des invités d’honneur, des officiels, des arbitres ainsi que les équipes participantes. Ils sont au nombre de 16, dont 10 à Niamey et six à Maradi. Sollicités pour cette prestation, ces hôteliers et restaurateurs attendent toujours une bonne partie de leurs dus, près d’un an après la fin de l’évènement. Sur un montant total de 397 millions de francs CFA représentant les factures dues par l’Etat, 290 millions leur ont été payés sous forme d’avances en deux tranches. Le solde à payer, d’un montant de 107 millions, est toujours en souffrance. Selon des informations dignes de foi, déjà en mars passé, précisément le 4, le président de l’Association nigérienne des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie

(Anpth), a saisi le ministre du Tourisme et de l’Hôtellerie pour un recours hiérarchique. Dans cette lettre pathétique, Dr Laouel Kader Mahamadou a souligné au ministre Boto que les impayés des hôteliers s’élèvent à 14 532 376 FCFA tandis que ceux de Niamey totalisent 74 284 938 FCFA. A l’époque, les créanciers de l’Etat auraient eu vent d’une somme de 60 millions disponibles pour eux au Trésor. Mais ils ne pouvaient guère y accéder sa,s l’ordre du ministre de la Jeunesse et des Sports auquel le paiement est assujetti. Aussi, ontils sollicité du ministre de tutelle qu’il intercède auprès de son homologue Kassoum Moctar afin que les hôteliers rentrent dans leurs droits.

Brigi Rafini à la rescousse, mais…

N’ayant pas obtenu gain de cause, un mois après ce recours hiérarchique adressé au ministre du Tourisme et de l’Hôtellerie, l’ANPTH revient à la charge, en adressant une autre lettre, cette fois-ci, au Premier ministre, Brigi Rafini. Dans cette lettre, Laouel Kader informe que le paiement du reliquat de 107 millions à payer aux hôteliers et restaurateurs « rencontre un refus total et catégorique du ministre en charge des Sports, alors même que les ressources prévues à cet effet sont disponibles au Trésor national auprès du ministre en charge des Finances ». Le président de l’ANPTH a indiqué, en outre, que « malgré toutes les tentatives et les démarches visant à régulariser la situation des hôtels qui font face à de lourdes charges de fonctionnement et de dépenses liées au fonctionnement… », le ministre en charge des Sports, écrit-il, n’a pas donné suite à leur requête.

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Catégorie : Politique
Publication : 30 novembre 2019

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CAN U23 : Le Niger élimine la Côte d'Ivoire


Fierté nationale! Nos jeunes du Mena National ont éliminé les Éléphants espoir de la Côte d’Ivoire après le match nul 1-1 de ce samedi 29 octobre 2022 au stade de Yamoussoukro.
C’est Abdoul Kairou qui a ouvert le score à la fin du premier mi-temps, s’est suivi d'une égalisation par Traoré Seydou à la 59e minute. Après un match nul à l'aller 0-0 au stade Général Seyni Kountché, le Niger est ainsi qualifié à la CAN U23 en raison du but à l'extérieur qui compte double.
Nous y reviendrons.
Boubé Boureima G. 

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Catégorie : Sport
Publication : 31 octobre 2022

CAN U23 Totalenergies/ Maroc 2023 : Après sa victoire contre le Gabon, Le Mena U23 prend une option pour le dernier carré

Dans le cadre de la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U23 qui se déroule au royaume du Maroc, le Mena national U23 a croisé les Panthères U23 du Gabon le mercredi 28 juin 2023 au stade Ibn Batouta de Tanger. Cette rencontre s’est soldée par la victoire des poulains du coach ZaKariyaou Ibrahim 1 but à 0, grâce à une réalisation signée Moumouni Darankoum sur un pénalty transformé  à la 60 min de jeu.  Avec cette victoire,  le Mena national prend une option pour le dernier carré de la compétition.

Après son nul initial contre l’Egypte (0-0), le onze national avait une obligation de victoire pour sa deuxième sortie, afin de rester maitre de son destin. C’est pourquoi, dès le coup d’envoi du match, Gabonais et Nigériens se sont âprement disputés sur toutes les balles pour le contrôle du jeu. A la mi-temps, le score était de 0 but partout. Le même engagement des acteurs était visible en deuxième période. C’est d’ailleurs sur une des actions de jeu que le latéral gauche nigérien Bonkano Alassane a été fauché dans la surface de réparation. Un pénalty indiscutable exécuté par le capitaine du Mena Moumouni Darankoum, qui a été élu l’homme du match par la CAF.

Zakariyaou Ibrahim, Entraineur du MENA U23

Malgré la pression des Gabonais dans le camp adverse, le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre central l’Algérien Gamouh Youssef. Cette victoire du Mena U23 lui donne à son compteur 4 points et le place à la première place du groupe B en compagnie de l’Egype, devant le Mali (3pts) et le Gabon (0 pt).

Tout sauf une défaite contre le Mali

Le Mena National jouera un match capital contre le Mali à l’occasion de la 3ème journée de la phase de poule de la CAN U23 ce samedi 1er juillet 2023 à 21H00. Avec ses 4 points, le MENA n’aura besoin que d’un seul point pour filer vers les demi-finales. Compte –tenu des enjeux de la rencontre, c’est la mobilisation générale autour du Mena, qui a pris son nouveau quartier général à Rabat ce 29 juin. Pour l’entraineur nigérien, «le match sera difficile face une équipe malienne conquérante mais je reste optimiste».

Notons que le onze nigérien aura le soutien de son public notamment des supporteurs ayant effectués le déplacement et des étudiants nigériens vivant au Royaume Chérifien.

FENIFOOT

Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Sport
Publication : 30 juin 2023

CAN U23- Maroc 2023 : Mena U23- Aiglons du Mali 0-2 : Le Mena U23 quitte la compétition avec les armes à la main

Dans le cadre la dernière journée des matches du groupe B de la phase Finale de la CANU23 qui se déroule au Maroc, le Mena national U23 a livré un match décisif contre les Aiglons U23 du Mali le samedi 1er juillet 2023 au stade de Rabat. Au terme de la partie, ce sont les Maliens qui se sont imposés sur le score de deux buts à 0 (2-0). Une victoire qui offre aux aiglons la deuxième place du groupe B, synonyme d’une qualification pour les demi-finales.

Cette rencontre avait des enjeux des deux côtés. D’abord, une victoire obligatoire  pour les Maliens et un nul ou une victoire pour le onze national nigérien. C’est pourquoi, dès le coup d’envoi de l’arbitre central de nationalité sud-africaine Tom Apongile, Nigériens et Maliens ont livré au public des duels serrés pour le contrôle du jeu. Les Maliens forts du gabarit de leurs attaquants, tentaient des balles aériennes pour déjouer le rideau défensif mis en place par Zakari Yaou Ibrahim. La première partie s’est achevée sur un score vierge, avec quelques occasions de but de part et d’autres et des cartons jaunes injustifiés infligés aux joueurs nigériens par l’arbitre central. A la mi-temps, le Mena U23 est qualifié pour les demi-finales.

A la reprise, les Nigériens seront cueillis à froid par un pénalty au profit des Maliens. Il sera transformé par Mamadou Sangaré. Cette ouverture du score des aiglons sonne la révolte des Nigériens qui se sont jeté dans la course à l’égalisation. Malgré les changements opérés par le technicien nigérien, l’efficacité devant les cages adverses a manqué aux Nigériens, qui vont être sanctionnés par un second but des Maliens dans les derniers instants de la partie. A 2-0, le Mena U23 quitte la compétition avec regrets et déception. C’est d’ailleurs un sentiment de déception générale qui se lisait sur les visages des supporteurs du Mena à la fin de la rencontre.

«Nous sommes très déçus de cette défaite, mais  le meilleur reste à venir pour cette génération de joueurs si toutes les conditions de préparation sont réunies pour le futur», a déclaré l’entraineur du Mena U23. Le coach Zakari Yaou Ibrahim a reconnu que le manque d’efficacité des attaquants a été un handicap qui a déséquilibré l’équipe. «L’équipe s’est procuré beaucoup d’occasions au cours des trois matchs mais au finish avec un seul but marqué sur penalty», a-t-il souligné.

C’est la fin d’un rêve pour les joueurs du Mena U23 dont beaucoup ont péché par inexpérience durant le tournoi. Il appartiendra désormais aux techniciens nigériens de poursuivre le travail pour hisser haut les couleurs nationales dans le concert des grandes nations du football.

L’un dans l’autre, le Mena U23 quitte cette compétition avec fierté et les armes à la main. D’ailleurs, le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a dans un tweet félicité et encouragé les joueurs du Mena U23, qui selon lui est une équipe pleine d’avenir.

FENIFOOT
Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Sport
Publication : 3 juillet 2023

Candidats à la présidentielle : Comment comptez-vous gérer le Pays?

Candidats à la présidentielle : Comment compter-vous gérer le pays? On a assez vu vos têtes dans divers types de médias, on connait par cœur vos rhétoriques et celles de vos partisans.
Par contre on ne sait rien jusque là sur comment vous compter gérer le pays.
On veut vous entendre sur les sujets suivants (sans être exhaustif) avec des propositions concrètes, chiffres à l'appui, si nécessaire sous tendus par des études :

  1. Réformes du système éducatif
  2. Gestion de la crise migratoire
  3. Sécurisation des personnes et des biens
  4. Lutte contre la corruption
  5. Gestion des finances publiques, mobilisation des ressources, politique fiscale
  6. Développement du secteur privé
  7. Aménagement du territoire
  8. Lutte contre le chômage
  9. Amélioration de la qualité des soins et sécurité alimentaire
  10. Accès des populations à l'eau, l'électricité et aux NTIC
  11. Développement des infrastructures : ponts, barrages, rail, routes, aéroports...
  12. Réformes de la fonction publique
  13. Présence des forces étrangères sur notre sol.
  14. ...

Par Mahamadoul-kafi Djibrilla

 

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Catégorie : Société
Publication : 30 mars 2019

Candidature à la CAF du Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou : C’est aussi la candidature du Niger

Pour la première fois de l’Histoire, le Niger va être honoré de présenter un candidat pour un poste au sein du très prestigieux et très fermé Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), lors des élections générales de l’Organisation panafricaine, prévues pour le 12 mars 2021, à Rabat, au Maroc. Plaise à Dieu, le nouvel Ambassadeur du Niger n’est autre que le sémillant président de la Fédération Nigérienne de Football (FEIFOOT), le Colonel-Major, Djibrilla Hima Hamidou, dit ‘’Pelé’’. Trônant à la tête de la FENIFOOT depuis plus d’une décennie, le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou a décidé de se lancer à la conquête d’une place au sein de ce gratin du football africain. Mais, au-delà de la candidature personnelle du président de la FENIFOOT, c’est celle d’une nation qui se jouera dans la capitale du Royaume chérifien, dans quelques jours. Comme on le voit, l’enjeu est de taille, car, il revêt une dimension nationale qui fait appel aux principes de la diplomatie interétatique, la question pouvant se régler au niveau des autorités politiques par des accords diplomatiques entre Etats ayant présenté de candidats.

Une candidature solide et crédible

Evidemment, la candidature en question doit, avant tout, satisfaire à un certain nombre de critères techniques et éthiques, notamment être président d’une fédération nationale affiliée à la CAF, disposer d’une grande expérience en matière d’administration de football dans son pays, jouir d’une intégrité morale et n’avoir pas subi de sanctions de la part des organes délibérants de l’Organisation.

Dieu merci, le dossier de candidature du Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou a été jugé solide, sérieux et crédible par la Commission de la Gouvernance de la CAF, lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Confédération, au Caire, le 5 et 6 janvier 2020 ! Sur les treize (13) candidatures retenues par ce Comité d’experts de haut niveau, celle de notre compatriote a été classée troisième de la liste. C’était déjà remarquable de pouvoir franchir cette première étape périlleuse, car cette Commission de Gouvernance est composée de grands juristes d’affaires sportives maîtrisant parfaitement les tenants et aboutissants de l’administration du football sur le continent africain. Le Colonel-Major ‘’Pelé’’ peut ainsi se targuer d’avoir l’un des bilans les plus élogieux de toute l’histoire de la FENIFOOT, pour avoir été le premier président de Fédération à faire qualifier, aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Mena, en 2012, au Gabon et en Guinée Equatoriale. Idem, en 2013, en Afrique du Sud. Sous son magistère, le Mena se qualifie régulièrement aux phases finales de compétitions continentales comme le Championnat Africain des Nations (CHAN) ; les catégories inférieures du Mena, (U 17, U 20) sont omniprésentes sur la scène continentale ou mondiale. Sous sa gestion, le football nigérien est devenu plus conquérant, plus présent sur les grands théâtres régionaux, continentaux ou planétaires, plus compétitif et plus respectable. Incontestablement, ce Béret vert de formation, et administrateur de football d’adoption, aura fait entrer le football nigérien dans une autre dimension, car, quand des équipes du continent sont amenées à affronter des équipes nigériennes, elles n’affichent plus la même attitude de sous-estimation des années passées à l’endroit d’un football national qui se cherchait encore, mais font très attention pour ne pas être surprises de manière désagréable ! Grâce à sa passion dévorante pour le football - on ne porte pas le surnom de ‘’Pelé’’ par hasard -, à son sens élevé de la mission qu’il se donne de remplir, il aura réussi à se forger une réputation bien au-delà des frontières nationales. Il côtoie régulièrement le gratin du football continental et planétaire à l’occasion des grands événements sportifs. En termes d’expérience de haute administration de football, il est, en principe, bien parti pour cette élection !

Une candidature placée sous l’étendard du leadership présidentiel

Cependant, souvent, dans ce genre d’élections, le seul CV du candidat ne suffit pas pour l’emporter, sans l’appui indispensable des plus hautes autorités politiques du pays du candidat. Dans cette compétition électorale, le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou sera en face du président de la Fédération ghanéenne de Football, Kurt Okraku. Faut-il le préciser ici, toutes les quatre (4) régions géographiques de l’Afrique (Est, Ouest, Nord et Sud) sont représentées dans le Comité Exécutif de la CAF. La zone ouest-africaine (UFOA) est subdivisée en deux groupes UFOA. A et UFOA. B. Le Niger appartient à l’UFOA B, composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria, du Niger et du Togo. Le problème, c’est que les deux candidats au poste de membre dans le Comité Exécutif de la CAF appartiennent au même groupe UFOA B, à savoir le Ghana et le Niger. C’est ici qu’entrent en jeu, alors, les relations diplomatiques interétatiques au plus haut sommet des Etats.

Dans le cadre du Programme de la renaissance du Niger du Président de la république, Issoufou Mahamadou, le volet ‘’rayonnement international du Niger’’ occupe une place de choix. C’est ainsi qu’à chaque fois que le pays avait l’opportunité de briller à l’internationale, l’’’Homme de la renaissance du Niger’’ ne lésinait point sur les moyens pour créer toutes les conditions favorables pour un succès éclatant du Niger et de son peuple. Tout au long de ses deux quinquennats, il aura été le premier soutien du Mena, du taekwondoka Alfaga Issoufou, des fonctionnaires internationaux du Niger (ASECNA, OACI, OCI, UEMOA), bref de tous ces compatriotes, que ce soit des artistes, des sportifs, des cinéastes, ou autres compétences qui cherchent à faire briller le Niger dans le concert des nations. Son leadership naturel a été plusieurs fois salué par ses pairs africains (ZLECA), et aussi par ses pairs du monde pour sa contribution majeure aux questions sécuritaires et de développement durable en Afrique et dans le monde. Le président Issoufou Mahamadou aura montré que l’on pouvait être un pays pauvre parmi les pauvres et avoir une voix qui porte si haut sur la scène internationale !

Comme on le voit, c’est dans ce sillage taillé dans le roc dur de la diplomatie itinérante étatique inaugurée par le régime de la renaissance du Niger que désire s’inscrire la candidature du Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou à ce poste au sein du Comité Exécutif de la CAF. D’ores et déjà, les plus hautes autorités du Niger, par la voix du Premier Ministre, Brigi Rafini, ont apporté leur soutien à la candidature du Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou et toutes les conditions d’une synergie nationale sont en train d’être créées pour la réussite de cette candidature. Nul doute qu’’une fois de plus, les couleurs nigériennes seront perceptibles dans le gotha du foot continental ! C’est tout simplement l’aboutissement d’une promesse programmatique, celle du Niger de la renaissance, c’est-à-dire, le Niger qui brille de ‘’mille flambeaux de mille fagots’’, le Niger qui gagne et qui donne du plaisir et de la joie à ses fils !

Bonne chance, Colonel-Major !   

(Sources FENIFOOT)

05 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Sport
Publication : 4 mars 2021

Candidature de Moctar Mamoudou, Le désaveu est total

Depuis l'avènement de cette piètre gouvernance où toutes les lois sont taillées sur mesure et surtout à l'appartenance politique, l'opportunisme est la norme. C'est le cas de Moctar Mamoudou qui semble être au summum de l'amour de la facilité. Et cela, malgré la présomption d'accumulation des biens des pauvres citoyens de la rive droite confrontés à la promiscuité et la désolation quotidienne. Après son échec cuisant, digne d'un néophyte des temps obscurs, et apparemment pas lassé de piller les maigres ressources qui peinent à répondre aux attentes des populations, Moctar Mamoudou semble avoir l'intention de rempiler (le doute est permis) et se remplir les proches. Ignorant royalement qu'il a été politiquement vomi par les populations qu'il a passées plus de quatre années à narguer et humilier avec des séquelles indélébiles et qui feront honte et pour toujours à tout le règne de Mahamadou Issoufou. Niamey, la capitale du Niger est insalubre, elle manque des caniveaux d'écoulement des eaux usées, ce qui contribué fortement à aggraver les effets des inondations. Elle est devenue un véritable dépotoir dès l'arrivée de Kocoumbo à la tête de la capitale.

Dire que Moctar Mamoudou serait un opportuniste est un euphémisme insultant. Aujourd'hui, comme c'est dans l'air du temps, il semble vouloir passer par des artifices de violation du code électoral pour se frayer un chemin d'éligibilité. Mais pour l'heure, la population de Niamey exige une inspection de sa gestion. Car, il semblerait qu'il se serait taillé une fortune à l'image de celle d'un Pharaon. Les libertés de manifestation n'ont jamais été une préoccupation pour le délégué spéciale de Niamey. Il interdit systématiquement et réprime des manifestants, casse les kiosques des paisibles citoyens à la recherche de pitance quotidienne. Au nom d'une certaine insécurité qui n'aurait pas empêché à d'autres de vaquer à leurs occupations. Pour les habitants de Niamey, Moctar Mamoudou serait tout sauf un démocrate. Il serait aux antipodes de la République de Platon et du Contrat Social de Rousseau. Ce qui l'intéresserait c'est un train de vie princier. Pour s'assurer cette vie, il entreprit de construire, à grands frais avec parfois de monstrueuses surfacturations, des aires de jeux dont l'accès est payant. Les mauvaises langues disent que les recettes sont gérées de manière opaque. Porté à la tête de la ville de Niamey à la faveur hasardeuse d'un décret, Moctar Mamoudou, qui n'est donc pas un élu, croit encore en sa bonne étoile. Mais le hasard ne se répète pas.

A.S

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Catégorie : Politique
Publication : 3 octobre 2020

Candidature de Monsieur Moussa Saley Adamou au poste de Directeur Général de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) : La Mauritanie, un mauvais perdant !

Adamou Moussa Le conseil des ministres de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications a eu lieu à Nouakchott en Mauritanie le 26 avril 2017. Il a été précédé par le conseil d’administration et du conseil des experts le 24 et le 25 avril.

Ces rencontres sont marquées par l’élection du directeur général et du directeur de l’enseignement supérieur et, de la formation et de la recherche.

A l’issue d’un scrutin serré, le candidat Nigérien l’emporte 4 voix contre 3 voix pour la Mauritanie. Cette élection qui s’est déroulé à deux tours à confirmé la candidature de M. adamou MOUSSA SALEY.

Il faut notifier qu’au poste de directeur de l’enseignement , de la formation et de la recherche c’est un béninois qui l’emporte au détriment d’un autre candidat Mauritanie .

Ces échecs ont causé un énervement au plus haut niveau de l’Etat mauritanien car aurait financé toutes les dépenses des sessions.

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Catégorie : Société
Publication : 3 mai 2017

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Canton de Tarka : Le général Abou Tarka visé par une plainte

 Après la cuisante défaite de son frère Moussa Abou, candidat à la chefferie du canton de Tarka, les choses se compliquent davantage pour le général Mahamadou Abou, visé par une plainte pour abus de pouvoir, intimidation des chefs des villages par des éléments des forces armées nigériennes et utilisation de véhicules de l’administration à des fins électorales. Dans sa plainte, le nouveau chef de canton de Tarka, l’Honorable Alhadar Samro, n’a passé par le dos de la cuillère pour dénoncer le comportement trouble du patron de la Haute autorité à la consolidation de la paix. Selon la plainte, pendant qu’on attendait les forces de défense et de sécurité sur les fronts pour combattre les terroristes et autres bandits qui endeuillent, chaque jour, le pays et rendent veuves les épouses et orphelins les enfants des soldats, le général Abou utilise certains éléments des FAN pour intimider des chefs de villages et tribus au profit de son frère candidat. Aussi, selon la plainte d’Alhadar Samro, des véhicules de la Haute autorité à la consolidation de la paix ont servi à transporter des chefs de villages afin de les séquestrer. Une violation de la loi et digne d’un Etat bananier qu’il a dénoncée avec vigueur dans son réquisitoire contre le général Abou. Aujourd’hui, en plus de la défaite de son frère qui le ronge gravement, cette plainte risque de constituer un caillou dans les bottes du général Abou. Un général de l’armée nigérienne dont les agissements dans le processus de l’élection du chef de canton de Tarka sont sur toutes les lèvres et au centre des débats dans la région de Zinder. Avec cette affaire, le temps risque alors d’être dur pour le général. Aux dernières nouvelles, nous avons appris qu’une copie de la plainte a été envoyée au gouverneur de Zinder, président de la commission consultative de la région.
Norbert

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Catégorie : Politique
Publication : 29 octobre 2022

Capitaine Ouma Laouali : Première femme nigérienne pilote

Copilote de l’Hercules C130, instructeur sur Cessna Grand Caravan C208 et Diamond D42, capitaine Ouma Laouali, âgée de 33 ans est la première femme nigérienne pilote. Plus jeune, elle commence à nourrir une passion pour l’aéronautique. En effet, être pilote était pour la jeune femme,  un rêve d’enfance. Je me souviens a-t-elle dit avec une voix enjouée, ‘’étant enfant à Arlit, là où j’ai grandi on courrait derrière les avions quand ils passaient en criant avion avion, je me disais toujours au fond de moi que j’aimerais savoir ce que ça faisait d’être là-haut’’.

Stupéfiant et extraordinaire, Ouma Laouali a pu réaliser son rêve en passant un test psychotechnique  qui-a-t-elle dit est organisé chaque année au profit des jeunes nigériens (Homme et Femme).  Selon la jeune  femme de 33 ans, pour arriver à être pilote, on n'a nullement besoin de force physique, on aura juste besoin ‘’des mathématiques-physiques, un esprit scientifique et de logique, et être assidu à l’école ’’.

Engagée dans l’armée de l’air avec 13 années de service actif, capitaine Ouma Laouali est pilote de transport et aussi pilote instructeur. Elle comptabilise un peu moins de 4000 heures de vol dont plus de la moitié en zone opérationnelle.

Capitaine Ouma Laouali accompli les mêmes activités et les mêmes tâches que ces collègues hommes. ‘’Lorsqu’il est question de pilotage, la différence entre homme et femme ne se pose pas’’ a-t-elle précisé.

Relativement aux difficultés que peuvent rencontrer les femmes dans l’exercice de ce métier, la jeune femme a affirmé qu’il n’y a pas de difficulté particulière. D’après elle, ‘’les difficultés sont les mêmes pour n’importe quel métier, il faudra exceller, persévérer pour faire ses preuves et cela peu importe le sexe ‘’. Ainsi, pour ceux qui pensent que le métier de pilote est réservé uniquement aux hommes, elle a répondu : ‘’je suis là, je suis femme et pilote ; Alhamdulillah je pourrais dire que j’accomplis mon travail au même titre que mes collègues hommes’’

Les yeux pétillants,  la jeune femme confie que son métier ne lui empêche pas de jouer son rôle au sein de sa famille. car mariée depuis 6 ans. 

Ouma Laouali a son métier dans la peau, piloter lui procure un plaisir inouï qui ne dit pas son nom.  Persévérante et positive dans ses pensées, elle est actuellement copilote de l’Hercules C130, instructeur sur Cessna Grand Caravan C208 et Diamond D42.

Ainsi, pour celles qui aspirent à exercer un métier soit disant ‘’réservé aux hommes, Capitaine Ouma Laouali, les encourage à prendre le devant afin de réaliser leur rêve. Cela en se battant bec et ongle pour ce qu’elles veulent être, devenir. A titre illustratif, elle a annoncé qu’il y a eu récemment l’entrée d’une deuxième femme pilote dans le cercle et est convaincue que d’autres suivront.  Capitaine Ouma estime que c’est un immense privilège de réaliser son rêve tout en servant son pays. 

En effet méconnu par beaucoup, aujourd’hui grâce à Capitaine Ouma Laouali, la place de la femme dans le secteur aéronautique est aujourd’hui une évidence, un acquis. Cela devrait être un leitmotiv pour toutes celles qui rêvent de voler dans les ‘’airs au commande d’un avion’’. 

Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)

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Catégorie : Société
Publication : 13 mai 2022

Captation des deniers publics : Summa, une société sangsue ?

Captation des deniers publics Summa, une société sangsue ?

Summa est une société turque installée dans la perspective de la Conférence de l'Union africaine tenue à Niamey en juillet 2019. Et depuis, cette société semble avoir pris goût à l'affairisme aveugle et la surfacturation à travers le système du Partenariat Public Privé (PPP). Une forme d'escroquerie instaurée pour absorber les maigres ressources publiques dans une durée interminable. Avec la complicité de certaines personnes dont les voix portent au haut sommet de l'Etat, la société Summa semble désormais s'incruster au Niger. Elle s'accapare de tout. Elle semble être également dans toutes les affaires obscures qui mettent le Trésor public dans une situation de difficulté financière. Avec ses complices nigériens, l'Etat serait mis sous coupe réglée. La réfection du Palais des Congrès reste toujours une pullule que les Nigériens n'arrivent pas à avaler. D'une somme de 4 milliards de francs CFA, la réfection de cet édifice n'est que de la poudre aux yeux. Un acte répréhensible sur lequel le Tribunal du Commerce se doit d'ouvrir une information judiciaire. En tout cas, depuis la supposée réfection cet édifice construit du temps du Général Kountché, le Palais des Congrès sombre de plus en plus dans la décrépitude, alors que des milliards ont été palpés et empochés. Que dire de la réhabilitation de la route Doutchi-Tsarnawa qui fait aujourd'hui grand bruit ? Selon de sources proches du dossier, avec certaines complicités, la société Summa aurait présenté une facture très salée dans le cadre de la réhabilitation de cette route dont le processus est en cours. Une affaire qui divise, corrompt l'intelligence et effraie des tenants du pouvoir en place. Ce marché ferait apparaître une division entre les partisans du régime dans le cadre de la captation des ristournes issues des marchés publics.

Notre investigation relative à cette affaire a provoqué une panique générale dans les rangs de certains députés nationaux, des cadres du ministère de l'Equipement et d'autres des Finances. Notre enquête sur l'octroi de certains marchés a provoqué un séisme. Ce qui pourrait faire dire que l'affairisme et la magouille autour des marchés publics seraient à leur comble. Sinon, pourquoi prendre peur quand on évoque des marchés de plusieurs milliards si l'on ne se reproche pas quelque chose ? L'enquête révèle aussi qu'au Niger, dans le cadre des marchés publics, ce sont les coups bas, le clabaudage et les dessous de table qui feraient, apparemment, gagner les marchés. Une véritable mafia en un mot. Et chacun a sa société de préférence pour laquelle il oeuvre à tout prix afin d'obtenir des retombées trébuchantes. Une enquête qui nous a valu tous les maux d'Israël. Sur un tout autre plan, aujourd'hui, c'est le nouveau bâtiment du ministère des Finances qui est sous les feux de rampes. Un bâtiment dont, selon certains spécialistes, la qualité des matériaux qui ont servi à la construction reste douteuse. Ce qui nécessite donc une véritable enquête de la part de ceux qui s'y connaissent avant toute occupation. D'ailleurs, selon des sources crédibles proches du ministère des Finances, des agents exprimeraient une certaine réticence à regagner ce bâtiment, car craignant pour leur vie.

Aujourd'hui, avec la présence de cette société au Niger, les entreprises locales sont anéanties et vivent dans une précarité totale d'affaires. En plus de toutes ces affaires révoltantes, il y a lieu également, de s'attarder sur le cas de ''Diffa N'gala'' dont les préparatifs vont bon train, selon certains membres du comité mis en place. C'est une autre affaire qui suscite des vagues. Cette fête tournante de 18 décembre qui se tiendra cette année dans la capitale du Manga n'échappe pas aussi à la voracité de certaines entreprises. Pour la réhabilitation de la voirie, par exemple, une société tunisienne qui serait soutenue aurait mis le plafond haut contre une société nigérienne. Allez-y comprendre quelque chose dans l'affaire !

En ce qui concerne la construction d'un mémorial à Diffa, les sociétés se livrent à une âpre bataille soumettant des factures allant de 1 à 5 milliards FCFA de nos francs. Manifestement, des sociétés ont des complices dans les rouages des marchés publics. Une situation totalement contraire aux discours relatifs au programme de renaissance d'Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires. Ou bien ce programme aurait-il été conçu pour la mise à sac des maigres ressources publiques ? Apparemment, pour expérimenter des théories et courants économiques, des sociétés mettraient en oeuvre, avec des complices nigériens, des stratégies indignes pour anéantir les entreprises nationales voire le processus de développement d'un Niger toujours denier depuis 2011. Peut-être que ces sociétés croient avoir conquis le Niger. En tout cas, leurs complices eux se la coulent douce. Tandis que le Trésor public nigérien saigne et les citoyens nigériens triment en tirant le diable par la queue. La facilité déconcertante avec laquelle la société turque accède aux marchés publics au détriment des sociétés de l'espace UEMOA est plus qu'étonnante. Cela, malgré le caractère exorbitant de ses offres .Mais aujourd'hui, ses complices locaux sont sur le point d'être démasqués.

Aux autorités de prendre des dispositions avec célérité pour protéger les ressources publiques et traduire les indélicats et autres renégats devant les juridictions compétentes. Vivement que le Président de la République instruise une inspection aux ministères des Finances et de l'Equipement. Ce Ce n'est pas gagné d'avance.

A.S

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Catégorie : Economie
Publication : 17 octobre 2020

Carnet d’un voyage en Australie et en Indonésie - Voyage au milieu de nulle part, sur l’Océan indien : Par Assane Soumana, envoyé spécial

Carnet d'un voyage en Australie et en Indonésie : Voyage au milieu de nulle part, sur l'Océan indien Pour aller en Australie, au pays de nulle part perdu en plein milieu des océans, vous avez au moins besoin de trois choses : un mobile valable, la ténacité, une monture de la trempe du char d’Ulysse le héros.

Aucun de ces éléments fondamentaux ne faisait défaut lorsque, le 09 octobre 2017, le Président Issoufou Mahamadou et la délégation qui l’accompagne, prenaient les airs depuis l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, pour entreprendre le grand voyage à destination du 5ème continent, l’Océanie, puis encore en Indonésie.

Le mobile, vous le connaissez. Il est à la hauteur des ambitions du Président Issoufou Mahamadou de porter plus loin la voix de la diplomatie nigérienne partout dans ce village plantaire, jusqu’au-delà des océans, à l’autre bout de la Terre. Il s’agit surtout d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour le Niger par la diversification des partenaires, d’abord d’Etat en Etat, et ensuite entre les opérateurs économiques nigériens et ceux des deux pays visités.

Porter plus loin la voix du Niger

Non, contrairement à ce qu’ont pu faire comprendre certains esprits aux idées saugrenues, le Président Issoufou n’est pas parti dans ces pays amis pour jouer la carte du misérabilisme béat et ‘’quémander’’ quelques subsides en espèces sonnantes et trébuchantes, de type ‘’aide immédiatement décaissable’’. Bien au contraire, il est parti à la rencontre des potentiels investisseurs en mettant en valeur les richesses et les immenses opportunités que leur offre notre pays, sur la base des programmes de développement et autres initiatives ambitieuses pour aller de l’avant.

C’est ainsi qu’en Australie, tout comme en Indonésie, de même à Djibouti et au Soudan, le Président Issoufou a rencontré les Présidents et autres hautes personnalités avec lesquels il a cimenté les bases d’une coopération tantôt redynamisée, tantôt naissante, avec les pays visités.

En Australie par exemple, le Chef de l’Etat a rencontré le Gouverneur Général du Commonwealth australien, Sa Majesté Peter Cosgrove. Ce dernier, pour souligner l’importance de la visite du Chef de l’Etat est allé se ressourcer dans les tréfonds de la tradition africaine en citant le proverbe africain selon lequel « le meilleur moment de planter un arbre est dans vingt ans en arrière, le deuxième meilleur moment est maintenant ». Puis de conclure en ces mots : « aujourd’hui, nous plantons un nouvel arbre, et le respect et les affinités entre nos deux populations n’en seront que plus forts ». Des mots assez forts pour augurer de lendemains meilleurs dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre nos deux pays et nos deux peuples.

« Ma visite d’aujourd’hui constitue pour le Niger une opportunité de redynamiser cette coopération en la hissant à un niveau plus adéquat, conformément aux ambitions que nous poursuivons dans nos politiques publiques pour promouvoir le développement économique et social de nos pays », a répondu le Président Issoufou.

Dans la droite ligne de cette volonté exprimée par le Gouverneur Général de nouer une coopération fructueuse entre le Niger et l’Australie, le Chef de l’Etat a poursuivi son périple à Sydney pour une rencontre avec le Premier ministre, l’honorable Malcom Tumbull. Après un tête-à-tête entre les deux dirigeants, une séance de travail a réuni les deux délégations pour poser les jalons des premiers axes de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A cette occasion le Premier ministre australien a exprimé son engagement et celui du gouvernement qu’il dirige d’œuvrer au développement et à la consolidation des liens bilatéraux entre le Niger et l’Australie, cela dans différents domaines, notamment ceux des infrastructures et de la sécurité.

A la rencontre des dirigeants des pays amis et des investisseurs

En Indonésie, le Président Joko Widodo, était tellement enthousiaste pour qualifier cette visite d’Etat du Président Issoufou Mahamadou à Jakarta de ‘’visite historique’’. Aussi, à l’issue d’une séance de travail entre les deux délégations, il est ressorti que les orientations ont été données pour accentuer la coopération entre le Niger et l’Indonésie dans tous les domaines où existent des potentialités exploitables, de même dans les rapports de partenariat entre les opérateurs économiques privés indonésiens et nigériens.

Comme pour joindre l’acte à la parole, un mémorandum d’entente entre les deux pays a été signé, séance tenante, par le ministre indonésien en charge des Affaires Etrangères, et son homologue du Niger, M. Ibrahim Yacoubou. Ce mémorandum d’entente porte précisément sur la suppression du visa pour les passeports diplomatiques et les passeports de service, ce qui permettra à coup sûr de donner un coup de fouet à la coopération entre l’Indonésie et le Niger. S’y ajoutent la décision relative à la relance de la coopération dans plusieurs domaines, mais également celle portant sur la mise en place de la commission mixte de coopération entre nos deux pays.

Idem à Djibouti et au Soudan où les échanges entre les deux délégations ont porté sur le renforcement des liens de coopération entre les deux pays. Egalement, le Président Issoufou Mahamadou, en tant que Champion de l’UA pour la ZLEC, a obtenu l’accord des dirigeants des deux pays pour lever les réserves portées sur le schéma présenté, permettant ainsi d’aller de l’avant vers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale en Afrique.

Avec les investisseurs, la délégation présidentielle est allée à la rencontre des partenaires, à Perth avec les sociétés minières, avec en sus une visite sur le site d’exploitation de bauxite.

Voilà pour le contenu du mobile. Il est clair et le résultat se passe de tout commentaire. Les mois et les années à venir nous en diront plus sur les retombées de cette action diplomatique de très haute portée.

Pour la tenacité, elle se resume à la volonté et à la détermination du Chef de l’Etat à affronter les défis de la distance et de la fatigue dans ce long périple, elle découle simplement, pensons-nous, de sa volonté indéfectible d’ouvrir, contre vents et marées, de nouvelles perspectives de développement pour notre pays. Et cela s’appelle preuve de don de soi, voire d’endurance à toutes épreuves, pour le bien de son pays.

Pour la monture, nous avons le ‘’Mont Greboun’’, un aéronef performant et assez bien en point pour affronter les longues distances au-dessus des vastes terres alternées de plaines, de déserts, et de monts et montagnes, du Niger à l’Ethiopie en passant par le Tchad et le Soudan, mais aussi les immenses étendues d’eau de l’Océan indien, de Djibouti à Perth en Australie, en passant par Colombo au Sri Lanka. C’est ainsi qu’après avoir survolé une bonne partie du Niger en longeant la frontière, le Tchad et le Soudan, l’Ethiopie, avant de se poser sur la côte djiboutienne, au bout d’environ 4.500 km de vol. Une pause pour reprendre de l’élan pour le long voyage au-dessus de la grande bleue.

La longue traversée au-dessus de l’Océan indien

De Djibouti à Sydney, l’avion présidentiel a enjambé en pas de géant, les sublimes eaux de l’Océan indien, de Djibouti à Colombo, au Sri Lanka (environ 4.100 km) ; puis de Colombo à Perth, avec sa réputation de ville la plus éloignée du monde (environ 5.800 km). Et pour joindre Sydney, à partir de Perth, via Canberra, il faut déployer ses ailes pour affronter les airs sur près de 3.300 km, soit environ 4 heures de vol, en logeant la côte. Au total, le temps de vol de Niamey à Sydney frôle les 24 heures de vol en plein régime. Quelle performance !...

Et ce n’est que partie remise pour qui doit continuer son voyage à destination de Jakarta, en Indonésie. L’odyssée sur les eaux profondes de l’Océan n’était pas à sa fin. Il faut encore avaler les quelques 5.500 km qui séparent les deux villes. Pour le retour à Niamey depuis Jakarta, il faudrait évaluer la distance, à peu près, à l’équivalent de Niamey-Sydney, Jakarta étant sensiblement à la hauteur de cette localité.

Cette odyssée fantastique, nous l’avons faite !... Avec la fierté de voir les couleurs nationales pavoisant les rues de chacune de ces villes visitées, et surtout de voir que le Niger a largement étendu le cercle de ses amis et partenaires.

Comme quoi, heureux qui, comme Ulysse a fait un long et beau voyage.

Assane Soumana, envoyé spécial(onep)

 

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Australie, d’une ville à une autre

Pour le visiteur qui va en Australie en venant de vers l’Afrique la ville de Perth, capitale de l'État d'Australie-Occidentale, est assurément un passage obligé. En effet, l’arrêt dans cette cité située à l’extrême au sud-ouest de la côte occidentale de l'Australie s’impose au voyageur après la longue traversée de l’océan indien. Avec une population de 2 021 200 habitants en 2014, Perth s’impose comme la quatrième ville du pays des kangourous. Ville active et moderne, Perth est présentée comme la ville australienne la plus développée après Sydney. Cela, en dépit du handicap de l’enclavement. E effet, cette ville côtière adossée à l’Océan Indien porte la triste réputation de la ville la plus isolée au monde, la ville australienne la plus proche Adélaïde, est à 2 104 k. Ce qui fait dire aux habitants de la ville que ‘’Perth est très loin de tout’’.

Mais les atouts de Perth sont de loin plus forts que le handicap de l’isolement. En effet, cette cité minière jouit des énormes retombées que lui confère l'exploitation de ses ressources minières (or, nickel et diamants). Mieux, Perth a aussi la chance d'être dans le même fuseau horaire que certaines grandes puissances asiatiques. Cette proximité géographique et temporelle assure un développement économique dynamique et certain.

Autre ville australienne que nous avons visitée, Canberra, la cité sereine. Capitale de l'Australie et du Territoire de la capitale australienne, Canberra est située à l'extrémité nord du territoire, à 280 kilomètres au sud-ouest de Sydney et à 680 km au nord-est de Melbourne. Pour la petite histoire, la ville de Canberra a été choisie comme capitale australienne en 1908 ; suite à un compromis entre les deux plus grandes villes du pays-continent, à savoir Sydney et Melbourne, rongées par les rivalités qui les opposaient. Ceci pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi « canberra » désigne un « lieu de rassemblement » en ngunawal, la langue aborigène locale.

Capitale politique et administrative de l’Australie, Canberra abrite le gouvernement australien, le Parlement et la Haute Cour ainsi que de nombreux ministères et directions nationales mais c'est également le siège de nombreuses institutions sociales et culturelles comme la Galerie nationale, le National Museum, le Mémorial de la guerre, l'Université nationale australienne. D’où sa vocation de ville des fonctionnaires.

La conception de la ville fut fortement influencée par l'idée de ville verte ; ainsi Canberra dispose de vastes zones de végétation naturelle qui lui ont valu le nom de « capitale du bush ». Avec seulement moins de 400.000 habitants, la ville est tranquille avec un trafic routier limpide.

Tout le contraire de Sydney, cette ville qui bourdonne et qui bouge. Avec ses 4 840 600 habitants, Sydney est la ville la plus peuplée d'Australie, devant Melbourne et Brisbane, ainsi que du continent océanien. Ses habitants, les Sydneyites ou Sydneysiders en anglais, et les Sydnéens en français, sont des grands fêtards.

Le week-end, la ville brille de mille feux merveilleux, avec une valse interminable d’autos, de motos et de piétons prenant d’assaut les différents coins chauds. Et pour encadrer les extravagances des joyeux noctambules, la police se déploie dans presque toutes les rues animées.

Quoi de plus normal, quand on sait que Sydney est la capitale économique de l’Australie. Jouissant de la renommée de plus grand centre commercial et financier d’Australie, elle est incontestablement un des centres financiers les plus importants sur la zone Asie-Pacifique, sachant qu’elle abrite l’Australian Stock Exchange et la banque centrale d'Australie, de même que les sièges sociaux de quatre-vingt-dix banques et de plus de la moitié des principales entreprises australiennes.

Sydney, c’est aussi et surtout la plus grande destination touristique internationale du pays. Ce sont en effet des millions de touristes qui affluent chaque année pour visiter cette ville

Une renommée qui vient de nos jours démentir à tous point de vue la triste réputation historique de cette cité qui, autrefois, abritait les bagnards déportés de la Grande-Bretagne.

Assane Soumana, envoyé spécial(onep)

20 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/

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Catégorie : Société
Publication : 20 octobre 2017

Cas de fuites régulières de dignitaires du régime déchu : Le Cnsp doit ouvrir davantage les yeux

Les cas sont nombreux et cela devient de plus en plus la norme au point où le doute s’installe dans l’esprit des Nigériens. Depuis quelque temps, il n’est pas rare d’entendre que telle personnalité du régime déchu a fui le pays. Après HassoumiMassoudou, Dany Takoubakoye et madame, Kalla Hankourao et fils, Idrissa Kané, c’est à présent de la dame de Bety’s home que l’on parle avec insistance. Et comme il n’y a jamais de fumée sans feu, le profil général de ceux qui quittent le pays depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 est le même : d’anciens gestionnaires de fonds publics dont la presse et/ou les réseaux sociaux ont déjà fait écho pour malversations financières portant souvent sur des milliards. Mais les délits et crimes reprochés à un grand nombre de ces personnages qui fuient le pays avec une facilité extraordinaire frisant la complicité au niveau des services de police ne sont pas que de nature financière. Comme dans le cas de la dame Bety, le népotisme s’invite aussi au débat. Un népotisme affiché avec ostentation et défiance à l’encontre des lois de la République et qui a conduit à l’époque le Courrier à dénommer l’Arcep, Bety’s home. Neveu, frère, cousin, beau fils, la dame Bey a truffé l’Arcep de parents si bien que la gestion de l’institution était devenue familiale.

Comme les autres, madame Bety a eu le temps et les coudées franches pour préparer sa sortie du territoire national. Elle s’y est attelée avec une si grande sérénité que l’on se demande si, quelque part, tout n’est pas organisé de façon à soustraire des auteurs de crimes et délits connus des griffes de la justice. Selon des sources crédibles, la dame Bey a eu le temps de se préparer à rejoindre son époux, le Haut-commissaire aux 3N, déjà à l’extérieur lors du coup d’État. Elle était encore là lorsqu’un commissaire de police et un adjudant de gendarmerie s’étaient présentés à l’Arcep pour des vérifications et des interrogations. Son bureau, ainsi que ceux de certains de ses collaborateurs, ont d’ailleurs été mis sous scellés. Les serrures ont été changées avant que la dame Bety disparaisse de Niamey où elle n’est plus visible depuis quelque temps. On ne la voit ni chez elle ni au bureau où elle ne s’y rend plus.

La fuite de personnes qui ont des explications à donner à la justice par rapport à des dossiers sulfureux qui ont défrayé la chronique est un phénomène qui inquiète à Niamey. Plus que des interrogations, les Nigériens commencent à avoir des doutes quant à la lutte pour la récupération des deniers publics détournés. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), dont la force réside dans un soutien populaire total, est interpellé par des voix de plus en plus nombreuses sur ce que d’aucuns qualifient de laxisme. Sur les réseaux sociaux, notamment, les récriminations se font entendre contre ces fuites que l’on dit planifiées, organisées et exécutées pour faire douter les Nigériens du Cnsp.

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 8 septembre 2023

Catastrophes naturelles : La région de Zinder a enregistré cinq décès suite à des pluies torrentielles

La région de  Zinder a été secouée dimanche 17 juillet dernier par des pluies torrentielles qui ont entrainé des pertes en vies humaines avec cinq décès dont 1 à Hamdara, 2 à Mirriah, 1 à Gafati  et 1 dans la ville de Zinder, selon le Responsable en charge de la protection civile, le Sous-Lieutenant Maté Oumarou.  Aussi, a-t-il indiqué les ‘’dégâts sont plus importants à Hamdara, 60 km à l’Est de Zinder où il a été enregistré 262 mm, avec 2442 sinistrés et l’effondrement de 379 maisons.’’

Plusieurs têtes d’animaux domestiques ont péri et des quantités importantes de vivres emportées par les eaux de ruissellement, a précisé le  Maire de Hamdara, M. Oumarou Nouhou qui a lancé un ‘’pressant appel aux autorités, aux organisations caritatives et aux bonnes volontés pour apporter leurs appuis à ses administrés.’’

Le gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a effectué lundi dernier, rappelle-t-on, plusieurs visites dans la ville de Zinder et au niveau des villages environnants pour mesurer sur place l’ampleur des dégâts causés par ces pluies diluviennes.

A Kangna,  Jéka Fada et à Baouchéri, le gouverneur de Zinder a constaté  l’effondrement de plusieurs maisons et des champs de cultures inondés.

Il a saisi l’occasion pour appeler les organisations caritatives d’ici et d’ailleurs à venir au secours  des ménages en détresse.

Sido Yacouba ANP-ONEP / Zinder

 
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Catégorie : Politique
Publication : 21 juillet 2022

CDS RAHAMA : Point de presse Maître Madougou Boubacar élu Président du Parti

CCDS RAHAMA : Point de presse Maître Madougou Boubacar élu Président du PartiLa Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama) a organisé, du 21 au 23 septembre 2019 à Niamey, les travaux de la 15ème Délégation nationale et du 8ème Congrès ordinaire du Parti. Ces assises interviennent après la signature d’un protocole d’accord entre les ailes adverses pour ramener la sérénité, à quelques mois des élections générales. Mais cela ne semble pas faire partie de l’agenda de certains responsables malgré cette volonté affichée en vue de réunifier le CDS et de le doter d’un nouveau bureau unique et consensuel.

Maitre Boubacar MADOUGOU, le Président élu après le bras de fer engagé par Abdou AMANI et ses partisans, a convoqué un point de presse, le 24 septembre 2019, pour expliquer les tenants et les aboutissants des assises du CDS-Rahama. Maitre MADOUGOU a expliqué à la presse qu’il leur a fallu toute la journée du samedi pour pouvoir même faire rentrer les délégués dans la salle à cause notamment de l’intransigeance de son challenger qui, selon lui, « ne voulait pas, en fait, la tenue de ce congrès ». C’était sans compter sur le courage et la détermination des congressistes qui tiennent à l’organisation de ces assises. C’est ainsi que les travaux avaient débuté par l’examen des textes. « On a demandé aux 8 régions de se prononcer et à la suite des différents débats, 6 régions ont demandé la modification de l’article 48 en ramenant la durée du mandat à 1 et de justifier les 10 ans dans le parti » a déclaré Maitre Boubacar MADOUGOU. C’est sur ces entre-faits que le candidat Abdou AMANI et ses partisans ont décidé de quitter la salle. Cet incident, somme toute mineur, n’a pas empêché au Congrès souverain de continuer ses travaux et d’élire un nouveau bureau devant les trois huissiers présents. « Les élections doivent se faire sur la base des nouveaux textes, du nouveau statut et règlement intérieur. Il s’y oppose et s’acharne à dire que ce sont les textes adoptés en 2014-2015 qui doivent régir la mise en place de nouvelles structures du parti » a annoncé Maitre Boubacar MADOUGOU en parlant de son adversaire. « Nous, on a décidé de continuer nos travaux. On a fait venir trois huissiers pour qu’ils constatent que M. Abdou AMANI et son complice ont quitté la salle, qu’ils constatent que les travaux du Congrès se sont poursuivis avec le reste des délégations » a déclaré MADOUGOU. C’est ainsi qu’un nouveau bureau de séance, présidé par Amadou ROUFAYE dit Chofa de Zinder, a été mis en place pour continuer les travaux. Et à l’issue des délibérations, les candidatures de Maitre Boubacar MADOUGOU et d’Amadou ROUFAYE dit Chofa ont été examiné. Ce dernier a désisté en faveur de son vis-à-vis. C’est donc à l’unanimité des délégués présents que Maitre Boubacar MADOUGOU a été proclamé Président du CDS-Rahama. Ce fut, après l’élection du Président, celle du Vice-président. La région de Zinder a présenté un candidat, en la personne de l’ancien député Moutari KADRI, qui a été accepté par les congressistes. Tout en appelant leurs camarades à une union sacrée, Maitre Boubacar MADOUGOU et ses compagnons s’attèlent déjà à déposer les conclusions de ces assises au Ministère de tutelle des partis politiques.

 Saïdou Ali

04 octobre 2019 
Source : La Hache 

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Catégorie : Politique
Publication : 4 octobre 2019

Ce que je crois - L’Union Africaine : une ardente nécessité qui s'impose

Ce que je crois - L’Union Africaine : une ardente nécessité qui s'impose

Dans une contribution récente d'ailleurs ; j'avais dénoncé certains pouvoirs africains qui n'assumaient pas leurs responsabilités vis a vis des peuples qui ont cru en eux en leur délégant

ces pouvoirs J'avais aussi dit que ces imperfections et ratées ont des causes profondes qui sont d'abord internes dans un premier temps et au niveau du continent et au plan international. Ce qui à mon avis justifie ce que je dénonce lorsqu'on observe ce continent qui possède des ressources humaines et naturelles très importantes.

Ce qui ne doit aucunement justifier ces dérives et ces manquements dans la gestion de nos pays qui peinent à sortir la tête hors de l'eau pour des résultats parfois insignifiants au regard des moyens colossaux dont ils disposent pour accomplir correctement leur mission régalienne ou républicaine Les causes, nous les connaissons et elles sont nombreuses quand on sait que certains citoyens dans leur majorité arrivent à peine à joindre les deux bouts c'est à dire s'assurer difficilement trois repas par jour si ce ne sont pas les deux qu'ils n'arrivent pas à avoir .Et cela chaque jour que Dieu fait. C'est un perpétuel combat. Une gymnastique difficile. Nous pouvons énumérer les plus cruciales et les plus criardes. Une santé précaire, un cruel manque d'éducation, des études bâclées au cas où il existe des écoles en paillotes dans la capitale .Des enseignants et des personnels médicaux sont en perpétuelles grèves pour manque des salaires ou des retards qui affichent souvent de 8 à 10 mois et qui les installent dans une sorte de logique institutionnelle. Pour d’autres, la voie idéale qui conduise à la réussite sans se mouiller la chemise est celle de la politique. A quoi bon de se casser la tête si au lieu d'aller user son pantalon inutilement, sur les bancs, il suffirait d'aller battre le pavé à défaut de créer un parti politique qui rapporte. On y gagne vite mais le vrai risque s'affiche puisque tout peut dépendre aussi du côté où souffle les alliances politiques. Des rêves brisés si l'on rate le train de la mangeoire , celui de la Majorité au pouvoir et qui happe les faibles partis ou militants qui ont faim, au ventre « mou et aux intestins fragiles» et justifient leur alliance « au nom de l'intérêt supérieur du pays » .

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Catégorie : Société
Publication : 1 décembre 2018

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Ce que je pense - Les partis politiques : la fin d’une époque ?

Abdoulaye HASSANE DIALLO 2017 002Les dernières élections Présidentielles américaines avaient déjà sonné le tocsin . En effet, on peut dire que l’époque des sondages, des projections ou des tendances est révolue .Sinon, comment en un tour de vice , les pans et les murs des partis politiques traditionnels se sont-ils écroulés comme un château de carte ou de sable ? Qui aurait crû que TRUMP , venu des fins fonds de cette Amérique des chevaux, des cowboys, des colts et du wisky , deviendrait-il le Président « 45 è  » de la plus puissante Nation du monde ? Personne ne le pensait, face à une cacique de la politique : Hilary CLINTON . Cette grande Dame, aux allures d’un soldat au front , pour avoir occupé pendant 4 ans, la Maison Blanche Aux côtés de son mari, BILL jovial  , aux cheveux blonds. Mais , à qui nous devons une Amérique paisible sur le plan social ; A elle seule , Hilary incarnait la politique pour avoir occupé longtemps le prestigieux fauteuil de Secrétaire d’Etat, l’équivalent de Ministre des Affaires Etrangères .Tous les sondeurs et les pronostiqueurs étaient passés à côté de la plaque parce que tous les sondages la donnaient gagnante face à son challenger .Exit les formations politiques et les grands politiciens carriéristes puisqu’elle fut battue par cet inconnu mais tout de même politicien et richissime qui va gouverner les Etats Unis d’Amérique, durant 4 années . Le monde et l’Amérique découvrent ce Président géant et fagoté, grand , bouillant baroudeur et cascadeur aux cheveux hirsutes et indisciplinés ; Un vrai boxeur , lutteur des arènes ou dresseur des chevaux . Peu importe , c’est le nouveau visage de l’Amérique . Et qui a promis de remettre en cause l’ordre républicain établi surtout en politique internationale . Wait and see !

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Catégorie : Société
Publication : 27 avril 2017

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Ce que je pense - Niger : nous sommes tous interpellés

Abdoulaye HASSANE DIALLO Dr 1Notre  Continent  Africain,  n’a  jamais  été  aussi  menacé  sur  sa  propre  surface  . Et  c’est à ce titre  que  nous  sommes  tous  concernés  par  cette  dégradation   tous  azimuts  depuis  quelques  années   Même  si ,  depuis  de longues  années  également ,  certains  aspects  existaient  déjà.  Et  nous  les connaissons  car ils  sont  parfois  politiques  ou  personnels  et  qui construisent    des murs  qui   nous  séparent .  Et  sans nous poser la  question  « Pourquoi  et quelles   conséquences  désastreuses peuvent créer des inimités  inutiles   entre nous ?  Nous  avons  aussi  et  sommes  toujours  victimes des  fléaux  naturels,  tremblements  de  terre,  inondations,  désertification ,  sécheresses ,   famines  comme  c’est  le  cas chez nous  au  Niger  et  dans  le  Sahel.

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Catégorie : Société
Publication : 12 mars 2017

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Ce que je pense / bâtir une Nation ou un Continent suppose un effort collectif : Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

Ce que je pense / Niger EFOPPRIMES Campus Capitaine Amadou HASSANE DIALLO : pari gagnéDr Abdoulaye HASSANE DIALLONotre pays est à un tournant décisif de son édification après 58 ans d’indépendance De 1960 année fatidique de l’acquisition de notre Souveraineté Nationale sous la première République en 1958 à 2018 notre pays   a subi de grandes et nombreuses modifications . Le jeune de 1960 égraine aujourd’hui beaucoup d’années . C’est dire qu’il observe et vit sans puissance des moments qui risquent de trahir sa mémoire. Mais, mieux de la perturber s’il ne la ravive pas . Alors que dire de ceux qui avaient tout bravé, lutté, pris des coups de l’administration coloniale afin de nous libérer ? Beaucoup pour ne pas dire que peu d’entre ces héros sont encore parmi nous . Mais qu’ils y soient ou non ils méritent notre totale admiration   pour avoir à mains nues arraché notre pays j’allais dire nos pays des griffes de ceux qui pensaient comme Jules FERRY et autres colons qu’ils n’étaient qu’un réservoir de richesses pour les pays européens . Cependant, certains d’entre eux ont déchanté face à des grands hommes comme Samory TOURE, en Guinée, Soundiata KEITA, au Mali Bâ BEMBA, Lat DIOR au Sénégal La Grande SAROUNIA Mango au Niger , BEHANZIN au Dahomey aujourd’hui actuel Bénin qui avaient refusé que nous occupions notre place . Sur ce Continent qui nous vus naître et grandir IIs sont nombreux, Askia Mahomed et Mamar KASSEY en Terre Songhay etc … Beaucoup d’autres héros, dignes fils du continent africain avaient croisé le fer avec nos envahisseurs qui rêvaient de transformer nos pays en zones de Tourisme où il fait bon vivre tout en évacuant nos immenses richesses vers le continent européen  . Après avoir pris en otage et en esclavage une bonne partie de notre belle jeunesse évacuée vers les Antilles et l’Europe comme une main d’œuvre  gratuite .

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Catégorie : Société
Publication : 19 avril 2018

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Ce que je pense / famines, maladies, pauvrete, migration, guerres une responsabilité collective

aJe vais commencer ma contribution sans utiliser ni la langue de bois moins en gardant ma langue dans ma poche. Et puisque j’ai en tant que citoyen droit à la parole sinon à la parole libre, je vais interpeller et incriminer des Nations, des pouvoirs et des hommes qui, sur cette planète, se taisent et observent leurs semblables : des hommes, des femmes et des enfants périr, disparaître et mourir. Comme des rats, loin de leur patrie parfois à la recherche de l’introuvable. Cet eldorado qui, en fait n’est qu’une illusion et une réverbération. Pourtant, des questions très pertinentes se posent à nous tous . Pourquoi nos Etats africains indépendants depuis plus de 50 ans ,voire 60 et plus, sont- ils encore à la traîne ? Nous finirons par donner raison à ces titres comme « l’ Afrique noire est mal partie, mal gouvernée, des affamés, des misérables parfois même des sauvages » et que sais-je d’autres ? Des titres des écrits des colons mafieux et nostalgiques d’une époque pourtant révolue et cela , à contrario du livre de cette grande journaliste française, Editorialiste au Monde Diplomatique, Anne Cécile ROBERT : « L’Afrique au secours de l’Occident » ou de notre ami Antoine GLASER qui a écrit et beaucoup publié sur l’Afrique également. Nous retiendrons un : « Arrogant comme un français en Afrique » publié en 2016 à Fayard à Paris. Des écrits qui souvent jettent notre continent en pâture ou pour certains qui trouvent que malgré tout, nous sommes le Continent de l’Avenir . Malgré ceux qui disent que nous sommes à la traîne et que nous ne savons où aller ou carrément dans le mur .

FAIRE LA PART DES CHOSES EN SITUANT LES RESPONSABILITES

Si rien ne va ou tout ne va pas bien, c’est qu’il y a cause à effet. II faut dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et dans ce cas précis, nous devons aussi reconnaitre qu’il y a d’un côté, les Etats qui n’ont pas été convenablement gérés à cause de tant de laxisme. Ces fléaux se nomment : corruption, affairismes, passe-droits qui aboutissent à l’injustice tout court. Et de l’autre des peuples et surtout l’ intelligentsia Sinon, comment peut-on comprendre et admettre un seul instant que dans un Etat de droit, où nous dit-on que le peuple souverain est le détenteur du pouvoir, que des citoyens souffrent constamment ? Comment peut-on accepter qu’en 2O20 que des hommes et des femmes ainsi que des enfants empruntent des routes de la mort pour un voyage sans retour ? Un saut dans l’inconnu. Soyons sérieux parce que tout ce monde n’aurait jamais pensé ni osé quitter leurs parents et les pays tant aimés et qui représentent pour eux tout sur cette terre. Comment comprendre que celui qui reste pendant 3 jours sans manger ne se révolte face à celui qui prend ces 3 repas par jour ? Pourquoi ceux qui sont chargés de veiller au grain afin que justice soit faite croisent –ils les bras devant un tel drame ? Pourquoi et toujours pourquoi nos peuples africains doivent –ils souffrir alors qu’ils élisent des dirigeants et sont gouvernés comme les autres peuples ? Mais, s’il est vrai que les gouvernants ne sont pas de magiciens ni des acrobates, il n’en demeure pas moins qu’il leur a été confié un mandat ou des mandats pour diriger et gérer correctement et surtout humainement leur électorat ou tout simplement le peuple . Cette responsabilité, nous la partageons aussi nous hommes politiques, leaders de la Majorité de l’Opposition et intellectuels à travers les mandats que nous accordons à nos élus pour gérer à notre place, pendant 5 ans, 1O ans et plus parfois. Oui nous partageons parce qu’après les consultations électorales, c’est la course à la recherche des postes et nous n’attirons jamais l’attention ou n’exprimons clairement nos points de vue contre les actes de mal gouvernance ou sur des dérives. Mais, c’est vrai qu’on me rétorquera que le pouvoir enivre et qu’il est à l’image d’une gourde de mil que l’on refuse de remettre au suivant à moins que l’on ne vous torde les mains. C’est bien possible mais dans une communauté ou un groupe de personnes pour ne pas dire à l’échelle d’un pays , beaucoup de gens sont lucides et intelligents pour refuser d’accepter d’être conduits dans le mur . Et ils le manifestent souvent sinon régulièrement. D’ailleurs, on raconte qu’un paysan nostalgique de l’administration coloniale aurait dit « A quand la fin de l’indépendance ? » Une telle réflexion aurait fait sourire, mais il avait comparé la période coloniale à celle des indépendances et ce qui rappelle l’adage qui dit que « celui qui s’est rappelé de l’année dernière n’a pas tiré profit de cette année » Ces deux réflexions doivent nous interpeller parce qu’on racontait aussi qu’une fois les élections terminées , certains citoyens disaient que « le peuple va souffrir et que les élus vont toucher » Toutes ces phrases traduisent un état d’insatisfaction et qu’il serait bon que nous soyons regardants sur la gestion de notre patrimoine commun . En période électorale, les Présidents candidats ou candidats Présidents devraient utiliser leurs propres moyens pour effectuer leurs campagnes électorales comme le font les autres candidats indépendants ou des autres postulants Mais comme dit l’autre dans des pays où l’état des lieux à chaque changement de Majorité les constitutions sont banalisées, allons y comprendre comment peut- on se conformer à cette exigence ? Et pourtant nous avons au cours de la Conférence Nationale Souveraine au Niger et qui aura duré 3 mois et 3 jours, exigé que l état des lieux soit un préalable à la prise de fonction . Comme cela était exigé de tout fonctionnaire pendant la colonisation et au début des indépendances . Et d’ailleurs dans chaque bureau il était affiché la liste du matériel , Ainsi le jour de la passation tout était vérifié par celui qui fait cette passation entre les deux Et gare à celui qui aura égaré une chaise du bureau ou même une règle Le remboursement se faisait automatiquement Cette culture a vite laissé la place à une certaine pratique malsaine étant donné que le mauvais exemple vient tout naturellement parfois de là haut Et personne ne veut ou ne peut plus entendre parler de ces bonnes meurs Si nous voulons démocratiser nos institutions, nous devons nous y conformer à la lette à cet état des lieux et à la bonne gestion des biens appartenant à l’Etat. Ma contribution s’adresse également à l’enseignant . Je profite pour rebondir sur cette fonction qui est l’une des épines dorsales de notre développement. En effet, enseigner, c’est procéder à un sacrifice intégral, à un don de soi en dispensant un savoir pour ouvrir à l’enfant un avenir assuré . D’ailleurs en d’autres temps, l’enseignant avait tous les droits sur l’élève . Parce que celui qui donne le savoir offre tout ce qu’il a de meilleur. C’est pourquoi nous pensons que l’Etat peut au niveau du Ministère de l’Education créer les conditions d’alphabétisation au profit des adultes .Ce que l’on appelle « les Cours d’adultes » dispensés pendant la colonisation et au début de nos indépendances et qui résorbait l’analphabétisme en organisant des cours du soir , au moins deux fois par mois ou par quinzaine .Beaucoup d’adultes et pères de familles pourraient profiter également de ce droit dévolu à tout citoyen Et ceux qui accomplissent leur service civique pourraient s’en charger au nom de la Solidarité Nationale . Dans tout cela la diaspora aussi ne croise pas les bras parce qu’elle participe régulièrement à la construction et au développement de nos Etats. Et pour cause elle est très active parce qu’elle représente une très grande communauté qui nous honore et dont nous en sommes fier. Une piste à explorer et les anciens ne me démentiront pas si nous voulons donner à chacun et à chacune la chance pour s’impliquer dans la construction nationale et de son développement durable vital et viable . Je profite de ce mois béni de Ramadan pour souhaiter à tous les musulmans du monde un bon moment de solidarité de cohésion de de partage , de pardon d’amour et de joie Je dédie mes prières et mes pensées à nos braves FDS qui se sacrifient de jour comme de nuit pour assurer notre sécurité et protéger nos biens Je prie également Dieu afin qu 'il nous protège contre cette pandémie covid 19 qui tue sans pitié .

Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO, Politologue, Journaliste, Ecrivain

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Catégorie : Société
Publication : 30 avril 2020

Ce que je pense / Niger EFOPPRIMES Campus Capitaine Amadou HASSANE DIALLO : pari gagné

Ce que je pense / Niger EFOPPRIMES Campus Capitaine Amadou HASSANE DIALLO : pari gagnéDe 2012 à 2018 , que de chemin parcouru , jalonné d’embûches, de difficultés, de coups encaissés. Mais, l’école continue son bonhomme de chemin. Grâce aux cadres, aux professeurs, aux enseignants et intervenants qui veillent constamment sur la marche de l’école. Quelle fierté pour avoir résisté à tant de turbulences qui l’aurait emportée. Dieu merci parce que cette conjugaison des efforts a permis à l’Ecole de rester debout et de servir notre pays à travers cette belle jeunesse qu’elle forme .Pour lui éviter des lendemains incertains en lui procurant du travail, son gagne-pain. En 6 ans l’Ecole a formé 497 agents de Sécurité qui sont reversés sur le marché du travail. Ils se sont fixés et ont fondé des foyers tout en s’impliquant dans la création des richesses .Quelle belle et audacieuse aventure qui a éloigné de nos Cités et de nos pays , tant de désespoirs pour implanter dans bien de cœurs, l’amour de vivre et de résister aux sirènes qui détruisent des vies et des âmes légères . Finie l’incertitude pour cette jeunesse qui se rongeait les freins et qui se nourrissait d’illusions en s’engouffrant dans ces caravanes d’un voyage sans retour et dont le destin s’achevait aux bords des plages des Océans ou des Mers si lointains . A l’EFOPPRIMES , nous refusons cette fatalité qui conduit directement dans le précipice . Nous refusons que les jeunes empruntent ce chemin tortueux du gain facile qui détruit l’âme et le cœur de ceux qui croient en la capacité de réussite à travers un ressort solide et souple . Nous l’avons prouvé et croyons dans le don de soi en s’investissant pour notre cher pays le Niger et notre beau Continent l’Afrique au cours de ces 6 années passées . Sans peur et avec une foi inébranlable , nous avons su contribuer à tisser la toile sociale qui lie notre commun destin. Notre pays qui se construit avec tous ses fils et toutes ses filles au fil du temps en dépit des écueils et mille et une difficultés qui jalonnent chaque jour notre trajectoire . Nous refusons de baisser les bras à un moment où sous tous les Continents , les peuplent se lèvent pour barrer la route à ces inconscients citoyens que sont ces Djihadites et autres Boko Harem qui tuent ,détruisent et massacrent lâchement des paisibles personnes . Des hommes et des femmes égarés , radicalisés et qui sont drogués à travers de lavages de cerveaux . Nous sommes là et serons toujours là dans le temps et dans l’espace aux côtés de nos valeureuses Forces de Défense et de Sécurité qui se battent avec Courage Dignité Honneur jusqu’au sacrifice suprême . Auxiliaires de ces F D S , nous demeurons à ce titre un soutien inconditionnel dans la protection de nos frontières et de nos braves populations et de leurs biens partout où le devoir nous le commande et le recommande .

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Catégorie : Société
Publication : 12 février 2018

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Ce que je pense, famines, maladies, pauvreté, migration : Une responsabilité collective

Ce que je pense, famines, maladies, pauvreté, migration : Une responsabilité   collectiveJe vais commencer ma contribution sans utiliser ni la langue de bois moins en gardant ma langue dans ma poche. Et puisque j’ai en tant que citoyen droit à la parole sinon à la parole libre, je vais interpeller et incriminer des Nations, des pouvoirs et des hommes qui, sur cette planète, se taisent et observent des hommes, des femmes et des enfants périr, disparaître et mourir. Comme des rats, loin de leur patrie parfois à la recherche de l’introuvable. Cet eldorado qui, en fait n’est qu’une illusion et réverbération. Pourtant, des questions très pertinentes se posent à nous tous.

Pourquoi nos Etats africains indépendants depuis plus de 50 ans voire 60 et plus, sont-ils encore à la traîne ? Nous finirons par donner raison à ces titres comme « l’Afrique noire est mal partie, ou mal gouvernée, des affamés, des misérables parfois même des Sauvages » et que sais-je d’autres ? Des titres des colons mafieux nostalgiques d’une époque pourtant révolue et cela  à contrario du livre de cette grande journaliste Editorialiste au Monde Diplomatique, Anne Cécile ROBERT : «  L’Afrique au secours de l’Occident  » ou de notre ami Antoine GLASER qui a écrit et beaucoup publié sur l’Afrique également. Nous retiendrons un : « Arrogant comme un français en Afrique » publié en 2016 à Fayard à Paris.

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Catégorie : Société
Publication : 8 octobre 2018

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Ce que les présidents africains ont dit à la tribune de l’ONU

Ce que les présidents africains ont dit à la tribune de l’ONU La grand-messe diplomatique de l’année s’est ouverte lundi avec la première journée du débat général de la 72e Assemblée générale des Nations unies. Pour l’occasion, neuf chefs d’État africains ont défilé à la tribune. Jeune Afrique récapitule leurs déclarations majeures.


Guinée : Alpha Condé pour une Afrique qui compte sur la scène internationale
Le président en exercice de l’Union africaine a profité de son discours pour souligner l’essor du continent au cours de la dernière décennie. « Le XXIe siècle sera sans doute un siècle où les Africains vont davantage compter, et de façon décisive », a-t-il déclaré dans l’hémicycle, en rappelant l’importance de « l’intégration économique du continent, à travers la mise en œuvre effective de la Zone de libre échange continentale ». Il a également milité pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, qui permettrait de mieux représenter l’Afrique. « Il est temps de réparer cette injustice qui n’a que trop duré », a estimé le président guinéen, en soulignant le poids démographique du continent.

Nigeria : Muhammadu Buhari et la lutte antiterroriste
Le président nigérian, dont l’état de santé suscite l’inquiétude dans son pays, a dans un premier temps remercié la communauté internationale pour son aide dans la lutte contre Al-Qaïda et Boko Haram, avant de rappeler l’assistance humanitaire apportée par son pays à des millions de réfugiés « affectés par le terrorisme, la sécheresse, les inondations et d’autres désastres naturels ». Il a également plaidé pour la mise en place de stratégies collectives pour empêcher les combattants de Daesh de trouver refuge dans le Sahel et le bassin du lac Tchad. Actualité oblige, Muhammadu Buhari s’est aussi inquiété des tensions avec la Corée du Nord, en proposant que l’ONU envoie « une forte délégation » pour traiter avec Kim Jong Un.

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Catégorie : Economie
Publication : 21 septembre 2017

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CEDEAO - Sanctions contre le Niger : Patrice Talon, le grand perdant

Alors qu’on attendait le feu chez le forgeron, il vient de chez le tisserand. Cet adage n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Les sanctions que la CEDEAO prenait contre le Niger n’auront pas eu les effets escomptés au Niger où attendant pendant un mois, puis deux, puis trois, puis quatre, la CEDEAO ne vit rien et la France, trompée sur le cas du Niger, anxieuse et triste de voir le Niger tenir malgré l’embargo, se contente de gronder ses enfants-nègres qui n’auront pas été capables de la venger au Niger après l’affront subi, entend les plaintes d’où elle ne l’espérait pas. Ceux qui les décidaient avaient cru qu’elles ne pouvaient que faire souffrir le seul le Niger auquel on les destinait. Les gens oubliaient trop vite pour ne pas considérer que nous sommes dans une communauté économique où les économies sont interdépendantes, de sorte que, tout ce qui touche une économie touchera forcément les autres économies. Quelques mois après la mise en oeuvre, non sans zèle de Patrice Talon, c’est du côté du Benin que venaient les premières plaintes, les Nigériens, restant, eux, sereins, mais résistants, supportant avec courage les affres des sanctions iniques. Sachant bien d’où elles viennent après avoir vécu dans leur chair et enduré douze années de socialisme asocial qui leur aura fait voir de toutes les couleurs, pour leur fierté, les Nigériens ont su courageusement supporter la pénibilité d’une situation forcément conjoncturelle que des méchants leur imposent, sûrs d’en sortir, victorieux.

Avant de s’en rendre compte, le pays de Talon avait déjà crié son mal-être, avec les premiers cris qui venaient de son port déserté et désormais malade du fait de l’abandon des prestataires Nigériens qui en constituent la part la plus importante de sa clientèle, de Malanville aussi et de toutes les villes proches qui écoulent leurs produits du côté du Niger. Certains Béninois allaient jusqu’à lui demander de les dédommager pour le manque à gagner que la mise en oeuvre de ces mesures leurs causait. Pendant ce temps, il n’y avait aucune larme sur nos visages de Nigériens qui résistaient, stoïques, restant dignes devant les épreuves qu’ils endurent, mais certains que, très bientôt ils en sortiront, plus libres et plus grands. C’est pourquoi, quand on regarde de près, l’on se rend compte que le plus grand perdant dans cette histoire est d’abord le Président Talon qui, pour avoir manqué de tact, a fait perdre à son économie des parts de marchés importantes, et causer le ralentissement sinon l’arrêt des activités de ses concitoyens qui se sont ainsi retrouvés sur les carreaux. AtAt- il pu entendre les lamentations de ses populations gênées par les positions extrêmes qu’il prenait contre le Niger, un pays avec lequel, elles avaient su tisser des relations empreintes de cordialité et de fraternité que des échanges économiques ont davantage cimentées ? Pourquoi et pour quel intérêt faisait- il cela ? Personne ne peut le comprendre !

Port déserté…

Le port de Cotonou qui, en dehors des importations nationales qui ne servent que très peu de Béninois, ne vit que par le transit à travers le Niger et les importations du Niger que l’on sait très importantes tant pour les produits alimentaires que pour les véhicules d’occasion. En refusant l’accès de son port aux Nigériens, le Benin se débarrasse d’une part importante de sa clientèle et, donc aussi, de ses revenus au profit de son trésor qu’aucun autre pays ne peut venir combler. Le Benin, sinon Patrice Talon, oubliait trop facilement, que même enclavé, le Niger ne vit pas que du Benin alors que le contraire pourrait être vrai. La question tragique qui se pose aujourd’hui est l’avenir de ce port pourtant stratégique, au regard de sa configuration géographique au sein d’une CEDEAO en passe de disparaitre. Que deviendra le port de Cotonou les années à venir, quand, en plus du Niger qui s’en est détourné pour aller ailleurs, notamment au Togo, tout en explorant les voies algérienne, libyenne, ghanéenne, il y a le Mali, une partie du Nigéria qui ne pourront plus venir quand le Niger ne peut plus faciliter le transit à des usagers venant d’un pays qui a joué contre le nôtre.

Frontière fermée….

Dans ce jeu d’échec, le grand gagnant reste le président togolais qui a fait preuve de réalisme, en refusant de s’associer au complot contre le Niger, ouvrant, grandes, les portes de son pays et de son port aux acteurs économiques du Niger. Aujourd’hui, alors que l’économie béninoise est en berne, pour s’être débarrassée d’acteurs qui jouent énormément pour son économie, au Togo, l’économie vit un regain d’intérêt et les caisses de l’Etat le ressentent, vivant des jours heureux. Ils sont par ailleurs nombreux les camionneurs béninois privés d’activités depuis des mois, condamnés à l’oisiveté fastidieuse et à la dèche humiliante. Beaucoup de producteurs agricoles ont également vu leur production pourrir devant leurs yeux impuissants, sans avoir le prix de leurs efforts qui ne se faisaient plus que pour la consommation locale. Que dire des transitaires mis au chômage et autres commerçants qui ne vivent que de leur mobilité sur les deux frontières, obligés d’arrêter ou de prendre des risques pour ne pas périr de faim ?

Alors que Talon voudrait que la frontière s’ouvre pour soulager les souffrances des siens, c’est le Niger qui refuse pour, d’une part, lui faire payer son inimitié et, d’autre part, pour continuer à regarder ce voisin avec encore trop méfiance dès lors qu’il a montré qu’il peut envisager les pires décisions contre notre pays. Evidemment, les Nigériens font le distinguo entre les autorités du Benin, complices de la CEDEAO et d’Emmanuel Macron, et le peuple béninois, frère, qui s’est montré solidaire du Niger, refusant de cautionner la décision de son président qui donne, par de tels erreurs de calcul, de l’eau à moudre à ses adversaires qui s’organisent aujourd’hui dans le pays pour la prochaine présidentielle pour laquelle, en principe, si ce n’est par la bénédiction de Paris comme Ouattara en a bénéficié, il ne devrait plus se présenter. On a d’ailleurs vu, en plus des voix que l’on a entendues dans le pays, au Niger la communauté béninoise se mobiliser pour soutenir le peuple du Niger dans les épreuves qu’il traverse. Isolé dans son pays, le président béninois a fini par comprendre qu’il s’est trompé et depuis qu’il est allé se terrer dans ses lucidités retrouvées, l’homme parle peu du cas du Niger, rattrapé par des intérêts de son pays que le pipeline mettait en jeu et qu’il ne saurait compromettre.

Et l’oléoduc a frappé à la conscience…

Après qu’il ait vu les activités du port diminuer d’intensité de manière drastique et que rien, en partance du port, ne peut plus aller au Niger, pour le Niger et pour d’autres destinations, Patrice Talon a vu son économie s’effondrer. Et ça, les spécialistes et autres calculateurs de la CEDEAO ne le lui avaient pas dit pour le prévenir des probables répercussions que les mesures pouvaient avoir sur son économie. Il devrait donc reconstruire son économie, lui trouver les moyens qui puissent lui permettre de retrouver son souffle quand il ne devrait plus compter avec la destination Niger. Et c’est lui qui avait voulu qu’il en soit ainsi. Les acteurs économiques nigériens, à qui l’on a imposé des conditions difficiles pour enlever leurs marchandises, ont fini par partir du port de Cotonou et n’entendent plus y revenir pour vivre, un autre jour, les mêmes calvaires pour des humeurs qui ne se justifiaient pas. Il y a des relations de personne à personne qui ne peuvent impacter les relations d’Etat à Etat. Si Mohamed Bazoum, par rapport à des combines sur le pétrole brut du Niger, est devenu au gré des circonstances le nouvel ami de Talon, ce dernier peut-il pour autant avoir cette attitude contre le Niger, oublieux de ce que les deux pays ont construit ensemble avant que le hasard de l’Histoire ne les porte à la tête des deux Etats, étant entendu aussi que le pétrole est un bien du peuple non de Bazoum ? Mais tant pis.

A-t-il donc compris l’inconfort qu’il s’est créé ?

Nous avons dit que depuis quelques jours, Patrice Talon, sur le cas du Niger, est devenu réservé, parlant peu, peutêtre parce qu’il a entendu la grogne dans son peuple qui désapprouve son engagement dans le dossier, l’appelant à préserver les bonnes relations entre les deux pays qui, du reste, sont aussi, presque les même, n’eussent-été les tracés arbitraires de la colonisation qui les divisaient pour mieux les dominer, ainsi que le projet insensé de cette guerre contre le Niger est venu le montrer. Au sortir du sommet du 10 décembre, alors qu’au Niger tout le monde s’attendait à la décision de la CEDEAO et notamment le maintien des sanctions contre le Niger, l’on apprenait qu’avec Faure Gnassimbé, Patrice Talon devrait former l’équipe de facilitateurs pour engager des négociations avec la « Junte » pour arriver, à terme, à la levée des sanctions ou à leur allègement. Si l’on est étonné que la même CEDEAO qui proposait quelques jours plus tôt de l’argent aux pays de l’AES pour les soutenir étrangement dans la lutte contre le terrorisme, une générosité dont se méfie le Sahel, l’on peut tout aussi être surpris que Patrice Talon, ce ʺcomplicateurʺ de notre situation qui surgit, sautant sur l’occasion, alors qu’il ne participait pas au sommet, comme facilitateur de la crise nigérienne. Sur les réseaux sociaux, ils étaient nombreux à le récuser comme médiateur car, pour les Nigériens, il est aussi une bonne partie du problème du Niger. Mais, on peut aussi comprendre que, pour lui, il s’agit là de trouver le moyen de prendre langue avec le Niger pour, qu’au-delà de la CEDEAO, il puisse régler ses propres problèmes avec le Niger. Rien, en effet, n’exclut qu’un autre jour, si les relations devraient aller au pourrissement, que le Niger ne décide avec son partenaire chinois, de détourner l’oléoduc pour une nouvelle destination surtout que les premiers clients du brut nigérien sont le Mali et le Burkina Faso invités au lancement de la mise en service du pipeline. On aura alors compris que le président béninois cherche une porte officielle pour rentrer au Niger, en se servant notamment du prétexte de la CEDEAO. Réussira-t-il a à se faire accepter comme médiateur par les Nigériens et leurs autorités ? On imagine le cas de conscience qui se pose au président béninois.

But, Wait and see…

Par Mairiga

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Catégorie : Politique
Publication : 16 décembre 2023

CEDEAO Vs TRANSITIONS / Mali : la victoire de la persévérance

Le dernier sommet de la CEDEAO tenu à Accra en fin de semaine dernière pour statuer sur les cas des trois transitions en cours à savoir celles du Mali, de la Guinée et du Burkina, a conduit l’Institution régionale à se dédire, à s’humilier quand, parlant de durée de transition, les autorités maliennes, peuvent ne pas revenir sur leurs vieilles décisions que récusaient les Chefs d’Etat et la France. Combien de fois, les Chefs d’Etat de l’espace s’étaient-ils réunis pour discuter de la situation de ces pays depuis que des militaires s’étaient emparés du pouvoir, justifiant leur irruption sur le champ politique ici par la mal gouvernance, notamment démocratique, là par une insécurité qui prend des allures inquiétantes ? Et les peuples, las, pouvaient comprendre et soutenir la libération de leurs démocraties par les armes !

Mais de toutes les transitions, c’est celle du Mali qui a le plus fait couler de l’encre et de la salive ; la France s’en était d’autant irritée qu’elle a usé et abusé de tous les moyens pour mettre les bâtons dans les roues de la transition malienne, exprimant une aversion irrationnelle contre les nouvelles autorités du pays de Soundjata Keita. Personne ne pouvait comprendre pourquoi la France pouvait faire cette fixation sur le seul cas malien : quand même prétextant la durée inadmissible de la transition proposée, avec les autres cas et avec le cas du Tchad notamment, alors que l’on ne peut avoir aucune clarté sur la durée des transitions qui se mènent, elle se fait compréhensible et indulgente vis à vis des autres pays. Mais pourquoi le Mali seul gêne ?

La CEDEAO, pour retrouver sa crédibilité, a intérêt à défendre désormais des valeurs, notamment dans la gouvernance, la justice et dans la tenue d’élections propres. Si elle ne le fait pas, elle n’évoluera qu’à contre-courant de son époque et souffrira toujours de ne pas être comprise des peuples et sans doute aussi de mourir de sa bonne mort.

Un concurrent dans la maison…

En vérité, dans l’esprit des dirigeants français, leur Afrique, malgré une indépendance que la France pouvait distribuer en 1960 comme des cacahuètes, ne pouvait pas être libre, et pour cela ils peuvent croire qu’ils aient un droit indéfini de maternage sur cette Afrique pour la malmener à leur guise ad vitam aeternam. Jean Yves Le Drian pouvait même s’inquiéter que sur le continent, certains de leurs « concurrents – c’est son mot – se soient déjà installés sur le continent, leur ravissant leur place et leur influence. Mais à cette préoccupation française, la diabolisation de Wagner et de la Russie, les tentatives vaines d’opposer Goïta à Choguel Maiga afin de fragiliser leur tandem, ne firent rien et les responsables maliennes restèrent, droits, dans leurs bottes, décidées à aller au bout de leurs choix, quoi qu’il en coûte. Mais Emmanuel Macron, dans ses manœuvres peut se servir de ce qu’une presse appelle ses valets locaux pour malmener les autorités maliennes et le peuple malien contre lesquels, sous injonction de la France-tutrice, la CEDEAO-marionnette pouvait prononcer, malgré le tollé et l’indignation que soulèvent ses méchantes décisions télécommandées au sein des peuples de l’espace, décidée à asphyxier le peuple malien qui cherche enfin la voie de sa libération. Mais, face à l’incompréhension de leurs frères africains égarés sur les voies de la Françafrique, les Maliens et leurs autorités résistèrent, tenant jusqu’au bout, ne laissant paraitre aucun impact de l’isolement assassin d’une CEDEAO qui peut alors oublier ses peuples pour faire plaisir au colonisateur. Et le Mali, vaillant, avançait. Fier de mener sa nouvelle épopée.

Mise au ban de la communauté africaine, depuis qu’Emmanuel Macron, pour avoir conduit une politique intérieure et extérieure désastreuse, s’embourba dans les élections françaises, pour ne plus savoir, quel discours tenir face à la dégradation des relations avec le Mali et la montée du sentiment anti-français sur le continent, la CEDEAO, égarée dans ses choix-bidons, cherchait l’occasion et le prétexte de sortir la tête de l’eau. Alors que certains dirigeants qui n’ont pourtant pas de raisons de lui faire la leçon pouvaient incarner l’aile dure du maintien des sanctions – le Nigérien et le Bissau-guinéen – l’on apprenait que certains autres présidents de l’espace, mesurant le tort causé à ce pays frère, commençaient à se désolidariser d’une posture qui mettait en marge Bazoum Mohamed et Sissoco Embalό au point de donner à leurs peuples un problème de conscience.

Le dernier sommet n’eut d’autres choix que d’adopter une nouvelle posture vis-à-vis du Mali pour lequel, presque la queue entre les pattes, l’organisation régionale, annonce, humiliée, comme pour se racheter, la suspension des mesures de rétorsion prises contre le Mali depuis de longs mois, consacrant ainsi la victoire de la souveraineté et de la responsabilité sur la servilité et le cynisme politique d’une CEDEAO qui ne sait plus agir pour les peuples pour ne servir que de syndicat dans lequel les dirigeants en exercice s’imposent une solidarité dans les épreuves du pouvoir.

La CEDEAO finit par faire ce qu’elle aurait dû faire depuis longtemps quand, face à son attitude, les Africains exprimaient leur incompréhension. Mais revenant à la raison, avec ce virage pour lequel, certains présidents, notamment le Togolais et même peut-être la nouvelle France issue des dernières législatives doivent avoir pesé de tout leur poids pour changer de stratégie vis-à-vis du Mali, la communauté économique de l’Afrique a compris qu’elle rame à contre-courant de l’Histoire.

En vérité, tous les peuples rêvent de suivre la voie de la dignité que trace le Mali et c’est sans doute cela qui fait trop peur à une France qui, lorgnant les potentialités du continent, ne regarde l’Afrique que comme une réserve pouvant lui permettre de maintenir sa puissance et son influence dans la géopolitique mondiale.

Une nouvelle ère s’ouvre au continent africain : irréversible. Si la France sait en tenir compte pour prendre le train alors qu’il est temps, elle pourra marcher encore avec des peuples avec lesquels son histoire est faite d’amour et de désamour. Si elle reste garrotée à ses vieux préjugés, la prochaine histoire belle de ce continent se fera sans elle.

L’heure est venue de respecter les peuples africains. 

Tawèye Kio 

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Catégorie : Actualité africaine et internationale
Publication : 4 juillet 2022

CEDEAO/NIGER : Les hallucinantes contradictions

Le dernier sommet des chefs d’Etats de la Commission économique de développement des Etats de l’Afrique de l’ouest, tenu le 10 décembre et la décision de la Cour de justice de cette même organisation, intervenue quelques jours après, prouvent à suffisance que ses responsables ont perdu leurs repères. A Abuja, au Nigeria, les chefs d’Etats ont reconnu le coup d’Etat du 26 juillet. De facto, ils reconnaissent les nouvelles autorités, leur demandant une transition courte. Il n’est question du régime déchu. La réinstallation du Bazoum est reportée aux calendes grecques.

Le 15 décembre, la Cour de justice de la CEDEAO, dans un arrêt, demande la libération de l’ancien président et sa réinstallation sur le fauteuil présidentiel. Les juges communautaires ont ainsi méconnu les décisions de chefs d’Etats. On peut penser que la justice communautaire a fait preuve d’indépendance vis-à-vis du politique. Somme toute une chose souhaitable dans une gouvernance démocratique. A y voir de près et en mettant bout à bout certains non-dits, il n’est nullement question d’indépendance. C’est surtout une inféodation des juges de la Cour de la CEDEAO au politique. Au dernier sommet d’Abuja, on notait l’absence du président ivoirien Alhassane Ouattara, de Patrice Talon du Benin et du Sénégalais Macky Sall. L’aile dure à propos de la question du Niger. On se rappelle aussi que quelques heures avant l’ouverture du sommet le président Talon a rendu visite à Bola Tinubu. Ce dernier qui a entendu les récriminations de ses compatriotes dans la gestion de la crise au Niger. Des élus du Nigéria, plus précisément les Sénateurs, ont désavoué les ardeurs guerrières de leur président. Les Etats Unis ont, probablement, tempéré ses ardeurs. Sans compter les avertissements des très puissants chefs religieux de l’Islam et du Christianisme de ce grand voisin du Niger. Et depuis le président du Nigeria privilégie les négociations avec les militaires du Niamey. Et puis, il faut dire que le Nigéria n’est pas une ancienne colonie française et ses dirigeants ne sont pas redevables à cette puissance. Contrairement aux autorités actuelles du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Il n’est pas inutile, pour mieux comprendre ce qui se joue au Niger, de rappeler que le président Ouattara tient son pouvoir de la France. Après avoir imposé une guerre civile, avec la bénédiction et le soutien de l’armée française, à son pays, il accèdera à la présidence grâce à un coup d’Etat perpétré par cette même armée française contre le vainqueur de l’élection, le président Gbagbo. Macky Sall, lui, doit tout à la France. Après une tentative de passer outre les dispositions pertinentes de la Constitution sénégalaise de s’offrir un troisième mandat, il fera marche arrière sur les conseils et garanties de l’Hexagone. Le cas du béninois Talon semblait incompréhensible. Son pays et le Niger avaient des relations particulières. Tout le fret du Niger passe par le port de Cotonou. Des recettes importantes. Le Niger a aussi choisi le Benin pour l’exportation de son pétrole. En dépit de toutes ces attentions, le président Béninois se met du côté des ennemis du Niger. C’est simplement, récemment, que tout semble devenir clair. Talon est un descendant, dit-on, de négriers.

Là où il y a problème, c’est que ces trois bras armés -les trois mousquetaires- ne brillent pas, dans le domaine de la gouvernance, par l’exemple. Chacun d’eux a des cadavres dans son placard : Soro, pour Ouattara, Sonko, pour Macky et Reckya Madougou et Adjavon pour Talon. Et certainement, le voyage de ce dernier à Abuja avant le sommet de la CEDEAO, est la raison pour laquelle les trois mousquetaires n’étaient présents au sommet. Tinubu a dû dire clairement que le régime de Niamey sera reconnu. Etant minoritaires dans la Communauté, ils boycottent. Dans l’impossibilité de contrôler le politique, ils contrôlent le judiciaire. D’où la décision judiciaire qui prend le contrepied de la décision du politique. Ces contradictions sont le signe du malaise dans cette organisation communautaire. La désintégration en perspective.

Si l’on ajoute la naissance de l’Alliance des Etats du Sahel, la mort cérébrale de la CEDEAO n’est plus très loin.

Modibo

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Catégorie : Politique
Publication : 21 décembre 2023

Ceinture verte de Niamey : Annulation de plusieurs numéros d’îlots de lotissements

images/Ceinture-Verte-Niamey-Agonie.jpgLe ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement vient d’annuler plusieurs numéros d’îlots de lotissements dans la Ceinture Verte de Niamey. Une décision qui vise à sauver «  la forêt  » de Niamey menacée depuis des années de disparition.

Á travers un arrêté en date du 1er novembre 2018 du ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, Waziri Maman, 15 numéros d’îlots de lotissements servant à la construction des cités à plusieurs promoteurs privés dans la Ceinture Verte de Niamey ont été annulés. L’article 2 de l’arrêté du ministre largement partagé sur les réseaux sociaux indique que l’annulation énoncée à l’article 1er ne concerne pas l’opération dite «  salaires contre parcelles  » ni certains aménagements exécutés par la Ville de Niamey (Cité des députés, Dan Zama Koira, Extension Koira tégui). quant à l’article 3, il stipule que les actes de cession produits par arrêté du Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey en vertu des lotissements mentionnés à l’article 1er de l’arrêté ministériel sont annulés. Á l’article 4, il est précisé que les titres fonciers établis en vertu des lotissements mentionnés à l’article 1er feront l’objet d’une procédure d’annulation conformément aux textes en vigueur. quant à l’article 5, il précise que la portion de la Ceinture Verte de Niamey retenue pour recevoir des habitations dans le cadre du Plan d’actions pour la gestion de ladite Ceinture Verte sera remodelée conformément à la réglementation en vigueur et dans le respect des normes techniques en matière d’aménagement urbain. De nouveaux numéros d’îlots seront attribués en conséquence.

Restaurer la Ceinture Verte dans sa vocation première

Pour rappel, face à la dégradation avancée de la Ceinture Verte de Niamey, le Gouvernement a pris, lors du conseil des ministres du vendredi 12 janvier 2018, des mesures en vue de la restaurer dans sa vocation première. Créée dans les années 60, la Ceinture Verte de Niamey a pour vocation première de promouvoir le reboisement urbain et vise à protéger la ville de Niamey des intempéries liées aux changements climatiques. Il s’est agi à travers sa création, de créer une bande verte périurbaine large d’1 km et longue d’environ 25 km. Pour ce faire, 20 hectares environ de verdures ont été créés. Ce qui a permis la création d’un microclimat et la création d’un « mur vert », pour protéger la capitale des vents de sable. Plusieurs investissements ont été consentis. Ainsi, entre 1965 et 1994, environ 40 milliards FCFA ont été investis par les autorités nigériennes et leurs partenaires techniques et financiers, notamment le Programme des Nationales pour le développement (PNUD), la Banque mondiale et l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Ces investissements ont permis la constitution d’un espace boisé de 2331,35 hectares à qui plusieurs objectifs ont été assignés, notamment la protection de la ville de Niamey contre les intempéries, la création d’un cadre adéquat pour la recherche scientifique, l’amélioration du cadre de vie des populations et la création d’un cadre naturel d’agrément, de détente et de loisirs pour la jeunesse.

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Catégorie : Environnement
Publication : 17 novembre 2018

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Ceinture verte de Niamey : Sauver ce qu'il en reste !

Ceinture verte de Niamey : Sauver ce qu'il en reste ! La ceinture verte de Niamey est une initiative de l'Etat du Niger. Le projet de construction de cette ceinture verte a été entrepris par les autorités d'alors pour non seulement préserver l'environnement, mais aussi prémunir la ville de
Niamey de différentes intempéries liées au changement climatique. Cet espace vert qui était il y a quelques décennies beau à contempler, n'existe aujourd'hui que de nom. L'action humaine a malheureusement dévasté en si peu de temps cet environnement agréable à voir. En effet, la menace qui pèse sur cette ceinture verte de Niamey est perceptible.
Au départ, cette bande verte péri-urbaine avait une longueur d'environ 25 Km et une largeur d'un 1 Km. Mais aujourd'hui, bien que nous ne connaissions pas sa superficie actuelle, force est de constater qu'elle est réduite incontestablement en raison des lotissements et morcellements répétés dans son emprise.
Dès le lendemain de l'indépendance, les autorités du Niger avaient entrepris de promouvoir les boisements urbains afin de protéger la capitale contre les intempéries, par la création d'une bande verte péri urbaine large de 1 km et longue d'environ 25 km. Pour le Colonel Boureima Idrissa, responsable de la gestion de la ceinture verte de Niamey, l'idée de création de cette bande donna naissance à l'ambitieux projet de constitution de la Ceinture Verte de Niamey (CVN), dont les premières plantations ont démarré en 1965. Cet effort se poursuivra jusqu'en 1995, grâce aux efforts d'investissement de l'Etat et de ses partenaires techniques et financiers, en l'occurrence l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) ; le Programme des Nations Unies pour le Développement à travers le Bureau des Nations Unies pour la zone soudano-sahélienne (PNUD/UNSO) ; la Banque Mondiale à travers l'Agence Internationale pour le Développement (IDA).

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Catégorie : Environnement
Publication : 5 août 2017

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Célébration de «la nuit du destin» ou «Laylat al-Qadr” à la mosquée des grandes prières de Niamey : Des prières pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale formulées pour le Niger

Dans la nuit du 17 au 18 avril 2023, la communauté musulmane du Niger a célébré «la nuit du destin» ou «Laylat al-Qadr”. Cette veillée religieuse dédiée à la lecture du Saint Coran et à la prière est organisée chaque année, à la mosquée des grandes prières de Niamey par l’Association Islamique du Niger. Paix, sécurité et cohésion sociale, telles sont les prières formulées par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta dans son sermon habituel.

Comme à l’accoutumée les autorités ont pris part à cette veillée religieuse. C’est ainsi qu’on note la présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou assurant l’intérim du Premier ministre, Chef du gouvernement, ainsi que des membres du parlement et du gouvernement.

La nuit du destin, appelée en arabe «Laylat al-Qadr», est considérée comme la nuit la plus sacrée de l’année dans l’Islam. Ainsi, après la lecture collective du Saint  Coran, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a rappelé que les bonnes œuvres sont fortement recommandées pendant cette nuit dont entre autres la prière nocturne, la lecture du Saint Coran et les invocations. «Selon le Coran, c’est l’équivalent de 1000 mois d’adoration». C’est aussi une nuit au cours de laquelle il faut multiplier les prières et les invocations. Le président de l’Association islamique du Niger a donc exhorté les croyants à formuler des vœux et des prières à l’endroit du Niger et de son peuple pour un pays uni et prospère dans la paix, la fraternité, la cohésion sociale et le bonheur.

A l’issue de la cérémonie, le ministre d’Etat Hasoumi Massoudou a exprimé son souhait de paix pour le Niger. «Je prie pour la paix, pour les populations de Diffa et de Tillaberi qui vivent et souffrent sous le joug du terrorisme. Je prie également pour que nos soldats aient un avantage sur l’ennemi» a-t-il confié avant de souhaiter un hivernage fécond pour le Niger dans la tranquillité.

 Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Société
Publication : 19 avril 2023

Célébration de la «Nuit de la destinée» : Des prières et invocations pour la paix et la quiétude sociale et contre le coronavirus

Célébration de la «Nuit de la destinée» : Des prières et invocations pour la paix et la quiétude sociale et contre le coronavirusLa Communauté musulmane du Niger a célébré dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mai 2020, «la nuit du Destin» ou «Laylatoul-Qadr». Plusieurs autorités politiques ont rehaussé l’éclat de cette nuit à travers leur présence aux veillées religieuses organisées un peu partout sur l’ensemble du territoire national. Ici à Niamey, le président de l’Assemblée nationale, SE OusseiniTinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, des membres du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités se sont rendus à la Mosquée des Grandes prières pour honorer cette tradition musulmane caractérisée par des prêches, la lecture du Saint Coran, et des prières et invocations.

Cette année la célébration de la nuit du destin s’est déroulée dans un contexte particulier, celui de la maladie à coronavirus, COVID-19. Ainsi, le président par intérim de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta, a, dans son sermon de rappel historique de l’importance de la nuit du destin, fait savoir que les fidèles musulmans doivent profiter de cette nuit bénie afin d’implorer Allah le tout puissant pour qu’il descende sa grâce et sa miséricorde sur notre pays et qu’il nous épargne de tout mal.

Abondant dans le même sens, M. Youssou Mounkeila, Secrétaire général de l’Association Islamique du Niger, a rappelé que, cette nuit, " selon le Coran, est l’équivalent de 1000 mois d’adoration”. «C’est également durant cette nuit que tout se décide dans la vie du musulman par son créateur», a-t-il expliqué. La «nuit du destin», a-t-il indiqué, est une nuit bénie au cours de laquelle il faut multiplier les prières et les invocations. De ce fait, M. Youssou Mounkeila a demandé aux fidèles musulmans de prier pour que Dieu protège les populations de notre pays de cette pandémie et de toute autre maladie.

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Catégorie : Société
Publication : 20 mai 2020

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Célébration de la 10ème édition de la Journée nationale de la liberté de la presse : Le ministre Sidi Mohamed Raliou annonce la révision de plusieurs textes visant à améliorer le secteur des médias

Le ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a procédé au lancement, hier 30 novembre 2023, des activités entrant dans le cadre des festivités commémoratives de la 10ème édition de la journée nationale de la liberté de la presse. Tenue à la Maison de la Presse, la cérémonie commémorative a été marquée par la remise de prix aux lauréats du concours organisé sur les droits de l’homme (en catégories, Pesse écrite, Presse en ligne, Radio et Télévision) ainsi que par un panel sur le thème : « Médias, démocratie et crises institutionnelles ».

Dans son mot d’ouverture, le ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a indiqué que ladite journée est mise à profit pour commémorer l’excellence et la confraternité dans le domaine de la presse. Il a rappelé que cette édition coïncide fort heureusement avec l’arrivée au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dont les médias nigériens se sont, dans un élan patriotique, largement investis pour l’accompagner dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de sécurisation, de développement et de souveraineté du Niger.

Une vue de l’assistance à la Maison de la Presse

Pour le ministre Raliou, le thème de ce panel « médias, démocratie et crises institutionnelles » est un choix qui revêt aujourd’hui une brulante actualité au Niger. En effet, dit-il, elle place les médias face à leur responsabilité ainsi que le rôle majeur qu’ils sont appelés à jouer dans l’accompagnement des actions nobles que mène le CNSP. C’est dans cette optique que la presse jadis téléguidée a aujourd’hui retrouvé ses lettres de noblesse par la liberté de ton, l’indépendance dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, conférant ainsi aux médias leur professionnalisme.
« Nous avons aussi constaté que depuis le 26 juillet, les médias nigériens, pour la plupart, dans les traitements de l’information, respectent les principes d’impartialité, d’honnêteté, d’objectivité, d’équité et de pluralisme. Ces médias nationaux, dans un véritable élan patriotique, se sont en majorité investis avec professionnalisme à déconstruire les narratifs mensongers, les messages de haine, d’intoxication et la désinformation véhiculés sur notre pays », a-t-il salué.

Par ailleurs, le ministre en charge de la Communication a affirmé que le Gouvernement, tout en préservant les acquis relatifs à la liberté de la presse et dans le souci de professionnaliser davantage les médias en les rendant plus indépendants, compte améliorer l’environnement juridique et professionnel. Ce qui se traduira par l’élaboration et l’adoption de nouveaux textes législatifs tels que le projet de révision de l’ordonnance 35 du 4 juin 2010 pourtant régime de la liberté de la presse en vue de la rendre conforme aux exigences de la profession. Il y a aussi le projet de décret déterminant le principe fondamental de la protection de la liberté de la presse, le projet de décret portant sur la presse électronique, le projet de décret régissant la publicité par voie de presse, le projet de décret déterminant le statut et le mode de viabilisation des radios et télévisions communautaires et associatives.

Pour sa part, la chef de la section de la diplomatie publique et des relations publiques, porte-parole de l’ambassade des États-Unis au Niger, Kenya Jordan James a rappelé que l’ambassade des États-Unis a soutenu l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) et le journal l’Évènement pour un projet visant à promouvoir le journalisme d’investigation, à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence au Niger. Ce projet, dit-elle, a formé environ cinquante journalistes aux pratiques d’investigation et à l’éthique journalistique. De même un autre projet a consisté à former les techniciens des radios communautaires de toutes les régions du Niger.

Auparavant, le président du Conseil d’Administration de la Maison de la presse a souligné que le conseil qu’il préside arrive au terme de son mandat et procèdera à une élection d’un nouveau bureau le 23 décembre 2023.

Hamissou Yahaya (ONEP)

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Catégorie : Politique
Publication : 1 décembre 2023

Célébration de la 15ème édition de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle : «Au Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80 % de la population en cas de maladie » selon le ministre de la Santé publique

Idi Mainassara Illiassou medecine TraditionnelleÀ l'instar des autres pays membres de la région Afrique de l'Organisation Mondiale de la Santé, le Niger célèbre ce jeudi 31 août 2017, la 15èmeédition de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle sous le thème «Intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé : les progrès réalisés». À cette occasion, le ministre de la Santé Publique, M. Idi Maïnassara Illiassoua a livré un message dans lequel il a indiqué qu'au Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80 % de la population en cas de maladie.
Dans son message, le ministre de la Santé Publique a indiqué que, selon l'OMS 80% des populations à majorité rurales vivant dans les pays en développement ont recours à la médecine traditionnelle pour leurs besoins en soins de santé. « Nous nous devons d'intégrer cette médecine dans nos soins de santé au risque de limiter gravement l'accès des populations à une meilleure prise en charge », a déclaré à cet effet, M. Idi Maïnassara Illiassou. Cependant, a-t-il relevé, la situation de la médecine traditionnelle demeure très délicate, car malgré toute son efficacité et son importance avérées, son intégration effective dans le système de soins de santé au Niger constitue un véritable problème puisque les deux médecines, traditionnelle et celle dite conventionnelle évoluent de façon parallèle. La collaboration et la coopération sont toujours insuffisantes dans ce domaine.

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Catégorie : Société
Publication : 31 août 2017

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Célébration de la 23ème Journée Mondiale des Enseignants : Encourager les enseignants pour une éducation de qualité au Niger

Célébration de la 23ème Journée Mondiale des Enseignants : Encourager les enseignants pour une éducation de qualité au NigerLe monde entier célèbre chaque 5 octobre, la Journée Mondiale des Enseignants. Cette journée a été instituée par l’UNESCO en 1994 pour commémorer la signature de la recommandation relative à la condition du personnel enseignant signée le 5 octobre 1966 par l’UNESCO et l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Au Niger, cette journée décalée a été célébrée hier matin à Niamey sous le thème retenu au plan mondial à savoir « Enseigner en liberté, autonomiser les enseignants ». C’est la Première Dame Dr. Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali et marraine de cette journée qui a présidé les manifestations marquant l’événement devant un parterre d’invités composés des membres du gouvernement ; des députés nationaux ; des représentants des partenaires techniques et financiers et des organisations de la société civile active dans le domaine de l’éducation ; des responsables des établissements scolaires publics comme privés, ainsi que des enseignants et élèves.

Au cours de la célébration de cette journée qui a été agrémentée par les chansons de la cantatrice Hadiza Mangou ; de Maman Barka et des poèmes, plusieurs encadreurs ont été récompensés par la première Dame à travers des parcelles pour le premier prix ; des motos pour le deuxième prix et des ordinateurs et autres cadeaux pour le troisième prix. L’institutionnalisation de cette journée par l’UNESCO vise à célébrer le mérite de ces femmes et hommes qui éclairent la vie de tout le monde. Au Niger, la célébration de la journée mondiale des enseignants intervient en effet dans un contexte marqué par des revendications ; de l’évaluation des enseignants pour une éducation de qualité dans le pays. En lançant les manifestations de la commémoration de cette journée, la première Dame Dr. Malika Issoufou a loué les qualités des enseignants.

« Derrière toute réussite, se cache un enseignant a qui nous devons toutes et tous dans cette salle, vous et moi d’être ce que nous sommes aujourd’hui : médecin, agronome, ministre, ingénieur, officier, militaire, magistrat, ouvrier etc. Du préscolaire au primaire, du secondaire au supérieur, en passant par l’enseignement technique et professionnel, l’alphabétisation ou des domaines comme ceux du sport, des arts et de la culture, ils sont sans cesse à nos côtés, pour contribuer à notre réussite», a relevé la Première Dame Dr. Malika Issoufou. En outre, le mérite de l’enseignant est extraordinaire dans le domaine de l’éducation. C’est pourquoi, le Président de la République a, à plusieurs occasions, rendu un hommage aux enseignants qui lui ont donné le savoir. On peut citer parmi ces enseignants, des noms comme Pr. Abdou Moumouni ; Pr. Ba Boubacar ; M. Jacques Maurice etc. Pour la Première Dame, de la même manière qu’il faut se réjouir de la célébration de cette journée, nous devons aussi méditer sur le sort que nous réservons réellement à nos enseignants, en particulier sur leur statut économique et social.

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Catégorie : Education
Publication : 11 octobre 2017

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Célébration de la 54ème journée de l’Afrique au Ministère des Affaires étrangères : «Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », thème de la journée

Journee Afrique Affaires Etrangres NigerC’est dans une ambiance conviviale, de dégustation de mets intercontinentaux que le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a présidé le jeudi 25 mai dernier dans les jardins du Ministère, les célébrations de la journée de l’Afrique. Les membres du Gouvernement, les chefs des missions diplomatiques, postes consulaires et les représentants des organisations internationales ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie par leur présence. La Journée de l’Afrique est célébrée sur le Continent africain ainsi que sur les autres continents du monde où des missions diplomatiques africaines sont présentes.

« C’est l’occasion de rendre hommage aux pères fondateurs de notre organisation commune qui avaient pris conscience d'unir leur force et leur énergie, pour mieux défendre les intérêts des Africains. En effet, l'Agenda 2063 adopté par les Chefs et de Gouvernement de l'Union Africaine engage nos Etats, à la promotion de cette vision dynamique pour la réalisation d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, qui peuvent représenter une force dynamique sur la scène internationale» a déclaré dans ses propos introductifs le ministre M. Ibrahim Yacoubou. Il a rappelé que la lutte pour la libération du continent a été menée par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) créée le 25 mai 1963. Le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué également que les Chefs d'Etat et de Gouvernement africains doivent œuvrer pour traduire leurs actions dans la production et pour rendre les populations capables d'assurer leur développement. Ce qui va alors se manifester par l'autonomisation réelle des jeunes et des vieux.

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 29 mai 2017

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Célébration de la 66ème édition du Mouloud de Kiota : La Communauté "Tidjane" du Niger entend renforcer son rôle de promotion du vivre ensemble et de la paix

Célébration de la 66ème édition du Mouloud de Kiota : La Communauté Tidjane du Niger entend renforcer son rôle de promotion du vivre ensemble et de la paixLa communauté Tidjane du Niger a célébré dans la nuit du 19 au 20 novembre dernier, la 66ème édition du Mouloud de Kiota. Des centaines de milliers de fidèles venus de toutes les contrées du Niger, de l'Afrique de l'Ouest et de plusieurs pays du reste du monde ont pris part à la veillée de dévotion pour la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). L’État du Niger s'est fait représenter à Kiota par une forte délégation composée du président de l'Assemblé Nationale, SE Tinni Ousseini, du ministre des Finances, M. Hassoumi Massoudou ; celui du Tourisme et de l'Artisanat, M. Ahmed Boto, et celui Mines M. Hassane Barazé Moussa, ainsi que du Gouverneur de Dosso et de plusieurs députés nationaux.

Toute la journée du lundi 19 novembre, les délégations officielles invitées et les fidèles tidjanes d'horizons divers ont continué à affluer dans la localité de Kiota, siège de la commune rurale de même nom. L'occasion était belle pour les initiés parmi les fidèles de passer présenter leur respect aux trois leaders religieux et chefs spirituels qui sont natifs de la ville et qui y résident. Tout au long de la journée, dans les domiciles du Grand Khalife des tidjanes du Niger, Cheikh Moussa Aboubacar Hassoumi, de Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi et de la Sayada Zahraou Aboubacar Hassoumi, les fidèles sont accueillis et installés entre plusieurs séances de Fatiha pour bénir les activités du Mouloud ainsi que les participants.

A la tombée de la nuit, de nombreuses femmes se sont rendues au domicile de Sayada Zahraou Aboubacar Hassoumi pour assister aux premières activités nocturnes entrant dans le cadre de la célébration de la nuit de Mouloud. Après les zikr de la forte délégation venue du Sénégal qu'elle accueille chaque année chez elle à cette occasion, Sayada Zahraou a rappelé l'histoire de la célébration du Mouloud qui commémore la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Elle a ensuite développé en profondeur le thème de l'Amour véritable dans ses différentes acceptions, avant d'appeler la Oumma islamique à prendre exemple sur la vie du Prophète Mohamed (PSL).

Au milieu de la nuit à la grande mosquée de Kiota, centre névralgique des activités de la célébration du Mouloud, Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a rappelé plusieurs exemples de la vie du Prophète Mohamed (PSL) qui illustrent l'importance qu'accorde l'Islam à la bonne cohabitation des communautés et à la promotion de la paix entre les différents peuples et les différentes religions. Versets du Saint Coran à l'appui, il a affirmé que « le Prophète Mohamed (PSL) qui est ainsi célébré, a été envoyé comme miséricorde pour l'ensemble de l'Humanité, y compris pour les mécréants». Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a souligné que l'Islam est une religion de miséricorde, une religion « qui vise le bien de l'Humanité toute entière et non de lui créer des problèmes ».

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Catégorie : Société
Publication : 21 novembre 2018

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Célébration de la 70ème édition de la fête du Mouloud à Kiota : Des prières et zikr en faveur de la paix et de la cohésion sociale au Niger

La communauté musulmane de notre pays a célébré dans la nuit du 7 au 8 octobre 2022, correspondant au 12ème jour du mois lunaire de Rabi’ulawwal de l’an hégirien ou musulman, l’anniversaire de la  naissance du Prophète Mohammad (Paix et Salut sur Lui) communément appelée Mouloud (Al-Mawlid Al-Nabawi). Cette l’édition de 2022 a été célébrée autour du thème ‘’paix, solidarité et cohésion sociale’’. Comme à l’accoutumée, les fidèles ont massivement convergé vers la commune rurale de Kiota Mayaki dans le département de Boboye (région de Dosso), fief de la confrérie des Tidjaniya au Niger, pour célébrer cette événement à travers des prières et de méditation. La cérémonie a enregistré la présence du gouverneur de la région de Dosso, des députés nationaux, du préfet de Birni N’Gaouré, des chefs de canton et des chefs traditionnels du Nigeria, de plusieurs hautes personnalités mais aussi et surtout des fidèles musulmans venus de toutes les contrées du Niger, ainsi que de plusieurs pays d’Afrique et du monde.

Kiota Mayaki, cette bourgade située à 150 km au nord-est de Niamey et à une soixantaine de km au Nord du département de Birni N’Gaouré dans le Boboye a été envahie par une foule incommensurable venue de plusieurs horizons. La circulation est devenue très difficiles à causes des embouteillages humains depuis une semaine avant la date du Mouloud d’après un témoin. Déjà, la veille du mouloud, les ruelles sont remplies par de fidèles qui viennent marquer leur soutien au comité d’organisation de l’évènement, mais aussi, pour contribuer en tant qu’adeptes à la réussite de la fête.

Le Mouloud de 2022 est la 70ème édition que la ville de Kiota a organisée. Pendant, cet événement, la ville vibre au rythme du zikr et des invocations à la mosquée des grandes prières située en face du domicile du Khalif, Cheikh Moussa Aboubacar Hassoumi. Durant toute la nuit, les fidèles ont manifesté leur amour pour le Prophète (PSL) en rappelant sa vie et en implorant Allah, le Tout Puissant pour qu’il descende sa miséricorde sur toute la communauté musulmane et particulièrement sur le Niger.

Une attention particulière à la dimension spirituelle de la fête

Dès le début de la soirée, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, tous se sont rendus à la mosquée de Kiota dans une grande bousculade débordant la sécurité appuyée par les ‘’Agagi’’ ou les agents de sécurité du comité d’organisation. En effet, la célébration de la naissance du prophète apparaît dans l’islam sunnite au 8ème siècle. Le Mouloud est accepté par la majorité des érudits de l’islam comme une bonne coutume (sunna) alors qu’une minorité, attachée à une lecture littéraliste des textes fondateurs, le Coran et les traditions prophétiques, en critiquent soit le fondement légal, soit les pratiques qui s’y déroulent. Selon Cheikh Tidjani Aboubacar, rencontré à Kiota, les fidèles font, durant toute la soirée, des invocations sans interruption afin d’implorer le pardon divin. Il a salué la constance des fidèles. «Nous pensons qu’après le décès du Cheikh Aboubacar Hassoumi Kiota, les fidèles de la confrérie Tidjaniya vont abandonner. Mais, c’était le contraire. Aujourd’hui, ça fait ma 35ème année que je viens à Kiota. Dieu merci, la fête ne fait que s’agrandir. Des milliers de religieux viennent ici surtout ceux qui l’ont connu et qui s’inspirent encore de ses enseignements, de sa probité morale, de sa foi, de sa générosité et de son sens de la tolérance. Ces qualités font qu’il incarne un modèle parfait de leadership religieux et ont fait que la fête a pris une dimension internationale», a confié l’octogénaire venu du Ghana.

La préexistence de la lumière prophétique

Selon les fidèles de la confrérie Tidjaniya, la célébration actuelle de la fête du Mouloud, montre que dans la conscience de la majorité des musulmans le Prophète est bien plus qu’un être humain, un simple envoyé et fondateur d’une communauté. Il est la lumière à l’origine de la création du monde, l’intercesseur universel, proche en particulier de ceux qui prient sur Lui. «Le Prophète (PSL) est une figure de miséricordieux et intercesseur présente dans le Coran et la Sunna et élaborée par les mystiques dans des textes doctrinaux d’accès difficile pour le commun des croyants», a déclaré Cheikh Barham lors de sa conférence présentée sur la vie du Prophète à la veillée nocturne.

Le menu renvoie au thème principal des récits de la naissance du Prophète en prose ou en rimes déclamés ou chantés à cette lumière (Nour Muhammad) à partir de laquelle Dieu créa le monde. Les fidèles assis autour des tables formées en carré récitent des versets du Saint Coran et des chants religieux. Des conférences ont également été animées par des grands ulémas du Niger et des pays voisins venus pour la circonstance. Selon le président du comité d’organisation, Cheik Barham Cheik Aboubacar, l’édition de 2022 a mobilisé plusieurs milliers de personnes. «Des fidèles sont venus du grand voisin le Nigeria, mais aussi du Ghana, d’Algérie, d’Egypte, du Soudan, du Cameroun, du Benin, du Togo, de la Côte d’Ivoire etc.», a-t-il confié.

La mobilisation des fidèles à la célébration

Chaque année, le nombre des fidèles ne fait qu’augmenter. Selon certains, le Mouloud est une occasion de retrouvailles annuelles entre les frères musulmans sunnites de même confrérie. «Nous faisons ensemble les prières et Zikr jusqu’à l’aube. Je participe à chaque fois au Mouloud, j’ai constaté que les fidèles ne font qu’augmenter. Ça fait ma 30ème année de Mouloud, mais je n’ai jamais assisté à une aussi forte mobilisation des fidèles comme celle de l’édition de 2022. Ceci montre que, le Mouloud connait des progrès avec l’engouement de la communauté musulmane, particulièrement la Tidjaniya. Que la Paix et le Salut de Dieu soient sur notre prophète», a confié Elhadj Barham Tayyabou.

Les différents Cheikh et érudits ont donné des récits sur la naissance de Mouhammad. Durant toute la nuit, les fidèles ont fait des prières et invocations pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale. Après la prière du Fadjr coïncidant l’arrivée du prophète au monde, il est demandé à tous les fidèles de se tenir au débout et prononcer des invocations. 

A la fin de la cérémonie plusieurs personnalités ont pris la parole pour s’adresser aux fidèles. C’est ainsi que, Zarmakoye Harikanassou, le représentant du président de l’Assemblée nationale, le gouverneur de Dosso ont transmis les félicitations et les encouragements des plus hautes autorités du pays aux organisateurs et à l’ensemble des participants. Le gouverneur de Dosso a par la suite rappelé la situation que notre pays traverse sur le plan sécuritaire et de la campagne agricole. Il a demandé à l’ensemble des fidèles de prier pour qu’Allah, le Tout Puissant descende sa miséricorde et de sa clémence sur le Niger. Il faut en outre souligner que cette année, le dispositif sécuritaire a été considérablement renforcé au niveau de la ville. Aussi, l’accès à la mosquée à partir de la porte officielle était devenu un parcours de combattant pour déficit organisationnel de la commission sécurité.

Prenant la parole au petit matin, le Cheikh Khalifa Moussa Aboubacar a d’abord salué les fidèles, tout en les a appelant à cultiver, au plus profond d’eux, l’amour de Dieu ainsi que les valeurs de paix et de cohésion au sein de notre pays. Le mouloud est aussi l’occasion de sceller des mariages entre les couples amoureux. Ainsi, le Cheikh Khalifa Moussa Aboubacar a célébré l’union de 34 couples. Il a aussi demandé au petit fils du Cheikh Ahmad Tidjani, fondateur de la confrérie Tidjaniya, venu d’Algérie de dire une Fatiha. Enfin, une thèse de Doctorat a été remise au Khalifa Moussa par Docteur Moussa Ibrahim de Zinder qui a fait un travail de recherche sur la vie du Cheikh Ibrahim Niass de Kaolak. Le document sera archivé dans la bibliothèque de Kiota

Seini Seydou Zakaria(onep), Envoyé spécial à Kiota

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 11 octobre 2022

Célébration de la Fête de l’Aïd El-Fitr : Le Chef de l’État Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective

Célébration de la Fête de l’Aïd El-Fitr : Le Chef de l’État Mohamed Bazoum  a pris part à la prière collective

La communauté musulmane du Niger a célébré, le mercredi 12 mai, la fête de l’Aïd El-Fitr ou fête de Ramadan dans la joie et l’allégresse. La fête de l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne de Ramadan est un grand moment pour les fidèles musulmans pour cultiver l’esprit de fraternité et de pardon mutuel.

A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a pris part à la traditionnelle prière collective qui se tient chaque année à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey.

Comme à l’accoutumée, des milliers de fidèles musulmans se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux Raka’at prescrites à cette occasion. On notait parmi ces fidèles outre le Président de la République, de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le président de l’Assemblée Nationale, M. Seyni Oumarou, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, les présidents des Institutions de la République, les membres du Gouvernement, les députés et les membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger ainsi que plusieurs autres personnalités.

Après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Jibril Soumaila Karanta, a dit une Fatiha pour que la paix et la stabilité règnent sur le pays. Il a également imploré Dieu pour qu’il gratifie le Niger d’un hivernage fécond.

Peu après la prière, le Chef de l’État M. Mohamed Bazoum s’est rendu au palais de la Présidence où il a reçu les meilleurs vœux de bonne fête de la part du président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, des présidents des Institutions de la République, des députés, des membres du gouvernement et du corps diplomatique, ainsi que plusieurs autres personnalités.

Oumar Issoufou(onep)

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 13 mai 2021

Célébration de la fête de l’Aïd El-Fitr : Le Chef de l’État, SEM Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective à la Grande Mosquée de Niamey

La communauté musulmane du Niger a célébré, hier dimanche 1er mai 2022, la fête de l’Aid El-Fitr ou fête de Ramadan. Dans un communiqué rendu public dans la soirée du samedi 30 avril, le Conseil islamique du Niger a en effet, annoncé la fin du mois de Ramadan avec l’apparition dans plusieurs localités du pays du nouveau croissant lunaire. Comme à l’accoutumée, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum s’est rendu dans la matinée du dimanche 1er mai à la mosquée des grandes prières communément ‘’mosquée Kadhafi’’ de Niamey pour prendre part à la traditionnelle prière collective qui se tient en pareille circonstance.

Des milliers de fidèles musulmans se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux Raka’ats prescrites à cette occasion. On notait parmi ces fidèles, outre le Chef de l’Etat, l’ancien Président de la République, Issoufou Mahamadou, de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, les présidents des Institutions de la République, les députés, les membres du Gouvernement et ceux du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger ainsi que plusieurs autres personnalités.

Après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande Mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Jibril Soumaila Karanta, a dit une Fatiha pour que la paix et la stabilité règnent sur le pays. Il a également imploré Dieu pour qu’il gratifie le Niger d’un hivernage fécond. Cheikh Jibril Soumaila Karanta a également prêché le pardon, la paix et la tolérance ainsi que la bénédiction de Dieu pour le développement et la prospérité du pays.

Peu après la prière, le Chef de l’État Mohamed Bazoum s’est rendu au Palais de la Présidence où il a reçu les meilleurs vœux de bonne fête de la part des responsables de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, des présidents des Institutions de la République, des députés, des membres du gouvernement et du corps diplomatique, ainsi que plusieurs autres personnalités.

 L’Aid El-Fitr, rappelle-t-on est une journée de prière, de solidarité et de partage dans la ferveur et la cohésion sociale. Cette année, le Ramadan a été assez éprouvant avec des températures qui culminent souvent à plus de 45 degrés ainsi que des délestages d’électricité. Cette fête intervient alors que le Niger continue de faire face à des attaques terroristes dans certaines localités engendrant des pertes en vies humaines.

Mahamadou Diallo(onep)

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Catégorie : Politique
Publication : 2 mai 2022

Célébration de la fête de l’AÏD EL-FITR / Ramadan : Quand le Niger fête sur ses blessures

Une fois encore, la fête qui consacre la fin du jeûne – le Ramadan – a révélé le même Niger qu’on a connu depuis 2011, un Niger en deux versions, antagoniques, presque irréconciliable, et ce depuis que les socialistes prenaient le pouvoir. Le protocole d’Etat, annonçait la veille, l’ordre de préséance de l’arrivée des personnalités du pays au lieu officiel de la prière de l’Eid. A entendre le programme de la cérémonie, on aurait cru que l’on parle d’un pays normal où tout se passe selon les convenances. Mais il n’en est rien. On ne vit rien de ce qui a été annoncé le jour de la fête quand venaient et repartaient les officiels après la prière. Pour l’essentiel, on ne pouvait voir que les ténors du régime, l’ensemble des personnalités au pouvoir, pour tout dire des officiels qui viennent tous du camp du pouvoir. Donc, un camp, l’autre camp.

Des absences remarquées…

Alors qu’ils étaient annoncés, on ne vit pas les anciens présidents de la Républiques et des anciens chefs d’Etat, ni même certains anciens présidents d’Assemblée Nationale ou d’anciens premiers ministres. D’ancien, on ne vit que l’ancien président Issoufou Mahamadou qui pouvait sans doute être heureux de cette fête pour faire son apparition publique, lui qui aime tant les bains de foule. Mais cette fois-ci, il n’arrive là que sous le couvert d’ancien président, occupant les seconds rangs, lui qui aime tant l’exhibitionnisme, le m’as-tu vu comme dirait l’autre, pour se plastronner aux loges des événements. L’histoire commence déjà à le mettre au placard, quelque peu oublié, si ce n’est cette occasion qui lui donne la chance de réapparaitre en public. Il aime ça.

C’est une belle occasion pour se pardonner les uns et les autres. Une valeur essentielle du vivre-ensemble que des gens qui disent porter une foi sont incapables de porter en ce jour singulier pour donner sens à leur existence. Les paroles, et les discours autant que les prêches, ne trahissent jamais cette volonté de se rapprocher de l’autre, de le comprendre et de l’accepter dans sa différence, mais tout reste dans les mots, rien, dans les comportements ne peut démontrer cette disposition, somme toute trahie par ce que l’on voit tous les jours dans la gestion du pouvoir et dans les relations politiques exacerbées par quelques extrémismes et intolérances de la part d’acteurs qui n’apprécient le fait le politique qu’en fonction de leurs seuls intérêts.

Le mois de Ramadan, selon les principes de l’islam repose sur le pardon, sur l’effort de communion, sur le partage, le sens de la solidarité. Mais comment comprendre alors que le Niger prétend être à plus de 99% musulman, que les Nigériens ne soient pas capables de taire leurs ressentiments, de geler leurs incompréhensions pour aller à plus d’harmonie et d’entente, d’entente et de respect de l’autre ? On a même vu le premier ministre sortir la veille de la fête pour ses voeux de bonne fête à l’endroit de la communauté nationale, et les mots, comme toujours, sont doux et si gentils, mais, hélas, bien hypocrites, ainsi qu’on nous en habitués dans le pays. On peut lire sur ActuNiger, rapporté par l’ANP, l’Agence Nigérienne de Presse, que « Dans son intervention, le chef du gouvernement a rappelé qu’il y a un mois, à l’occasion du début du mois de Ramadan, il a invité à davantage d’unité et de solidarité eu égard au «contexte actuel dans lequel évolue notre pays, contexte marqué par des défis d’ordre sécuritaire, alimentaire et économique» ». Peut-on invité à « davantage d’unité et de solidarité », sans créer les conditions à cela, et surtout quand on prétend connaitre le contexte particulier que traverse le pays ? Dans la crise de confiance et les rancoeurs qui divisent, peut-on amener un peuple à communier quand on ne peut pas faire en sorte que se peuple se parle et qu’il fasse l’économie de ses malentendus, pour enfin se pardonner et accepter de repartir sur de nouvelles bases ? Il va sans dire que le discours seul ne saurait être un gage de volonté politique à aller à un idéal et qu’il faille, plus que ces mots peu crédibles, que le magistrat suprême ait l’audace de ce pas politique important qui, seul, peut faire baisser la tension et apaiser des coeurs souvent endoloris depuis des années qu’on ne se parle plus dans le pays. Et les hommes prétendent qu’ils ont une foi, et qu’ils prient pour Dieu et leur repentance, cinq fois par jour. Qui ne peut pas voir du faux-fuyant dans cette parole notamment quand le premier ministre dit que nous devrons « continuer à nous donner la main et ne tenir compte que des intérêts supérieurs de notre pays » ?

Peut-il dire aux Nigériens ce qu’a fait son gouvernement pour pousser les Nigériens à se tenir la main, à marcher ensemble, à oublier leurs rancunes, à panser les blessures dont ils souffrent depuis des années que leur socialisme est venu pour diviser, et souvent, pour opposer, et blesser des hommes dans dignité ?

Ce discours, ne convainc personne. On l’a, du reste entendu, mille et une fois. Ces mots ne viennent pas du coeur et on sait que ce PNDS, n’est jamais disposé à cette communion tant que le pays et le pouvoir devraient être gérés selon les convenances de celui qui en a la maitrise, Issoufou Mahamadou en l’occurrence. Les Nigériens peuvent avoir la faiblesse de croire que si cela ne dépendait que de Bazoum Mohamed qui ne voudrait pas avoir à gérer davantage de problèmes, sans doute l’on peut croire qu’il pourrait aller dans cette direction qui est, quoique diront les faucons, la  voie de la grandeur lorsqu’on gère les hommes, lorsqu’on a la responsabilité de présider aux destinées des humains. Mais il semble, ainsi que s’en plaignent pour lui ses détracteurs, il ne gouvernerait que par procuration, la réalité du pouvoir, restant dans les mains de celui qui parodiait une passation de service et une alternance politique qui n’en est pas une en vérité.

Réussir à débaucher un Kiishin Kasa et son leader pour les rallier au pouvoir, est-ce donc ce que Ouhoumoudou Mahamadou appelle « aller à l’unité nationale » ? Non, il sait bien que cette unité dont il parle sans avoir le courage de son débat, est bien plus profonde et quelques colmatages de cet ordre ne peut aider à faire la suture d’une société nigérienne profondément fracturée. C’est peut-être trop demander à la Renaissance que de lui demander d’aller à un dialogue national ainsi que cela est de mode dans la sous-région pour juguler les crises  socio-politiques qui ébranlent nos sociétés et met notre sous-région en état d’instabilité qui n’augure rien de rassurant pour son avenir. C’est à croire que les renaissants minimisent le problème nigérien, ne pouvant comprendre ses complexités pour oser la thérapie politique nécessaire afin de redonner confiance à un pays qui a appris depuis des années à douter et notamment de ses enfants, décidément incapables d’élévation pour mieux appréhender les problèmes qui les briment.

La fête du Ramadan, à travers la prière de l’Aïd rassemblant sur un même espace les fidèles, a une fois de plus révélé l’ampleur de toute la fracture qui traverse le pays, aujourd’hui considéré dans ses différences, et au travers de frontières abjectes sur lesquelles se fonde une gouvernance de la vengeance et de la rancune. L’on sait que c’est en victorieux qu’agissent ceux qui ont cru qu’ils sont si forts et peut-être plus intelligents à rabaisser d’autres Nigériens. Or, de telles manières de regarder une société, ne peuvent que renforcer ses malaises, dans le corps social autant que dans la durée.

Là se trouvaient les officiels pour la prière, et étaient absents les leaders de l’Opposition, et pas même d’anciens chefs d’Etat, pourtant vivants, ne pouvaient être aperçus sur le même lieu de rencontre avec Dieu. Comme quoi le Niger reste ce pays gravement divisé, incapable de se réconcilier avec lui-même, ses enfants ayant le coeur dur comme du roc ! La parole de l’Iman du jour, pouvait d’ailleurs être, face à un tel constat, un cri de coeur, pour appeler les Nigériens à ne considérer que l’essentiel, pour s’entendre sur un minimum qui sauve la Nation et la république. Mais les hommes n’entendent pas, ils ont le « coeur noir », alors qu’ils venaient de jeûner, vingt-neuf jours durant. Peut-être pour rien. Bien de sages, voient bien, les dénouements tragiques vers lesquels nos extrémismes poussent peu à peu le pays quand, chaque camp se laisse aller à ses positions rigides.

Cette fête a donc montré que le Niger est bien malade et qu’une telle situation ne donne pas trop de chance à Bazoum Mohamed. Les colères sont réelles et profondes dans le pays. Et le PNDS ne peut plus ruser avec. Il n’a plus qu’un choix : s’élever, et se mettre au-dessus de la mêlée. Ou sombrer.

Et ce n’est pas compliqué, car c’est bien le Niger et le Niger seul qui compte désormais, un Niger menacé par le terrorisme avec des pans envahis du territoire, et par l’intolérance politique. Mais aussi, pour cette année difficile, la faim.

La Renaissance n’a plus le loisir de la plaisanterie sur ces questions. Sa survie aussi en dépend. Ce n’est plus le temps de la rigolade.

Isak

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Catégorie : Politique
Publication : 8 mai 2022

Célébration de la Fête de l’Aïd El-Fitr à Zinder : Interpellation des fidèles retardataires

Zinder Interpellation fideles retardatairesA Zinder, l’apparition du croissant lunaire marquant les 2 grandes fêtes religieuses Ramadan et Tabaski a très rarement fait l’unanimité des fidèles. Malheureusement cette fois si aussi pour la fête de l’AID EL FITR du dimanche 25 juin 2017 n’a pas fait exception. Malgré l’annonce officielle de l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays : MAINESAROA, TESKER … à la télévision nationale et sur les réseaux sociaux, dès 19H 30, certains (ils étaient nombreux à Zinder) ont observé le jeûne, le dimanche 25 juin, quand le Niger était officiellement en fête. De sorte que le lundi 26 juin 2017, le lendemain de la célébration officielle de la fête de ramadan, lorsqu’ à la mosquée de Garin Malam (le quartier de marabout à Zinder), venu pour prier le traditionnel « IDI », l’Imam qui dirigeait la prière et ses nombreux fidèles sont arrêtés par les forces de l’ordre. La raison de cette célébration de la même fête en deux jours différents dans le même pays est inacceptable. Des dizaines de fidèles sont arrêtés et conduits à la gendarmerie, avant d’être libérés quelques heures après. Parce que selon le gouverneur ISSA MOUSSA, au nom de ces fidèles interpellés, une délégation de personnes a présenté ses excuses aux autorités et se sont engagées à ne plus recommencer. C’était la condition de leur libération. ISSA MOUSSA a appelé la population au calme et l’a invitée à respecter les lois de la République. Malgré la présence remarquée des gendarmes aux abords de la mosquée de Garin Malan, la situation reste vive. Devenue une affaire entre deux famille maraboutique, elle reste encore très préoccupante selon les riverains de la mosquée.

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Catégorie : Société
Publication : 28 juin 2017

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Célébration de la fête de l’Europe à Niamey : S.E Salvador Pinto Da França réaffirme la solidité de la coopération entre l’UE et le Niger

La Délégation de l’Union Européenne au Niger a célébré le 9 mai dernier, à Niamey, la journée de l’Europe qui commémore la date fondatrice du 9 mai 1950. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices de l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, S.E Salvador Pinto Da França en présence de plusieurs personnalités dont le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, de plusieurs membres du gouvernement, des ambassadeurs accrédités au Niger et des représentants des institutions de la République.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, S.E.M Salvador Pinto Da França a précisé que cette journée célèbre la paix et l’unité de l’Europe. Elle célèbre la date à laquelle un des responsables européens en l’occurrence le ministre des Affaires Etrangères français M. Robert Schuman avait prononcé en 1950 un discours qui a jeté les bases de ce qui deviendra l’Union européenne. L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger a par ailleurs noté que le Niger est pour l’Union européenne le voisin du voisin, donc le voisinage au sens large. «Des liens historiques et humains particuliers nous lient. En effet, dans un contexte régional perturbé, le Niger reste pour l’Union européenne un bastion de démocratie et un havre de stabilité que nous voulons soutenir» a dit S.E.M Salvador Pinto Da França.

S’agissant du partenariat politique, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger a rappelé qu’au vu de son engagement au Niger, l’Union européenne y déploie tous ses instruments, dont deux missions d’entraînement, l’une vouée aux forces de sécurité intérieure (EUCAP), dont la réputation n’est plus à faire et l’autre plus récente, vouée au secteur militaire (EUMPM). «La visite du ministre de la Défense à Bruxelles, les 20 et 21 mars derniers à l’occasion du Forum Schuman a permis un dialogue franc sur notre engagement en matière de Défense» a ajouté Salvador Pinto Da França.

Parlant de la coopération, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, a indiqué que le Niger est le 3ème portefeuille de coopération en Afrique subsaharienne, le 1er  si on considère le montant par tête d’habitant et représente 503 millions d’Euros d’aide programmable sur la période 2021-2024. Cet appui est voué en premier lieu à soutenir les efforts de consolidation des autorités du Niger et au profit des populations. Il touche à des secteurs aussi divers que l’éducation, la formation professionnelle, la résilience alimentaire, l’action humanitaire, l’énergie, l’environnement, la stabilisation, le renforcement des Institutions, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, la société civile ou encore la sécurité.

Abdoussalam Kabirou Mouha (Stagiaire)

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 11 mai 2023

Célébration de la fête de l’indépendance à Tillabéri édition 2022 : Le Chef de l’Etat distingue plusieurs personnalités pour service rendu à la Nation

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, Grand Maître des Ordres nationaux, a procédé hier matin, à Tillaberi, à la distinction de plusieurs personnalités, civiles et militaires pour service rendu à la Nation à l’occasion de la Fête Nationale de l’Arbre édition 2022. Cette cérémonie s’est déroulée à la tribune de Tillabéri, en présence du président de l’Assemblée nationale M. Seini Omarou et de plusieurs personnalités civiles et militaires, ainsi que des invités de marque.

Ils sont au total 18 personnes qui ont été honorées en recevant leur distinction des mains du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum. La première vague de récipiendaires a concerné six (6) personnalités de la République Fédérale du Nigeria. Ainsi, Elhadji Mohamad Badaru Gouverneur de l’Etat de Jigawa ; elhadji Bello Muhamed Matawale Gouverneur de Zanfara ; Elhadji Aliko Dan Gote, PDG de Dan Gote Limites ; Rabiu Abdul Samadu Isyaku, investisseur ont été élevés au grade de commandeur de l’ordre du mérite du Niger tandis que M. Lawal kazaure, Directeur du protocole du Président Muhammadu Buhari du Nigeria et Elhadji Sarki Abba, Chef de mission particulière du Président Buhari ont été élevés au grade d’Officiers dans l’ordre du mérite.

La deuxième vague des distingués a concerné des personnalités civiles et militaires de notre pays. Ils sont au nombre de douze (12) personnes. On peut citer entre autres M. Abdou Abarry, Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, qui a été élevé au grade de Grand officier dans l’ordre National du Niger, M. Saidou Hamidou, Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur qui a reçu la distinction de Grand officier dans l’Ordre National du Niger. Quant au Col-Hassan Gado, Intendant à la Présidence de la République et le Capitaine Ibrahim Abdou, Directeur Adjoint du Garage de la Présidence de la République, ils ont été élevés au rang de Commandeur dans l’ordre national du Niger tandis que le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, M. Garba Yahaya et M. Adamou Sanda Idé, Secrétaire Général de la CNSS ont reçu la distinction d’officier dans l’ordre National du Niger.

A cette même occasion, M. Amadou Saley Oumarou, Haut commissaire à la Modernisation de l’Etat ( HCME) ; le Secrétaire Général du Ministère du Plan, M Saadou Bakoye ; le directeur de la Protection de l’Environnement le colonel Issoufou Labo ; Mme Halimatou Ibrahim Alassane, Technicienne de surface à la Maternité Issaka Gazobi de Niamey et l’Inspectrice des Contributions Diverses également, Chevalière dans l’ordre national, Mme Niandou Bibata Djibrila ont reçu chacun la distinction de Chevalier dans l’ordre national du Niger.

Au grade de Commandeur dans l’ordre du Niger, les personnalités distinguées sont, M. Issoufou Oumarou, Commandant à la Gendarmerie Nationale du Niger et Dr Madani Al Azhari, ancien Secrétaire Général du CEN-SAD. Quant à Amadou Hama Alginy, Magistrat, Conseiller Spécial du Médiateur de la République, il a été élevé au grade d’Officier dans l’ordre du mérite du Niger.

La Médaille d’honneur des Douanes a été décernée cette année au Col Mahamadoun Malik, Inspecteur Principal des Douanes, Chef de la Division de Coordination des Opérations de Surveillance du Territoire. Dans l’ordre des palmes académiques, on retient que Mme Idari Madel, Gestionnaire des Projets au Ministère de la Culture et à titre posthume Feu Naroua Badoché, Conseiller Technique du Président de la République, membre de la Cellule Renaissance Culturelle, Art et Sport ont été distingués. Enfin Feu Elhadji Ibrahim Dan Ankara, réalisateur de la Plantation d’alignement de Tessaoua a reçu à titre posthume la Médaille de l’Ordre du mérite écologique.

Après la phase de distinction, le Chef de l’Etat et les personnalités présentes à l’événement se sont rendus sur le site de la gendarmerie où ils ont procédé à la plantation d’arbres, donnant le coup d’envoi de la campagne nationale de reboisement 2022-2023. Peu avant, le lancement de la campagne de plantation d’arbres, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification a, dans son discours rappelé, l’importance de cette tradition pour le Niger. Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a insisté sur la participation des communautés à l’effort de préservation et de protection des écosystèmes en particulier des cours et plans d’eau, menacés d’ensablement.

Par ailleurs, il faut rappeler qu’à la veille de cette célébration de la fête de l’indépendance, les Forces armées Nigériennes ont organisé, la traditionnelle retraite aux flambeaux. A cette occasion, elles ont rendu les honneurs militaires aux hautes personnalités du pays présentes à Tillabéri, à commencer par le Président de la République, le président de l’Assemblée nationale et au ministre de l’Intérieur.

Dans la même soirée, une nuit écologique a été organisée à la Maison des Jeunes de la Culture de Tillabéri. A cette occasion, les artistes et musiciens locaux et les invités des autres régions du Niger ont tenu en halène le public fortement mobilisé à cet effet.

Ali Maman,(onep) envoyé spécial

 
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Catégorie : Politique
Publication : 4 août 2022

Célébration de la fête de Mouloud : Les fidèles ont prié pour la paix, la quiétude sociale et la prospérité

Célébration de la fête de Mouloud : Les fidèles ont prié pour la paix, la quiétude sociale et la prospéritéLa Oumma Islamique du Niger a célébré la fête de mouloud le lundi 19 nombre dernier. La mosquée des Grandes prières de Niamey communément appelé mosquée Kadhafi est l’un des lieux où le Mouloud a été célébré dans la nuit du lundi au mardi. Plusieurs activités religieuses y ont été organisées, notamment, la présentation de la ‘’Sira’’(la biographie du prophète Mohamed, paix et salut sur lui), son éloge, la lecture du Saint Coran et des Hadith, des rappels (sermon), des prières, etc. A cette occasion des personnalités, dont le Premier Ministre, SE Birgi Rafini, le ministre de la défense, M. Kalla Moutari, le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Souley Idi, le président de la CNDH Pr Khalid Ikhiri, le gouverneur de la région de Niamey M. Issaka Karanta et plusieurs fidèles musulmans, ont effectué le déplacement de la grande mosquée.

La fête de Mouloud est organisée par les musulmans de la ‘’ Firkhatou Tidjaniya’’ à l’occasion l’anniversaire la naissance du prophète Mohamed (PSL) à qui la religion musulmane a été révélée pour sortir de l’humanité de ténèbres et la conduire vers la lumière.

En souhaitant la bienvenue au fidèles musulmans, le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djabiri Omar Ismail a imploré Allah, le Tout Puissant de combler le peuple nigérien ainsi que les autres peuples, de sa grâce et de sa bénédiction. En outre, il a rappelé que, la commémoration de l’anniversaire du prophète de la miséricorde, Mohamed (paix et salut sur lui) est une grande occasion « qui nous est offerte pour réfléchir et méditer sur nos comportements dans le contexte de la vie actuelle afin de comparer et peser cela sur la balance de ce miraculeux hadith du prophète, rapporté par Buhari et Mouslim qui dit : « l’exemple des croyants dans leurs amours mutuels, dans leur solidarité et dans leur tolérance est similaire à l’organisme. Tant qu’un organe se plaint tous les autres membres du corps sont affectés».

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Catégorie : Société
Publication : 21 novembre 2018

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Célébration de la fête de Mouloud 2021 : Les fidèles musulmans ont prié pour la paix, la quiétude sociale et la prospérité

A l’instar de la Oumma Islamique du monde entier, celle du Niger a célébré, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 octobre, la fête de Mouloud. Cette fête de Mouloud est organisée par les musulmans de la ‘‘Firkhatou Tidjaniya » à  l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), à  qui la religion musulmane a été révélée pour sortir l’humanité des ténèbres et la conduire vers la lumière. La mosquée des Grandes prières de Niamey a notamment accueilli cette célébration, qui a regroupé, autour son Imam et président de l’Association islamique du Niger (AIN) Cheikh Djibril Soumaila Karanta, le président de l’assemblée nationale, SEM Seini Oumarou, le premier ministre, SE Ouhoumoudou Mahamadou, le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, des députés nationaux et des membres du gouvernement, des responsables de la ville de Niamey, ainsi que de nombreux fidèles. Au cours de cette nuit, les fidèles, hommes et femmes ont prié pour la paix, la quiétude sociale et la prospérité au Niger en particulier et pour toute la communauté islamique en général.

Tout au long de cette nuit du Mouloud, les fidèles ont participés à plusieurs activités religieuses, notamment, la présentation de la ‘‘Sira » (la biographie du prophète Mohamed (PSL), son éloge, la lecture du Saint Coran et des Hadith, des rappels (sermon), des prières, des ‘‘Khassida’’ (les poèmes religieux), ont été prononcés par les marabouts. En souhaitant la bienvenue au fidèles musulmans, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a imploré Allah, le Tout Puissant de combler le peuple nigérien ainsi que les autres peuples, de sa grâce et de sa bénédiction. Par la suite, le Cheikh a succinctement présenté les qualités humaines et spirituelles du prophète, qui sont, entre autres, la patience, la simplicité, la générosité, la justice, la vérité, la prière. Il a aussi rappelé le courage et la bravoure dont le prophète a fait preuve dans la résolution des problèmes de son époque. Ce qui, dit-il, doit nous interpeler à  méditer et à  comprendre que les difficultés et les problèmes contemporains auxquels on est confronté ne sont que des résultats de la méconnaissance des principes de l’Islam. Par ailleurs, il a rappelé que, la commémoration de l’anniversaire du prophète de la miséricorde, Mohamed (PSL) est une grande occasion « qui nous est offerte pour réfléchir et méditer sur nos comportements dans le contexte de la vie actuelle afin de comparer et peser cela sur la balance de ce miraculeux hadith du prophète, rapporté par Buhari et Mouslim qui dit : « l’exemple des croyants dans leurs amours mutuels, dans leur solidarité et dans leur tolérance est similaire à  l’organisme. Tant qu’un organe se plaint tous les autres membres du corps sont affectés». Pour cette occasion, l’intégralité du saint Coran a été lue, suivi d’une fatiha (prières et invocations) pour que la paix, la stabilité, la cohésion sociale, la prospérité et la miséricorde de Dieu couvrent l’humanité en général et notre pays le Niger en particulier. Cheikh Djibril Soumaila Karanta a ajouté : « Le Mouloud, est un événement assez particulier pour les musulmans parce que c’est ce qui a consacré la prophétie du dernier prophète que Dieu a envoyé sur terre, pour toute l’humanité. Donc, il est tout à fait indiqué pour le musulman de fêter cela, avec la plus grande symbiose qui puisse exister», a déclaré le secrétaire général adjoint de l’association islamique du Niger. Un peu partout à Niamey, les fidèles musulmans ont marqué cette nuit de mouloud par plusieurs manifestations religieuses. Pour rappel, selon la tradition islamique, le prophète Mohamed (PSL) est né à La Mecque vers 570 et mort à Médine en 632.

Mahamadou Diallo(onep)

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Catégorie : Politique
Publication : 19 octobre 2021

Célébration de la fête de Tabaski 2021 : Le Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a pris part à la prière collective à la mosquée des Grandes Prières de Niamey

Le Niger, à l’instar des autres pays musulmans du monde, a célébré le mardi 20 juillet 2021, la fête de l'Aïd El-Kebir ou Tabaski ou encore fête du mouton, célébrée le 10 du mois hégirien de Dhou al-Hijja, en mémoire au sacrifice du Prophète Abraham (AS). A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective, qui se tient habituellement à la mosquée des Grandes Prières de Niamey.

Comme chaque année, ils sont des milliers de fidèles musulmans qui se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux traditionnelles Raka’at.

On notait parmi eux, la présence de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le président de l’Assemblée Nationale, M. Seyni Oumarou, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, l’ancien Président de la République M. Issoufou Mahamadou, ainsi que les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement, les députés, les membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger et plusieurs autres personnalités.

Ainsi après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Karanta a procédé à l’immolation de son mouton sur place, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de l'Aïd El-Kebir.

Par la suite de nombreuses personnalités, à savoir des parlementaires, des membres du gouvernement, des présidents des Institutions de la République, des membres du Cabinet présidentiel, des responsables des organisations internationales, ainsi que des responsables des Forces de défense et de sécurité, se sont rendus au Palais présidentiel pour souhaiter au Président Mohamed Bazoum un "Aïd moubarak" ("Bonne fête", en français).

La fête de la tabaski qui s’étend pratiquement sur deux journées au Niger est l’un des événements les plus importants du calendrier musulman. Dans une interview qu'ils ont accordée à la presse, le Président de l'Assemblée Nationale Seyni Oumarou et le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou ont imploré le Bon Dieu Allah pour qu'Il "accorde la victoire à nos Forces de Défense et de Sécurité sur le front’’, et ‘‘un hivernage fécond" aux populations. Tous deux ont aussi souhaité la santé, la paix et la sécurité à l'ensemble du peuple Nigérien.

Mahamadou Diallo(onep)

22 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 22 juillet 2021

Célébration de la fête de Tabaski édition 2022 : Le Chef de L’Etat a participé à la prière collective à la Grande mosquée de Niamey

Le Niger, à l’instar des autres pays musulmans du monde, a célébré le samedi 9 juillet 2022, la fête de l’Aïd El-Kebir ou Tabaski ou encore fête du mouton. Cette fête est célébrée le 10 du mois hégirien de Dhou al-Hijja, en mémoire au sacrifice fait par le Prophète Abraham (AS). A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective, à la mosquée des Grandes Prières de Niamey. Comme d’habitude, cette année aussi, Des milliers de fidèles musulmans, se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux Raka’at recommandées. C’était un moment de prières, de ferveur, de pardon, de retrouvailles et d’invocations, pour que Dieu descende sa miséricorde et sa grâce sur le Niger mais aussi sur les autres contrées musulmanes.

On notait parmi les milliers de fidèles, la présence de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le président de l’Assemblée Nationale, M. Seyni Oumarou, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, l’ancien Président de la République, M. Issoufou Mahamadou, ainsi que les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement, les députés, les membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger, ainsi que plusieurs autres personnalités. Les fidèles ont aussi prié pour la paix, la sécurité dans notre pays mais aussi pour une bonne campagne agricole 2022. Ainsi après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Karanta a procédé à l’immolation de son mouton sur place, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de l’Aïd El-Kebir. Par la suite de nombreuses personnalités, à savoir des parlementaires, des membres du gouvernement, des présidents des Institutions de la République, des membres du Cabinet présidentiel, des responsables des organisations internationales, ainsi que des responsables des Forces de défense et de sécurité, se sont rendus au Palais présidentiel pour souhaiter au Président Mohamed Bazoum un ‘‘Aïd moubarak’’ où Bonne fête, en français.

La fête de la tabaski qui s’étend pratiquement sur deux journées au Niger, rappelle-t-on, est l’un des événements les plus importants du calendrier musulman.

Dans une interview qu’il a accordée à la presse, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, a imploré le Bon Dieu Allah pour qu’il « accorde la victoire à nos Forces de Défense et de Sécurité sur le front’’, et ‘‘un hivernage fécond’’ aux populations. «Nous devons continuer à prier pour que la paix et la sécurité reviennent sur l’ensemble du territoire national. Nous souhaitons aussi la santé et la prospérité pour notre nation, l’ensemble du peuple Nigérien», a souhaité le Chef du gouvernement.

Sur l’ensemble du territoire national la fête a donné lieu au même rituel notamment le sacrifice du mouton dans les familles et l’organisation des réjouissances populaires.

Mahamadou Diallo(onep)

 
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Catégorie : Politique
Publication : 11 juillet 2022

Célébration de la Fête des éleveurs ou ‘’Hottungo’’ à Birni’ N’Gaouré : Promouvoir le pastoralisme et la cohésion sociale

Sani Fatouma MarouLe département de Boboye vibrera du 9 au 10 février prochain aux rythmes du festival ‘’ Hottungo’’. Cette fête basée sur le pastoralisme, vise à promouvoir et à maintenir les liens culturels entre communautés sédentaires et nomades. Cet évènement de grande envergure est porté par l’Association Kawtal Waafakey, les organisations d’éleveurs et la Commune Urbaine de Birni’N’Gaouré. Le thème de cette année est ‘’Paix et Développement à travers la culture’’. Pour en savoir un peu plus sur le déroulé de cette manifestation culturelle, nous avons interviewé Mme Sani Fatouma Marou, présidente de l’association Kawtal Waafakey.

Pour Mme Sani, le Hottungo est devenu presque une institution permanente célébrée annuellement dans le but d’instaurer de façon perenne, l’unité, la sécurité et le dialogue entre les communautés, de promouvoir la fraternité, le travail et le progrès. Cette fête vise aussi à assurer un développement permanent de la localité. Selon elle, l’élevage est un facteur important de l’économie nigérienne ; il a des systèmes complexes et diversifiés. Le système d’élevage pastoral basé sur l’exploitation optimale des ressources naturelles grâce à une mobilité itinérante des troupeaux encore appelé pastoralisme reste une pratique courante au Niger. « En célébrant cet évènement hottungo, nous voulons faire la promotion du pastoralisme qui est un sujet d’actualité et occupe une place de choix dans les débats politiques et les stratégies de développement », a-t-elle fait savoir.

Au cours de cet évènement, plusieurs sous thèmes seront développés, notamment la recherche de solution consensuelle pour permettre une bonne cohabitation entre éleveurs et agriculteurs, et la sensibilisation des éleveurs et des acteurs impliqués dans la mobilité pastorale de façon à obtenir une meilleure prise de conscience pour une cohabitation pacifique, a précisé Mme Sani. Il est prévu également, d’identifier les meilleurs éleveurs qui se sont faits distingués par une bonne conduite de leur troupeau en vue de les récompenser.

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Catégorie : Société
Publication : 8 février 2019

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Célébration de la Fête du 18 Décembre : Le Président de la République reçoit des messages de félicitations émanant de plusieurs personnalités

A l’occasion de la célébration de la Fête du 18 Décembre, date anniversaire de la Proclamation de la République du Niger,  le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, continue de recevoir des messages de voeux et de félicitations de plusieurs personnalités. Les messages parvenus émanent de:

– Son Excellence Monsieur ABDELMADJID TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire;

– Son Excellence Monsieur MUHAMMADU BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigéria;

– Sa Majesté le Roi SALMANE BEN ABDELAZIZ AL SAOUD, Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Roi d’Arabie Saoudite;

– Son Altesse MOHAMMED BIN SALMAN BIN ABDULAZIZ AL SAOUD, Prince Héritier, Président du Conseil des Ministres du Royaume d’Arabie Saoudite;

– Son Excellence Monsieur EMMANUEL MACRON, Président de la République Française;

– Son Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire;

– Son Excellence Monsieur FAURE ESSOZIMNA GNASSINGBE, Président de la République Togolaise

– Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI, Roi du Maroc;

– Son Excellence Monsieur MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad;

– Son Excellence Dr. MUHAMMED YUNUS AL-MUNFI, Président du Conseil Présidentiel Libyen;

– Son Excellence Monsieur PAUL BIYA, Président de la République du Cameroun;

– Son Excellence Monsieur MACKY SALL, Président de la République du Sénégal;

– Sa Sainteté le Pape François;

-Son Excellence Monsieur MOHAMED OULD CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie;

-Sa Majesté FELIPE VI, Roi d’Espagne;

– Son Excellence Monsieur JOSEPH R. BIDEN Jr, Président des Etats-Unis d’Amérique ;

– Son Excellence Monsieur ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise;

– Sa Majesté HAMAD BIN ISA AL KHALIFA, Roi du Bahreïn;

– Son Excellence Monsieur YOO SUK YEOL, Président de la République de Corée ;

– Sa Majesté WILLEM-ALEXANDER R., Roi des Pays-Bas;

– Son Excellence Madame DROUPADI MURMU, Présidente de la République de l’Inde;

– Son Excellence Monsieur ABDEL FATTAH AL SISI, Président de la République Arabe d’Egypte ;

– Son Excellence Monsieur XI JINPING, Président de la République Populaire de Chine;

– Son Excellence Monsieur VLADIMIR POUTINE, Président de Russie;

– Son Excellence Monsieur VJOSA OSMANI SADRIU, Président de la République du Kosovo;

– Son Excellence Monsieur KLAUS WERNER IOHANNIS, Président de la Roumanie;

– Général ABDULSALAMI ABUBAKAR, ancien Président de la République Fédérale du Nigéria;

– Son Excellence Monsieur JEAN CLAUDE KASSI BROU, Gouverneur de la BCEAO, Dakar;

– M. DIOP MAMADOU, Vice-Gouverneur BCEAO, Dakar

– Son Excellence Madame Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

– Ambassadeur AHMED RUFAI ABUBAKAR (CFR), Villa-Abuja.

ONEP

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 21 décembre 2022

Célébration de la fête du Travail : 556 travailleurs reçoivent la médaille d’honneur du travail

La traditionnelle cérémonie des décorations s’est tenue hier en milieu de journée dans le hall de l’immeuble de la Caisse nationale de sécurité sociale à Niamey sous la présidence du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary. Cette année, c’est un total de 556 travailleurs des secteurs public, parapublic et privé qui ont été décorés de la médaille d’honneur du travail. La cérémonie a aussi enregistré la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales au gouvernement.

Le ministre Ibrah Boukary a indiqué que la médaille d’honneur du travail est décernée à titre de récompense «aux travailleurs et aux travailleuses qui, pendant des années, ont brillé par leur ardeur à la tâche et qui ont fait preuve d’abnégation, de courage et de détermination pour produire les richesses qui permettront un jour à notre pays, le Niger, de se hisser au rang des pays développés». Il a félicité l’ensemble des travailleurs qui par «leur dévouement»,  ont mérité la médaille d’honneur du travail.

Douze (12) des nominés étaient à la cérémonie de décoration organisée par le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale pour partager leur joie avec les membres du gouvernement, leurs collègues et leurs familles. Ces personnes sont équitablement reparties dans les quatre catégories de la médaille d’honneur du travail qui sont la médaille de Bronze, la médaille d’Argent, la médaille d’Or et la  Grande Médaille d’Or. Le ministre a décoré de cette dernière distinction, la plus haute de la Médaille d’honneur du travail, les sieurs Amadou Issoufou, Moussa Seydou et Mme Agala Mariama.

Le vœu le plus ardent du gouvernement, a assuré le ministre de l’Emploi est de voir cette distinction motiver davantage les récipiendaires, ainsi que les autres travailleurs. Il a appelé ceux qui ne sont pas encore nominés «à plus d’ardeur au travail et à persévérer dans la voix de l’effort et du dévouement afin que leurs noms figurent un jour pour l’histoire dans le livre d’or des fils du Niger les plus méritants».

Les leaders syndicaux, fortement mobilisés, ont profité de la cérémonie de décoration pour remettre leurs doléances au gouvernement. Cette année encore, les syndicats ont brillé par ce qui les fragilise, c’est-à-dire la division parce qu’ils n’ont pas parlé d’une même voix. L’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) et la Confédération démocratique des travailleurs du Niger ont, chacun de son côté, remis son propre cahiers des doléances. Tous, reprennent les thèmes traditionnels de revendications des centrales syndicales du Niger qui visent à améliorer le quotidien des travailleurs dans le pays.

Pour le ministre Ibrah Boukary, ces cahiers de doléances traduisent les préoccupations et aspirations légitimes non seulement des travailleurs, mais aussi des partenaires. «Ces cahiers sont à mes yeux extrêmement importants car ils permettent de connaitre les attentes des travailleurs du Niger. Ils constituent un véritable cahier des charges pour mon département ministériel», a-t-il dit avant. Le ministre de l’Emploi a rappelé que les efforts fournis par les acteurs du secteur du travail et de l’emploi ont permis d’aboutir à un climat social apaisé que l’Etat compte maintenir «pour offrir aux populations nigériennes des prestations et un accompagnement de qualité, et aux autres agents économiques, la possibilité de rentabiliser leurs investissements, de promouvoir leurs activités et de créer de nouveaux emplois».

«Je demeure convaincu que la même disposition d’esprit continuera à présider à nos rapports, ce qui permettra de créer des conditions idoines pour les réflexions et échanges que nous aurons autour des différents points de vos cahiers de doléances», a poursuivi Dr Ibrah Boukary. Le ministre de l’Emploi a réitéré la disponibilité du gouvernement pour des échanges francs, sincères et constructifs avec les acteurs sociaux et aussi la disponibilité des membres du comité interministériel de négociation à trouver, dans la mesure du possible, des solutions aux questions posées dans les cahiers de doléance.

 Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 2 mai 2023

Célébration de la Fête du Travail à Niamey/ Défilé conjoint USTN/UGTN : La centrale-mère et l'UGTN offrent un défilé géant

USTN 01 05 2017Le 1er Mai de chaque année est décrété journée internationale des travailleurs. Cette année, le monde des travailleurs a célébré le 131ème anniversaire commémoratif des événements tragiques de Chicago. Au Niger, les travailleurs regroupés au sein des centrales syndicales ont célébré cette journée à travers plusieurs festivités, dont le traditionnel défilé des syndicats des travailleurs selon les secteurs d'activité.
L'Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) et l'Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) n'étaient pas en marge de cette célébration. Ces deux unions ont célébré ensemble, cette journée du lundi 1er Mai 2017. Ainsi du Siège de l'USTN à la place Toumo de Niamey, les syndicats des travailleurs affiliés aux deux unions syndicales ont défilé. Au terme du défilé, le Secrétaire Général de l'USTN M. Manou Bagué et le Secrétaire Général de l'UGTN M. Sofo Salissou ont respectivement lu le discours et le cahier de doléances des deux structures. C'était en présence du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, ainsi que de plusieurs responsables des services, sociétés et entreprises publiques et privés, ainsi que les responsables syndicaux.

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Catégorie : Politique
Publication : 2 mai 2017

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Célébration de la fête internationale de la musique à Niamey : Des concerts dans la ville pour toucher plus de public

La Fête internationale de la musique a été célébrée, dans la soirée du 21 juin, dans plusieurs espaces publics et lieux de spectacles à Niamey, où des podiums de scènes ont été installés pour accueillir des prestations des artistes undergrounds des quartiers et des célébrités nationales en tournée pour la circonstance. De Yantala au quartier Aéroport, en passant par la Rive Droite, Nigerwood a organisé des concerts de la nuit solstice au grand plaisir du public.

Aux environs de 21heures l’ambiance règne déjà, au rythme de la musique urbaine, à la place publique sise au rond-point Harobanda (Rive Droite). Malgré un ciel couvert de nuages et orageux, les jeunes du quartier se sont attroupés autour du podium pour non seulement soutenir leurs stars naissantes mais aussi assister à des performances tant attendues des légendes de renommée. Selon l’animateur Omar Issa alias Rhodes, le concert est organisé de façon, effectivement, à permettre aux mélomanes d’accueillir, en plein air, des grandes figures de la musique nigérienne, et aux artistes débutants de se produire sur scène. Ce faisant, ces derniers ne déméritent pas le soutien d’un public familier qui répète avec eux, à tue-tête, leurs morceaux.

L’animateur Rhodes nous indique qu’ici dans l’arrondissement  communal  Niamey  5 le concert  en cours,  dans le cadre de cette fête internationale de la musique est une initiative de la structure Nigerwood qui après une première édition l’année dernière à la place publique Lieutenant-Colonel Hassan Anoutab, a décidé de l’organiser cette fois dans plusieurs quartiers de la capitale. « Ici à Harobanda nous attendons plusieurs artistes  (Barakina, Akeem, High-man etc). Tous ces artistes feront le tour des podiums, à tous les concerts qui se passent dans les différents quartiers », explique l’animateur alors que l’un  des jeunes  talents  du quartier annonçait les couleurs.

Samira Seyni Djingo, la promotrice de Nigerwood, retrouvée une demi-heure plus tard, à la place Gadafawa de Yantala, ajoute que la fête dans les cinq communes de Niamey a la particularité de toucher le plus grand public. C’est ainsi que les organisateurs ont pensé à des concerts de proximité.

Au niveau de la place publique du quartier Aéroport, c’est l’animateur Razak Leyo qui a animé le spectacle avec des artistes pas de moindre, comme la diva du rap Chocolate, avant que la pluie n’interrompe la soirée en plein air, aux environs de 23 heures. L’ambiance était bien au rendez-vous, avec un public enjaillé au bout de quelques prestations. Mais les premières gouttes de pluie ont vite dispersé la foule. 

Ismaël Chékaré(onep)

 
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Catégorie : Culture
Publication : 27 juin 2022

Célébration de la journée africaine de la ‘’Fonction Publique’’ : Pour une culture des prestations de services publics centrées sur les citoyens

Amadou Aissata Fonction publiqueA l’occasion de la célébration de la journée africaine de la ‘’Fonction Publique’’, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Amadou Aïssata, a livré, hier, un message. Il s’agissait notamment d’entretenir la population sur les différentes activités que le gouvernement organise en cette occasion.

C’est en 1994, lors de  la Conférence Panafricaine des Ministres de la Fonction Publique tenue à Tanger au Maroc, que le 23 juin de chaque année a été institué ‘’Journée Africaine de la Fonction Publique’’. Cette année, elle sera célébrée au niveau panafricain, à Kigali au Rwanda, du 21 au 23 Juin 2017. Au plan mondial, la fonction publique est également à l'honneur avec la célébration de la Journée Internationale des Nations Unies pour le Service Public, qui sera commémorée les 22 et 23 juin 2017, à la Haye au Pays Bas ; à ce niveau le thème est «l'avenir est maintenant : accélérer l'innovation dans le service public pour réaliser l'Agenda 2030».

« Le choix du thème de la journée Africaine de la Fonction Publique n'est nullement fortuit. En effet, avec une population en majorité jeune, l'Afrique ne peut rien entreprendre dans le domaine de l'offre des services publics de qualité sans l'implication de sa jeunesse, puissant levier de développement », a de prime abord soutenu la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Amadou Aïssata, lors de son message à la Nation.

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Catégorie : Politique
Publication : 23 juin 2017

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Célébration de la Journée de l’Europe : «Le partenariat avec l'Afrique et le Niger est un objectif de premier rang pour la prochaine décade du SEAE», annonce Mme Denisa Elena Ionete

La Délégation de l’Union Européenne au Niger a célébré, hier matin à Niamey, la journée de l’Europe célébrée traditionnellement le 9 mai de chaque année. Cette célébration de la journée de l’Europe coïncide avec le 10ème anniversaire de la diplomatie européenne, Service Européen d’Action Extérieure (SEAE). C’est l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa Elena Ionete qui a présidé la cérémonie en présence des représentants des institutions de la république, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, des représentants des organisations internationales ainsi que plusieurs invités.

Cette double célébration, selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Niger, est également à l'image du dynamisme des relations entre l'Union européenne et le Niger qui ont connu des développements importants pendant ces 10 dernières années. Cette journée célèbre la «déclaration de Schuman», un discours historique prononcé le 09 mai 1950 par le ministre français des affaires étrangères, proposant une nouvelle forme de coopération politique pour l'Europe qui rendrait impensable toute guerre entre les nations du continent commençant par la mutualisation de la production de charbon et d'acier, a expliqué l’ambassadeur de l’Union européenne.

Mme Denisa Elena Ionete a ensuite fait l’historique de la journée du 9 mai ainsi que l’état de la coopération UE Niger rappelant que c’est en 1957 qu’a commencé formellement la construction européenne à Rome. En effet, à la communauté économique, se sont ajoutés avec les années d'autres piliers et domaines de politiques, entérinés dans les différentes modifications du traité de Rome. Le Traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er Décembre 2009, est celui qui a posé la configuration actuelle de l'Union européenne et notamment de la Politique étrangère et de sécurité. «L'élargissement de l'Union européenne, tout au long de son histoire, nous a amenés des 6 pays fondateurs à 27 Etats membres aujourd'hui. Après avoir mis ensemble en début des années 1950, les anciens ennemis de la 2ème guerre mondiale, l'Europe a amené ensemble aussi ceux que pendant 40 ans le mur deBerlin et la guerre froide et le rideau de fer avaient séparés et réunifier ainsi le continent. Cette expérience nourrit aujourd'hui la politique étrangère d'une Europe diverse tournée vers un avenir commun. La diversité et l'unité sont notre force», a rappelé Mme Denisa Elena Ionete.

Elle a en outre rappelé que c’est le Traité de Lisbonne qui confère à l'Union une personnalité juridique propre sur l'arène internationale. Sur le plan de la politique étrangère, a-t-elle dit, il a créé la fonction permanente de Président du Conseil européen et a institué la fonction du Haut Représentant (HP) pour la PESC qui est également le Vice-Président (VP) de la Commission européenne. Ainsi, a dit Mme Denisa Elena Ionete, de  par l'ampleur des modifications introduites par le Traité de Lisbonne dans la politique étrangère, on voit l'importance et l'ampleur des tâches qui reviennent au service. «Selon le HR/VP Borell "Il contribuera à renforcer l'Union européenne sur la scène internationale et à accroître sa visibilité et lui permettra de projeter plus efficacement ses intérêts et ses valeurs"».

L’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger a par ailleurs évoqué les aspects-clé du travail du Service d'Action Extérieure (SEAE) comme bras diplomatique et de sécurité de l'Union qui sont entre autres : l’engagement dans le multilatéralisme, l’engagement dans la sécurité internationale. Elle a souligné que le partenariat avec l'Afrique et le Niger est un objectif de premier rang pour la prochaine décade du SEAE. En effet, en plus de la coopération au développement, domaine traditionnel de partenariat et d'appui dans des secteurs clé - comme les infrastructures, la sécurité alimentaire, l'éducation où, à travers les accords de Cotonou «Il y’a également, l'accompagnement de la première heure du G5 Sahel; de l'engagement soutenu dans le domaine de la sécurité et de la défense, l'appui à la gestion des conséquences des migrations irrégulières ainsi que l'appui aux institutions: démocratiques, notamment dans les processus électoraux».

Selon l’ambassadeur de l’UE au Niger, l'agenda des 10 prochaines années du SEAE verra l'Afrique au top de ses priorités. «Fort de sa position privilégiée dans ce partenariat, nous déployons au Niger tous les instruments et mécanismes d'action externe de l'UE, de la mission CSDP à l'aide humanitaire, l'Union européenne et les Etats Membres, animés par l'esprit ‘’Equipe Europe’’ continueront cet engagement, animés par l'esprit de la redevabilité mutuelle et soutenu par un dialogue politique et sur les politiques transparentes et efficaces», a-t-elle dit.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

06 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 6 juillet 2021

Célébration de la Journée Européenne édition 2017 : Les contours des domaines d’intervention de l’Union Européenne au Niger

Expo UE NigerL’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne M. Raul Mateus Paula a présidé hier matin, au palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’exposition sur la coopération entre l’Union Européenne dans le cadre des festivités de la célébration de la journée européenne édition 2017. Placée sous le thème, « la coopération Union Européenne-Niger au bénéfice des populations», cette exposition qui durera deux jours se veut un miroir de la coopération entre l’UE et le Niger. La célébration de cette journée européenne s’est déroulée en présence des présidents des Institutions de la République   du ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, ordonnateur du Fonds Européen pour le Développement (FED) et plusieurs membres du gouvernement des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques au Niger ; des représentants des organisations internationales, organismes et agences de coopération.

La coopération entre le Niger et l’Union Européenne existe depuis maintenant plus de 50 ans. Elle s’inscrit aujourd’hui dans une communauté de vues sur de nombreux sujets qui touchent à la fois le Niger et la sous-région, un dialogue politique permanent, et un réel esprit de collaboration interactive, qui sont cités en exemple. Pour l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne M. Raul Mateus Paula, la présence des autres ambassadeurs et chargés d’affaires des pays de l’Union Européenne illustre si besoin en était que l’Europe parle et agit d’une seule voix.

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Catégorie : Politique
Publication : 10 mai 2017

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Célébration de la Journée Internationale de l’Accès à l’Information : Sensibiliser les institutions nationales et les citoyens sur l’importance de l’accès à l’information

Le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin à Niamey, le lancement de la journée portes ouvertes pour l’organisation de la célébration de la journée mondiale de l’accès à l’information. Le thème de cette édition est «intelligence artificielle, e-gouvernance et accès à l’information». Cet événement a pour objectif de favoriser le partage d’informations et de rapprocher les institutions républicaines, les organisations de la société civile et les citoyens.

Le 28 septembre de chaque année, a été décrété, journée internationale de l’accès à universel à l’information, par la conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Pour le président du CSC, l’UNESCO veut, à travers cet axe, exhorter les Etats membres qui ne l’ont encore fait, à adopter les lois d’accès à l’information, à encourager ceux qui l’ont fait, à les mettre en œuvre et faire du libre accès aux données publiques, un indicateur indispensable de gouvernance et une exigence à laquelle doit adhérer toute nation qui se veut démocratique. Dr Kabirou Sani a rappelé que le Niger a adopté depuis 2011, une charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs pour garantir le droit du public à l’information.

L’objectif de la commémoration de cette journée pour la troisième fois au Niger, et qui est à sa 7ème édition au niveau mondial, a-t-il fait savoir, consiste à vulgariser la date du 28 septembre comme journée internationale de l’accès à l’information. Une thématique d’actualité qui permettra aux différents acteurs réunis de discuter des mutations rapides qui se produisent dans le secteur de la presse, de la communication et de la gouvernance.

Quant à la journée portes ouvertes initiée par le CSC, a-ajouté Kabir Sani, elle consiste à regrouper les institutions de l’état, les organisations de la société civile et les citoyens et créer un engagement entre les différentes parties. Ainsi, l’activité permettra de faire connaitre davantage les missions du CSC, et éventuellement les attentes des citoyens qui s’exprimeront à travers une boite de suggestion.

Pour sa part, la directrice du Bureau de la démocratie, du droit, de la bonne gouvernance, et des conflits, M. Asta M. Zinbo représentant la directrice de la mission de l’USAID Niger, a indiqué que, le droit à l’information est un droit reconnu par la communauté internationale, car son respect conditionne la réalisation des autres droits, qu’ils soient civils, politiques, économiques et sociaux. Elle a en outre souligné que le gouvernement américain attache du prix à sa réalisation car ce droit figure en bonne place dans les dispositions légales des Etats Unies d’Amérique à travers le freedom of information act (FOIA).

M. Asta M. Zinbo a déclaré, qu’au Niger, l’Ambassade des Etats Unis investit beaucoup dans la société civile, la presse et les ONG pour améliorer l’accès à l’information et renforcer la démocratie. Aussi, a-t-elle ajouté, la célébration de cette journée constitue également une opportunité pour les citoyens de découvrir plusieurs institutions publiques, notamment leurs attributions, leur fonctionnement et demander des informations souhaitées. Cet évènement offre incontestablement un espace d’interaction entre citoyens et l’administration en vue de la création d’un engagement constructif.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 29 septembre 2022

Célébration de la journée internationale de la Femme : Un appel à la promotion de l’éducation et la formation des filles et des femmes dans le numérique

A l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Niger célèbre ce mercredi 8 mars, la Journée internationale de la femme. L’édition de cette année a pour thème; «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes». Dans le message qu’elle a livré à cette occasion, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a relevé les défis qui se posent à notre pays et à la communauté internationale, en lien avec le thème de cette journée. Elle a ensuite souligné les efforts déployés par le gouvernement pour plus d’égalité et d’équité de genre.

Dans son message, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, a rappelé que la Journée internationale de la Femme a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, à l’occasion de la Décennie de la Femme en 1975 pour marquer les marches historiques des femmes, organisées en mars 1907 et 1908, pour revendiquer leurs droits au suffrage. «C’est l’occasion pour les différentes structures en charge de la promotion de la Femme de magnifier la femme avec un cachet particulier à travers notamment une revue du bilan des actions menées en matière de promotion de la femme et du genre et de tirer des leçons à partir desquelles des stratégies futures sont développées et mises en œuvre», a-t-elle souligné.

Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a rappelé l’inégalité sur la représentativité mineure enregistrée des filles et des femmes dans le domaine du numérique, plus encore que dans les filières scientifiques en général. Elle a également évoqué entre autres les inégalités de genre concernant les niveaux de compétence les plus bas, sur l’utilisation d’applications sur un téléphone portable, ainsi que des compétences plus avancées comme le codage. Les principales causes de ces inégalités, dit-elle, sont liées aux difficultés d’accès aux outils, aux contraintes financières, aux compétences numériques, à l’intérêt pour les TIC, à la sécurité en ligne et aux stéréotypes. «La célébration de cette Journée Internationale de la Femme permettra d’explorer l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Elle mettra également en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la Violence Basée sur le Genre en ligne», a indiqué Mme Allahoury Aminata Zourkaleini.

Pour la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant, le thème de cette journée vient à point nommé avec la mise en œuvre du Programme d’éducation et de formation dans le numérique. En effet, en 2020, le Niger a, à travers l’Agence Nationale pour la Société de I ‘Information (ANSI), introduit une école de formation numérique dénommée codeloccol créée en partenariat avec le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises (CIPMEN) et African Development University (ADU).

A ce jour, deux promotions ont été formées, dont 33% de filles en 2021 et 43% de filles en 2022. Avec la mise en œuvre du « Programme Villages Intelligents », le Niger a connecté en 2021 en phase pilote 14 villages ; 14 centres de santé intégrés ; et conçu 76 centres numériques dans toutes les régions du pays entre 2021 et 2022. «Aussi, dans le cadre de ce programme, il est prévu de connecter 2.175 villages, 300 centres de santé intégrés et 180 centres numériques», a dit la ministre.

Elle a ajouté que le déploiement des centres communautaires numériques a permis d’accélérer le programme d’inclusion financière et numérique auprès des femmes et des jeunes filles. «C’est ainsi qu’en 2022 plus de 4.500 femmes ont été formées. En perspective, une campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière d’une durée de 15 mois a débuté en février 2023 et couvrira plus de 60.000 personnes (essentiellement des femmes) sur toute l’étendue du territoire nigérien», a souligné Mme Allahoury Aminata Zourkaleini. La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a lancé un appel à toutes les structures œuvrant dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle pour qu’elles s’engagent davantage à promouvoir l’éducation et la formation des filles et des femmes dans le numérique. Elle a invité les partenaires techniques et financiers, à poursuivre leur soutien aux efforts du gouvernement et de tous les acteurs pour relever les défis en la matière en vue de créer le développement durable et équitable pour tous.

Moumouni Idrissa  Abdoul Aziz (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 8 mars 2023

Célébration de la Journée Internationale de la Femme Rurale : Les femmes transformatrices du village de Ganguel honorées

La célébration de la journée internationale de l’alimentation couplée à la journée internationale de la femme rurale s’est tenue, le dimanche 16 octobre 2022, au palais des congrès de Niamey et dans le village administratif de Ganguel situé dans le 5ème arrondissement communal de Niamey. Dans ce village du bord du fleuve Niger, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahouri Aminata Zourkaleini, s’est adressée aux femmes transformatrices de la rive droite du fleuve et a salué leur courage et leur abnégation au travail.

A la fin de la cérémonie officielle de lancement des deux journées couplées, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, accompagnée des autorités régionales et des partenaires financiers, s’est rendue à Ganguel pour rencontrer les femmes transformatrices et échanger avec elles. Cette activité qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme rurale a aussi servi de cadre d’exposition à l’Union des femmes transformatrices des produits agricoles des villages de Fandora et Ganguel et au groupement des femmes transformatrices du lait local de kirkissoye.

Sur place, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant s’est félicitée de l’ardeur au travail des femmes de Ganguel, reconnue aussi par les partenaires financiers, et les a appelé à mettre en commun l’expérience de leurs groupements au sein d’un consortium pour accéder aux meilleurs financements. Elle a également incité les femmes rurales à parler publiquement des problèmes qu’elles rencontrent afin de les faire connaitre et insister à ce qu’on leur trouve des solutions adéquates et pérennes.

Mme Allahouri Aminata Zourkaleini a appelé les femmes à se débarrasser de l’idée préconçue qui voudrait qu’elles soient pauvres et le demeurent. «Si nous travaillons, nous ne serons pas des pauvres. C’est le travail qui nous permet de nous épanouir. Nous devons travailler main dans la main avec les hommes», a-t-elle dit, tout en insistant sur les efforts fournis pour que le travail quotidien des femmes soit reconnu à sa juste valeur. «Nous souhaitons que le travail de transformation de qualité que les femmes font puisse se vendre en dehors des frontières du Niger», a poursuivi la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.

Le bureau National d’ONU Femmes au Niger a réitéré son engagement à travailler avec les autorités pour soutenir les femmes transformatrices dans leur ensemble. La représentante d’ONU Femme à la cérémonie a tenu à remercier les femmes de Ganguel pour la qualité de leur travail et a souhaité que le Gouvernement mobilise davantage de fonds pour la cause des femmes.

Ce soutien a permis à la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant de remettre aux femmes, au nom du Gouvernement, un don en aliments, semences et matériels aratoires. Il s’agit, entre autres, de 50 sacs de riz, 50 sacs de sel, 50 litres d’huiles, 12 brouettes, 20 arrosoirs et des semences. Les bénéficiaires de cet appui, en l’occurrence les femmes de Ganguel, ont exprimé leur reconnaissance et promis de redoubler les efforts au travail.

Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Société
Publication : 18 octobre 2022

Célébration de la Journée internationale des monuments et sites au Niger : A l’initiative du CELHTO des spécialistes échangent sur la conservation et la valorisation du patrimoine culturel nigérien

Cette année le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS) a choisi le thème «passés complexes : futurs divers» pour la journée internationale des monuments et sites célébrée le 18 avril. A Niamey, le Centre d’Etudes Linguistiques et Historiques par Tradition Orale (CELHTO), Bureau Spécialisé de l’Union Africaine (UA) installé dans la capitale nigérienne a organisé le 19 avril des conférences en vue de  donner à cette journée l’éclat qu’elle mérite. En effet, la Journée internationale des monuments et sites est célébrée cette année dans un contexte spécial, car l’UA a adopté pour 2021 le thème : "Arts, culture et patrimoine" : Leviers pour construire l'Afrique que nous voulons".

Des spécialistes des sites, des monuments et du patrimoine culturel ; des architectes, des urbanistes, des anthropologues, des hommes de lettres, des historiens ont été mobilisés par le CELHTO pour cette journée consacrée à la sensibilisation ; aux échanges sur le catalogage des sites et monuments dignes d’intérêt au Niger et de nature à figurer sur une liste indicative du patrimoine mondial. C’est le Secrétaire général adjoint du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mahaman Ibrahim qui a lancé la célébration de cette journée dédiée aux monuments et sites. Pour lui, le thème de l’édition 2021 de la journée internationale des monuments et sites «passés complexes : futurs divers», soulève des problématiques importantes.

La question de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine culturel, a-t-il dit, figure en bonne place dans le programme de renaissance Acte III. «En ce qui concerne spécifiquement les sites et monuments, il faut reconnaitre que nous avons d’immenses chantiers à transformer en réalisations concrètes. Nous avons à préserver et promouvoir nos riches traditions et expressions culturelles, nos sites archéologiques, nos ensembles architecturaux remarquables qui comptent parmi les plus édifiants en Afrique, nos sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco ainsi que tous nos biens culturels de valeur exceptionnelle», a déclaré le Secrétaire général adjoint du ministère de la Culture, du tourisme et de l’artisanat.

C’est dans le même sens qu’avait auparavant abondé le Coordonnateur du CELHTO, M. Komi N’Kégbé Fogâ TUBLU en relevant le caractère évocateur du thème «passés complexes : futurs divers» choisi par ICOMOS. «L’histoire d’un lieu, qu’il soit un monument ou un site, peut impliquer de nombreux points de vue. Par conséquent la conservation du patrimoine exige à la fois un examen minutieux du passé et une mise en perspective qui demande à prévoir l’avenir», a-t-il souligné. Ce à quoi se sont essayés les participants à la journée d’études organisée par le CELHTO, à travers des conférences et des débats.

La conférence inaugurale a été animée par le Directeur Général du Patrimoine Culturel, des Arts et de l'Economie Culturelle, M. Adamou Danladi sur le thème est "la conservation durable du Centre Historique d’Agadez, facteur de développement local ?" Il a relevé d’abord que le Niger possède un patrimoine culturel matériel et immatériel riche et diversifié qui est malheureusement mal connu et peu exploité. Cependant, une partie de ce patrimoine se trouve dans une situation de dégradation, voire de destruction. Ce qui constitue un véritable défi à relever pour les autorités, les acteurs du domaine et les populations. M. Adamou Danladi a rappelé l’inscription du centre historique d’Agadez sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2013.

La partie concernée couvre 175,7 ha et le site doit son inscription sur cette liste car entre autres critères, Agadez est devenue à partir du 15ème siècle un important lieu d’échanges commerciaux, techniques, artistiques, qui illustrent la diversité culturelle et architecturale que l’on trouve dans cette ville. Aussi, Agadez témoigne de la volonté d’établir une ville commerciale aux portes du désert en se basant sur sa politique de la paix et d’accueil, assurée par le sultanat de l’Air créé vers le 15ème siècle en vue de renforcer la cohésion et l’unité entre les groupes ethniques vivant sur un territoire commun. Une tradition que la population perpétue à travers le temps.

Le spécialiste du patrimoine a évoqué la problématique de la conservation du patrimoine architectural qui constitue en même temps le cadre de vie des habitants d’Agadez et les actions des autorités locales, traditionnelles, l’Etat, les partenaires dans ce sens. Il y a, a-t-il indiqué, un besoin d’efforts supplémentaires tant en ce qui concerne la conservation du patrimoine matériel qu’immatériel avec les menaces de disparition de certains métiers et savoir-faire. Au-delà de ce site, M. Adamou Danladi estime qu’il faut inventorier et répertorier tout ce qui relève du patrimoine culturel nigérien. Des préoccupations qui ont suscité l’intérêt des participants à cette journée d’études consacrée à la conservation et la valorisation des éléments du patrimoine culturel et naturel.

Le deuxième conférencier, Dr Boubé Adamou a abordé la question des recherches archéologiques au Niger et les perspectives. Il a rappelé les travaux effectués dont certains remontent au 19ème siècle et les résultats importants obtenus avec les découvertes des sites archéologiques, paléontologiques les plus anciens comme en témoignent les squelettes des dinosaures. Mais à ce niveau également, il a été relevé des problèmes de gestion du patrimoine archéologique, paléontologique, culturel, avec les menaces de destructions des sites lors des travaux qui dégradent l’environnement. Les problèmes, matériel, financier, juridique, et de ressources humaines auxquels sont confrontés les différents acteurs compliquent davantage la gestion du patrimoine. Entre autres recommandations, Dr Boubé Adamou parle de la nécessité d’une «archéologie préventive».

La troisième conférence de cette journée d’études sur le  patrimoine nigérien a porté sur le patrimoine architectural en terre du Niger, thème que M. Ali Souleymane, Expert de l’ONG Construction sans Bois a développé. La présentation a passé en revue l’architecture traditionnelle faisant ressortir sa beauté, sa symbolique à côté de celle dite coloniale ou moderne.

Cette journée d’études organisée par le CELHTO a été l’occasion de soulever des préoccupations relatives au patrimoine culturel et le peu d’intérêt dont il fait l’objet de la part des uns et des autres. D’où la nature des recommandations formulées par les différents intervenants qui ont appelé à des actions urgentes pour la conservation et la valorisation de cette inestimablerichesse.

Souley Moutari

20 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Culture
Publication : 20 avril 2021

Célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, à la Maison de la Presse : «Des esprits critiques pour des temps critiques : le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives», thème de la journée

Liberte de la presse Journee 2017 NigerA l’occasion de l’édition 2017 de la journée internationale de la presse, la Maison de la Presse a organisé hier, à son siège, plusieurs activités dont un point de presse, une conférence de presse, et l’annonce des résultats du concours des meilleurs articles et émissions sur ‘’La lutte ou la prévention de l’extrémisme violent’’. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Président du Conseil supérieur de la communication, des représentants des organes de presse nationaux et de l'ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique au Niger.

C’est en 1993 que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé chaque 3 mai ‘’Journée mondiale de la liberté de la presse’’. Cette année, le thème retenu est : « Des esprits critiques pour des temps critiques: le rôle des médias dans la promotion des sociétés pacifiques, justes et inclusives». Par ailleurs, la commémoration de cette journée est une occasion d'évaluer la situation de la liberté de la presse à travers le monde.

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Catégorie : Politique
Publication : 3 mai 2017

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Célébration de la journée mondiale des enseignants : La ministre de l’Éducation Nationale annonce la mise en œuvre d’un système d’évaluation hebdomadaire ou de suivi régulier des acquis des élèves

À l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier jeudi 5 octobre 2023, la journée mondiale des enseignants. Organisée par l’internationale de l’éducation section du Niger (IESNI), cette journée a pour thème ‘’les enseignant (es) dont nous avons besoin pour l’enseignement que nous voulons : l’impératif mondial pour en finir avec la pénurie d’enseignantes’’. Elle a pour but de mettre au premier plan de l’agenda mondial l’importance de stopper le déclin du nombre d’enseignants avant de commencer à augmenter leur nombre. C’est la ministre de l’Éducation Nationale, de l’alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Shérif qui a procédé au lancement des festivités de commémoration à Niamey, en présence du Secrétaire général adjoint du ministère des Enseignements supérieurs, du coordonnateur de l’IESNI, du coordonnateur de l’Internationale de l’Education section du Niger (IESNI) et de plusieurs membres des structures syndicales du secteur de l’éducation.

Les activités commémoratives de la journée ont réellement débuté avec l’intonation en chœur de l’hymne national ‘’L’honneur de la patrie’’ par les enseignants et une Fatiha a été dite pour le bon déroulement de cette journée.

Procédant à l’ouverture des travaux, Dr Elisabeth Shérif a tenu à exprimer toute sa gratitude et la reconnaissance de la Nation à tous les corps enseignants pour tous les sacrifices qu’ils sont en train de consentir en vue d’assurer la continuité pédagogique dans un contexte émaillé de défis multiformes auquel notre pays fait face. « Dans tous les coins de notre vaste pays et parfois dans des contrées très lointaines, vous vous êtes donnés corps et âme pour transmettre le savoir en vous efforçant de donner à tous vos élèves venus des milieux différents, les mêmes chances de succès. Ce majestueux combat permet en effet de rêver d’un lendemain meilleur et d’acquérir des performances à même de transformer leurs conditions sociales », dit-elle à l’adresse du corps enseignant. Elle a ajouté que tous les efforts que les enseignants (es) fournissaient sont le plus souvent anonymes. Pourtant, c’est avec ce don de soi qu’ils produisent des citoyens responsables, capables d’assurer efficacement la relève. C’est l’amour du travail bien fait qui motive l’enseignant à toujours mieux faire sans rien attendre en retour.

La Ministre a ensuite annoncé que cette année nos écoles vont mettre en œuvre l’évaluation hebdomadaire ou de suivi régulier des acquis des élèves pour éviter aux enfants d’accumuler des lacunes tout au long de leur cursus. L’école attrayante découle de travail collaboratif de la communauté scolaire, toute entière. De ce fait, elle ne doit pas se limiter à transmettre des contenus théoriques, elle doit aussi être à même de répondre aux défis environnementaux du milieu et contribuer à la modernisation des activités primaires surtout en milieu rural. En somme, explique Dr Elisabeth Shérif., notre école doit être un pôle d’innovation et de vulgarisation des pratiques nouvelles, la théorie et la pratique permettent d’explorer les potentialités de chaque apprenant, de les développer et par conséquent de faire de lui un véritable acteur de développement. C’est pourquoi elle a rappelé tout l’intérêt de dynamiser certaines disciplines, des pratiques négligées dans le processus d’enseignement d’apprentissage comme l’instruction civique et morale, l’éducation physique et sportive et les activités pratiques et productives.

Rappelant les défis immenses du moment, la ministre en charge de l’Education nationale a invité les enseignants et les acteurs de l’école à un sursaut patriotique pour vaincre l’adversité sous toutes ses formes. « Le président du CNSP et le gouvernement de transition ont dit et réaffirmé qu’ils font de l’école nigérienne une de leurs préoccupations majeures. Vous êtes à cet égard, plus que des partenaires, des acteurs incontournables. Vos remarques seront indispensables pour qu’ensemble, nous puissions améliorer la condition et la qualité de l’école nigérienne et des enseignants que vous êtes », a souligné Dr Elisabeth Shérif. La ministre a dit ne point douter de la détermination sans faille des enseignants à donner un bel exemple de résilience pour que la cloche sonne tous les jours des rives du Niger aux confins du Ténéré au profit de nos enfants et de la nation toute entière.

Pour sa part, le coordonnateur de l’Internationale de l’Education, section du Niger (IESNI), M. Moustapha Moussa Idé a d’abord souligné l’importance de la commémoration de la Journée Mondiale des enseignants dans tous les pays. L’IESNI avait initialement prévu plusieurs activités pour sensibiliser au mieux l’opinion nationale sur les enjeux en lien avec le thème retenu tout en rappelant quelques problèmes auxquels le système éducatif nigérien est confronté. « Suite aux événements malheureux récemment survenus à Tabatol qui ont endeuillé notre pays, nous avons décidé de limiter la commémoration de cette Journée à une Conférence-débat. Et, vu la qualité du conférencier et du public, nous sommes rassurés que les échanges produiront les résultats escomptés. », a estimé M. Moustapha Moussa Idé.

Quant au vice-président de la coalition de l’Association des Syndicats et ONG en faveur de l’Éducation Pour Tous (ASO/EPT) Niger M. Bizo Moussa, il  a révélé que le besoin en personnel enseignant est une réalité sur l’étendue de la Planète. Notre pays, le Niger n’en fait pas exception. Pour le cas du Niger précisément, la coalition ASO/EPT NIGER fonde l’espoir que tout sera mis en œuvre  par les nouvelles autorités de notre pays pour redonner à l’école nigérienne toutes ses lettres de noblesse d’antan. « Conformément à sa mission, ASO/EPT Niger, avec la détermination et le sens de devoir dont ses membres ont toujours su faire preuve, continuera à mener ses actions de plaidoyer et de lobbying pour accompagner le gouvernement afin qu’il puisse assurer une éducation gratuite de qualité pour tous, défendre l’éducation contre l’austérité et s’assurer que les enseignants sont mis dans des bonnes conditions de travail. », a promis M. Bizo Moussa.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Education
Publication : 6 octobre 2023

Célébration de la journée mondiale des enseignants (JME - édition 20222) : Un appel à investir dans les enseignants et les systèmes d’éducation publics

A l’instar de plusieurs pays du monde, le Niger a célébré hier, la Journée mondiale des enseignants (es). Les activités commémoratives ainsi organisées par l’Internationale de l’Education, Section du Niger ont eu lieu au Centre culturel Oumarou Ganda de Niamey. C’est le conseiller technique du Ministère de l’Education Nationale, M. Mamadou Amadou qui a présidé le lancement desdites activités avec thème ; «Changer de cap : transformer l’éducation». Il s’agit à travers ces manifestations de mettre en exergue le travail de la profession enseignante et à appeler les gouvernements à investir dans les enseignantes et enseignants, à les impliquer, à leur faire confiance et à les respecter.

Les organisateurs de cette activité examinent les engagements pris lors du sommet mondial sur la transformation de l’éducation et de renouveler l’appel aux gouvernements pour qu’ils investissent dans les enseignants et les systèmes d’éducation publics.

Après avoir souligné l’importance de journée pour les enseignants et enseignantes, le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Mamadou Amadou a indiqué que la question des ressources humaines est l’un des dossiers phares du ministre. Dans ce cadre le partenariat est l’élément clé de la gouvernance. «Sans vous, il n’y aura pas de Ministère de l’Education nationale. Tout ce que nous sommes en train de faire au niveau du Ministère, c’est pour qu’il ait amélioration au niveau de la classe. Nous ne pouvons pas avoir du mépris pour l’enseignant», a-t-il déclaré. Il a en outre ajouté que, sous l’impulsion du Ministère, une dynamique est en train de se mettre en œuvre pour que tous les enseignants aient les moyens leur permettant de travailler convenablement. «Tant que l’enseignant ne sera pas mis dans les conditions minimales, il n’y aura pas de transformation», a estimé M. Mamadou Amadou.

Pour sa part, le président ASO/EPT, M. Almoustapha Moussa Idé, a rappelé que l’internationale de l’éducation section Niger (ESNI) est l’un des pôles de la coalition ASO/EPT. L’importance que l’ESNI accorde à la célébration de la JME au lendemain du 19 septembre, date à laquelle les dirigeants du monde se sont réunis au siège des Nations Unies et se sont engagés à transformer l’éducation partout sur la planète prouve que, les enseignants et enseignantes du Niger sont au cœur de cette transformation. «Nous devons leur faire confiance et les soutenir pour que l’enseignement public de qualité devienne une réalité pour tous les élèves», a-t-il ajouté. M. Almoustapha Moussa Idé. Il a en outre indiqué que l’internationale de l’éducation (composée du SNEN, du SNEB, du SYNATREB, du SYNTEN et du SYNAFEN) a porté la voix de la profession enseignante auprès des dirigeants du monde à l’occasion du sommet sur la transformation de l’éducation organisé par les Nations Unies pour donner la priorité à l’éducation et a conduit à la création d’une commission mondiale sur la profession enseignante. C’est pourquoi, a-t-il dit, il est important de transformer l’éducation, car les solutions à toutes les crises qu’ils traversent commencent par l’éducation.

Quant au coordinateur de l’IESNI, M. Ibrahim Sandi Mahamadou, a rappelé que la journée mondiale des enseignants, est l’occasion de célébrer la profession enseignante et de promouvoir la recommandation de l’OIT/UNESCO de 1966 concernant la condition du personnel enseignant ainsi que la recommandation de 1997 de l’UNESCO sur la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, complétées par les directives de l’OIT sur la promotion du travail décent pour le personnel de l’éducation de la petite enfance. Ces instruments, rappelle-t-il, définissent les normes internationales régissant la profession enseignante. M. Ibrahim Sandi Mahamadou, a par ailleurs notifié que, l’adoption de l’objectif de développement durable sur l’éducation et de sa cible spécifique, ODD4 reconnait le rôle clef des enseignants dans la réalisation de l’agenda éducation 2030.

Le coordinateur de l’IESNI a enfin indiqué que, le leadership des enseignants dans le cadre des réponses aux crises n’est pas seulement un sujet d’actualité. «Il est essentiel dans la mesure où ces deniers ont contribué à assurer l’enseignement en tout lieu et en temps plein, en vue de venir en aide aux groupes vulnérables et à atténuer les lacunes en matière d’apprentissage», a-t-il estimé.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org 

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Catégorie : Politique
Publication : 6 octobre 2022

Célébration de la journée nationale de la concorde : Les dérives du Général Abou Tarka

La chute de l’allocution prononcée par le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le général de division Abou Tarka, à l’occasion de la célébration de la 28ème journée de la Concorde, a choqué surpris, sinon choqué plus d’un. Au moment de conclure son adresse, il a procédé à une attaque en règle contre des pays voisins, les pays frères du Burkina Faso et du Mali. Ainsi faisant, le général Abou Tarka a foulé au pied toutes les règles de la diplomatie et le respect dû à des pays voisins, des pays frères, qui ont choisi leur voie à eux pour assumer leur souveraineté et protéger leurs populations contre l’hydre terroriste, sans jamais se mêler des affaires du Niger, un pays avec lequel ils vivent les mêmes affres et avec qui ils partagent l’histoire et la géographie. « Dans leur fuite en avant pour garder un pouvoir arraché de force, les juntes malienne et Burkinabé se sont isolées de la communauté internationale et ne reçoivent plus aucun soutien. Ni militaire, ni financier », fanfaronne, du haut de sa tribune, Abou Tarka. Pour enfoncer le clou, il ajoute qu’elles « se gargarisent de slogans creux et font la guerre à coup de communiqués mensongers et de propagande sur les réseaux sociaux ». Pour finir, il prophétise en annonçant de de façon péremptoire que « le réveil n’en sera que plus douloureux », pour le Burkina Faso et le Mali. To ! Ka Ji ? Quelle mouche a pu bien piquer le président de la HACP, s’interrogent bien de ceux qui ont écouté ce discours va-t-en-guerre à l’endroit de pays avec lesquels nous ne sommes pas en guerre ?Cette parenthèse de son discours ne respecte ni sa formation de sapeur-pompier appelé à éteindre le feu, au lieu de l’attiser, ni son statut de président d’une institution qui oeuvre pour la paix ni même sa réserve de porteur de tenue. Le Niger n’est pas en guerre contre le Mali et le Burkina Faso, mais contre le terrorisme. Si nos pays, parce qu’ils ont opéré des choix différents en matière de partenariat, ne peuvent pas mutualiser leurs efforts, ce qui est malheureux pour les pays africains, chacun doit au moins respecter le choix de l’autre. Dire que le Mali et le Burkina sont isolés de la communauté internationale est un gros mensonge ou une méconnaissance même de ce qu’on appelle la communauté internationale. Celle-ci ne se limite pas à la France et à l’Union européenne qui sont d’ailleurs sur le point d’être déclassées par des puissances émergentes, en Asie, en Amérique du sud et en Afrique. Et quand il s’agit de prendre le pouvoir par la force, tout le monde sait ce qu’il s’est réellement passé dans notre pays en 2011, 2016 et au cours des élections 2020-21. Pour la première fois dans l’histoire récente de la démocratie multipartite, un candidat, président sortant, est allé seul au second tour, son challenger étant cloitré, pieds et mains liés, dans une prison. Quelle fierté !

Malgré tout, le Niger n’a pas à être le second couteau d’une puissance étrangère pour faire à sa place le sale boulot contre nos propres frères. L’Afrique n’a pas été colonisée autrement. Et la traite négrière a eu lieu par les mêmes précédés : l’utilisation de l’Afrique contre elle même. S’en prendre au Burkina et au Mali parce que des terroristes viendraient de ces pays est un aveu d’incapacité à défendre nos frontières. En plus, Boko Haram vient du Nigéria pour endeuiller notre pays, des terroristes d’autres pays voisins. Pourquoi bon Dieu, les autorités du Niger et leurs suppôts ne s’en prennent pas aux autorités de ces pays ? Il y a lieu d’éclairer la lanterne des nigériens à ce sujet. Le Sahel ne viendra à bout du terrorisme que si les pays sahéliens eux-mêmes mutualisent leurs efforts, dotent conséquemment leurs armées nationales et non pas en comptant essentiellement sur les armées étrangères. Si la présence des forces armées étrangères dans un pays conduit à la paix et à la sécurité, la Lybie, l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Centrafrique et Haïti, entre autres, auraient connu la paix et la sécurité depuis fort. Mais la guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée seulement par l’option militaire il est vrai. Il y a la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et l’injustice. C’est à ces défis qu’il faut s’attaquer pour ne plus donner des prétextes à des individus dont les agendas sont autres de prendre les armes contre leurs propres frères. Toujours est-il que ce n’est pas ce genre de discours qui est attendu d’un soldat, Général de surcroit. Mais des stratégies gagnantes de guerre, de défense du territoire et de sécurisation des personnes et de leurs biens. Et des stratégies gagnantes ce sont des stratégies discrètes pour une meilleure efficacité, et non pas des stratégies criées sur tous les toits. La paix que nous voulons pour notre pays, nous la voulons pour tous les peuples du monde. Ce n’est pas difficile à comprendre.

Bisso

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Catégorie : Politique
Publication : 6 mai 2023

Célébration de la Journée Nationale de la Concorde, à Tchintabaraden (région de Tahoua) : «La sécurité, le développement et la démocratie constituent ensemble, le socle de la cohésion et de l’unité nationale », déclare SEM. Brigi Rafini, Premier ministre,

Brigi Notre pays a célébré, lundi dernier, la Journée de la Concorde. Cette édition 2017, placée sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a été célébrée à Tchintabaraden (région de Tahoua), à l’emblématique ‘’Place de la Paix’’, sous le thème : ‘’La Paix et l’Unité Nationale’’. La grande célébration de cette fête dédiée à Tchintabaraden, a été marquée par l’allocution prononcée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, dont nous publions, ci-dessous l’intégralité.

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Catégorie : Politique
Publication : 25 avril 2017

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Célébration de la journée nationale de la femme nigérienne : Mot de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant

Ce jour 13 mai 2023, les femmes nigériennes célèbrent le 32ème Anniversaire de la marche historique au cours de laquelle elles ont revendiqué une meilleure représentation des femmes à la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine. 

Permettez-moi de prime abord de rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et Monsieur Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour les multiples efforts consentis en faveur des femmes nigériennes.

Cette année, nous commémorons la Journée sous le thème : «Femme et développement». Le choix de ce thème se justifie par la contribution active des femmes aux actions de développement de notre pays. Comme vous le savez, les femmes représentent plus de la moitié de la population (50,3% d’après le RGP/H 2012). Cette frange importante de notre population est active dans tous les domaines de la vie socio-économique et ce, malgré les pesanteurs socio-culturelles.

Ainsi, pour accompagner les efforts de ces femmes, le Gouvernement, à travers le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant dont nous avons la charge, a réalisé plusieurs actions en vue de leur autonomisation. Il s’agit entre autres des appuis en équipements d’Allégement des tâches domestiques (les plateformes multifonctionnelles, les motopompes, les machines à coudre, les semences etc.) et de plusieurs renforcements de capacités à travers des formations sur diverses thématiques. Pour booster leur dynamisme et leur détermination, les femmes sont aussi soutenues par plusieurs partenaires au développement tels que les Organismes des Nations Unies, les partenaires bi et multilatéraux et les ONG Internationales et Nationales.

A l’occasion de cette Journée, j’ai une pensée particulière aux femmes pionnières qui ont eu à exercer dès les premières heures dans différents domaines de notre administration, qu’elles trouvent ici, toute ma considération.

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 12 mai 2023

Célébration de la journée nationale de la femme Nigérienne : Rencontre d’échange sur l’éducation de la jeune fille

A l’instar des autres institutions, la Direction de la Promotion de la Scolarisation de la Jeune Fille a organisé une cérémonie commémorative à l’occasion de la journée de la femme Nigérienne, le Samedi 13 mai 2023. C’est le ministre de l’Education Nationale Pr Ibrahim Natatou qui a présidé cette cérémonie en présence du Secrétaire Général dudit Ministère, M. Mohamed Zeidane, de la Directrice de la promotion et de la scolarisation de la jeune fille, Mme Lamine Yaroh Fatima, des partenaires techniques et financiers et de plusieurs hautes personnalités. La célébration de cette journée a été suivie d’une remise de kits au profit d’une cinquantaine de jeunes filles démunies.

Intervenant à l’occasion de cette cérémonie, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui d’être aux côtés des femmes pour célébrer cette journée qui est la leur. Pr Ibrahim Natatou a fait l’historique de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Relativement à la scolarisation de la jeune fille, Pr Ibrahim Natatou a souligné qu’au regard des difficultés rencontrées par l’État, les plus hautes autorités du pays ont opté pour l’ouverture des internats pour jeunes filles afin de réduire les risques de décrochage scolaire de ces dernières. «Cependant, des difficultés liées à leur sécurisation et au bon fonctionnement subsistent jusque-là malgré la volonté affichée des autorités du pays», a indiqué le ministre de l’Education Nationale. «La question de l’éducation en général et celle de la scolarisation des filles en particulier nécessite une plus grande attention non seulement de la part de l’État et des partenaires techniques et financiers mais aussi des communautés, des organisations de la société civile, des ONG nationales et internationales actives en éducation ainsi que des leaders d’opinions», a conclu  Pr Ibrahim Natatou.

Auparavant, la Directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, Mme Lamine Yaroh Fatima a souligné que l’objectif de la Journée nationale de la femme nigérienne est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette frange importante mais marginalisée de la population. Selon la Directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, les femmes représentent plus de 51% de la population nigérienne. Cette composante importante de la population est sous représentée au fur et à mesure que l’on avance dans la chaîne éducative. Mme Lamine Yaroh Fatima devait ajouter qu’au primaire, le taux Brut de Scolarisation (TBS) des filles est de 64,4% contre 72,2% pour les garçons. En ce qui concerne le secondaire premier cycle, le taux est de 27,3% pour les filles contre 31,2% chez les garçons. Pour ce qui est du taux d’achèvement primaire (TAP) des filles, il est 56,7% contre 65,2% pour les garçons. Ce taux respectivement est de 15,6% et 18,5% pour les filles et les garçons au secondaire.

«Pour corriger ces disparités de genre, le Niger dispose de plusieurs documents de référence dont le Programme de Développement Économique et Social (PDES), le Programme Sectoriel de l’Éducation et la Formation (PSEF 2014-2024) et d’un Plan de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation (PTSEF) pour la période 2020-2022. A travers ces différents outils, la promotion de la scolarisation des filles occupe une place de choix en ce sens que le Président de la République, SE Mohamed  Bazoum, a dans son programme de  Renaissance III, fait de l’éducation une priorité», a rappelé  Mme Lamine Yaroh Fatima.

Moumouni Idrissa Abdoul Aziz(Stagiaire)

Source : http://lesahel.org/

 

 
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Catégorie : Politique
Publication : 17 mai 2023

Célébration de la journée nationale du sport pour tous au Niger : Dédier une journée nationale du sport pour tous pour encourager la population à la pratique

Le Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, à travers sa direction des sports, a organisé le mercredi 13 décembre 2023 au stade Général Seyni Kountché, une marche de parcours de santé. A cette occasion le directeur général des sports M. Tabsir Ly, en présence de quelques cadres dudit Ministère et de plusieurs invités, a effectué une série d’activités à savoir une marche suivie de quelques étirements musculaires et une animation de zumba pour agrémenter la célébration de cette journée.

Dans ses propos liminaires M. Tabsir Ly a déclaré aux élèves et étudiants de l’INJS venus massivement dans le cadre de cette journée, que c’est un honneur pour la direction générale des sports pour tous d’organiser cet événement consacré à l’ensemble de la population nigérienne car, dit-il, la marche, ou le sport de masse est très importante pour le maintien de la santé. Le but de cette sortie est d’atteindre le stade d’une journée nationale spécialement consacrée au sport. Et pour y parvenir, M. Tabsir Ly explique qu’il existe tout un processus institutionnel à suivre. « Cette journée lancée aujourd’hui par le Ministère doit être un modèle pour l’ensemble de la population nigérienne. Tout le monde doit se rendre compte que le sport constitue un levier important pour la performance physique », a-t-il souligné.

M. Ali Dobi Maman Bachir, étudiant à l’INJS et secrétaire général des élèves et étudiants de l’INJS a, quant à lui, ajouté que la population nigérienne doit connaître l’importance et l’utilité de cette journée dédiée au sport. Le sport favorise l’amélioration physique et aide l’être humain à se libérer du stress. « En cette journée, les gens sont venus car nous avons fait appel à nos camarades qui ont répondu massivement. Le sport permet le développement psychique de l’individu. À travers cette activité, je me sens libre comme s’il y a un surpoids que je viens de décharger. J’invite l’ensemble de la population à emboîter les mêmes pas pour faire du sport une activité pour tous », a-t-il dit.

M. Souleymane Salha, journaliste sportif, a lui expliqué que le sport a beaucoup de vertus. Il participe au maintien de l’être humain notamment sur le plan sanitaire. Ce confrère a salué et encouragé cette initiative du Ministère en déclarant : « Je crois qu’il est nécessaire d’aller plus loin. Il faut qu’au Niger, on décrète une journée nationale du sport pour tous les amateurs de sport et ceux qui veulent connaître le sport, pour que tout le monde puisse découvrir davantage les vertus du sport. Au Niger, si vous observez une personne en train de faire de l’exercice, c’est probablement sur les conseils de son médecin. Nous avons toujours appris que le sport contribue au développement humain à la fois sur le plan intellectuel et physique. Cette activité se pratique dans beaucoup de pays comme le Rwanda qui tous les vendredis, les citoyens Rwandais sont invités à faire du sport. Je demande aussi à la population nigérienne de participer massivement à ces genres d’initiative », a-t-il conclu.

Assad Hamadou (ONEP)

 

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Catégorie : Sport
Publication : 21 décembre 2023

Célébration de la Noël : La communauté chrétienne solidaire de toutes les confessions du pays, lancent un appel à la paix

Noël est la célébration de la naissance du Christ. Les chrétiens nigériens, unis à leurs évêques et leurs pasteurs ont célébré la messe de l’avènement du Messie à travers des chants d’allégresse. Mais si la joie de la venue du Christ est perceptible à travers les témoignages, celle-ci est troublée par le contexte international marqué par des crises.

Au Vatican, le Pape François a célébré, le samedi 24 décembre, la messe de la nuit de Noël à la basilique Saint-Pierre, une messe au cours de laquelle, le Souverain Pontife réaffirme que Noël est l’occasion pour chaque chrétien de «revenir à l’essentiel de sa vie» en commençant toujours par «se souvenir du bien».

Lors de ses vœux à la Curie, le Pape a évoqué aussi la paix en parlant de la guerre en Ukraine, «martyrisée». «La guerre et la violence sont toujours un échec. La religion ne doit pas se prêter à alimenter les conflits», a-t-il déclaré. «Là où règnent la mort, la division, le conflit, la souffrance des innocents, nous ne pouvons que reconnaître Jésus crucifié. Construire la paix, c’est un processus qui commence dans le cœur de chacun de nous», explique le Pape François.

Le thème de la paix a aussi été développé par l’Archevêque de Niamey, Mgr Laurent Lompo qui a souligné, Noël 2022 à nouveau fêté dans un climat détérioré par l’insécurité généralisée dans notre sous-région. «Plusieurs de nos paroisses restent fermées. Nous pensons aux communautés chrétiennes qui célèbrent cette fête dans la discrétion où qui sont privées d’Eucharistie à cause de l’insécurité. Nous pensons aux milliers de personnes déplacées qui vivent sous la peur ; qui dorment sous des paillottes en cette période de vent et de froid ; ces personnes qui vivent du strict minimum et souvent moins de deux repas par jour ; à ces milliers de déplacés des villages vers les villes, dans l’incertitude totale d’un retour au bercail ; à ces milliers d’enfants qui ne peuvent plus bénéficier de l’éducation qui est un droit pour tous, à cause des écoles fermées ; à ces milliers de personnes privées de soins médicaux à cause de cette insécurité grandissante ; à ces marchés fermés, affaiblissant l’économie des petites gens ; à ces milliers de jeunes ruraux dépourvus de toute possibilité d’organisation pour préparer leur avenir» a souligné l’Archevêque de Niamey.

Mais au-delà de l’angoisse du présent, Noël est aussi une fête d’espoir. «Le message du prophète Isaïe comme celui de l’ange aux bergers dans l’Evangile, vient redonner force et courage à l’humanité. Dieu parmi nous, appelé Emmanuel, vient nous apporter la vraie lumière, celle qui est capable de repousser le mal qui rôde autour de nous», a dit Mgr Laurent Lompo. «Dieu vient parmi nous pour nous apporter la paix. Mais sachons que la paix, n’est jamais définitivement acquise. Nous devons la construire chaque jour à travers notre comportement en famille, dans nos lieux de travail et dans la société en général», a-t-il souligné. «Si nous voulons la paix, a-t-il soutenu, ne fermons pas les yeux devant les injustices criardes qui se creusent entre les riches et les pauvres, la corruption qui gangrène très souvent les institutions même internationales ; le pillage et le détournement des biens publics ; les violations quotidiennes des droits fondamentaux de la personne humaine ; l’indifférence des nantis face à la misère des populations ; les violences, les attaques et les massacres des vies humaines pourtant sacrées», a-t-il continué.

Selon, l’Archevêque de Niamey ces contre-valeurs qui tendent à devenir des normes dans la vie quotidienne nous éloignent de Dieu d’une part et d’autre part elles occasionnent les guerres entre les peuples. «Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux, de croiser les bras, de garder le silence et de dormir tranquillement si nous voulons transformer le monde. Engageons-nous pour la transformation du monde et prions pour notre pays le Niger. En ce moment d’insécurité généralisée. Que le Prince de la Paix nous accorde la grâce de vivre en paix», a insisté Mgr Laurent Lompo.

Correspondance particulière de Abandé Moctar

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Société
Publication : 26 décembre 2022

Célébration de la Noël au Niger : Une fête marquée par la résilience du peuple Nigérien face aux sanctions de la CEDEAO

Les chrétiens du Niger, à l’instar de ceux du monde entier ont célébré hier, la nativité du Christ, communément appelée Noël. Au Vatican, environ 6 500 fidèles, ont assisté à la messe présidée par le pape en présence de responsables religieux et du corps diplomatique tandis que des centaines d’autres l’ont suivie sur des écrans géants installés à l’extérieur, sur la place Saint-Pierre. Au cours de cette messe, le Pape François a affiché son soutien aux victimes de la guerre partout dans le monde.

A Niamey, au cours de son homélie du Minuit chrétien retransmis en direct sur la Radio et Télévision du Niger, l’Archevêque, Mgr Laurent Lompo a rappelé le sens de la Noël qui se veut l’humilité d’un Dieu qui a tant aimé l’humanité qu’il a voulu habiter parmi elle sous les traits d’un petit enfant né de Marie.

« Pour se faire comprendre par l’homme, Dieu s’est fait l’un de nous en naissant d’une femme dans les conditions les plus modestes possibles. Dieu se dépouille, il s’abaisse et se met au rang de l’homme pour lui prouver sa présence effective et affective. Une telle attitude nous surprend quand on voit combien nous sommes assoiffés de pouvoirs et de grandeurs humaines pour écraser les plus petits chaque fois que nous avons l’occasion », a dit Mgr Laurent Lompo.

L’Archevêque de Niamey a ensuite insisté sur le fait que Noël nous donne un nouveau regard sur notre propre vie en tant que chrétiens et sur ceux qui nous entourent dans la société nigérienne. « Des exclus, des rejetés, des isolés, des malades, des milliers de familles déplacées internes sans abri, sans nourriture dans plusieurs localités du pays ; des milliers de personnes qui vivent du strict minimum à cause des sanctions imposées à notre pays par la CEDEAO et d’autres institutions internationales ; des sans-emploi ; des mal aimés etc. peuplent notre entourage. Nous les fabriquons très souvent nous-mêmes par notre manque d’amour et d’attention, notre égoïsme les engendre et notre indifférence les entretient dans leur pauvreté comme dans leur exclusion » a-t-il martelé.

Mgr Laurent Lompo a ensuite appelé Chrétiens et musulmans à tous les niveaux de responsabilité, dans la société Nigérienne, à éclairer la conscience du peuple à travers un témoignage de vie ; à relever les défis de l’heure à travers un sursaut patriotique dans la vérité et par amour pour le pays. « Nous avons besoin de paix dans le monde d’aujourd’hui. Mais cette paix ne peut venir et s’installer chez nous que quand nous nous disposons à écouter la voix de Dieu et à faire sa volonté à l’exemple de l’Enfant Jésus. En dépit des moments difficiles que nous traversons aux niveaux : des écoles fermées et des milliers de personnes déplacées internes à cause de l’insécurité ; la vie chère obligeant beaucoup de personnes à la mendicité ; les lourdes sanctions de la CEDEAO à l’endroit des institutions étatiques ; la célébration de Noël nous rappelle que Dieu est toujours présent à nos côtés. Il nous invite à lui faire grandement confiance dans notre lutte pour la Paix au Niger » a ajouté Mgr Laurent Lompo.

Pour lui, le message de Noël résiste à la violence physique et verbale ; à l’intolérance religieuse ; aux inégalités sociales ; à l’injustice et à la corruption ; à la haine éthnique ou régionale ; à l’immoralité et aux enrichissements illicites. Fêter Noël 2023, a encore insisté l’Archevêque de Niamey, c’est s’engager au nom de notre foi à être sel et lumière dans nos familles, nos institutions et toute la société. Un Niger renouvelé, a-t-il souligné, un Niger souverain, un Niger où règnent la paix, l’unité et la cohésion sociale, voilà ce que nous demandons à l’Enfant Jésus pour notre pays dans cette cathédrale de Niamey et dans toutes les églises du Niger.

Abandé Moctar

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Société
Publication : 26 décembre 2023

Célébration de Laylat al-Qadr à la Mosquée des Grande de Niamey : Prière et vœux solennels pour la paix et la prospérité au Niger

A l’occasion de la 27ème nuit du Ramadan appelé Nuit de la Destinée ou ‘’Laylat al-Qadr’’, l’Association islamique du Niger (AIN) a, comme de tradition, organisé une veillée de lecture du Saint Coran et de prière à la Grande Mosquée de Niamey le samedi dernier. Cette veillée a enregistré la présence du Premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou, de plusieurs membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger et plusieurs membres du gouvernement.

 Dans la religion musulmane, la Nuit du Destin est celle durant laquelle, l’ange Gabriel révéla le Coran au Prophète Mohamed (paix et salut sur lui). C’est la nuit au cours de laquelle, les actes d’adoration sont fortement rétribués par Allah. C’est pourquoi, les organisations musulmanes et les fidèles organisent chaque année des veillées de prières et de lecture de Saint Coran à travers le pays.

Ici à Niamey, cette cérémonie religieuse a débuté aux environs de 21h avec la traditionnelle séance de lecture intégrale et collective du Saint Coran par les membres de l’association islamique, sous l’égide du Cheik Djibril Karanta. Le président de l’association islamique du Niger a ensuite prononcé un sermon dans lequel il a rappelé brièvement le sens et l’importance de la nuit du destin chez le musulman, telle que décrite dans le livre saint Coran. En effet, il y’en a toute une sourate qui parle de cette nuit bénie de Laylat al-Qadr. Selon le président de l’association islamique, au cours de cette nuit, le musulman est appelé à faire trois choses. D’abord commencer par multiplier les raka’ats nocturnes, ensuite lire beaucoup le Coran ou faire des Zikr. Il s’agit en plus d’une nuit gracieuse et de pardon. Cheik Djibril Karanta a enfin prononcé une prière pour que règne la paix, la stabilité, l’amour du prochain et l’entre-aide entre les frères musulmans. 

«C’est la plus grande nuit de l’année. Et en cette circonstance, les prières doivent être multipliées car elles sont exhaussées pour tous», rappelle le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou qui demandait à la population de prier pour la fin de l’insécurité qui menace notre pays et pour que la prochaine campagne agricole soit bonne. Le Premier ministre a aussi formulé les vœux de paix et en bonne santé à toute la population nigérienne.

En plus de la Mosquée des Grandes Prières, ces séances de lecture de Saint Coran sont aussi organisées dans plusieurs mosquées de la capitale comme, c’est le cas chaque année dans la Zawiyya de Cheick Chaibou dans le 2ème arrondissement.

Ismaël Chékaré(onep)

10 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Société
Publication : 9 mai 2021

Célébration de Laylat al-Qadr à la mosquée des grandes prières de Niamey : Des membres du Gouvernement et de l’Assemblée Nationale y ont pris part

La nuit du 26 au 27 avril  2022, la Communauté musulmane du Niger  a célébré  ‘’ la nuit du destin’’ ou ‘’Laylat al-Qadr’’. Comme de tradition, cette veillée religieuse consacrée à la lecture du Saint Coran et de prières est organisée chaque année à la mosquée des grandes prières de Niamey par l’Association Islamique du Niger.  Des personnalités y prennent part dont le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le 1ervice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou et le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley ainsi que des ambassadeurs des pays musulmans au Niger.

Dans son sermon de rappel historique de l’importance de la nuit du destin, le Président de l’Association Islamique du  Niger,  Cheikh Djibril Soumaila Karanta  a indiqué que les bonnes œuvres sont  recommandées pendant cette nuit dont entre autres la prière nocturne, la lecture du Saint coran et les invocations.  La nuit du destin, rappelle-t-il aussi,« selon le coran est l’équivalent de 1000 mois d’adoration ». Il a enfin formulé des vœux de prières à l’endroit du Niger et de son peuple pour un pays uni et prospère dans la paix, la fraternité, la cohésion sociale et le bonheur.

Notons qu’au cours de cette cérémonie religieuse, les Oulémas ont procédé à la lecture du Saint Coran et une Fatiha a été dite afin que les prières soient exaucées et que la paix et la quiétude sociale se consolident dans notre pays, dans la sous-région et dans le monde entier.

À la mosquée de Cheikh  Chaibou aussi, sis au quartier du 2ème arrondissement de Niamey, les fidèles ont effectué des séances de  prières collectives, d’invocations et de prêches.

Par  Oumar Issoufou(onep)

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Catégorie : Politique
Publication : 29 avril 2022

Célébration des mariages et décoration des habitats traditionnels en milieu haoussa : Construire et resserrer des liens familiaux

En milieu haoussa, le mariage est célébré généralement conformément aux us et coutumes qui caractérisent ce peuple.  Cette union sacrée entre l’homme et la femme est un élément indispensable dans nos sociétés  car il permet  à deux familles de consolider, de raffermir les liens de fraternité et de parenté. Chaque peuple et chaque ethnie à sa façon de célébrer le mariage. Les haoussas ont leur propre culture et  traditions qu’ils respectent au cours de ce passage de la vie. Ibrahim Salifou Educateur de formation et enseignant à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Niamey, gardien des traditions et des valeurs sociales nous parle du mariage, de ses implications et aussi et surtout de ses responsabilités. Il aborde aussi avec nous le décor du foyer conjugal.

« Le mariage dans les communautés haoussa a des pratiques et des spécificités qui diffèrent d’un groupe, d’un clan ou d’une couche sociale à une autre suivant les moyens mais qui présente presque des similarités : d’abord la demande peut se faire de plusieurs façons. Le  » kame  » est une pratique traditionnelle ancienne qui consiste à réserver une petite fille d’avance à quelqu’un pour plusieurs raisons : la fille peut être issue d’une famille riche, religieuse, ou d’une grande beauté ou alors pour des raisons socio culturelle, ethniques ou autres » renseigne-t-il avant de dire que se marier, c’est aussi forger sa vie tout en ayant des grandes responsabilités. La demande peut aussi être directe : quand tu vois une fille, si elle accepte ta proposition, vous pouvez envoyer vos représentants avec un cadeau de natures différentes, si les parents l’acceptent cela veut dire que la  fille vous est offerte, ou alors une simple demande sans cadeau entre les parents du prétendant et ceux de la fille et l’affaire peut être conclue.

La dot et le baiko, des facteurs essentiels dans la célébration du mariage

La plupart des mariages se font selon le rite musulman parce que dans ce milieu plus de 90 % des haoussas sont des musulmans.

Selon l’éducateur Ibrahim, avant le jour du mariage il y a parmi les donations de la famille du jeune homme le  » baiko  » qui est une sorte de valise ou un cadeau  précédant la dot et qui marque le profond estime du prétendant et qui est finalement  versée le jour de l’attachement du mariage et  marque aussi la fin du processus du mariage.  Quand l’offre est conclue, les deux familles déterminent le jour qui conviendrait le mieux pour la cérémonie. Toutefois est-il dit qu’en milieu haoussa, après la dot, vient la célébration du mariage proprement dit, les cérémonies religieuses avec en ligne de mire la fatiha. Il  est un acte qui atteste le contrat de mariage  entre les deux amoureux. En ce moment une délégation représentant le jeune marié notamment les parents, les amis très proches de ce dernier et un imam du village côté jeune marié, tous sont là, présents pour être témoins de l’évènement. membres de cette délégation.

Les noix de cola sont très importantes dans nos cultures ancestrales

En venant à la célébration du mariage coté du futur epoux la délégation  apporte de la cola et une somme généralement modeste.  Les noix de cola et la somme répondent également aux exigences  liées aux us et coutumes. Les noix de cola sont partagées entre parents proches (oncles, tantes, frères et sœurs de la jeune mariée) et une partie distribuée à l’assistance. Au cours du rituel de la fatia, il y’a la demande verbale proprement dite entre ces deux familles proches réunies, un parent du jeune marié dit « je demande la main de votre fille pour mon enfant, et après un membre de la famille de la fille répond «  nous vous donnons volontiers la main de notre fille », l’assistance témoin de cette action entérine l’union sacrée entre les deux.

Maintenant entre le jour du mariage et la consommation du mariage  » la nuit de noce « , il y’a tout une gamme de cérémonies. Des rites et certaines formalités  (qu’on ne peut pas tous énumérés ici du fait de leurs diversités) diffèrent selon les groupes, les clans et les familles ou selon les moyens, les couches sociales ou les affinités. Les gobirawa, les katsinawa, les adarawa, les kurfayawa, les konnawa, les zanfarawa, les  kabawa, les gibalawa, etc.

Selon les explications de notre interlocuteur, chaque sous-groupe ethnique possède sa spécificité dans la célébration des activités du mariage traditionnel dans sa sphère géographique. On ajoute qu’après le mariage ce sont des conseils d’usage prodigués à l’endroit de ce nouveau couple car une nouvelle vie vient de commencer. Une phase de la gestion du foyer qui requiert un certain nombre de principes notamment, le respect, la considération et surtout la patience. La fille est conduite chez son mari suivant les principes coutumiers et religieux  de la communauté. Elle rejoint ici le guida’’ maison du mari qui est dirigé par un chef de famille  appelé communément mai guida, hériter de la tribu, il fait fonction du guide et du gardien des traditions  familiales. La femme est venue d’un autre guida, et d’un autre village pour apporter de la valeur ajoutée au guida de son mari. Pour dire qu’un mariage ne fait pas donc uniquement le bonheur du couple.

Une case typiquement traditionnelle pour accueillir la nouvelle mariée

M. Ibrahim a expliqué que la case qui accueille la jeune mariée est bien décorée. Cette décoration est un élément extrêmement important dans les cases des jeunes mariées dans les traditions haussa. En effet, les chambres ou les cases sont d’une beauté splendide, les ornements sont faits  à base des tissus traditionnellement tissés portant des dessins divers.  Les murs sont peints de chaux blanche ou du sable spécialement décoré pour la circonstance. A l’intérieur, les calebasses et autres objets en bois ou en terre cuite sont  parfaitement bien rangés. Tout est bien ordonné et bien propre avec une odeur agréable, le tout offre un spectacle assez diversifié des couleurs de tissus kounta aux visiteurs qui prennent tout leur temps à lorgner les coins et recoins de la chambre afin de satisfaire leur curiosité. L’homme habillé généralement en blanc, le vêtement traditionnel comprend un ‘’ kalmi’’ un pantalon et une tunique karobi, il porte un chechia, un bonnet brodé et des chaussures  appelés ‘’ takalmi’’ en cuir brodés. La femme elle porte un pagne ‘’ godo ‘’ riche en coloris avec des motifs assortis. Sa parure se distingue par de nombreux colliers au cou, des bracelets en perles aux bras et aux chevilles des colis en cuivre. Une coiffe bien élaborée et ornée de bijoux, ses mains et pieds teintés de henné. Dans cette case, il y’a des nattes faites en feuilles de palmiers doum’’ kaba’’ qui sont tressées en bandes cousues avec des décors vifs, bien teintés. Les parois de la case en banco et paille sont recouvertes par des nattes plus souples. On apporte avec la jeune mariée du  ‘’toukounia’’ une marmite à large ouverture  avec une grande variété de décors  et des poteries et des calebasses   pyrogravées. D’autres articles comme des paniers, des éventails, des chapeaux, des vans, des couvertures traditionnelles ou sakala en coton rouge foncé.

Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

Publié le 19 mars 2021
Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Culture
Publication : 28 mars 2021

Célébration du 13 mai à l’ONEP : L’office honore le personnel féminin retraité

Réuni autour de la Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou et du président du Conseil d’Administration, M. Adam Issoufou, le personnel de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) a célébré l’édition 2023 de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne dans la joie et l’allégresse le samedi 13 mai au sein dudit office. Pour cette édition, la Directrice Générale et le personnel féminin ont voulu honorer les femmes retraitées de l’office en les invitant toutes à se joindre à leurs cadettes pour la fête, une invitation assortie de la remise des témoignages de satisfaction et des cadeaux en nature à toutes ses braves femmes qui ont servi l’ONEP. Elle fut belle la fête, les retrouvailles étaient  riches en émotions !

La célébration de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne à l’ONEP a réuni l’ancienne génération et la nouvelle génération de la maison ONEP autour d’un même festin. Mieux, elle s’est déroulée en présence de plusieurs invités dont entre autres ; les Directeurs Généraux de l’ESSCOM (l’Ecole Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias- ancien IFTIC) et de l’Agence Nigérienne de  Presse (ANP), MM Abdou Mato et Dalataou Malam Mamane, l’ancien Directeur Général de l’ONEP, M. Saidou Daoura, qui ont rehaussé de leur présence l’éclat de la cérémonie, mais aussi honoré l’office et son personnel.

S’adressant au personnel de l’ONEP et ses structures dirigeantes au nom de ses sœurs retraitées, Mme Wata Nana Fassouma a souligné le caractère inédit de ladite célébration qui se tient pour la première fois sous ce format qui honore celles qui ont donné de leur temps et de leur sueur à l’ONEP durant de longues années. Elle a félicité la Directrice Générale et le personnel féminin pour cette initiative pleine de signification pour les retraitées qu’elles sont mais aussi pleine de sens car, elle montre à quel point le côté humain et social  de la vie ne doit pas être négligé entre anciens collègues juste du fait de la retraite. C’est  dans un ton chargé d’émotion qu’elle a transmis sa gratitude et celle de ses sœurs récipiendaires pour l’honneur d’être invitées à cette cérémonie «dont nous garderons pour toujours un souvenir ému», dixit Mme Wata Nana Fassouma. Au nom de ses sœurs, elle a salué les femmes travailleuses de l’ONEP avec qui elles ont partagé des bons moments au cours de leur période d’activité, tout en leur souhaitant bon vent pour la suite de leur carrière. A la Directrice Générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, la représentante des femmes retraitées a exprimé leurs vifs  remerciements pour cet honneur.

La Directrice Générale de l’ONEP Mme Rabiba Aboubacar Bouzou a fait un bref rappel du combat des femmes qui a abouti à l’institution de la Journée nationale de la Femme Nigérienne, tout en rendant hommage aux pionnières qui ont permis l’éclosion du mouvement féminin au Niger. En ce jour du 13 mai 1991, les femmes nigériennes ont spontanément battu le pavé pour exiger plus de représentation dans les Commissions préparatoires de la conférence nationale souveraine et ont eu gain de cause après avoir marché pacifiquement jusqu’au cabinet du Premier ministre et déposé leur doléance. La Directrice Générale de l’ONEP  a indiqué que le personnel féminin de l’office s’est inscrit dans cette logique pour rendre hommage aux femmes qui ont servi l’institution qu’elle dirige. Lesdites femmes ont, dit-elle, travaillé soit au sein de la direction générale, de la direction de la rédaction, de la direction administrative et financière, la direction technique ou la direction commerciale. Pour Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, toutes ces femmes ont apporté leur pierre à l’édification de l’ONEP et qu’à ce titre les témoignages à elles décernés sont amplement mérités. Un kit de produits alimentaire a été remis à chacune des récipiendaires. La fête s’est poursuivie jusqu’à la mi-journée dans une belle et inoubliable ambiance festive.

Zabeirou Moussa(onep)

Source : http://lesahel.org/

 
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Catégorie : Société
Publication : 15 mai 2023

Célébration du 3eme anniversaire du parti Amen Amin : J'ai été, j'ai vu, j'ai entendu.

Omar-Hamidou-Tchiana-AMEN-AMIN.jpgJ'ai été ce dimanche à la célébration du 3e anniversaire du parti Amen  Amin.

Jai vu une bonne mobilisation des militants de ce parti, habillés en blanc et bleu.

 J'ai entendu le discours de Albade vraiment insipide et titubant, sans aucun intérêt .

 J'ai suivi Soumana Sanda en père  Loumana toisant de haut le fils  Amine amen ,sorti des entrailles du parti père et qui semble aujourd'hui égaré. 

J'ai entendu Jackou emballé par la salle et un peu sans contrôle , sans filtre, vanter Tchiana et le remercier de n'avoir pas quitté la MRN, critiquer  le départ du MPN kiishin kassa.

Je l'ai entendu aussi et curieusement  se proposer comme le médiateur pour le retour de Hama Amadou au Niger. 

J'ai entendu Ousseini  Salatou dire "Joyeux anniversaire" à Amen Amine, juste pour la forme certainement.
J'ai vu la  toute petite et modeste présence du Pnds à travers un seul  ministre, peu connu et totalement distrait lors de la cérémonie.

J'ai remarqué la présence de seyni, Hamid Algabit et autres vieux ténors de de notre paysage politique, un peu fatigués et usés. 

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Catégorie : Société
Publication : 31 juillet 2018

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Célébration du 4ème anniversaire du Mouvement patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) : M. Albadé Abouba annonce sa candidature aux élections présidentielles de 2021

Célébration du 4ème anniversaire du Mouvement patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) : M. Albadé Abouba annonce sa candidature aux élections présidentielles de 2021Le Mouvement patriotique pour la République, MPR Jamhuriya, a célébré le samedi 2 Novembre dernier à Niamey, le 4ème anniversaire de sa création sous le thème «Loyauté, Responsabilité». Cette célébration a réuni l’ensemble des leaders et courants politiques du Niger et a servi de cadre à l’annonce, par Albadé Abouba, de sa candidature pour les élections présidentielles de 2021, ainsi que celle de son parti aux différents scrutins électoraux à venir.

Le Président du bureau politique national du MPR Jamhuriya, M. Albadé Abouba, a indiqué que cette cérémonie d’anniversaire offre « une brève perspective pour apprécier le chemin parcouru à ce jour » par leur parti. Elle intervient, a-t-il dit, dans un contexte qui «présage des perspectives d’un apaisement du débat politique (…) ainsi que l’instauration d’un dialogue permanent au sein de la classe politique du Niger ».

«Cette dynamique enclenchée depuis quelques jours, est certainement l’une des meilleures choses qui puisse arriver au Niger « dans ces moments de crises multiformes qui exigent de chaque Nigérien et de chaque Nigérienne, un effort de sursaut National et un engagement à une union sacrée pour faire face aux défis qui menacent l’existence même de notre pays » a poursuivi le Président du MPR Jamhuriya. Enfin, M. Albadé Abouba qui a rendu hommage aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur, a solennellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2021, et celle de son parti à tous les scrutins à venir.

Au cours de cette cérémonie, M. Bazoum Mohamed, Président du PNDS Tarraya, a pris la parole au nom de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et s’est dit heureux de voir le MPR Jamhuriya se renforcer, preuve « de la qualité et du leadership dont vous (Albadé Abouba, ndlr) faites preuve ». Il a salué le rôle important que joue le MPR dans la mise en place du programme du Président de la République et le rôle de « pivot» que joue son président au sein de la classe politique. «Cela est conforme à vote tempérament et à votre caractère. Nous sommes heureux de cheminer avec vous », a fait savoir M. Mohamed Bazoum.

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Catégorie : Politique
Publication : 4 novembre 2019

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Célébration du 60ème anniversaire de la création de l'UA et de la Journée de l'Afrique : L’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf au centre de l’événement

Les Etats membres de l’UA accrédités au Niger se sont joints au pays pour célébrer dans la communion le 60ème anniversaire de la création de l’UA (anciennement OUA) et de la Journée de l’Afrique. A cette occasion des activités, dont une conférence sur le thème « Accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf » et la dégustation de plats de la gastronomie africaine ont été organisées à Niamey.
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que cette célébration se tient à un moment d’instabilité à travers le monde. Il a rappelé les principaux conflits en Afrique et dans le monde, ainsi que la crise climatique dont les conséquences se font durement ressentir au Niger. Malgré ces défis qui persistent encore, il s’est réjoui de l’atteinte du premier objectif de l’organisation panafricaine qui visait la fin totale de la colonisation sur le continent.
Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a aussi relevé l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et a appelé les pays du continent à poursuivre leurs efforts pour aller vers l’unité. Car, a souligné le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, la place véritable de l’Afrique fait partie des défis sur lesquels les pays doivent réfléchir. « L’Afrique, a-t-il dit, ne doit pas être en dehors des débats », précisant la nécessité pour le continent de prendre position dans les principales crises à travers le monde.

L’ambassadeur du Maroc, en sa qualité de doyen du groupe des ambassadeurs africains, a affirmé que la Journée de l’Afrique représente un moment spécial pour l’ensemble du peuple africain. La célébration de cette journée, a ajouté SEM Allal EL Achab, rappelle aux pays du continent que de nombreux défis restent à relever. Il s’et félicité du choix du thème de la célébration de cette année qui remet sous les projecteurs la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf et a appelé les partenaires économiques de l’Afrique à saisir cette opportunité d’affaires.
Les participants à la soirée ont écouté la lecture du discours prononcé au siège de l’Union Africaine par le Président de la Commission de l’UA en prélude à la célébration de la Journée de l’Afrique. Ils ont aussi visité des stands thématiques et ont apprécié le savoir-faire culinaire des pays africains accrédités au Niger à travers la dégustation gratuite de différents mets qui mettent en valeurs la culture gastronomique de chaque pays participant.

Souleymane Yahaya(onep)

Source : https://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 29 mai 2023

Célébration du 9ème anniversaire de rappel à Dieu du Chef de Canton d'Illéla sa Majesté Elhadji Kadi Oumani !

Dans la soirée du mardi 03 septembre 2013, Elhadji Kadi Oumani s’éteignait à l’âge de 83 ans au pavillon de la Francophonie de l'hôpital national de Niamey, emporté par une maladie qui avait durement marqué la fin de ses 23 années au trône de Sarki Ader. Sa disparition a été un choc pour toute la famille.

Pour commémorer ce douloureux événement, les membres de la famille et les Chefs religieux de la ville d'Illéla se sont retrouvés à la Cour royale ce samedi 3 septembre 2022 pour prendre part au 9ème anniversaire de son rappel à Dieu. C'est dans l'enceinte de la mosquée du Palais qu'il avait reconstruite que les Imams se sont installés pour la lecture du Saint Coran. C'était en présence du Chef de Canton d'Illéla Elhadji Yacouba Habibou Oumani et de Elhadji Ibrahim Agali, Chef de Groupement Touareg Kel Gress de Tajaé. Pour les participants, Elhadji Kadi Oumani a été et restera une figure exemplaire que les populations d'Illéla admireront pendant longtemps. Figure emblématique de la Chefferie Traditionnelle du Niger, il était un Chef humble qui a marqué l'histoire de l'accession de la République du Niger à l'indépendance. Il a réussi à régner sans passion dans le respect de la dignité humaine. C'est donc par devoir de reconnaissance et de gratitude que la foule s'est regroupée à la Cour du Chef pour implorer Dieu le Tout Puissant qu'il pardonne au défunt Chef et répande la paix et la bénédiction sur le Canton d'Illéla et le Niger. A cette occasion, la famille, ses parents, amis et connaissances, encore dans l'émoi lui ont rendu un vibrant hommage.
Qu'Allah lui accorde son Paradis Éternel. Amen !

Moustapha Kadi Oumani

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Catégorie : Société
Publication : 4 septembre 2022

Célébration du 9ème anniversaire du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (RJRN) : L’association appelle la jeunesse à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité

Célébration du 9ème anniversaire du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (RJRN) : L’association appelle la jeunesse à soutenir les Forces de Défense et de SécuritéLe Bureau Exécutif National du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (BEN-RJRN) a célébré le dimanche 19 janvier 2020 son 9ème anniversaire sous le thème : Rôle de la jeunesse pour la consolidation de la paix, la prévention et la gestion non violente des conflits au Niger. A cette occasion, l’association a rendu publique une déclaration à son siège à Niamey. Dans cette dernière lue par M. Anda Garba Moussa, président du BEN-RJRN, les jeunes pour la renaissance du Niger appellent la jeunesse à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de leur faciliter la mission de sécurisation du peuple, de leurs biens et des frontières. La déclaration s’est déroulée en présence de plusieurs invités.

Le président du BEN-RJRN, a relevé que l'année 2019 qui vient de s'achever a été marquée par beaucoup d'événements malheureux relativement à la sécurité avec beaucoup d'attaques meurtrières. «Ainsi nous souhaitons que les forces de défense et de sécurité aient le dessus sur les terroristes pour que le Sahel en général et le Niger en particulier retrouvent la stabilité, la paix, la quiétude sociale et que cette nouvelle année soit celle des progrès, que les réformes engagées par le Président de la République et le gouvernement pour l'épanouissement du peuple Nigérien soient poursuivies», a-t-il dit.

Le RJRN a souligné que les échéances électorales pointent à l'horizon, sur la base du calendrier électoral défini par la CENI. C’est pourquoi, l’association demande aux Nigériens de se faire enrôler pour qu’ils puissent jouir de leur droit et de leur devoir, celui de voter et de se faire élire. L’association réaffirme sa disponibilité et son plein engagement à travailler aux côtés du gouvernement et des institutions de la République, à la recherche des solutions consensuelles aux défis multiples auxquels notre pays est confronté. «notre organisation a toujours œuvré depuis sa création au rayonnement de la démocratie, de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement socio-économique de notre pays à travers la participation aux grands débats sur la situation sociopolitique, économique et sécuritaire nationale et internationale, des réflexions conséquentes sur les défis planétaires et l'exécution des programmes et projets publics pour la satisfaction de l'intérêt général», a déclaré M. Anda Garba Moussa.

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Catégorie : Société
Publication : 29 janvier 2020

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Célébration du Leilatoul Kadr, ou la Nuit du destin, à la mosquée des Grandes Prières de Niamey : Le président de l’Assemblée nationale et le Chef du gouvernement ont prié aux côtés des fidèles musulmans

Leilatoul Kadr Brigi TinniLe Président de l’Assemblée nationale, M. Ousseini Tinni et le Premier ministre Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, ont effectué le déplacement de la mosquée des grandes prières de Niamey, mercredi dernier, dans la nuit pour assister à la veillée nocturne de Leilatoul Kadr ou nuit de la destinée correspondant à la 27ème nuit du mois béni de Ramadan. Cette veillée caractérisée par des prières et des invocations s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, ceux du Corps diplomatique et consulaire des pays musulmans ainsi que de plusieurs fidèles musulmans.

La célébration de la nuit du destin est une tradition pour les fidèles musulmans à Niamey. Pour cette année, les fidèles ont prié dans la communion, la solidarité et l’allégresse. Au cours de la veillée, les différents Oulémas qui se sont prononcés, ont expliqué dans leurs interventions, la grandeur et l’importance de la nuit du destin. Selon Cheich Djabiri Oumarou Ismaël, président de l'Association Islamique du Niger, c’est dans cette nuit, que le Coran a été révélé avant de dire que cette nuit vaut mille mois d’adoration. « Au cours de cette nuit, les anges descendent du ciel parmi eux «un esprit» sur ordre de leur seigneur. Tout croyant musulman peut bénéficier de la bénédiction de Dieu sauf quelques uns, dont deux fidèles musulmans qui se sont chamaillés et ne s’adressent pas la parole», a-t-il déclaré.

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Catégorie : Politique
Publication : 23 juin 2017

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Célébration du Maouloud à Niamey : Le Premier ministre invite les Oulémas à poursuivre les prières pour le Niger et son peuple

La communauté Tidjania du Niger à l’instar de celle des autres pays musulmans a célébré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2023, le traditionnel Maouloud ou anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (SAW) correspondant à la 12ème nuit de Rabil Awal. Une nuit mémorable consacrée par les fidèles à écouter la Sirat ou biographie du Prophète (SAW), à faire le Zikr, la lecture du Saint Coran suivis d’intenses prières et invocations pour qu’Allah (SAW) repende abondamment tous ses bienfaits sur le Niger. Cette année, la célébration s’est déroulée dans un contexte particulier que traverse notre pays, un contexte marqué par les lourdes sanctions illégales, injustes, inhumaines et les plus sévères imposées à notre pays par la Cedeao et l’Uemoa. A la mosquée des Grandes Prières de Niamey, c’est le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta qui a lancé ces activités en présence du Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman.

L’on notait aussi la présence de plusieurs personnalités à savoir les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ceux du gouvernement, ainsi que les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey.

Heureux d’avoir été convié à cette célébration, le Premier ministre a au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, loué cette initiative. « Nous remercions nos frères Oulémas qui ont bien voulu nous convier à cette cérémonie. Une cérémonie qui célèbre la naissance du meilleur des hommes qui a vécu sur terre, le Prophète (SAW). Nous savons tous qu’Allah (SWT) l’a envoyé pour l’humanité comme miséricorde et pour parfaire les bonnes mœurs», a-t-il dit. « Nous sommes là pour traduire l’engagement de tout le gouvernement derrière le Chef de l’Etat le général de brigade Abdourahamane Tiani, pour continuer à travailler à l’affirmation de notre souveraineté que nous voudrions tous voir se réaliser de Niamey jusqu’au plus petit hameau de ce pays », a déclaré M. Lamine Zeine Ali Mahaman.

Le Premier ministre a salué la participation active des Oulémas à ce combat pour la souveraineté à travers les prières partout dans le pays. « Nous le voyons tous les jours, il y a pratiquement deux mois, nos oulémas dans toutes les mosquées de ce pays consacrent leur temps, leurs énergies à prier Allah (SWT) pour que la paix, la stabilité, la sécurité qui ont toujours caractérisé notre pays demeurent. C’est donc une occasion pour le gouvernement de réitérer ce souhait de voir les héritiers du Prophète (SAW) continuer de prier pour que très rapidement tous ces défis, toutes ces épreuves qui nous ont été injustement imposées soient levées de manière à ce que les Nigériennes et les Nigériens retrouvent le cours normal de leur vie et que très rapidement notre pays qui est un pays convoité retrouve sa stabilité », a-t-il expliqué.

M. Lamine Zeine Ali Mahaman a appelé les uns et les autres à continuer de prier pour la préservation de nos valeurs ancestrales. « Il faut que nous poursuivions dans la prière, dans la communion tout en gardant ce (les valeurs) dont on nous a toujours reconnu, c’est à dire le calme mais aussi la dextérité et l’engagement ferme, de faire en sorte que notre pays soit respecté », a-t-il souligné. Le Premier ministre a enfin au nom du Chef de l’Etat prié Allah pour que « chacun de nous soit en paix, dans la plus grande quiétude et que cette campagne d’hivernage qui tire à sa fin soit bénéfique pour notre pays, qu’Allah descende davantage sa miséricorde et que très rapidement nous nous engagions à aller de l’avant », a-t-il dit.

Dans son message lors du lancement du Maouloud 2023, le président de l’Association Islamique du Niger, a expliqué que le Maouloud est une occasion heureuse et bénie que les musulmanes et musulmans du monde saisissent pour célébrer la naissance de la meilleure créature, le bien-aimé de Son Seigneur, le prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), le détenteur du message éternel et ultime, par lequel Allah a abrogé et remplacé tous les messages antérieurs. « Son message est complet et universel et constitue pour l’humanité, le seul échappatoire face aux vices, à la corruption des cœurs et des esprits, des crises sociales, politiques, culturelles et religieuses. Le prophète Mohamed PSL, par la grâce de son Seigneur, a réussi à mettre en place un état islamique professant l’unicité d’Allah, pour libérer l’homme des convictions corrompues, des chaînes qui l’empêchaient de grandir en humain pour vivre une existence heureuse et sereine, dans laquelle, la fraternité, la liberté, l’équilibre, la justice sociale, la solidarité, l’entre-aide dans l’affection et la foi sont les fondements », a-t-il rappelé.

Exhortation au patriotisme pour la préservation de nos acquis

Selon le président de l’AIN, cette commémoration qui renferme des moments de gloire et de prestige, des flux de lumières divines perpétuelles, est la véritable célébration de l’Islam et du droit chemin que le Seigneur a institué pour sauver l’humanité, parfaire son humanisme et restaurer le lien qui le lie à son Unique Créateur. « Notre cher pays le Niger est envié pour ce que Dieu lui a donné comme richesses, sécurité, stabilité et vie confortable entre toutes les filles et fils du Niger. Nous avons donc l’obligation de participer à la préservation de tous les acquis du Niger à savoir la sécurité, la stabilité, la cohésion sociale et le vivre ensemble », a-t-il déclaré.

Pour Cheikh Djibril Soumaila Karanta, aimer la patrie, exige d’être fier, de la préserver, la défendre, se soucier de sa sécurité, respecter tous ses fils, préserver ses ressources. « Défendre la patrie est une exigence légitime et un devoir national, et mourir pour la cause est de la chevalerie, du courage et du martyre. Le prophète dit : si l’un d’entre vous voit ce qui déplait, qu’il le combatte de ses mains; si cela ne lui est pas possible, que ce soit par la langue, et si cela encore ne lui est pas possible, que ce soit avec son cœur, c’est là le minimum imposé par la foi », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Société
Publication : 28 septembre 2023

Célébration du Maouloud à Niamey : Le président de l’Association Islamique du Niger exhorte les fidèles à s’inspirer de la vie du Prophète Mohamed (SAW)

La communauté Tidjania du Niger, à l’instar de celle des autres pays musulmans, a célébré dans la nuit  du 7 au 8 octobre dernier, l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (SAW) ou Maouloud. Une nuit marquée par des invocations, des prières et des rappels sur la vie du Sceau du Prophète (SAW) qui doit servir de modèle pour espérer la miséricorde, la prospérité, la paix, la sécurité, le vivre ensemble entre la communauté. A Niamey, le lancement de cette célébration a été dirigé par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibrilla Soumaila Karanta à la mosquée des grandes prières de Niamey sous les auspices du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

L’on notait également la présence de plusieurs autorités dont le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, le député Mahaman Laouali Bako Galadima, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, les ambassadeurs des pays musulmans accrédités au Niger, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, le maire de la commune III.

Dès les premières heures de la nuit, les fidèles ont convergé vers les lieux de culte notamment les mosquées pour exprimer leur joie et attachement à l’amour du Prophète (SAW). Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes n’ont pas manqué à ce rendez-vous annuel important. Il était 21 h passé quand les activités ont été lancées à Niamey.

A cette occasion, le président de l’Association Islamique du Niger a exprimé sa joie d’accueillir en ce lieu d’adoration les frères et sœurs dans le cadre de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (SAW) dont la venue constitue une miséricorde pour l’humanité entière, celui aussi dont la voie tracée constitue le seul et unique chemin qui conduit au bonheur ici-bas dans l’au-delà. C’est ainsi qu’il a rappelé la vie avant l’avènement du Prophète qu’il a décrit comme une vie sauvage, de barbarie, de la jungle où l’homme est un loup pour l’homme dans un environnement polythéiste. Selon le président de l’AIN, l’arrivée du Prophète Mohamed (SAW) constitue une lumière pour l’humanité toute entière. «Le messager est venu pour sauver l’humanité», a-t-il soutenu.

Relativement aux leçons qu’on peut tirer de la vie du Prophète (SAW), Cheikh Djibrilla Soumaila Karanta a exhorté les fidèles à s’inspirer de certaines qualités du Prophète (SAW) dont le fait d’être véridique car le prophète ne ment pas et ne trahit pas. Puis la générosité, c’est quelqu’un qui donne aux nécessiteux sans espérer quelque chose en retour. Ensuite la modestie, car malgré son rang élevé auprès d’Allah, le prophète est humble. Le Prophète s’est fait aussi remarqué par sa clémence et sa miséricorde même envers ses farouches ennemis. Enfin, c’est également quelqu’un d’équitable et de juste. D’après le président de l’AIN, s’inspirer de ces qualités permettra de construire une communauté de paix, de cohésion, de solidarité.

Par ailleurs, le président de l’AIN a prié pour qu’Allah (SWT) accorde la paix, la sécurité et la prospérité au Niger ainsi qu’aux autres pays du monde islamique.

Notons que peut avant de prendre congé des oulémas, le Premier ministre accompagné des autres officiels présents a salué et remercié, au nom des plus hautes autorités, le président de l’Association Islamique du Niger ainsi que les autres membres de ladite association.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 10 octobre 2022

Célébration et rituels religieux des naissances à Niamey : entre respect de la Sounah et pratiques ostentatoires

rituels religieux des naissances Niger

Il est environ huit heures au quartier Sonuci (Kouara Kano Nord) de Niamey. A la devanture d’une maison, quelques chaises en plastique de couleurs différentes sont éparpillées par­ci par­là. Mais pas âme qui vive. Aussitôt, trois femmes visiblement pressées, rentrent dans la maison et se dirigent directement vers une petite cour. C’est la concession d’une femme qui a accouché il y a sept jours. Ce mercredi est le jour du baptême de l’enfant, mais la Fatiha a été dite à la mosquée après la prière de l’aube.

A peine rentrées dans la cour de la maison, les femmes ressortent quelques minutes après avec chacune un sachet de friandises (pop corn,…) entre les mains. En rejoignant la porte de sortie, deux d’entre elles chuchotent comme si ce n’est pas connu que la fatiha a été dite à l’aube. « Voilà qui explique pourquoi, la devanture de la maison est déserte », rétorque une autre, qui manifeste ainsi son désaccord pour une telle pratique. L’une d’entre elle affirme aussitôt que c’est plus économique pour le couple. Et c’est parti pour une interminable discussion au sujet de la fatiha à l’aube sur tout leur parcours.

Dans la concession de la femme qui a accouché, seules quelques femmes sont assises sur une natte déroulée à la devanture. Toutes calmes, elles n’expriment apparemment aucun signe de joie. Echangeant rarement entre elles, elles donnent l’impression de prendre part à une cérémonie funèbre.

Dans un coin de la maison, d’autres femmes préparent à manger dans le calme aussi. Un peu avant midi, les invités hommes et femmes ont commencé à faire leur entrée pour le repas de walima ou déjeuner préparé pour la circonstance. Pour ou contre ?, Difficile de le dire à ce stade. Conviés ou pas les visiteurs sont venus nombreux. Déserte le matin, la maison est à l’heure du déjeuner pleine comme un œuf. En un rien de temps, les assiettes ont été vidées avec beaucoup d’appétit. Beaucoup ont invoqué pour le bébé avant de retourner à la maison non sans commentaire sur cette pratique religieuse qui a aussi ses adeptes.

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Catégorie : Société
Publication : 12 janvier 2018

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Célébration, hier, de la Journée de la Concorde : Un symbole de paix retrouvée, d’unité et de fraternité entre les Nigériens

Notre pays a commémoré, hier dimanche 24 avril 2022, l’anniversaire de la Journée de la Concorde, instituée en l’honneur de la signature, le 24 avril 1995, des Accords de paix historiques entre le Gouvernement et l’Organisation de la Résistance Armée (ORA) ayant consacré la fin des hostilités entre les pouvoirs publics et les Fronts de l'ex-rébellion armée qui ont duré plusieurs années. Aussi, pour l’ensemble des Nigériens, cette journée du 24 avril porte en elle le symbole de la paix retrouvée et de la consécration des valeurs d’unité, de solidarité et de fraternité entre tous les fils du Niger.

Pour célébrer et saluer l’événement, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a publié un tweet à travers lequel il a tenu à souligner toute l’importance de cette commémoration. « Nous célébrons en ce jour et à l'unisson la 27ème Journée nationale de la Concorde. Le Niger, en tournant le dos aux affres de la division, s'est résolument engagé sur la voie de l’Unité Nationale, de la Concorde et de la Fraternité », a rappelé le Chef de l’Etat.

D’autre part, à cette même occasion, le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, a rendu public un communiqué officiel déclarant ‘’la journée du dimanche 24 avril 2022 correspondant à la Journée de la Concorde, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national’’.

Un petit regard historique sur le processus de paix au Niger nous renvoie d’abord à la signature, le 09 Octobre 1994, par les fronts de la rébellion et le pouvoir à Niamey, de l'accord de paix de Ouagadougou qui a constitué une étape importante dans la quête inlassable du Niger en vue d’un retour d’une paix rapide et durable.

Pour rappel, du 27 mars au 15 avril 1995, une délégation du  gouvernement du  Niger et les représentants des différents fronts de la rébellion réunis au sein de l’Organisation de la Résistance Armée (ORA se sont retrouvés à Ouagadougou pour parachever le processus de paix sur un certain nombre de questions qui attendaient d’être  résolues. Il  s’agit, entre autres, de la question relative au rôle des Forces de Défense et de Sécurité dans le développement économique, social et culturel ; l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu définitif le lendemain de la signature de l'Accord ; la création et l'installation d'un Comité Spécial de Paix qui veillera à l'application de l'Accord de Paix selon un calendrier établi. Il y a lieu de préciser également que ce Comité sera assisté d'un groupe d'observateurs militaires dont le mandat sera de contrôler l'application du cessez-le-feu et de récupérer et de stocker les armes ; la promulgation de la loi sur la décentralisation ; l'Adoption des textes relatifs aux unités à statut militaire particulier ainsi que leur mise en place dans l'Aïr, l'Azawak et le Kawar.

S’ajoutent également d’autres questions portant sur le démarrage du programme d'urgence et la mise en œuvre des stratégies de développement économique, social et culturel ; le début d'exécution des opérations relatives à l'intégration, la réintégration, le recrutement d'éléments démobilisés de l'Organisation de la Résistance Armée dans l'Administration Publique, les Forces de Défense, et de Sécurité, les Sociétés d'Etat, les Lycées, l'Université et les projets de développement ; le désarmement de tous groupes et bandes armées ; la promulgation d'une amnistie générale en faveur des éléments de l'ORA, des éléments des Forces de Défense et de Sécurité ; ainsi que des autres agents de l'Etat pour tous les actes commis dans le cadre de la rébellion ; l'institutionnalisation d’une Journée Commémorative de réconciliation nationale à la mémoire des victimes du conflit, au profit desquels seront prises des mesures d'apaisement ; la libre gestion des territoriales en ce qui concerne la réalisation des actions de développement économique, social et culturel d'intérêt régional ou local; la mise en place des centres d'accueil et de sites de réinsertion au profit des personnes déplacées, etc.

C’est donc de cet Accord de paix de Ouagadougou qu’a découlé la signature, le 24 avril 1995 au Palais des Congrès de Niamey, de l’Accord de paix marquant un retour définitif de la paix dans notre pays.  Cet accord du 24 Avril 1995 a été soutenu par la signature d’un autre accord, le tout dernier, en 2007 entre le Gouvernement et le MNJ.

L’on ne saurait non plus négliger le rôle des autres initiatives supplémentaires, conduites en étroite concertation avec certains facilitateurs, qui ont abouti à la conclusion d'Accords Additionnels, notamment le Protocole d'Alger du 28 novembre 1997, et l'Accord de N'Djamena du 21 août 1998, qui ont permis la restauration d'une paix globale et définitive dans notre pays.

Assane Soumana(onep)

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Catégorie : Société
Publication : 25 avril 2022

Célébration, hier, de la Journée du Niger à l’Exposition universelle Dubaï 2020, aux Emirats Arabes Unis : SEM. Mohamed Bazoum invite les investisseurs à saisir les opportunités d’affaires dont regorge le Niger

Poursuivant sa visite de travail à Dubaï,  aux Emirats Arabes Unis, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a présidé, hier, la célébration de la Journée du Niger s’inscrivant dans le cadre de l’Exposition Universelle Dubaï 2020. Organisée sous le thème central « Connecter les esprits, construire le futur », cette exposition est un cadre idéal pour les différents pays participants pour aller au contact des investisseurs en vue de leur faire découvrir les potentialités exploitables dans différents domaines de la vie socio-économique.

En procédant à l’ouverture de la Journée du Niger, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a fait un vibrant plaidoyer pour attirer les investisseurs venus de tous les horizons à privilégier la «destination Niger ». C’est dans ce sens qu’il a largement présenté les richesses exploitables de notre pays dans des domaines aussi variés que le tourisme, les ressources du sous-sol, les énergies renouvelables, les infrastructures, l’agriculture, etc. Aussi, le Chef d l’Etat a-t-il invité les investisseurs à saisir les opportunités d’affaires  dont regorge notre pays.

Il faut noter qu’en marge de l’exposition au Pavilllon Niger, le Président de la République a accordé plusieurs audiences à des personnalités et des délégations de groupes d’investisseurs. 

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)

 

Allocution du Président de la République lors de la célébration de la journée du Niger à l’Exposition universelle Dubaï 2020 : «C’est une occasion idoine pour lancer une invitation à tous les investisseurs à se rendre au Niger car le climat des affaires est propice», lance SEM. Mohamed Bazoum

 

«Madame ReemEbrahim AlHashimy, Présidente du Comité d’Organisation de l’Exposition Universelle Dubaï 2020,

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,

Vous avez bien voulu répondre à notre invitation et participer effectivement à la célébration de la Journée du Niger à l’occasion de l’exposition universelle Dubaï 2020, ce vendredi 24 décembre 2021. Je voudrais, au nom du Gouvernement et du peuple nigériens, vous exprimer nos remerciements pour votre amitié.

Le Niger est heureux de participer à l’exposition universelle Dubaï 2020 pour marquer son adhésion au thème de cette édition «Connecter les esprits et construire le futur», afin de mieux se faire connaître en tant qu’espace de dynamiques économiques, scientifiques, culturelles, engagé par ailleurs sur les questions de durabilité, de mobilité et d’opportunité. Aussi, je voudrais féliciter le Comité d’Organisation de cette exposition Dubaï 2020 et en particulier sa Directrice Générale, Madame REEM AL HASHIMY et saluer le dévouement dont les membres font montre, ce qui augure du succès certain de cette édition.

Je rends aussi hommage au Président des Emirats Arabes Unis, l’Emir Khalifa Ben Zayed Al Nahyaneet à l’Emir de Dubaï, Son Altesse Mohammed Ben Rashid Al Maktoumqui ont engagé avec clairvoyance, ouverture d’esprit et sens du partage, les Emirats Arabes Unis dans l’organisation de cette exposition universelle.

L’exposition universelle est le moment pour tous les pays du monde de montrer leur savoir-faire technologique et leur vision du futur. La participation de mon pays, le Niger, se justifie par trois raisons fondamentales :

  1. i) les thèmes, les slogans et les objectifs de l’exposition de cette année ;
  2. ii) notre conviction intime que tout développement technologique, pour être harmonieux, doit être fondé sur l’histoire et l’observation minutieuse de la nature et

iii) l’énorme richesse culturelle et historique dont dispose notre pays.

Pays enclavé, le Niger est le pays qui sent le plus l’importance de la mobilité pour le développement économique et l’épanouissement des peuples. C’est pourquoi nous avons choisi le site mobilité pour notre pavillon.

A travers son Pavillon à quelques pas du majestueux salon mobilité Alif, le Niger rappelle combien il est nécessaire de promouvoir le rapprochement entre les peuples mais également d’explorer les possibilités offertes par les innovations technologiques pour connecter les villes entre elles et réduire la fracture numérique grâce à des projets innovants. 

Agencé à la façon d’un musée racontant une histoire du passé et une vision du futur, le pavillon du Niger offre un aperçu de la richesse de son patrimoine historique et culturel avec un voyage dans le temps permis par les vestiges préhistoriques exceptionnels qui y sont exposés et les attraits des différentes régions et groupes culturels qui composent le Niger d’aujourd’hui

On y découvre, entre autres, toute la richesse technologique de notre peuple qui est le premier à utiliser les outils taillés en pierre et la richesse archéologique avec l’exposition de quelque échantillons de squelettes de dinosaures pour rappeler ce que fut notre espace sahélien il y a des millions d’années et le grand bouleversement climatique qui a frappé cette région du monde. Ce qui nous interpelle sur la nécessité de tenir compte de l’environnement dans toute action de développement et coïncide avec le thème “Durabilité” de cette exposition.

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,

Le Niger est venu s’affirmer et présenter au monde, la richesse de sa culture, de ses potentialités économiques notamment agricoles, pastorales et minières dont l’uranium, l’or et autres terres rares tels que le lithium, le niobium, le tantalium, etc. Des recherches hydrogéologiques récentes révèlent que le sous-sol nigérien recèle des plus importantes réserves en eaux souterraines des pays du Sahel (600 milliards de m3).

Comme vous le savez, le Niger, carrefour de cultures et de civilisations, situé au cœur de l’Afrique, trait d’union entre l’Afrique noire, le Maghreb et l’Europe, est un vaste territoire de 1. 267.000 km² et partage de longues frontières avec sept (07) pays à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, le Nigéria et le Tchad.

3ème producteur mondial d’uranium et tout récemment producteur du pétrole dont l’exploitation de nouveaux gisements permettra au Niger de passer de 20.000 barils/jour à 100 000 barils/jour, en 2023 et la construction d’un pipeline d’environ 2000 kms destiné à l’exportation.

Selon les données recoupées du FMI et de la Banque Mondiale, la croissance économique attendue est de 7,8% en 2022 et de 2 chiffres en 2023. C’est donc naturellement avec une très grande fierté que nous vous présentons ce pays de paix, d’hospitalité et d’opportunités.

C’est aussi une occasion idoine pour lancer une invitation à tous les investisseurs à se rendre au Niger car le climat des affaires est propice (fiscalité incitative, code des investissements attractif prévoyant la garantie et la sécurisation des investissements, possibilités d’affaires multiples et variées).

Le gouvernement, sous mon impulsion, veille à la garantie et à la sécurisation des investissements à travers notamment un code des investissements attractif. Des réformes sont en cours pour améliorer toujours mieux le climat des affaires et soutenir les investisseurs.

Par ailleurs, les Emirats Arabes Unis font partie des rares pays avec lesquels le Niger a conclu un accord  visant à éviter la Double Imposition (Double Taxation Agreement).  De même, il est accordé une dispense de visa d’entrée au Niger pour les Emiratis.

Les progrès technologiques, notamment dans les domaines des télécommunications, des transports, des échanges financiers et bancaires induisent une ouverture et une intégration des marchés, une globalisation à laquelle il faut s’adapter et se préparer.

Le Gouvernement, dans le cadre de l’exécution de mon Programme de Renaissance Acte III, envisage de lancer de grands projets d’infrastructures et des pôles agro-industriels en Partenariat Public Privé (PPP) ou sous forme de BOT notamment dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables.

En outre, le Niger dispose d’un des plus grands aéroports en Afrique de l’Ouest. Je saisis cette occasion pour encourager les compagnies aériennes notamment émiraties à ouvrir une desserte au Niger, comme l’ont fait d’autres depuis plusieurs années déjà.

Mesdames et Messieurs,

Je vous invite à visiter et revisiter le Pavillon Niger qui présente un condensé de ce pays aux multiples potentialités et opportunités. C’est sur ces mots que je déclare ouverte la Journée du Niger à l’Exposition Universelle Dubaï 2020.

Vive la République du Niger !

Vivent les Emirats Arabes Unis !

Dieu bénisse nos Etats et nos peuples.

Je vous remercie.»

 

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 
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Catégorie : Politique
Publication : 28 décembre 2021

CENI : A quel jeu joue l’institution de Me Issaka Sounna ?

Dans l’édition de l’hebdomadaire ‘’Le Canard en Furie’’ du lundi 16 août dernier, nous faisions état d’un contentieux opposant le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à une équipe de chauffeurs mise à la disposition de ladite institution. Le différend porte notamment sur les émoluments mensuels qui doivent être versés aux chauffeurs, plus de 80, couvrant les régions de Diffa, Maradi et Zinder précisément. Le salaire qui doit leur être versé mensuellement est fixé à 450.000 francs initialement, soit 15.000 francs/jour. Au tout départ, ils le percevaient sans problème. Par la suite, le montant est ramené à 150.000 francs. Sans aucune explication, sans aucune entente préalable. Ce contre quoi les concernés ont décidé de réagir. En guise de protestation pour exprimer leur désaccord vis-àvis du nouveau traitement salarial, ils se sont concertés pour décider de la conduite à tenir. Laquelle conduite a consisté à ramener les véhicules au niveau des ministères et leurs démembrements où ils ont été réquisitionnés. Les responsables régionaux de la CENI ont tenté sans succès de s’opposer à l’initiative. Ils ont demandé aux chauffeurs de déposer les clefs des véhicules et de s’en aller si telle est leur décision, mais ces derniers ont refusé de se plier à l’injonction. A juste titre, serait-on tenté de dire ! Le faire, c’est courir d’éventuels risques, car les véhicules réquisitionnés peuvent être confiés à d’autres chauffeurs qui n’auraient pas de compte à rendre en cas de problèmes. Les véhicules n’appartiennent pas à la CENI, mais à d’autres institutions et services de l’Etat. Raison pour laquelle les chauffeurs engagés dans l’opération ont décidé de les ramener dans les parcs automobiles d’où ils sont sortis dans le cadre de la conduite du processus électoral.

Saisine de la Halcia

Les chauffeurs frondeurs ne se sont pas simplement contentés de ramener les voitures au niveau des services auxquels ils appartiennent. Ils ont aussi décidé de porter l’affaire devant la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia), subodorant quelque chose de louche dans la réduction drastique de leurs émoluments mensuels. De 450.000 francs au départ, se retrouver du jour au lendemain avec 150.000 francs par mois, vous conviendrez avec nous qu’il y a anguille sous roche. Devant la gravité de l’affaire, la Halcia leur a demandé de retirer leur plainte, promettant de prendre attache avec la CENI pour décanter la situation. ‘’L’attente dure depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucune information par rapport à la gestion du dossier par la Halcia’’, s’inquiète notre source. ‘’Qu’est-ce qui se passe exactement ? Il faut qu’on nous mette dans nos droits, nous y tenons fermement’’, martèle-t-il. L’affaire mérite assurément d’être éclaircie. Question : quelle destination prennent les 10.000 sur les 15.000 francs qui sont quotidiennement comptabilisés pour les chauffeurs ? La prise en charge salariale desdits chauffeurs de l’administration publique ainsi que leur hébergement et leur restauration sont budgétisés par la CENI. Et ces prises en charge courent jusqu’à la fin de la mission, selon les termes du contrat. Pour éviter une paralysie prolongée de ses activités au niveau des trois régions du pays concernés par le mouvement d’humeur des chauffeurs, la CENI se serait rabattue sur l’Institut national de la statistique (INS) en recourant à la location de ses véhicules, apprend-on. Mais l’attente aurait été de courte durée. Les chauffeurs dudit Institut auraient aussi jeté l’éponge après avoir appris ce qui s’est passé avec leurs collègues des ministères et des autres démembrements de l’Etat.

Exacerbation de la pression sur la CENI

Cette situation vient compliquer d’avantage le travail à la CENI, qui a l’impérieux devoir de respecter le chronogramme électoral consensuel, à savoir l’organisation des locales le 13 décembre prochain, la présidentielle 1er tour couplée aux législatives le 27 du même mois et la présidentielle 2e tour le 21 février 2021. Nous sommes présentement à 6 mois du début des scrutins. Pratiquement rien n’est encore fin prêt. Le fichier électoral n’est pas encore finalisé pour être soumis à l’audit indépendant exigé par l’opposition. Or c’est après seulement ces opérations que la confection et la ventilation des cartes sécurisées dans toutes les circonscriptions électorales du pays interviendront. Comment la CENI parviendra-t-elle à relever ces multiples défis en l’espace de 5 mois, alors qu’elle est confrontée à de sérieuses difficultés financières auxquelles viennent se greffer des problèmes d’autres natures, comme ce mouvement d’humeur des chauffeurs ? Etrangement, à l’occasion chacune de ses sorties médiatiques, Me Issaka Sounna laisse croire à l’opinion national et international que le processus se déroulent normalement. A quel jeu joue-t-il finalement ? C’est la question qu’on est en droit de se poser.

Tawèye

 25 août 2020
Source : Le Canard en Furie

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Catégorie : Politique
Publication : 25 août 2020

CENI : Des membres accusent le président de rouler pour l’opposition

eSelon des sources dignes de foi, certains membres du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) auraient rencontré le président du PNDS pour lui demander de ne plus avoir confiance à Me Issaka Souna. Car pour ses détracteurs, le président de la CENI roulerait pour l’opposition. Ils oublient peut être que Me Issaka Souna, depuis la conférence nationale, a toujours manoeuvré pour le PNDS. Pour rappel, il a été nommé ministre de la justice sur proposition du PNDS dans le gouvernement de transition de Cheffou Amadou dans l’objectif d’anéantir certains responsables politiques. En 1999, il est nommé président de la CENI, pendant la transition de Wanké, pour voler les votes des nigériens au profit de Mahamadou Issoufou. Il a fallu des puissances étrangères et une partie de la junte militaire au pouvoir à l’époque pour empêcher la forfaiture. C’est ce même rôle que lui a confié le PNDS pour les élections de 2021. Il se plait donc dans ce rôle de conduire le processus électoral pour proclamer le candidat du PNDS Président du Niger.

Norbert 
05 mai 2019
Source : Le Courrier

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Catégorie : Politique
Publication : 5 mai 2019

CENI : La cohésion de la mouvance mise à l’épreuve

Ceni niger election 0La classe politique nigérienne ne peut rien réussir dans l’harmonie et la concertation. Même sur l’essentiel, il est impossible pour elle de s’entendre et de réussir un consensus national sur des questions d’intérêt national. Le fossé est désormais grand entre les différents blocs ou camps politiques, insurmontables car au-delà de l’adversité politique, les hommes se vouent aujourd’hui mutuellement des haines morbides, cultivées dans une agressivité politique qui garde les traits de la bestialité. Les esprits étriqués, bornés même souvent, dans leurs analyses plates, racontent à qui veut les entendre que pour désigner les responsables de la CENI, l’institution chargée d’organiser des élections, point besoin de chercher un consensus au niveau de la CENI, forts de l’idée selon laquelle par le code électoral, il revient au président, père de la nation, de désigner seul le président et le vice-président de la CENI oubliant qu’il s’agit d’un code électoral controversé car contesté par une frange importante de la classe politique, à savoir le FRDDR et l’opposition non affiliée. Ces analystes commandés ne peuvent donc tromper personne quand on sait que ce faisant, l’on essaie de biaiser le débat sur des questions aussi essentielles et délicates. D’abord, il est faux de dire que les choix faits pour désigner les deux responsables de la CENI, le sont par la classe politique et qu’au moins pour le président un large consensus aurait été obtenu. Ce n’est pas vrai car la mouvance présidentielle ne saurait être représentative de toute une nation qui est par essence une diversité et donc ne peut pas seule choisir pour tout le Niger et pour toute la classe politique. Parce qu’il s’agit quand même d’élections, le camp du pouvoir - et quel pouvoir – ne peut pas choisir pour tous et ce d’autant plus que l’on sait que les tricheries électorales commencent avant, et continuent pendant et après les scrutins. Et le choix des hommes devant gérer les opérations est assez délicat pour ne pas être l’apanage des seuls gouvernants, qui, s’ils veulent des élections crédibles sont obligés d’associer l’ensemble de la classe politique, pour qu’un consensus minimum soit trouvé tant au niveau du choix des hommes que des textes régissant le fonctionnement des élections. C’est en cela que le bon sens voudrait qu’en la matière, la prérogative d’un tel choix ne puisse pas être laissée au seul président de la République qui est forcément plus attaché à un camp qu’à un autre même si par ailleurs, la Constitution, théoriquement, le place au dessus de la mêlée, tout comme, cela ne saurait être laissé aux seuls soins d’un camp. Le rôle, du président ne peut donc consister qu’à entériner un choix responsable fait par toute la classe politique. Rien de plus. C’est pourquoi, il est important que la classe politique se concerte, s’entende pour ne pas aller à des élections sur des bases fausses. Peut-on par exemple imaginer le PNDS accepté qu’un Tandja seul, choisisse les premiers responsables d’une CENI, sans broncher, convaincus que ce sont des textes qui lui en donnent le droit ?

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Catégorie : Politique
Publication : 14 octobre 2017

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