Depuis l'avènement de cette piètre gouvernance où toutes les lois sont taillées sur mesure et surtout à l'appartenance politique, l'opportunisme est la norme. C'est le cas de Moctar Mamoudou qui semble être au summum de l'amour de la facilité. Et cela, malgré la présomption d'accumulation des biens des pauvres citoyens de la rive droite confrontés à la promiscuité et la désolation quotidienne. Après son échec cuisant, digne d'un néophyte des temps obscurs, et apparemment pas lassé de piller les maigres ressources qui peinent à répondre aux attentes des populations, Moctar Mamoudou semble avoir l'intention de rempiler (le doute est permis) et se remplir les proches. Ignorant royalement qu'il a été politiquement vomi par les populations qu'il a passées plus de quatre années à narguer et humilier avec des séquelles indélébiles et qui feront honte et pour toujours à tout le règne de Mahamadou Issoufou. Niamey, la capitale du Niger est insalubre, elle manque des caniveaux d'écoulement des eaux usées, ce qui contribué fortement à aggraver les effets des inondations. Elle est devenue un véritable dépotoir dès l'arrivée de Kocoumbo à la tête de la capitale.
Dire que Moctar Mamoudou serait un opportuniste est un euphémisme insultant. Aujourd'hui, comme c'est dans l'air du temps, il semble vouloir passer par des artifices de violation du code électoral pour se frayer un chemin d'éligibilité. Mais pour l'heure, la population de Niamey exige une inspection de sa gestion. Car, il semblerait qu'il se serait taillé une fortune à l'image de celle d'un Pharaon. Les libertés de manifestation n'ont jamais été une préoccupation pour le délégué spéciale de Niamey. Il interdit systématiquement et réprime des manifestants, casse les kiosques des paisibles citoyens à la recherche de pitance quotidienne. Au nom d'une certaine insécurité qui n'aurait pas empêché à d'autres de vaquer à leurs occupations. Pour les habitants de Niamey, Moctar Mamoudou serait tout sauf un démocrate. Il serait aux antipodes de la République de Platon et du Contrat Social de Rousseau. Ce qui l'intéresserait c'est un train de vie princier. Pour s'assurer cette vie, il entreprit de construire, à grands frais avec parfois de monstrueuses surfacturations, des aires de jeux dont l'accès est payant. Les mauvaises langues disent que les recettes sont gérées de manière opaque. Porté à la tête de la ville de Niamey à la faveur hasardeuse d'un décret, Moctar Mamoudou, qui n'est donc pas un élu, croit encore en sa bonne étoile. Mais le hasard ne se répète pas.
A.S