L’affaire dite affaire ‘’Ibou Karadjé’’ n’en finit pas les débats et les causeries. Chacun y va de ses analyses et informations. Qu’est-ce qui n’a pas été dit dans cette affaire hautement confidentielle. Les premiers jours de son interpellation à la Police Judiciaire (PJ), il s’agissait d’une affaire d’escroquerie de 120 millions de nos francs entre le petit Ibrahim Amadou Moussa et un commerçant. Puis, l’on a parlé d’imitation de signatures de ses supérieurs du ministère des finances et autres et encore une autre affaire de 125 millions de Fcfa. Au cours des perquisitions menées dans ses différents domiciles, il a été question des faux billets de banque trouvés dans l’une de ses maisons, d’où celles-ci sont mises sous scellé.

Après tout ce qui a été dit et entendu par-ci par-là sur l’affaire d’’’Ibou Karadjé’’, il est très difficile aujourd’hui de connaître la vraie version. Selon une indiscrétion l’Inspection Générale d’Etat qui a été diligentée, dont le rapport final est déposé depuis quelques jours sur le bureau de Bazoum Mohamed, Il paraîtrait que soixante dix (70) personnes auraient été citées. Dont un certain nombre de hautes personnalités du parti au pouvoir, avec toujours à la clé les deux (2) ministres de l’actuel gouvernement de Mohamed Bazoum et une dame très connue par le grand public nigérien.

Ibrahim Amadou Moussa dit Ibou aurait lancé un défi à quiconque de prouver qu’il a imité les signatures de ses supérieurs. Il se dit disposer à une confrontation avec n’importe qui. « Je n’ai jamais imité la signature de quelqu’un » aurait-il dit au début de cette affaire’.

La question qui est et reste sur toutes les lèvres est de savoir si le président Bazoum est disposé à envoyer ce dossier brûlant devant un juge d’instruction ?

Le pourrait-il tout en sachant très bien comment il a été imposé au Pnds-Tarayya comme candidat et au peuple Nigérien souverain par le président sortant Issoufou Mahamadou. Selon certains observateurs de la scène politique, Bazoum ne peut rien faire sur ce dossier brûlant qui est toujours sur son bureau à la présidence de la République ? Le Niger n’est pas la Mauritanie, disent certains observateurs, où le président a fait arrêter son mentor et prédécesseur, il y a quelques jours. En conclusion le président Mohamed Bazoum ne peut faire interpeller ou faire arrêter son mentor Issoufou Mahamadou et sa suite !

Arouna Y.