Nous avons l'impression que les conseillers techniques de l'assemblée nationale n'ont pas joué leur rôle ou ils ont été ignorés.
La démarche de l'assemblée nationale paraît inappropriée et ignorante de la réglementation en matière des finances publiques. Quand nous attirons les attentions par le passé, nous n'avons pas été suivi .Certains esprits ont accueilli notre départ avec soulagement.

Cet arrêt de la cour constitutionnelle conforte notre position.
L' ancienne cour constitutionnelle dirigée par Mme Salifou Fatimata Bazeye avait eu à faire les mêmes observations sur le premier règlement financier et comptable de l'assemblée nationale qui lui a été soumis .

Nous ne comprenons pas cet entêtement de la part de l'assemblée nationale.

Le contrôle exercé par la la cour des comptes est un contrôle juridictionnel qui procède de la séparation des pouvoirs. Ce n'est pas le pouvoir exécutif qui contrôle le pouvoir législatif, mais le pouvoir judiciaire.
Il faudrait par les dispositions des choses, afin d' éviter les abus des pouvoirs, que le pouvoir arrête le pouvoir .
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

Arret-no-06-CC-MC-du-28-juillet-2020.pdfz