Il y a cette situation d’insécurité liée à Boko Haram qui a favorisé le mouvement des personnes qui sont au bord de la Komadougou et du bassin du Lac Tchad et qui constituent en général la clientèle, sont maintenant dépourvues de moyens parce qu’elles ne pratiquent plus leurs activités qui leur génèrent des revenus telle la culture du poivron du maïs et de la pèche.

Il y a aussi la fermeture de certains tronçons comme Diffa-Damasak. Ce qui a réduit la clientèle du Nigeria et la clientèle Malienne n’est pas régulière à cause de Boko Haram.

Il faut aussi noter que la plupart des fonctionnaires n’ont pas perçu leurs salaires. En tout cas, certaines personnes se frottent les mains car elles arrivent à doubler voire tripler à cause de la sécheresse financière.

Adam Babou Karna(DIFFA)

30 août 2017
Source : La Nation