"Au lieu de créer de nouvelles taxes", M. Arzika propose notamment aux autorités de "commencer par réduire leur prestigieux train de vie" de "réduire la taille du gouvernement" ou "les nombreux voyages officiels".

Les mesures "ne touchent pas les pauvres" mais les "plus riches" et la pression fiscale sera comprise "entre 13% et 16%, soit son niveau de 2015", a assuré cette semaine devant les députés le ministre nigérien des Finances Hassoumi Massoudou.

Le Niger est un pays sahélien presque entièrement désertique et parmi les plus pauvres du monde. Son économie est affectée par la chute du cours du pétrole - dont il est un modeste producteur depuis 2011 - et la baisse du prix de l'uranium, dont il est un grand producteur mondial.

Une bonne partie de ses ressources est absorbée par la lutte contre les jihadistes venant du Mali et des islamistes du groupe nigérian Boko Haram, qui mène régulièrement des attaques meurtrières dans le sud-est du Niger.

Avec AFP

29 octobre 2017
Source : https://www.voaafrique.com/