Ils se disent déterminés à contraindre le gouvernement à réviser certaines de ses dispositions qui constituent des charges de plus pour les populations nigériennes déjà meurtries par la situation de crise actuelle.

Pour l'acteur de la société civile Nouhou Arzika, "la loi de finances 2018 est une loi scélérate, c'est une loi qui n'a pas tenu compte de la situation dans laquelle végètent les populations nigériennes".

"Cette loi est antipopulaire, au lieu de soulager le peuple, on veut l'enfoncer dans une situation de précarité extrême", selon Sirajo, un des organisateurs de la manifestation.

Pour Hassoumi Massoudou, la loi de finances 2018 répond aux normes de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et "n'a rien de diabolique". Il estime qu'elle est juste "victime de l'interprétation tendancieuse, politique et extrémiste de la part de gens qui font sciemment de l'amalgame".

Ce projet de loi de finances est arrêté à 1.900,86 milliards de FCFA, contre 1.855,36 milliards de FCFA l'année précédente, soit une hausse de 45,50 milliards de Fcfa.

Elle est adoptée "pour la première fois en application de la méthode de budgétisation par programmes instituée par la loi organique du 26 mars 2012 relative aux lois de finances", a souligné le gouvernement dans un communiqué.

30 octobre 2017
Source : http://french.china.org.cn/foreign/txt/2017-10/30/content_50047968.htm