« La Nation », un riverain du quartier Saga pour illustrer l’immobilisme des autorités communales. Un autre habitant du quartier Collège Mariama d’affirmer : « Pendant la saison pluvieuse, notre Niamey est méconnaissable. Il se transforme en un véritable marécage. Regardez l’état défectueux de la rue longeant le rectorat Rive Gauche ». Ce n’est pas que Niamey qui est sens dessus, sens dessous en cette saison pluvieuse. Selon des échos en provenance de la capitale économique du Niger, la première ville commerçante du pays, pour parler ainsi de Maradi est très « mélangée » en cette période de fortes précipitations. « La grande voie dite Maradi Kolliya aménagée pendant la fête tournante du 18 décembre 2016 qui, il y a encore quelques semaines, faisait la fierté des Maradawa est en état de délabrement avancé », confie au journal « La Nation », un étudiant de retour des vacances de Maradi. Comme quoi, au Niger, les années passent, mais les problèmes d’urbanisation, eux, demeurent pour ne pas dire qu’ils se sont multipliés.
Oumarou Kané
28 août 2017
Source : La Nation