En effet, malgré les importantes potentialités énergétiques dont le regorge le pays (uranium, charbon minéral, énergie solaire et hydroélectricité avec le fleuve Niger), le taux d'accès à l'électricité y était de 12,22% en 2017, avec une forte dépendance vis-à-vis de l'extérieur, selon les statistiques officielles.
Toute la production nationale comprenant les achats auprès de la Société nigérienne de Charbon (Sonichar) et l'énergie produite dans les centrales de la Nigelec (Société nigérienne d'Electricité) ainsi que la contribution de la centrale diesel Goroubanda, près de Niamey, depuis 2017, était estimée, en 2017 à 364 gigawatts en production nationale, pour une consommation nationale qui grimpe à 1244 gigawatts, selon la ministre nigérienne de l'Energie Amina Moumouni.
Dans l'optique de fournir aux nigériens de l'électricité dans des conditions fiables et à un prix abordable dans le respect de l'environnement, a dit Amina Moumouni, il est envisagé la construction prochaine de plusieurs centrales solaires photovoltaïques et hybrides autour de la capitale et à l'intérieur du pays.
A cela s'ajoute la construction du gigantesque barrage hydroélectrique de Kandadji (ouest du pays), sur le fleuve Niger, dont les travaux confiés à l'entreprise chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC), ont été définitivement relancés fin mars dernier par le président nigérien Mahamadou Issoufou.
11 mai 2019
Source : http://french.xinhuanet.com/