On ne peut dire qu’Issoufou Mahamadou n’a pas su dompter les syndicats nigériens et les leaders syndicaux qui ont curieusement trouvé le moyen de se taire face à la plus mauvaise, la plus cruelle et la plus antisociale des gouvernances que le Niger ait connues. Non pas parce que le Président Issoufou les a convaincus par la qualité de sa gouvernance, mais par une nouvelle façon de faire. Jugez-en ! Ancien secrétaire général de la Confédération démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), Sidibé Issoufou est conseiller à la présidence de la République ; un conseiller assez proche du président de la République qu’il a eu l’honneur de représenter lors de la …édition du Sabre national, à Diffa.

Ancien secrétaire général du Syndicat national de l’Enseignement de base (Sneb), Abdou Mamane Lokoko est également conseiller à la présidence de la République. Il a, semble-t-il, créé son parti politique pour mieux servir. Ancien secrétaire général du Syndicat unique de la santé et de l’action sociale (Susas), intransigeant à l’époque, Hassoumi Djibo est directeur général de l’Institut de santé publique (ISP), une école de santé étatique.

Quant à l’actuel secrétaire général de la CDTN, un enseignant de formation, ancien membre du bureau exécutif du Syndicat national des enseignants du Niger (Snen) durant des décennies, Djibrilla Iidrissa est insaisissable. Personne ne sait quelles casquettes administratives il porte précisément.

Où sont-ils passés pour laisser des gouvernants vendre une école publique au Niger ?