Après l'affaire de l'école Terminus 2 qui continue de défrayer la chronique, c'est une autre affaire de terrain exproprié dans laquelle est impliqué le ministère du domaine et de l'habitat qui alimente, ces derniers jours, le débat à Niamey. C'est un véritable scandale foncier qui épingle des hauts responsables du ministère.
Selon des sources dignes de foi, c'est par un arrêté, le N°000088MDU/U/SG/ DGOE/L, qu'un terrain aurait été exproprié par le ministère des domaines et de l'habitat au profit d'une personne tierce, un privé. Au détriment des légitimes propriétaires qui auraient acquis leurs parcelles grâce à l'opération arriérés de salaires contre parcelles et le dédommagement. Ce sont, au total, 22 parcelles qui auraient été expropriées dont 14 pour le propriétaire du champ loti et le reste appartenant à des enseignants. C'est donc cette scandaleuse affaire qui fait grincer beaucoup de dents à Niamey et qui risque de tourner à l'affrontement. Car, selon nos sources, les terrains auraient été expropriés au profit d'une personne physique qui aurait l'ambition de construire des logements sociaux. Une cité privée qui prendra le nom de sa famille. D'ores et déjà, l'heureux élu des services de l'habitat aurait dressé un mur de clôture et deux forages d'eau sur le terrain. Enragés de constater leurs terrains occupés, les propriétaires auraient intimé l'ordre d'arrêter les travaux et auraient décidé de porter l'affaire devant la HALCIA. Mais, des sources proches de l'institution d'Abdourhamane Ghousmane indiquent que, l'affaire risque de ne pas connaitre un traitement. Car, aux dires de nos sources, des instructions auraient été données pour un classement sans suite du dossier. Si cette information s'avère, elle porte alors un préjudice sans précédent à la HALCIA et ternit à jamais l'image de marque que s'est forgée le président Ghousmane pendant près de 30 ans de carrière de magistrat. Mais pour l'heure, la HALCIA et son président ont le bénéfice de doute. En tout état de cause, cette affaire est gravissime et source de révolte. Car, elle découle d'une injustice sociale flagrante.
À suivre !
A.S