Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga a procédé, hier matin à Niamey, à la pose de la première pierre pour la construction du futur siège de l’institution. Le bâtiment qui sera construit sur un terrain de 5000m2 octroyé par l’Etat, sis sur l’ancien site de l’hôpital lazaret de Niamey suivant arrêté numéro 003/ MDH/DL/DE/C/DDPDF du 30 mars 2018, sera composé d’un immeuble R+1 de 3654m2. Cette infrastructure comportera également un mur de clôture de 400m linéaires. La cérémonie s’est déroulée en présence des cadres de l’institution.
Selon la note de présentation de l’ouvrage, le bâtiment sera sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée sera composé d’un hall d’accueil, d’une salle de réception, de sept bureaux, d’une salle de conférence de 250 places, de deux cages d’escaliers, d’un patio, d’une salle de banquet de 80 places, d’une cuisine, d’une salle d’eau visiteurs. A l’étage, il y’aura une salle de réunion, une salle d’attente, 5 bureaux, une salle d’eau, un patio, un balcon et un magasin.
Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga a salué cette action, car, a-t-il dit, cela marque tout l’intérêt que les plus hautes autorités du pays portent pour tout ce qui touche à la régulation efficiente et durable de la vie sociale. Selon le médiateur, cette œuvre entreprise marque non seulement la concrétisation du combat d’une vie pour la justice et l’équité, mais aussi une rupture salutaire avec un nomadisme handicapant pour une institution qui aura enfin son propre édifice, à la hauteur de son rang et des missions dont elle est investie. «Ce bâtiment sera la maison de l’équité, la maison de la paix et de la concorde, le recours salvateur des victimes d’abus, d’incompréhension, de mauvais fonctionnement de l’administration, d’intolérance et des rigueurs du droit», a-t-il soutenu.
Définitif, adapté et durable, a poursuivi le médiateur, ce bâtiment recevra avec plus d’assurance et de moyens, l’enfant en difficulté, la jeune fille victime des stéréotypes sociaux, la femme déconsidérée, le handicapé sans repères, l’administré abusé, le plaideur lésé et le citoyen privé de ses droits et libertés.
Me Ali Sirfi Maiga a enfin remercié et félicité les hautes autorités de l’Etat pour la mise à la disposition du cabinet du médiateur de ce terrain et des fonds pour la construction du mur de clôture.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
21 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/