Selon des indiscrétions concernant l’affaire dite désormais ‘’Affaire Ibou Karadjé’’, comme nous l’annoncions dans l’une de nos parutions de la semaine passée, l’accusé serait sur le point d’obtenir la liberté provisoire. Et ce dès la semaine prochaine. Dans un pays où le provisoire est le plus souvent définitif, on s’achemine peut-être vers l’abandon de cette affaire l’opération ‘’ba sani ba sabo’’ connaîtra-t-il le même sort que l’opération ‘’boulala’’ ? Toujours selon ces indiscrétions, cette affaire risque d’éclabousser des personnes proches de l’ancien président et des hautes personnalités de son régime. Le jeune homme Ibou Karadjé menacerait de faire des révélations si toute fois l’on continue à le harceler ou le charger de certaines fausses accusassions qu’il n’a jamais commises durant tout le temps qu’il a eu à passer à la présidence de la République en tant que directeur de transport et du matériel. D’après des informations de dernières minutes, il parait qu’après des perquisitions à son domicile, de fausse monnaie on été retrouvée chez lui. Son entourage et beaucoup d’observateurs disent ne pas croire à ces accusations, car tout l’argent qu’il prenait, venait du Trésor national pour le compte de la présidence de la République. Au-delà de ce que pensent son entourage et observateurs, il faut noter que cette affaire de fausse monnaie est pleine de signification. Des nouvelles dispositions du Code pénal en la matière sont dures et très contraignantes. Si dans l’affaire de détournement, de faux et usage de faux et en tenant compte des probables pressions de ceux qui ne souhaitent les déballages, Ibou peut bénéficier de la liberté provisoire, dans le cas de la fausse monnaie, cela paraît difficile. On a l’impression que c’est une lutte acharnée que se livrent ceux qui veulent coûte que coûte enterrer cette affaire et ceux qui estiment tenir le bon bout pour commencer l’assainissement et faire payer les délinquants.
AI