Depuis un certain temps, la construction d’un soi-disant ‘’hôtel des députés’’ alimente les débats au sein de l’opinion nationale. Il existe, effectivement, au niveau de l’Assemblée nationale un projet de construction intitulé «construction d’un bâtiment des commissions générales parlementaires permanentes » ; mais, celui-ci n’a rien de commun avec la construction d’un «hôtel des députés», même si le bâtiment en projet sera bâti dans l’enceinte de l’Assemblée nationale sur le site de l’actuel «cases de passage des députés», que certains appellent abusivement «hôtel des députés». C’est, sans doute, de là que viendrait, la confusion qui assimile ce projet de construction de ce bâtiment dédié aux commissions générales parlementaires permanentes à celle d’un «hôtel des députés ».
Il faut sans doute le rappeler, l’insuffisance de locaux appropriés a toujours été une préoccupation pour toutes les législatures qui se sont succédé depuis le renouveau démocratique. Les présidents successifs de l’institution ont tous nourri l’intention de doter l’Assemblée nationale d’infrastructures appropriées afin d’améliorer les conditions de travail des parlementaires et du personnel administratif dont l’effectif s’est progressivement adapté à l’évolution institutionnelle du pays. Ainsi dès le début de la 1ère législature de la 7e République, un programme de modernisation de l’Assemblée nationale a été initié. Ce programme comprenait la construction d’un bloc de bureaux pour les Vice-présidents et les Secrétaires parlementaires, d’un bloc de bureaux pour les Questeurs et les services rattachés, d’un bloc de bureaux pour abriter l’Administration, de l’infirmerie, d’un bloc au profit des Commissions Générales Parlementaires et d’un hôtel des députés. Les trois (3) premiers blocs et l’infirmerie ont été construits et équipés ; ils sont actuellement fonctionnels.
Le bloc devant abriter les Commissions générales parlementaires et Groupes parlementaires est ainsi l’avant dernière phase de ce programme.
En ce qui concerne la dernière phase qui est celle de l’hôtel des députés, un terrain situé au quartier Lazaret est déjà disponible. Le projet sera conduit en partenariat avec un partenaire privé qui reste encore à identifier. S’agissant du bâtiment des Commissions générales permanentes qui occupe le devant de l’actualité aujourd’hui, il sera construit à travers le marché qui vient d’être attribué à l’Entreprise MIKA, après un processus régulier de consultation. Ce bâtiment comprendra un sous-sol (R-1) et huit niveaux (R- 7).
Le R-1 sera un parking pouvant accueillir deux (200) cent véhicules. Quant au R-7 il comprendra : Une salle de réunion et une série de les bureaux des présidents des Groupes parlementaires est ainsi l’avant dernière phase de ce programme. En ce qui concerne la dernière phase qui est celle de l’hôtel des députés, un terrain situé au quartier Lazaret est déjà disponible. Le projet sera conduit en partenariat avec un partenaire privé qui reste encore à identifier. S’agissant du bâtiment des Commissions générales permanentes qui occupe le devant de l’actualité aujourd’hui, il sera construit à travers le marché qui vient d’être attribué à l’Entreprise MIKA, après un processus régulier de consultation. Ce bâtiment comprendra un sous-sol (R-1) et huit niveaux (R- 7).
Lire ausi >>> Débats autour du projet de construction d’un bâtiment par l’Assemblée : De quoi s’agit-il exactement ?
Le R-1 sera un parking pouvant accueillir deux (200) cent véhicules. Quant au R-7 il comprendra : Une salle de réunion et une série de bureaux pour chaque commission générale dont un bureau avec secrétariat pour le président de la Commission, deux (2) bureaux polyvalents pour les députés, une cafétéria et une bibliothèque Un bureau avec secrétariat pour chaque président de groupe parlementaire.
Et enfin l’on notera que la technologie qui sera utilisée pour la construction de ce bâtiment est similaire à celle du bâtiment actuel du ministère des Finances. Il sera doté, en plus de l’alimentation électrique, d’une alimentation par énergie solaire. Il occupera une superficie de mille cinq cent mètres carrés (1500 m2). Le délai de construction retenu est de quinze (15) mois. Le montant global du marché s’élève à environ quinze (15) milliards de Fcfa y compris l’équipement d’ensemble. Le paiement sera échelonné sur cinq (5) ans et sera imputé sur le budget de l’Assemblée Nationale. En conclusion, ce projet qui a tant alimenté l’actualité n’est que la dernière phase d’un programme global dont l’objectif est de contribuer aux conditions du travail parlementaire. Voilà que quoi il s’agit réellement de ce projet déjà en programmation.
Malla