Les dix dernières années de règne à la tête du Niger étaient émaillées de pratiques corruptives, d’injustice, de pillage de deniers publics, de clientélisme et d’impunité. Une décennie noire pour les nigériens qui ont connu un régime ségrégationniste. Issoufou Mahamadou, c’est son nom, instigateur du concassage des partis politiques et d’autres complots politiques moyenâgeux est en train de sombrer dans l’oubli. Cela, du fait de son impopularité qui croît, chaque jour, de façon exponentielle au sein de l’opinion. Apparemment, habité par une phobie inégalée, Issoufou Mahamadou s’empêche de circuler à Niamey pour aller à la rencontre des populations de la capitale.

Par ce que, ayant conscience que sa gestion du pays était la pire des gestions depuis l’indépendance. L’impopularité de l’homme l’a conduit à s’offrir des titres pompeux à l’international. Il s’est fait appeler champion de ZLECAF, s’est fait octroyer le prix MO Ibrahim et enfin il franchit les portillons de l’académie des Sciences. Le tout à la recherche et dans l’espoir de pouvoir gagner une certaine notoriété qui lui fait cruellement défaut au Niger. Avec ses prix et autres décorations, Issoufou Mahamadou n’arrive pas à s’affirmer et se faire aimer par les nigériens. Il est toujours objet de critiques souvent acerbes. C’est la conséquence des mauvaises pratiques mises en oeuvre pendant ses dix années de pouvoir. Aujourd’hui, cette page sombre de l’histoire du Niger est en train d’être tournée.

Pour dire qu’Issoufou Mahamadou est en train de tomber dans l’anonymat au Niger. La mémoire collective nigérienne commence, de plus en plus, à l’oublier. Personne ne prend Issoufou Mahamadou comme étant une référence. Même Bazoum Mohamed qui prônait la continuité commence à s’essouffler des mauvaises pratiques de sa gestion. Il semble décidé à écrire sa propre histoire. Celle qui sera retenue et enseignée aux générations futures.

Norbert