Après une formation militaire bien accomplie, les 53 jeunes nigériens admis au concours d’entrée à la Douane attendent toujours leur intégration dans le corps. Malgré les décisions de justice qui ordonnent à l’Etat du Niger de prendre les mesures nécessaires pour leur incorporation dans le corps . En clair, mettre les 53 jeunes officiers dans leurs droits. Mais les décisions du Conseil d’Etat semblent tombées dans l’oreille de sourd. Car, apparemment, le ministère des Finances et la Direction générale des Douanes se seraient lancés dans une logique de résistance face à des décisions de justice. Une sorte de rébellion contre l’autorité de la chose jugée. Une situation qui est en train de faire du Niger un Etat voyou. Un Etat dans lequel des autorités refusent d’obtempérer aux décisions de justice. Cela, malgré l’instruction donnée par le Président de la République de les faire appliquer. Au surplus, Le ministère de finances, la direction générale de Douane et le syndicat national des agents de douane semblent être dans une complicité contre les 53 jeunes officiers et leurs décisions de justice.

Se moquent-ils de l’autorité du Chef de l’Etat ?

En tout cas, c’est l’impression qu’ils donnent dans la résolution de ce problème qui n’a fait que trop durer. Leur refus d’exécuter les décisions rendues par le Conseil d’Etat semble mettre en relief la faiblesse de la justice dans le dossier. Vivement que le magistrat suprême puisse taper du poing sur la table pour faire respecter les décisions de justice. En tout état de cause, sans la force de la loi, c’est le règne du désordre.

A.S