Décidément, la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) est déchaînée. Aucune pression ne peut l’arrêter. N’est-ce pas qu’elle a eu carte blanche de la part du Chef de l’Etat pour faire son travail ? Que peut-elle alors craindre ? Après le ministère de l’Elevage avec cette affaire de marché de vaccins qui défraie la chronique, voilà l’institution dirigée par Maï Moussa Elhadj Basshir dans les affaires de la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP). Ce n’est pas de cette pénurie de gasoil dont il est ici question mais d’affaires antérieures, plus précisément du recrutement du personnel dans cette boite. Les limiers de la HALCIA vont chercher à y voir clair. Dans le viseur… Gardons-nous de citer un quelconque nom. Pour dire vrai, nous n’en savons pas plus que l’information au sujet d’une enquête ouverte sur le recrutement du personnel à la SONIDEP. Il y en a certainement qui fermeront l’œil difficilement ces jours-ci.

Oumar Sanda