Depuis un certain temps, la menace terroriste ne fait que s’accroitre malgré que dans certaines informations venant notamment de nos autorités et de certains medias propagandistes, on peut lire et entendre que tout va bien au plan sécuritaire ici au Niger. En effet, ils nous font croire à travers ces informations que ces temps-ci, l’accalmie est de retour et que cette situation se traduirait par la montée en puissance de nos Forces de Défense et de sécurité dans la longue lutte qu’ils mènent contre les forces du Mal. Or, il n’en est absolument rien. D’ailleurs, face à un tel scénario, point besoin de gaspiller d’énergies pour se justifier ; puisque la réalité en témoigne. Il n’est plus un secret pour personne qu’en cette année 2023 le délogement des populations et les tueries exercées par ces forces du mal sur ces dernières ne font que prendre de l’ampleur. Rien que la semaine dernière, les habitants d’une localité du département de Téra appelé Teguè. En témoignent également, les points qui ont été relevés dans la déclaration des ressortissants des communes du Gorouol et Bankilaré relative à ladite insécurité qui prévaut et l’assassinat sauvage du Chef du village de Firgoune dans le département d’Ayorou. Aussi faudrait-il révéler que même nos Forces de Défense et de Sécurité en ont de plus en plus mare de cette situation qui face à laquelle si on ne prend garde, risque de faire déborder la goutte d’eau du vase. Cela n’est pas notre souhait et non plus le leur mais, il faut retenir qu’à l’impossible nul n’est tenu. C’est le constat qui se dégage à travers le moral de ses troupes qui en réalité depuis un certain temps ne fait que baisser non du fait, de leur incapacité à vaincre le terrorisme mais justement pour avoir compris, que cette situation d’insécurité qui s’impose à nous, nous a été imposée et justement par la complicité des uns et des autres. Il est aussi important de noter que ces FDS ne sont pas les seules mélancoliques face à cette situation si inquiétante qui inquiète davantage le peuple encore plus mélancolique pour être sans défense et pour avoir été conscient qu’il est laissé pour compte. Si non, comment admettre que ces forces du mal continuent de faire déplacer nos populations en dépit de la présence de l’armée Française aussi puissante qu’elle se proclame et qui prétend être là pour nous libérer du terrorisme. Or, la réalité est tout autre ; disons plutôt qu’elle est présente sur notre sol pour nous abolir. C’est d’ailleurs, ce qu’ont compris les peuples maliens et burkinabés pour avoir pris les choses en main en ce qui concerne la destinée de leur pays. ‘’Il faut les chasser ! ‘’ Car, la France n’a pas d’amis et ne ferait encore moins le copinage avec ses ‘’anciennes colonies’’ qu’elles continuent de tenir en mamelles puisqu’il n’est plus un secret pour les africains que leur continent notamment la zone des trois frontières est incontestablement, le poumon économique de la France et même des autres puissances qui ne cachent plus leur convoitise pour les pays saliens où prévaut actuellement le terrorisme. Autrement dit, ‘’sans nous, la France n’est rien’’ ! D’une autre façon, nous sommes la vache laitière de la France et ne sommes sérieusement pas prêts à l’être avec les autres puissances. En réalité, pour ne pas arriver à ce stade, nos autorités se doivent de se dresser contre toute politique à même de nous conduire à cette ruine. Et cela ne saurait avoir lieu sans affirmer notre indépendance et surtout notre capacité à être autonome de la France. De ce fait, elles doivent s’inspirer des leçons de morales que les maliens et les burkinabés ont eu à donner à Macron et sa troupe. D’ailleurs, depuis que ces deux pays se sont réveillés, les forces du mal qui se trouveraient sur leur sol sont entrain de plier bagages parce que tout simplement leur protecteur n’est plus présent. Alors, elles n’ont qu’un seul choix : chercher refuge au Niger notamment dans la région de Tillabéri. C’est justement pourquoi, ces temps-ci, les attaques terroristes de ce côté ne font que prendre de l’ampleur. Il suffirait alors juste à nos autorités d’emboiter le pas à ces deux pays révolutionnaires où heureusement il existe encore des hommes intègres, pour définitivement éradiquer ce phénomène d’insécurité entretenue sur nos sols. Elles doivent oser car, seuls les Hommes Forts et grands d’esprits osent et oseraient oser face à certaines situations. Le pragmatisme et l’ère de la révolte s’impose. C’est d’ailleurs le moment opportun car, si elles se lancent dans cette démarche, bien même qu’elles ont endolori le peuple, sans nul doute elles bénéficieront inévitablement du soutien du peuple meurtri qui n’attend que cette décision si délicate mais qui vaut la peine d’être prise. Et Mieux vaut tard que jamais a-t-on coutume de dire.
Amadou. I