Le pesticide liquide utilisé est "sans danger" pour l'homme et les animaux, a-t-il assuré.
Niamey et La Havane avaient signé en septembre 2014 un protocole d'accord sur un "Programme de contrôle du paludisme au Niger".
Avec 80% des motifs de consultation médicale en saison des pluies, le paludisme représente la première cause de mortalité chez les enfants. Sur dix personnes qui meurent de paludisme sept sont des enfants, selon les autorités sanitaires nigériennes.
En 2015, sur les 2.065.340 de cas de paludisme notifiés au Niger, 60% des malades sont des enfants de moins de 5 ans, déplorent-elles. En 2013, le "palu" a tué 2.555 personnes, essentiellement des enfants âgés de moins de 5 ans, sur plus de 3,9 millions de cas notifiés à travers le pays, selon des chiffres du ministère de la Santé.
Pour lutter contre le paludisme, le Niger et ses partenaires misent jusqu'ici sur la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées. Entre 2005 et 2015, le nombre de décès imputables au paludisme a baissé de 24% dans le pays, en grande partie grâce à ces moustiquaires, soulignent les ONG.
Il n'existe pas encore de vaccin contre le paludisme. Pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dormir sous une moustiquaire est le seul moyen efficace de s'en prémunir. Au Niger, le combat contre le paludisme est souvent freiné par l'auto-médication et l'ignorance des populations à majorité analphabètes.
Dans de nombreux villages des symptômes graves de la maladie, notamment les convulsions, sont perçus comme des actes de sorcellerie ou de sort jetés sur les malades.
09 septembre 2017
Source : https://www.sciencesetavenir.fr/