La rumeur lâchée depuis le mois d’août dernier, précisément à la veille des vacances présidentielles, relativement à un remaniement ministériel imminent commence à prendre forme. Du moins, on a l’impression de vivre une atmosphère de recomposition du gouvernement.
L’affaire, ou disons la nouvelle d’un remaniement imminent refait surface depuis environ une semaine. Cette fois, on peut se fier à la source, d’autant plus que l’info ne provient pas de la « cellule des rumeurs » mais d’animateurs jugés proches du Pouvoir sur les réseaux sociaux. Dans quelques « milieux autorisés », susceptibles d’être dans le secret des décideurs politiques, on en parle. Même si aucun nom n’est encore avancé aussi bien parmi les éventuels partants ou arrivants ou même restants, la raison principale de ce remaniement, elle, est balancée. Il s’agit, dit-on, de réduire la taille du gouvernement afin de stimuler son efficacité. Cette raison si elle venait à s’avérer peut tenir la route, surtout que la gestion quotidienne du gouvernement depuis sa mise en place a révélé l’enchevêtrement des missions de plusieurs ministères entrainant des terribles confusions de rôles. Il y a donc la nécessité de fondre plusieurs départements ministériels. La préoccupation est ainsi loin d’une quelconque difficulté de trésorerie comme cela se susurre. Du moins cet enjeu semble secondaire. Quelle serait la taille idéale du prochain gouvernement ? Sur cette question, on avance le chiffre 34. Ceci pour dire qu’une dizaine de ministres de l’actuel gouvernement sera appelée à d’autres fonctions. Sur le profil des partants également, peu d’informations circulent. Certains observateurs avancent que les choses vont se gérer à l’interne des groupes parlementaires (Bien évidemment ceux de la majorité). Pour d’autres par contre qui jouent sur leur bons sens, après deux ans sur le dos de la princesse, le Président de la République a suffisamment donné et peut à présent remercier les leaders de ces petits partis, sans grand poids électoral pour leurs loyaux services au cours des deux ans passés ensemble dans la gestion des affaires de la cité.
Oumarou Kané
18 octobre 2017
Source : La Nation