Il faut rappeler que créée en 2002, l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le Sida (OPDAS) est devenue l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour le développement (OPDAD). Ce changement de nom de l’institution devrait contribuer à étendre le champ d’interventions au-delà du VIH-sida.
Depuis 2012, les Premières Dames d’Afrique sont en première ligne d’initiatives de plaidoyer qui contribuent au développement de l’Afrique. Alors que l’objectif initial était de mettre fin au VIH et au sida en Afrique, les Premières Dames africaines ont intensifié leur engagement, mobilisé et facilité le changement vers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. C’est dans ce contexte et avec la reconnaissance du fait qu’il n’est pas possible de parvenir à un développement socioéconomique durable en Afrique sans s’attaquer aux inégalités entre les hommes et les femmes, que l’OPDAD a récemment lancé un nouveau plan stratégique pour 2019-2023, axé sur la promotion des droits des filles et des femmes en Afrique.
Selon la note conceptuelle du Forum, la Stratégie pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 2018-2028 récemment lancée par l’Union africaine, énonce clairement des actions spécifiques qui conduiront à des résultats positifs au titre des quatre piliers de la stratégie entre autres, l’Optimisation des Résultats (économiques), Opportunités et Dividendes technologiques numériques.
En effet, pour que les femmes soient économiquement autonomes et contribuent au développement durable, elles doivent elles doivent jouir d’une égalité d’accès à une éducation de qualité et à la maîtrise des ressources productives.
Le second pilier de cette stratégie est Dignité, sécurité et résilience. La dignité, la sécurité et la résilience, ainsi que la paix et la sécurité des femmes sont essentielles pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes. La santé sexuelle et reproductive et les droits en matière de reproduction ont des liens étroits avec d’autres catalyseurs du développement et le bien-être des enfants.
Le troisième pilier de cette stratégie est Lois, politiques et institutions efficaces. La réforme législative est une condition préalable, mais non pas une condition exclusive, pour une gouvernance égalitaire ; ce qui implique de prendre des mesures délibérées visant à transformer les institutions par le biais de systèmes de gouvernance égalitaires, y compris une budgétisation sensible au genre.
Et enfin Leadership, voix et visibilité. Pour que les femmes aient voix au chapitre, elles doivent être représentées de manière égale dans tous les domaines de la prise de décisions, à tous les niveaux, et leur participation doit pouvoir produire un impact, grâce à l’élimination des obstacles formels et informels.
Le lancement de la stratégie susmentionnée de l’Union africaine et le 25ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) offrent une occasion opportune de faire le point sur les lacunes et les contestations entourant la réalisation des droits des femmes et des filles, et d’identifier les domaines dans lesquels les progrès doivent être accélérés.
(Source : Tamtam Info News)
27 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/