Il  a souligné d’une part que les insuffisances constatées étaient particulièrement dues à des travaux programmés tant du côté du Niger que du Nigéria. Ces travaux devaient permettre de prendre des mesures nécessaires pour se préparer aux aléas et aux difficultés de la saison hivernale. A cet effet, des communiqués ont préalablement été passés sur plusieurs médias.

D’autre part, le Directeur général de la Nigelec a notifié qu’un défaut a été constaté le 2 mai au niveau des appareilles de protection des lignes d’évacuation de la Centrale de Gorou Banda. De ce fait la centrale a été consignée jusqu’au 04 mai à 16h, où une solution provisoire a été trouvée. « C’est la conjugaison de ces éléments qui explique les longues coupures de ces derniers jours. En principe, nous reviendrons à une situation plus ou moins normale au courant de la semaine qui débute» a-t-il indiqué, avant de rappeler que ladite centrale est sous garantie. Ainsi, tous les travaux devant être engagés nécessite la présence d’un expert assermenté par le fabriquant. Ce dernier, foulera le sol nigérien le lundi 8 mai. C’est au terme de cette intervention que Gorou Banda sera exploité à sa pleine capacité. En attendant la fourniture électrique sera acceptable, mais elle sera néanmoins suivie de quelques petits délestages.

Aussi, d’après M. Alassane Halid, les fluctuations électrique ont plusieurs autres causes dont l’instabilité du réseau électrique du Nigéria qui lui-même des carences. A ce titre, il demeure maladroit pour la Nigelec de procéder à du dilatoire à l’endroit du Nigéria à chaque moment que des insuffisances sont constatées, d’autant plus que cette coopération dure depuis 40 ans.

Selon le directeur de la Nigelec, une autre particularité la fourniture électrique est qu’au courant des mois d’avril et de mai, il demeure difficile d’éviter les fluctuations quel qu’en soit les mesures prises. Ainsi, malgré les précautions techniques, malgré la hausse du budget en cette période, soit quelque 1 milliard 200 millions par semaine pour l’achat du combustible, les mois précités sont si exceptionnels qu’on ne peut dans les conditions actuelles éviter les délestages.

Concernant les dommages que subissent les clients sur leurs appareils, le Directeur général de l’institution en question a rappelé que de par son domaine d’activité, la Nigelec a souscrit à une police d’assurance à hauteur d’environ 500 millions par an pour la prise en charge des dommages. « Chaque fois qu’un de nos abonnés est victime d’un incident qu’il considère être dû à l’électricité peut-il  déposer sa plainte au niveau de la Nigelec qui va automatiquement l’imputer à l’assurance » a conclu M. Alassane Halid.

Samira Sabou (ONEP)

07 mai 2017
Source : http://lesahel.org/