Le second remerciement au Chef de l’Etat réside dans le fait qu’en dépit de son agenda chargé, il a pu trouver le temps de nous rejoindre pour ouvrir personnellement les travaux de notre session. Nous avons retenu à cette occasion l’engagement du président Issoufou à travers son discours dans lequel il nous a informés de sa vision et des réalisations qui ont été les siennes dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Nous sommes aussi venus pour lui faire le point de l’évolution de nos travaux dont nous venons de clôturer la session publique. A cette occasion, nous avons enregistré la déclaration des délégués d’Etat et les ministres des pays amis au Niger ; de l’Union Africaine ; des représentants des organisations intergouvernementales des Nations ; les institutions nationales des droits de l’homme et les déclarations des ONG’’, a relevé la vice-presidente de la commission qui a félicité au passage le ministre de la Justice, Garde des Sceaux M. Marou Amadou pour avoir été la cheville ouvrière de la bonne tenue et de la réussite de cette session publique. Par ailleurs, Mme Maïga Soyata dit avoir précisé au Chef de l’Etat que cette session a été un cadre d’interaction très forte entre les participants et les ministres ; les hauts cadres de l’administration nigérienne sur un certain nombre de thématiques par rapport auxquelles le Niger a des enseignements et des bonnes pratiques. C’est l’exemple du droit à l’alimentation avec l’initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens). ‘’ Nous avons aussi informé le Président que la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a reçu à l’occasion de la journée nationale de la Femme un mémorandum des représentantes des Femmes du Niger sur les avancées qui sont constatées ça et là dans les domaines de l’éducation ; de la santé de la reproduction ; de la participation de la femme dans les instances de prise de décision. C’est un mémorandum qui illustre aussi un certain nombre de défis qui ne sont pas spécifiques au Niger et sur lesquels nous travaillons. Nous ne sommes pas ici pour déconstruire quoi que ce soit. Nous sommes des africaines qui travaillons en toute responsabilité. Nous sommes élus pour faire un travail de promotion et de protection des droits de l’homme sur la base des valeurs culturelles positives africaines. Nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup de défis. Mais c’est ensemble dans le dialogue et la tolérance mutuelle que nous pouvons effectivement faire avancer les choses. Et nous avons demandé au Président de la République d’être notre porte parole auprès de ses pairs africains au niveau de l’Union Africaine engagée dans une reforme structurelle pour que notre organe puisse bénéficier de ressources humaines et financières suffisantes pour nous permettre d’exercer notre mandat de promotion et de protection des droits de l’homme sur le Continent avec efficacité et responsabilité’’, a conclu la vice-presidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Hassane Daouda (ONEP)
17 mai 2017
Source : http://lesahel.org/