En attendant ce « beau jour », selon de sources parisiennes, Dany Chakour est en train de se ronger les ongles. S’il perd le pro­cès, ce qui est de plus en plus plausible au regard de la solidité du dossier Niger, « l’escroc inter­ national » comme aime à l’appe­ler certains de nos compatriotes aura fort à faire avec ses « avo­cats » du même acabit à qui il au­rait promis monts et merveilles Revenons à la genèse de l’affaire Africard pour restituer un pan de vérité qui, apparemment, a été, sciemment, occulté pour des fins certainement politiques. Le contrat Etat du Niger/Africard, tout comme celui du barrage de Kandadji avec la société russe ZBS qui, a, à son temps défrayé la chronique, n’a pas été « gou­pillé » sous la 7ème République, mais bien avant, c’est à ­dire sous la transition du Général Djibo Sa­lou. Une fois élues, les nouvelles autorités ont vite fait de remettre en cause des contrats pas tout avantageux pour le Niger et qui ont été obtenus probablement avec des dessous de table. Mal­heureusement, la suite ne fut pas bonne. Le dossier Africard a souffert de légèreté de la part de ceux qui censés le prendre en charge.
Oumar Sanda

29 juillet 2017
Source : Le Hérisson