Nous reviendrons plus en détail sur le cas de la monnaie à laquelle j’avais d’ailleurs consacré un ou deux articles, ici même .Etant devenue depuis un quelques , temps la préoccupation d’une certaine classe politique, de quelques dirigeants africains dont le Président Tchadien Idriss Débi ITNO , qui le déclare ouvertement ,même si le Président Ivoirien tient un discours contraire . Sur des tribunes internationales ou panafricaines . En effet des spécialistes en la matière le clament également dans des conférences débats et l écrivent même en France . Les peuples africains ont parfois ici ou là boudé le cfa . Retenons surtout qu’une certaine jeunesse éveillée Panafricaine et consciente, a saisi le contour de cette supercherie de la monnaie cfa qu’on nous impose . Elle proteste aussi et à chaque occasion, brandit des panneaux et des pancartes pour véhiculer son message de soutien à la création d’une nouvelle monnaie purement africaine ou même nationale pour enfin accompagner et donner un véritable sens à nos indépendances. II n’est jamais tard de se ressaisir dans l’intérêt de tous La liberté a toujours un prix et son parachèvement peut passer par plusieurs étapes dans le temps et dans l‘espace pour la rendre effective Mais sans une monnaie nos peuples et Etats seront toujours « tenus en laisse » au détriment de nos aspirations et du véritable objectif qui devraient nous guider : être libres comme le vent . Nous pensons que les vrais responsables politiques y réfléchissent sérieusement parce que le temps passe et que le moment est venu ,après plus d’un demi siècle de souveraineté . Nous savons très bien que plusieurs dirigeants africains et Chefs d’Etats dignes de représenter leurs braves peuples, ont payé le prix fort du sacrifice suprême . Nous pensons au premier Président du Togo Sylvanus OYMPIO qui avait été assassiné pour avoir eu l’historique et courageuse idée de frapper la propre monnaie de son pays en quittant cette zone pré-carré de monnaie étrangère . Pour être libre et indépendant II fut lâchement liquidé, c’est le mot, par une poignée d’anciens militaires Togolaisdont un certain Adjudant Poignet et le Sergent EYADEMA « pour mémoire, ce dernier a séjourné dans l’Armée française au Camp Bagagi IYA l ex -Escadron Blindé , reversés de l’armée française pour constituer le premier noyau de la future armée Togolaise Comme ce fut le cas dans toutes les anciennes colonies accédant à leur indépendance Un coup fourré directement concocté dans le fameux bureau dit cellule « africaine » du tristement célèbre Jacques FOCCART qui était la main armée et invisible de l’Elysée , en Janvier 1963 . Puis nous avons en mémoire le cas de Présidents Ahmed Sékou TOURE de Guinée , du Président du Mali Modibo KEITA qui ont courageusement quitté le pré-carré français en disant non au système colonial français . En disant non et en créant leur propre monnaie « le Sylli » qui symbolise l ‘éléphant symbole de son parti , le RDA . Les deux sont passés à la Moulinex de FOCCART . Mais, le premier Président Léon M’BA de la Centrafrique en avait également été victime Mr Amadou AHIDJO, le Premier Président de la République du Cameroun l’a également appris à ses dépends Et que dire du Président Isidore Thomas SANKARA , du Président Ibrahim MAINASSARA BARE lâchement assassinés, tués dans le dos . Enfin le comble du ridicule demeure l’éviction du Président Laurent GBAGBO du pouvoir pour être trainé comme une vermine avant d’atterrir au fin fond d’une cellule de haute sécurité la CPI sans jugement . Interdit de liberté provisoire Aux dernières nouvelles, l’ancien patron de ce purgatoire de la Cour Internationale Mr DECAMPOS a avoué publiquement que GBAGBO se trouvera dans cette situation tant que le l’actuel Président de la Côte d’Ivoire serait encore au pouvoir Ainsi, en a décidé l’actuel pouvoir d’Abidjan . Voilà qui est clair Mais, c’est le bombardement d’un pays indépendant, souverain , la Grande Jamahiriya Libyenne par un ancien Président français, Nicolas SARKOSY qui mettra la poudre aux feux . Jihadistes , Boko Harem et ses dérives empoisonnent à longueur de vie nos populations. Mais, ses éliminations du pouvoir et la liquidation de nos valeureux dirigeants africains n’a fait que créer une spirale de violences qui s’enchainent . Dieu sauve le peuple africain Amine . Nous reviendrons longuement sur chaque épisode .En vue de ne pas les oublier et pour continuer à faire prendre conscience à notre brave jeunesse africaine tous les enjeux des luttes et des sacrifices de ceux qui ont payé de leurs vies ou qui ont été chassés du pouvoir Cependant, quoi qu’il en soit. l‘Afrique restera debout avec son peuple pour résister et occuper toute la place qui est la sienne . Retenons que la prison n’est pas une fin en soi, mais une étape, parfois nécessaire dans la vie d’un combattant . A l’image de nos devanciers comme Samory Touré, les Ba BEMBA et tant d’autres que l’empire coloniale avait voulu enterrer vivants ; Et qui, jusqu’à la mort, n’avaient jamais trahi l’Afrique . Le Destin est parfois cruel . Mais il faut l’assumer avec courage, honneur e t dignité.
L’HYMNE NATIONAL LE CRI , LE SOUFFLE ET L’EXPRESSION D’UN PEUPLE Chaque Hymne National demeure le cri de guerre et la liberté d’un peuple, d’une communauté, d’un Etat, d’une Nation , d’un pays . C’est l’expression commune qui se traduit par un bien sacré qui est l’une des principales raisons de notre existence C’est le discours d’un peuple qui a droit à la vie et aux biens de la vies . C’est le stimulant qui empêche d’être surpris par le sommeil cette merveilleuse sentinelle qui galvanise nos cœurs, les chauffe , les réchauffe, , les endurcit, les rend forts, solides, solidaires, immortels, éternels. Les saoûle . C’est notre tambour de guerre qui bat la musique du rassemblement, de l‘unité, de la cohésion, de la solidarité, du courage , du stoisme, de la force et de l’invincibilité D’une communauté de Destin . Nous oublions tout pour cette prière commune qui nous tient comme un seul homme . Nos militaires et nos anciens combattants dignes porte drapeaux qui ont plusieurs fois cohabité avec le danger sans jamais baisser ni les yeux ni perdu la raison, en sont conscients . . Les vaillants peuple nigérien et africains sont toujours debout à leurs côtés . Parce que si dans la chanson ou dans le film on entend siffler le train ici ce sont des balles qui ont sifflé et nous restons debout . Parce que l’hymne national est aussi notre gilet pare - balles .
C’est pourquoi je pense que chaque hymne devrait être chanté dans la langue ou les langues du pays parce qu’il est le porte voix des citoyens qui parlent ces langues, et qui ont créé cet hymne . Par eux et pour eux ; Sinon quel est le sens d’un hymne parlé et chanté dans une ou des langues étrangères ? C’est un simple accent disons de néocolonialisme ? Alors avons-nous obtenu notre indépendance pour perdre notre liberté ? Nous ne le pensons pas . Je crois que nous sommes en mesure et disposons des capacités de le faire et de le faire aussi bien au niveau de l’Union Africaine qu’ au niveau national .Si nous savons qu’il suffit d’une volonté politique puisque le peuple n’attend qu’impatiemment ce moment pour se mettre au boulot D’ailleurs dans chaque foyer, disons dans chaque famille, et d’ailleurs dans chaque cœur de chaque citoyen ou de citoyenne , il y a un hymne national qui somnole . C’est la langue ou les langues du pays qui ont inventé des épopées guerrières, des chants de guerre , mais d’amour et de paix surtout . Alors pouvons nous proposer que notre Hymne National la « Nigérienne » devienne réellement Nigérienne comme la Marseillaise inventée à Marseille par Claude Joseph Rouget de LISLE le 14 Juillet 1795 et qui fait le bonheur et la fierté du peuple de France ,dans toute sa composante En effet, ’un hymne national est la fibre sensible , l’image ,le reflet et le sentiment l’amour propre de tout un peuple . Dans un pays comme le notre où Dieu, merci nous avons tout pour nous entendre et nous comprendre . Surtout où deux langues principales cohabitent avec les autres, sans problème depuis la nuit des temps et que nous comprenons tous de Boupo à Nguigmi et de Diffa à Ayérou . Nous les connaissons toutes et les parlons du Sud au Nord , de l’Est à l’Ouest Nous pouvons en lieu et place des paroles en langue française, les traduire par couplets et comme cela le peuple, tout le peuple sera non seulement fier d’avoir confectionné son hymne national et ne se tiendra pas au « garde à vous » pour chanter ou entendre chanter et murmurer des paroles dont il ne saisit pas le sens et ne peut traduire C’est le lieu de suggérer à notre Ministre de la Renaissance Culturelle, cette idée afin qu’il l’étudie et l’analyse . Une idée que bien de Nigériens remuent certainement en leur for, intérieur s’ils ne l’ont déjà pas exprimée . Tant mieux si toutes fois, tel est le cas Je ne fais alors que pousser une porte déjà ouverte . Le Ministre est aussi celui de la Rénovation et de l’Innovation pour léguer au passage, un héritage digne de ce nom et qui restera irréversible . Parce que venant du Niger profond . Je pense que c’est jouable et d’ailleurs comme toujours , l’innovation vient des nigériens Si nous procédons ainsi, nous serons encore, les premiers . Rappelons nous du dossier des Nigériens de l’Extérieur , de la Diaspora et du Haut Conseil des Nigériens et de la création de leur Ministère L’idée venait des Nigériens à la Conférence Nationale en 1991. Et 15 jours après, les Maliens avaient mis en place leur Haut Conseil pendant que nous nous perdions en conjoncture durant 3 mois et 3 jours De 27 Juillet au 3 Octobre 1991 . Mais comme l’a dit le célèbre Jean Marie LEPEN , « On me pique mes idées » En fait, il a vu juste . Quant à moi , j’apporte cette contribution de l’hymne National sous forme de simple proposition d’un citoyen, comme toujours. Parce que de toutes les façons si nous n’en tirons pas intérêt maintenant , les générations futures, peut être plus soucieuses que nous, le feront . D’ailleurs, ce n’est pas difficile à réaliser et on n’a pas besoin de porter des gants pour convaincre , parce que le peuple nigérien et africain sont mûrs et très conscients et pragmatiques. II suffirait de les approcher et de les impliquer dans les prises de décisions . Par référendum, par exemple, entre autres par des consultations démocratiques . Le débat est ouvert et si tant est le slogan du Professeur Alfa CONDE Président de la Guinée et aussi Président en exercice de l’Union Africaine qui disait à la rencontre avec ses paires que « le cordon ombilical doit être coupé » avec l’ex- puissance coloniale. Pour entrer dans la véritable ère de l‘indépendance et sortir ainsi de celle de « l‘indépendance cha cha »
Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO