Un autre problème se pose, c’est la fourniture du carburant aux producteurs qui ont tellement besoin de cela pour alimenter leurs motos pompes.
Car au début de la crise, plusieurs dépôts de carburants qui se trouvaient dans les zones de conflits ont vu leur activité suspendue à Bosso, Barwa, Gueskerou, Diffa, N’guigmi.
Mais avec cet accord de culture les producteurs vont faire la navette entre la chambre régionale d’agriculture, la direction régionale de l’agriculture pour finir au gouvernorat pour avoir les autorisations nécessaires.
Il faut aussi , noter que les cultures du poivron sont interdites au niveau des berges de la komadougou et du bassin du lac Tchad, et cela, afin d’empêcher l’infiltration des combattants de Boko Haram.
On peut dire que malgré les restrictions les populations au bord de la komadougou et du bassin du lac Tchad sont disposées à renouer avec la culture du poivron, surtout dans le département de Bosso.
Adam Babou Karna.

15 octobre 2017
Source : La Nation