Il vous souviendrait que, depuis un certains, le Niger est victime des plusieurs attaques orchestrées par la nébuleuse secte dénommée BOKO HARAM. Une situation qui a sans nul doute semé la panique au sein des populations, notamment, celles de la région Diffa. Dans le souci de sécuriser les populations, comme cela est le devoir premier de tout Etat, les pays touchés par ces attaques ont mis sur pied une force commune ayant pour mission de lutte contre BOKO HARAM dans la Zone. Depuis la mise en place de cette armée, les populations des zones concernées sont réduites à vivre sous une haute sécurité. Une situation d’alerte qui expose même les citoyens activistes, qui se battent jours et nuits pour apporter leurs modestes contributions aux multiples efforts des gouvernants, dans le sens d’un développement endogène. C’est le cas nos deux compatriotes Hassan Houto Adam vice-président du Conseil Communal de la Jeunesse de N'Guigmi et membre de la Commission des Affaires Juridiques dudit Conseil et un certain Moussa seraient gardés et séquestrés dans une des prisons de l’armée Nigériane (GiwaBarrack à Maiduguri Etat de Borno). Depuis, leurs attestations, aucune communication officielle n’est intervenue pour faire lumière sur la question. Ainsi, leurs familles respectives sont laissées dans le doute et l’angoisse. Surtout, dans ces moments de reprise du chemin de l’école où leurs enfants ont besoin inconditionnellement du soutien de leurs pères. Mieux, selon, nos sources Monsieur Adam Houto serait un enseignant du bénévolat dans ladite zone. C’est, alors le lieu de lancer un vibrant appel à l’endroit de tous acteurs nationaux, régionaux et même internationaux qui militent pour la dignité humaine, pour une mobilisation générale afin que plus jamais des paisibles citoyens ne puissent être victimes des traitements dépassés du point de vue de l’histoire du droit de l’Homme. C’est aussi le lieu d’interpeler la fédération de l’union des jeunes avocats qui a récemment tenu 4° congrès sous le thème : migration et la traite des personnes pour que nos compatriotes regagnent leurs familles respectives. Qu’a cela ne tienne, les détenus illégaux doivent être entendus par un juge qui doit décider de leur sort, tel est le principe défendu du par le droit international humanitaire.
DAN MAGOULI
19 octobre 2017
Source : L’Actualité