Souffre-t-il d’amnésie, ou se moque-t-il des Nigériens ? N’est ce pas lui, Marou, l’enfant famélique dont les Nigériens ont bonne souvenance, un peu ou trop fou, mais fou quand même (au vrai sens du terme) qui quadrillait la ville de Niamey, à la recherche du minimum pour survivre ? N’est-ce pas lui qui n’a pu survivre que grâce à la bienveillance de ses amis, notamment ceux de la société civile contre lesquels il a pourtant tourné le dos aujourd’hui ? Oui c’est certainement lui, le juriste syndicaliste qu’il a prétendu mais sous le masque duquel les circonstances ont découvert le militant du PNDS Tarayya, récompensé pour les services rendus. Aujourd’hui, politicien pestiféré, fortuné, repu, et opulent, roulant en grosse cylindrée et disposant de somptueuses villas aux 4 coins de Niamey, c’est lui qui crache sur les Nigériens. Aussi paradoxal qu’il parait, c’est bien lu, le « défenseur du peuple hier » qui est devenu « bourreau du peuple » aujourd’hui. Comme quoi, « c’est généralement les discours les plus martiaux que se cachent les pires turpitudes »...
03 novembre 2017
Source : Le Canard en Furie