Dans le cadre de Niamey Nyala, les autorités de la région de Niamey avaient initié des opérations de déguerpissent afin de débarrasser toute la ville des ordures et autres encombrements surtout autour de tous les édifices publiques en prélude aux festivités de 2019 prévues dans l’organisation par notre pays d’un grand sommet de l’Union Africaine (U19).
Dans le même ordre d’idées, des opérations d’embellissement de la ville étaient prévues à travers certains lieux stratégiques pour que la capitale soit digne d’accueillir un tel évènement d’où le choix de Nyala comme nom de label de ce grand chantier.
Après deux ans déjà, d’autres attendent toujours leurs tours pour enfin se débarrasser de leurs étouffements.
Ces étouffées sont encore visibles autour de certaines écoles de Niamey que le marché de katako a complètement englouti. . Au total, près sept établissements du primaire et du secondaire vivent ce désastre. De nos jours, élèves, enseignants, parents et autres partenaires ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont envahis par les activités quotidiennes des marchands de tout ordre, de jour comme de nuit.
Pharmacies et écoles s’en retrouvent entremêlées : La toute première école franco-Arabe de Niamey (MEDERSABOUKOKI) d’où est sortie une importante élite d’arabophones avant de prendre leurs élans pour des études supérieures dans les pays Arabes.
L’ex-lycée des jeunes filles de Niamey baptisé : lycée Kassey, pépinières des cadres servant honorablement le pays de nos jours ;
Le collège Lako qui à son temps servait de point de chute pour combler le vide du secteur privé.
Les écoles Nord baptisées : école DIORI dont le rendement est inestimable et sans complaisance car elles sont : sources de millier et de millier de cadres qui participent au développement socio-économique de pays.
Les autres écoles qui ne sont pas en reste sont : Banizoumbou, Deyzébon. Ainsi chaque jour, les pauvres élèves, enseignants faufilent entre des camions, des charrettes pousse-pousse, des dockers, des bandits, des étalages de marchandises etc.……avant de se frayer un passage pour accéder à la cour de leurs établissements respectifs au risque de tous les dangers (accidents ; enlèvements, perte, vol…).
En dépit de tout, on constate que tout autour de ces établissements sont collés des boutiques et ateliers de fortune d’où les bruits de tous ordres et désordres perturbent non seulement les cours, mais aussi les élèves et enseignants.
Les enceintes de certaines de ces écoles sont des niches des délinquants les plus redoutables.
La situation dans laquelle se trouvent ces établissements scolaires de la capitale doit interpeler les plus hautes autorités afin qu’élèves, enseignants et partenaires de l’école soient en sécurité dans ces édifices publiques.
Ces autorités doivent aussi voler au secours des écoles Mali Béro dans le 1er Arrondissement où l’enceinte de ces trois écoles est transformée en véritable fleuve digne de son nom ; Depuis deux ans, par manque d’assainissement sous l’œil fermée des autorités municipales de la ville.
En effet, depuis la saison des pluies passée les classes et autres infrastructures scolaires de ces écoles sont englouties par les eaux de sorte qu’il faut s’y prendre par la nage pour aller d’une classe à une autre.
De la rentrée scolaire à nos jours, élèves et enseignants passent tout leur temps à respirer les odeurs des eaux qui abritent diverses matières organiques en décomposition ; D’où le risque de contracter plusieurs sortes de maladies.
Si une solution immédiate n’est pas trouvée et si rien n’est fait pour assainir ces environs des écoles, Il va falloir procéder à leur fermeture temporaire. Dan Malam