Il faut rappeler que tout récemment au tribunal de grande instance de Maradi, le procès d’un autre jeune activiste accusé blasphème sur la noble personne du Prophète Mouhamad (paix et salut sur lui) a failli dégénérer. La population s’est effet massée aux portes du tribunal en demandant que le jeune soit livré pour être jugé conformément à la charia.

Tous ces éléments montrent aujourd’hui que la paix sociale repose sur un équilibre très précaire que chacun, en ce qui le concerne, a le devoir de sauvegarder. En effet, à l’heure du fondamentalisme, de l’extrémisme et du fanatisme, il suffit d’un rien pour tout faire basculer. Ainsi, contribuer à maintenir cet équilibre est plus qu’un devoir civique, c’est un impératif moral auquel personne ne doit se soustraire.
Garba Boureyma

14 février 2018
Source : La Nation