Il devait ensuite expliquer que, le paludisme reste la cause de morbidité et de mortalité, selon des données recueillies au niveau des formations sanitaires publiques et privées des pays membres particulièrement au Niger. « La lutte contre le paludisme fait partie des priorités en matière de santé des Chefs d’Etat de la région ouest-africaine et constituent une des préoccupations majeures des autorités du Niger », a-t-il déclaré.
Quant au Représentant du Directeur Général de l’OOAS, M. Sani Ali, le projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel (MTN), financé par la Banque Mondiale, comporte des interventions internationales qui sont mises en œuvres par les pays et une dimension régionale de coordination et de mise en œuvre d’activités régionales, sous la responsabilité de l’OOAS. Ainsi, sa mise en œuvre est basée sur le partage des meilleures pratiques régionales et recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé dans le domaine de la lutte contre le paludisme et les MTN. Parmi ces stratégies a-t-il indiqué, il faut citer le développement des activités transfrontalières dont l’objectif est de renforcer les interventions de lutte contre le Paludisme et les Maladies Tropicales Négligées dans les zones transfrontalières où la prévalence et la transmission des maladies sont plus élevées et ou l’accès aux services de soin est le plus bas.
06 avril 2018
Source : http://www.msp.ne/