Pour décourager les passeurs, Niamey a voté en 2015 une loi très sévère rendant leurs crimes passibles de peines pouvant aller jusqu'à 30 ans de prison. L'armée a multiplié les patrouilles dans le désert. Le flux de migrants a certes chuté depuis 2017, mais ce durcissement semble encore loin de décourager les trafiquants.

Les passeurs utilisaient "des routes connues" où ils pouvaient se ravitailler en eau, mais ils empruntent désormais des pistes très dangereuses "par peur" d’être pris par "des patrouilles militaires", souligne l'OIM.

30 mai 2018
Source : https://information.tv5monde.com/afrique/niger