Moussa Issaka, un autre commerçant détaillant circulant avec des volailles en main, affirme que les prix des pintades sont toujours stables précisant que la pintade est à 4500F ou 5000F, tandis que le poulet est à 3000F ou 3500F. « C’est seulement la clientèle qui se fait rare maintenant. Cette rareté est due peut être à une difficulté économique au niveau de la population. Depuis ce matin je circule avec 10 volailles dans ce marché et jusqu’à présent je n’arrive pas à les écouler et espérer retourner prendre d’autres», déplore Moussa Issaka. Un autre commerçant de volaille au marché Yantala, Boubacar, confirme cette grande abondance de pintades. En effet, son enclos est plein de ces gallinacées qui attendent encore des preneurs. « Chacun peut trouver en fonction de ses moyens. Les prix varient de 4000F à plus pour les pintades et de 2500 F à plus pour les poulets », confie Boubacar précisant cependant que les clients viennent en compte gouttes. Mais il garde espoir. « C’est surtout dans la soirée de la veille qu’on enregistre une forte clientèle», précise-t-il.

A côté de la volaille locale, il ya les poulets importés communément appelé «Kai Na Touraye», les dindons, les poissons. D’après les commerçants du marché Djamadjé, un des principaux points d’approvisionnement, les prix restent encore les mêmes. Ainsi le carton de poulets congelés est à 15.500FCFA et le poulet à 2000FCFA l’unité ; pour les dindons le prix du carton est de 16.000FCFA tandis que celui du poison congelé est à 18.000 FCFA. Selon Abacar Oumarou, un vendeur de poulets importés, les prix peuvent toutefois augmenter du jour au lendemain. « Nous enregistrons beaucoup de clients pendant cette période de fête », dit-il.

Yacine Hassane  

13 juin 2018
Source : http://lesahel.org/