Le procureur de la République, Chaïbou Samna, a également promis "un procès équitable". La majorité des prévenus ont été transférés à Diffa depuis leurs prisons de Niamey, Kollo et Koutoukalé, deux villes du sud-ouest du pays. Boko Haram ne dispose pas de bases arrière au Niger. Mais de nombreux jeunes de Diffa ont rejoint les djihadistes à partir de 2015, appâtés par les offres de Boko Haram qui leur propose jusqu'à 300.000 francs CFA par mois (450 euros).

Depuis décembre 2016, 200 combattants nigériens de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités de Diffa, selon ces dernières. Ces repentis sont internés dans un camp d'accueil où ils doivent subir un programme de déradicalisation puis bénéficier d'une amnistie avant de retrouver leurs proches.

05 juillet 2018
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