Au-delà du journalisme qu’elle aime tant, elle accorde beaucoup d’importance à la défense des droits des femmes et des enfants. C’est ainsi qu’elle a joué un rôle central lors de la création de la Coordination des Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes (CONGAFEN), une association dont elle a assuré la présidence de 1994 à1997. Elle était aussi Co-Gestionnaire du Projet DLD/CCE (Association Démocratie Libertés, Développement et Commission des Communautés Européennes). Et elle a partagé son expertise avec plusieurs autres associations de défense des droits humains. Ses expériences lui ont permis de devenir une consultante en communication. Et à cet effet, elle a réalisé plusieurs consultations spécifiquement dans les domaines de la communication, du genre, de l’environnement, de la gestion des conflits, etc.

Au-delà, elle est enseignante vacataire à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) où, elle consacre une partie de son temps pour partager et transmettre son savoir-faire aux jeunes nigériens. Elle a été aussi consultante en communication auprès du Cabinet Management For Enterprise Consult (MEC) Niamey de janvier à octobre 2013. Mariama Keïta a été aussi consultante au Centre National de Perfectionnement à la Gestion (CNPG). En effet, sa participation à plusieurs rencontres nationales et internationales a permis de renforcer ses capacités à persévérer dans ses activités professionnelles. Ces dernières années, elle a été assez active dans les activités de la Maison de la presse en tant que conférencière ou formatrice pour partager son expérience avec la jeune génération de journalistes.

Mariama Keita était aussi Chef de Service Documentation à la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) de 1981 à 1992, où elle s’occupait d’Etudes, Gestion et Fonctionnement, Revue de presse hebdomadaire, Bibliographie mensuelle, Foires, Expositions, Représentation de la société COMINAK. Elle est Lauréate de plusieurs prix au plan national ; contributrice à l’élaboration de documents de travail et auteure de plusieurs écrits au niveau national et international. Parlant de son meilleur souvenir en tant que journaliste, elle a évoqué la Médaille M.B.E. (Most British Empire) qu’elle a reçue en 1968 à Londres capitale du Royaume Uni, à l’occasion du voyage officiel en Grande Bretagne du Président de la République du Niger M. Diori Hamani, et de la Médaille du Mérite Mauritanien, obtenue à Niamey en 1970 à l’occasion du voyage officiel du Président de la République de Mauritanie, M. Moctar Ould Daddah au Niger.

Laouali Souleymane

(Article publié dans le Sahel Dimanche Spécial du 13 mai 2017)

05 novembre 2018
Source : http://lesahel.org/