c'est difficile de se mouvoir dans le quartier, vous voyez vous-même l'état du quartier, c'est des ordures partout, à quelques mettre des habitations, il n'est pas normal que le bon milieu d'un quartier soit transformé en dépotoir. Mieux les poubelles ne sont pas vidées à temps, on se demande même si les autorités municipales existent. Nous sommes exposés à toutes sortes de maladies. Le manque d'hygiène en est une porte ouverte, Il y a trop de moustiques, les enfants sont toujours malades. Les responsabilités sont partagées. " NANA FATCHIMA commerçante de son état est particulièrement touchée : " Cette situation a un réel impact sur mon commerce. Du fait des ordures stagnantes, les clients hésitent à venir puisque le coin sent mauvais. Auparavant il y avait une vendeuse de nourriture ici mais elle a dû s'en aller avec le problème d'hygiène parce que les gens ne viennent plus acheter" fait-elle remarquer. Un autre habitant IDI AMADOU, estime que " on ne peut que le déplorer notre vécu quotidien, c'est très déplorable parce que là où une population riveraine vit, essaie de subvenir à tous ses besoins , le secteur doit être hygiénique pour la santé. Nous faisons tout pour empêcher cela, mais ils viennent nuitamment pour déverser des ordures. " Hassan Amadou gère une petite échoppe dans le quartier, il pose le problème en terme de grève des agents municipaux. " Cette situation est provoquée par la grève des agents de la mairie, auparavant il avait même un gardien et les poubelles étaient vidées à temps, mais les grèves récurrentes des agents municipaux la situation est devenue pire et nous sommes constamment menacés par l'insalubrité. " En fin YAHYA Abdoul karimou, riverain lance un appel à l'endroit des plus hautes autorités : " nous avons tous les problèmes du monde à cohabiter avec cette insalubrité, nous demandons autorités de penser à nous, car bientôt c'est la saison pluvieuse. Il est inconcevable de vivre dans ce quartier avec la pluie même en temps normal, ajouter à cette situation nous allons certainement vivre le calvaire pire et simple. "

Le haut commissaire au projet Niamey Gnala et le président du conseil de ville de Niamey sont alors interpellés pour permettre aux paisibles riverains du quartier bobiel de vivre décemment. Leurs implications est sans nul doute le souhait premier de ces riverains.

Dan MAGOULI

29 avril 2017
Source : Le Nouveau  Républicain