Sport

Le Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, à travers sa direction des sports, a organisé le mercredi 13 décembre 2023 au stade Général Seyni Kountché, une marche de parcours de santé. A cette occasion le directeur général des sports M. Tabsir Ly, en présence de quelques cadres dudit Ministère et de plusieurs invités, a effectué une série d’activités à savoir une marche suivie de quelques étirements musculaires et une animation de zumba pour agrémenter la célébration de cette journée.

Dans ses propos liminaires M. Tabsir Ly a déclaré aux élèves et étudiants de l’INJS venus massivement dans le cadre de cette journée, que c’est un honneur pour la direction générale des sports pour tous d’organiser cet événement consacré à l’ensemble de la population nigérienne car, dit-il, la marche, ou le sport de masse est très importante pour le maintien de la santé. Le but de cette sortie est d’atteindre le stade d’une journée nationale spécialement consacrée au sport. Et pour y parvenir, M. Tabsir Ly explique qu’il existe tout un processus institutionnel à suivre. « Cette journée lancée aujourd’hui par le Ministère doit être un modèle pour l’ensemble de la population nigérienne. Tout le monde doit se rendre compte que le sport constitue un levier important pour la performance physique », a-t-il souligné.

M. Ali Dobi Maman Bachir, étudiant à l’INJS et secrétaire général des élèves et étudiants de l’INJS a, quant à lui, ajouté que la population nigérienne doit connaître l’importance et l’utilité de cette journée dédiée au sport. Le sport favorise l’amélioration physique et aide l’être humain à se libérer du stress. « En cette journée, les gens sont venus car nous avons fait appel à nos camarades qui ont répondu massivement. Le sport permet le développement psychique de l’individu. À travers cette activité, je me sens libre comme s’il y a un surpoids que je viens de décharger. J’invite l’ensemble de la population à emboîter les mêmes pas pour faire du sport une activité pour tous », a-t-il dit.

M. Souleymane Salha, journaliste sportif, a lui expliqué que le sport a beaucoup de vertus. Il participe au maintien de l’être humain notamment sur le plan sanitaire. Ce confrère a salué et encouragé cette initiative du Ministère en déclarant : « Je crois qu’il est nécessaire d’aller plus loin. Il faut qu’au Niger, on décrète une journée nationale du sport pour tous les amateurs de sport et ceux qui veulent connaître le sport, pour que tout le monde puisse découvrir davantage les vertus du sport. Au Niger, si vous observez une personne en train de faire de l’exercice, c’est probablement sur les conseils de son médecin. Nous avons toujours appris que le sport contribue au développement humain à la fois sur le plan intellectuel et physique. Cette activité se pratique dans beaucoup de pays comme le Rwanda qui tous les vendredis, les citoyens Rwandais sont invités à faire du sport. Je demande aussi à la population nigérienne de participer massivement à ces genres d’initiative », a-t-il conclu.

Assad Hamadou (ONEP)

 

Le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou a procédé, le samedi matin, dans la salle VIP du Palais du 29 Juillet de Niamey, à l’installation officielle du Comité National chargé de l’organisation de la 43ème édition du Sabre National de lutte Traditionnelle. Cette édition se tiendra à Diffa, du 23 décembre 2022 au 1er janvier 2023.

Il est de tradition, pour chaque édition du Sabre National que, le Ministre de la Jeunesse et du Sport procède, quelques mois avant à l’installation officielle du comité national d’organisation de l’édition. C’est ainsi que pour satisfaire à cette tradition bien établie et contribuer à perpétuer cette tradition que, le ministre Sékou Doro Adamou a invité les membres dudit comité, à travailler d’arrache-pied pour la réussite de cet évènement d’envergure nationale. Le comité, il faut le préciser, est créé par un arrêté du ministre de la Jeunesse et du Sport et est composé des représentants du Ministère de tutelle, des représentants de la Présidence de la République et de la Primature, des représentants de la FENILUTTE, des représentants des autorités régionales, ceux des syndicats et associations du domaine sport, des représentants de l’Union des Journalistes Sportifs du Niger.

Ainsi, l’article 2 de l’arrêté n° 57/MJ/S/SG/DL du 15 septembre 2022, portant création, missions, composition et fonctionnement du Comité National d’Organisation de la 43ème édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle Diffa 2022, précise de manière claire les missions dévolues audit comité. L’organisation technique et matérielle de la 43ème édition du Sabre National; la mobilisation et la gestion des ressources financières, matérielles, techniques et humaines, nécessaires à l’organisation la production du bilan sont entre  autres missions assignées de ce comité.

Selon toujours la même disposition, le Comité National comprend des sous-comités notamment le sous-comité Protocole, cérémonies d’ouverture et de clôture ; le sous-comité Communication ; le sous-comité Finances, Parrainage, Sponsoring, Marketing et Publicité ; le sous-comité Santé, Hygiène ; le sous-comité Organisation Sportive et le sous-comité Concours et Valorisation des Aspects Traditionnels. 

Le Comité est présidé par le ministre de la Jeunesse et du Sport tandis que le Secrétaire Général dudit Ministère est chargé de la coordination des activités du comité et des sous-comités.

Dans son discours d’installation dudit comité, le ministre de la Jeunesse et du Sport M. Sékou Doro Adamou a exhorté les membres «à beaucoup d’ardeur et d’abnégation pour un aboutissement heureux de cette de mission combien exaltante», a-t-il conclu.

 Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

Abuja, la Capitale fédérale du Nigéria a abrité du 14 au 17 juillet 2022, le Championnat d’Afrique de Cyclisme sur piste. Une compétition qui a regroupé plusieurs coureurs des pays africains dont quatre (4) nigériens. Pour cette première participation les coureurs nigériens, se sont très bien comportés et ont réussi à améliorer leur performance. Le Président de la Fédération Nigérienne de Cyclisme M. Djibo Zakari s’est réjoui de cette participation qui a été selon lui « d’un grand apport pour l’équipe et son encadrement ».
L’équipe nationale de cyclisme a regagné Niamey, hier soir de retour d’Abuja, au Nigeria, où elle a pris part au championnat d’Afrique de Cyclisme sur piste. L’équipe est composée de quatre coureurs, Issoufou Sani, Issifou Mahamadou, Ibrahim Sani et Harouna Infi. Ils sont accompagnés par l’entraineur Abdoulkarim Sidikou et du mécanicien Seydou Ibrahim Abdoulaye.
A leur arrivée à Abuja le vendredi 8 juillet 2022, l’équipe a participé à un camp d’entrainement dédié aux cyclistes africains. L’objectif de ce camp, a expliqué M. Djibo Zakari, est de peaufiner les préparations de l’équipe en vue de sa pleine et bonne participation au championnat. « Parallèlement à ce camp, notre entraineur et notre mécanicien ont participé à deux stages de formation de niveau 2. Donc c’est un sentiment de satisfaction qui nous anime en tant que premier responsable de la fédération. Notre objectif était de participer pour apprendre. Nos cyclistes sont jeunes, l’avantage c’est de les tester pour voir s’ils peuvent aller loin dans cette discipline. Dans le cas échéant c’est des programmes des stages pour eux dans les pays qui disposent des infrastructures adaptées à la course. Aussi, notre objectif, c’est de les préparer au sprint car c’est un aspect très déterminant dans le cyclisme de manière générale », a-t-il précisé.
Le cyclisme sur piste est une compétition qui se déroule dans un vélodrome, une infrastructure construite à cet effet. Cette infrastructure est très rare dans nos pays africains. Donc, c’est une opportunité pour les coureurs nigériens de découvrir cette course en compétition mais aussi d’apprendre à se familiariser avec l’infrastructure dédiée à la pratique dudit cyclisme. Le président de la Fédération a souligné que la participation du Niger à ce Championnat permet au pays de bénéficier de certains avantages. C’est avant tout, a-t-il souligné, une reconnaissance de la Confédération Africaine du Cyclisme et qui permet à la Fédération de bénéficier de certains projets financés par l’Union Internationale du Cyclisme et d’autres partenaires de la course à vélo.
 Ali Maman(onep)

 

Depuis l'institutionnalisation du championnat de lutte traditionnelle au Niger en 1975, il n'a pu se tenir en 1985, 1988,1997, 2004 et 2005. Voici le palmarès d'année en année.

1975 - Yacouba A. Kantou (Maradi)

1976 - Salma Dan Rani (Dosso)

1977 - Yacouba A. Kantou (Maradi)

1978 - Yacouba A Kantou (Maradi)

1979 - Salma Dan Rani (Dosso)

1980 - Yacouba A. Kantou (Maradi)

1981 - Balla Kado (Zinder)

1982 - Langa Langa (Zinder)

1983 - Kassou Kazouga (Tahoua)

1984 - Issoufou Aboubacar (Tahoua)

1986 - Ousseini M.Kataki (Tahoua)

1987 - Naroua Sanou (Niamey)

1989 - Sani Moumouni (Maradi)

1990 - Mahamadou Idi (Tahoua)

1991 - Ada Masko (Maradi)

1992 - Labo Maïkafo (Maradi)

1993 - Badamassi Alassane (Zinder)

1994 - Labo Maïkafo (Maradi)

1995 - Badamassi Alassane (Zinder)

1996 - Balla Harouna (Zinder)

1998 - Mahamadou Idi (Tahoua)

1999 - Balla Harouna (Zinder)

2000 - Issa Kazagourou (Tahoua)

2001 - Hassane Adamou (Tahoua)

2002 - Balla Harouna (Zinder)

2003 - Mahamadou Abdoul Karim (Niamey)

2006 - Oumarou Bindigaou (Maradi)

2007 - Harouna Abdou (Tahoua)

2008 - Harouna Abdou (Tahoua)

2009 - Laminou Maidabba (Agadez)

2010 - Laminou Maidabba (Agadez)

2011 - Oumarou Bindigaou (Maradi)

2012 - Laminou Maidabba (Agadez)

2013 - Alio Salaou (Zinder)

2014 - Yacouba Adamou (Niamey)

2015 - Issaka Issaka (Dosso)

2016 - Issaka Issaka (Dosso)

2017 - Yahaya Kaka (Tahoua)

2018 - Tassiou sani (Zinder)

2019 - Issaka issaka (Dosso )

2020- Ousmane Hassan

2021- Issaka issaka (Dosso)

2022- Issaka Issaka (Dosso)

Les régions ci-après ont inscrit leurs noms dans le palmarès : 

  • Tillaberi - 1 Sabre
  • Agadez - 3 Sabres
  • Niamey - 3 Sabres 
  • Dosso  - 7 Sabres
  • Zinder - 9 Sabres
  • Tahoua - 10 Sabres
  • Maradi - 10 Sabres

 CA/ANP 003 Janvier 2023

Source : http://www.anp.ne/

Le Niger a participé, du 27 juillet au 7 Août 2022, au championnat du Monde Cadet et Junior de taekwondo, qui s’est tenu à Sofia en Bulgarie avec cinq (5) athlètes dont (3) trois filles.

Les athlètes qui ont pris part à ce champion sont Mlle Nana Hadiza Saadou Zabeirou (41kg), Mlle Halimatou Saadou Amadou (46 Kg), Mlle Maimouna Ousseini Almaganda (59kg), M. Mahamane Mansour (51 kg) et M. Noureddine Issaka (55 kg). C’est ce dernier qui a remporté la médaille de bronze offrant ainsi à notre pays sa troisième médaille mondiale en taekwondo, après celles remportées respectivement en 2017 par Abdoulrazak Alfaga dit Champion et en 2018 par Mahamadou Maharana Amadou Toudjani.

Dans un communiqué qu’elle a rendu publique, le dimanche 7 Août 2022, la Fédération Nigérienne de Taekwondo a dressé le bilan de cette participation du Niger. Le communiqué souligne que le bilan a été jugé positif car le Niger a obtenu une médaille de bronze qui est la troisième (3ème), mondiale dans l’histoire de notre pays. Cette prouesse a été réalisée par le jeune Noureddine Issaka-55 kg. «La Fédération Nigérienne de Taekwondo exprime toute sa gratitude aux plus hautes autorités de notre pays pour leur engagement personnel ayant permis cette participation et le peuple Nigérien pour son soutien constant», a souligné le communiqué.

Le Communiqué a aussi précisé que les autres athlètes nigériens n’ont pas démérité leur participation car l’athlète Maimouna Ousseini Almaganda a failli décrocher son billet pour les 1/2 finales en battant respectivement ses adversaires l’Australienne, la Turque et l’Espagnole. Avec ces résultats, le taekwondo nigérien promet des belles perspectives. Les athlètes souhaitent toujours cet engouement et ce soutien des plus hautes autorités qui leur permettent de progresser positivement.

Le Communiqué souligne également que le rendez-vous est pris pour le championnat du Monde Senior en Novembre 2022 avec les mêmes prédispositions et perspectives de nouvelles médailles.

La délégation nigérienne conduite par Elh Ibrahim Tiemogo dit Cabo, conseiller du ministre de la Jeunesse et du Sport comprend également plusieurs membres du Comité Exécutif National de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, le coach Waliou Bello et le médecin M. Souleymane Karadji.

 Ali Maman(onep)

Source : Fédération Nigérienne de Taekwondo

 

Kampala, la capitale ougandaise a abrité la semaine dernière, du 15 au 21 novembre précisément,  le championnat international de para badminton, édition 2021. Une  compétition de badminton pour personne en situation de handicap à laquelle notre pays a brillamment participé aux côtés des grands pays du badminton comme l’Inde, le Brésil, l’Algérie, la Russie,  le Canada, la Russie ou encore la Belgique, l’Ethiopie etc…. Le Nigériens reviennent au pays avec une médaille de bronze dans la catégorie de badminton sur chaise roulante.

Il faut souligner qu’une vingtaine de pays issus des cinq continents étaient présents aux internationaux qui se sont tenus à Kampala en Ouganda.  La fédération nigérienne de badminton(FENIBAD) a aligné  quatre athlètes para-badistes dans  quatre catégories à Kampala.   L’athlète para-badiste Fati Hamidou Abdou s’est classée troisième de sa catégorie (Chaise Roulante manuelle). Elle est victorieusement rentréeau bercail lundi dernier, auréolée de la  médaille de bronze au cou.  Elle place ainsi le Niger juste derrière l’Inde et  la Côte d’Ivoire qui occupent respectivement la 1ère et la 2ème place podium.  Pour  se hisser à la troisième place de ce podium du para-badminton mondial de sa catégorie (ce qui est une prouesse pour une première participation), Fati Hamidou  a dû battre trois ses concurrentes de l’Ethiopie, de la Mozambique et du Ghana pour passer en ¼ des finales avant de perdre en ½ finale face à son challenger ivoirienne. Les trois autres athlètes, qui n’ont tout de même pas démérité et n’ont pas réussi à réaliser l’exploit de Mme Fati Hamidou Abdou, ont été très fortement applaudis par le public. Ce qui augure une belle perspective pour le badminton nigérien, pourvu que les autorités  continuent à apporter le soutien nécessaire à la très jeune  fédération nigérienne de badminton,  qui est en phase de consolidation. La participation du Niger à ce championnat international constitue un réel motif de satisfaction pour le comité Olympique et sportif nigérien  (COSNI) qui n’a pas eu tort d’aligner  la FENIBAD, menée par  son président M Abdoulaye Hassane Issoufou, au rang des fédérations membres du COSNI depuis bientôt un an. L’ambition de la FENIBAD est de faire du badminton un sport largement pratiqué au  Niger et conséquemment faire de notre pays une nation qui compte dans le concert des nations dans le domaine du badminton. Il faut rappeler que dans le cadre du développement du badminton au Niger, la FENIBAD déploie beaucoup d’efforts et a organisé de nombreuses activités tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays à l’instar du Shuttle Time, du championnat national et des camps de jeunes pour badminton.    Outre les athlètes qui ont participé aux internationaux de Kampala aux côtés des joueurs des vingt autres pays, le Niger a également participé au programme de formation destinée aux classificateurs,  administrateurs et entraineurs en matière du  badminton. C’est un programme soutenu par la fondation AGITOS dans le cadre du partenariat avec la fédération mondiale de badminton. Outre la formation et la médaille engrangée, la fédération Nigérienne de Badminton a également obtenu un fauteuil roulant adapté au para-badminton.

 Zabeirou Moussa 

24 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Fédération Nigérienne d’Athlétisme a animé, hier après-midi, un point de presse à l’effet  d’annoncer les couleurs du championnat national d’athlétisme, prévu du 1er au 3 juillet 2022 au Stade Général Kountché de Niamey. En effet, plus de 300 athlètes issus de toutes les régions du Niger sont attendus à Niamey pour ce grand rendez-vous. 

Les 100m, 400m, 800m, 5000m, 10.000m, saut en hauteur et en longueur, lancer du poids et du disque, les triples sauts, etc. sont entre autre les disciplines et les distances sur lesquelles les deux catégories d’athlètes, notamment les U20 et les seniors, vont s’affronter.

Pour bien agrémenter ce championnat, la fédération a misé sur la sélection des jeunes talents. « Nous avons fait une sélection de détection de talent pour les U20 depuis janvier dernier. Nous avons exigé à toutes les délégations de sélectionner des jeunes pour qu’on puisse rajeunir les équipes. Maintenant nous voulons voir si réellement sont en train de travailler » a dit le secrétaire général adjoint de la fédération nigérienne d’athlétisme M. Salifou Oumarou. 

Pour la réussite du rendez-vous le plus important d’athlétisme au Niger, les organisateurs, sollicitent l’accompagnement et l’appui des partenaires afin d’encourager et hisser cette discipline plus haut. Ainsi, le président de la ligue régionale d’athlétisme de Niamey M. Chafi Djibrina a salué l’implication directe et l’accompagnement de la tutelle dans le cadre des activités de leur fédération. « Au nom de notre fédération, je tiens à renouveler nos remerciements à notre ministère de tutelle et tous ceux qui œuvrent pour la promotion du sport au Niger », a remercié M. Chafi Djibrina.

A noter que la Fédération Nigérienne d’Athlétisme est l’une des fédérations sportives qui fait la fierté du Niger sur le plan international avec la participation active de ses athlètes aux Jeux Olympiques ; la victoire éloquente de Aminatou Seyni, 2ème en 11″09 sur 100 m et 1ère sur 200 m en 23″04 au Championnat d’Afrique en Ile Maurice ; et bientôt la participation du Niger au prochain Championnat du Monde en Juillet 2022 à Oregon, aux Etats Unis, etc.

 

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

La Fédération Nigérienne de Tennis de Table (FNTT) a organisé, à Niamey, le Championnat National de cette discipline édition 2021. Après plusieurs jours des compétitions, les finales se sont jouées le samedi 25 décembre 2021, à l’Académie des arts martiaux de Niamey, sous le haut patronage de M. Sékou Doro Adamou, ministre de la Jeunesse et des Sports. C’était en présence des membres de cette Fédération et de plusieurs invités.

A l’issue des finales en hommes, c’est Bachir Mamadou de Zinder qui remporte la coupe ; Yacine Alfa Kaza du Club CUN-Niamey V est 2ème et Mamadou Hadi du Club Académie de Tennis de Table de Niamey s’est classé 3ème.

En dames, le podium est composé de Saadatou Mahamane du Club Académie de tennis de table de Niamey championne, Nafissa Mohamed du club de Bombey II Niamey (2ème) et Ramata Moutari du club CUN V Niamey (3ème).

En para tennis (pour personnes en situation de handicap) le podium Hommes est composé de Omar de Niamey champion ; Moussa Abdoulaye du club Bombey Niamey vice champion et Ibrahim Tayabou de Diffa classé 3ème. En para tennis Dames, la coupe a été remportée par Rachida Morou de Tillabéri, Salaha Aminou d’Agadez s’est classée 2ème et Mariam Ibrahim de Zinder a occupé la 3ème place.

Dans son discours de bienvenue, M. Mai Moussa Doubou, président de la Fédération Nigérienne de Tennis de Table (FNTT) a souligné que ce championnat est placé sous le signe de l'inclusivité. Le Championnat a ainsi regroupé les joueurs seniors hommes et dames de toutes les huit régions du Niger. C’est pourquoi, il a exprimé, au nom du Bureau Exécutif de la Fédération, sa joie et sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont fait montre de leur disponibilité pour accompagner l’organisation et la tenue de cette édition. Il a aussi remercié le ministre de la Jeunesse et des Sports pour avoir accepté de parrainer ces finales malgré son calendrier chargé, notamment, avec la tenue des compétitions du Sabre National de lutte Traditionnelle à Niamey.

M. Mai Moussa Doubou a aussi, salué et remercié le public qui a fait le déplacement pour venir assister aux différentes finales de ce championnat. Il a expliqué qu’en conformité avec le thème de cette édition 2021, qui est l’inclusivité, cette année les compétitions se sont ouvertes au para tennis, c’est-à-dire, le tennis de table handisport qui est pratiqué par des sportifs en situation de handicap.

Sport paralympique par excellence, depuis les premiers jeux paralympiques de Rome en 1960, le para tennis fait partie des trois sports paralympiques avec la natation et l’athlétisme qui fait la promotion de l’inclusivité. «Les règles de jeu sont les mêmes qu'au tennis de table olympique et il peut se jouer debout ou assis. Aussi, les joueurs sont classifiés à 11 niveaux de handicaps selon leur possibilité de mouvement, la force musculaire, l'équilibre, le déplacement et la possibilité de manier une palette. Ainsi de la classe 1 à 5, les sportifs jouent en fauteuil roulant, de la classe 6 à 10 les sportifs jouent debout et la 11ème classe est réservée aux personnes en situation de handicap mental», a-t-il déclaré.

Le président de la FNTT a précisé que cette l’édition 2021 a été ouverte aux différents clubs en vue de permettre à un grand nombre de joueurs de s’exprimer. «La participation de toutes les 8 régions dans les deux formats : olympique et paralympique a été enregistrée», ajoute-t-il. C’est pourquoi, M. Mai Moussa Doubou a saisi cette opportunité pour féliciter et encourager les districts de tennis de table et a invité les joueurs à compétir dans la solidarité et la fraternité, car a-t-il rappelé, le sport est un moyen de cohésion sociale et de réduction des discriminations. «A ce titre, le sport offre un espace relationnel privilégié et permet le brassage, la consolidation de la paix et la solidarité entre frères nigériens. L'important est que chacun puisse adopter un comportement qui lui permette de s'épanouir», a-t-il déclaré. Le président de la FNTT a remercié le Comité Olympique et Sportif National (COSNI) et tous les partenaires de cette édition.

La présence des autorités ministérielles à cette cérémonie est un signe fort de leur soutien à la promotion du sport en général et d’encouragement aux fédérations qui donnent des activités à leurs athlètes. Toutes les rencontres se sont très bien déroulées et à la fin des prix en espèce et en nature ont été attribués aux participants.

Assad Hamadou(onep)

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 

La Fédération Nigérienne de Judo a tenu le weekend dernier son championnat national au Palais du 29 Juillet de Niamey. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse et du Sport M. Laouali Abdou qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit championnat en présence du président de la Fédération Nigérienne du Judo Phd Mamoudou Djibo et des invités.

Durant deux jours, environ 250  athlètes parmi lesquels une cinquantaine de filles venus de toutes les régions du pays se sont affrontés sur les tatamis en vue de faire preuve de leurs talents. Ce championnat qui a répondu aux attentes des organisateurs a concerné toutes les catégories des compétitions à savoir les cadets, les juniors et les seniors. A travers ce championnat les athlètes ont pu jauger leurs niveaux technico tactiques et corriger les insuffisances relevées.

Intervenant à cette occasion le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse et du Sport a d’abord félicité la fédération du judo pour avoir organisé le championnat. Pour M. Laouali Abdou la tenue du championnat cadre avec la vision de son département ministériel en matière de promotion et du développement du sport en général. Il a par ailleurs réitéré l’engagement du Ministère de la Jeunesse et du Sport à accompagner les fédérations dans le cadre de l’organisation de leurs activités.

Quant au président de la Fédération Nigérienne de Judo Phd Mamoudou Djibo, il a rappelé que le championnat national est inscrit dans le calendrier annuel de la structure avant de souligner que les athlètes manquent des compétitions. Il a confié que la Fédération entend organiser un championnat chaque mois, mais faute de moyens il est difficile d’organiser même le championnat national. Il a par ailleurs déploré les conditions dans lesquelles le sport se pratique de manière générale ainsi que le manque de soutien dont souffrent les fédérations sportives. Pourtant, le sport est un véritable ambassadeur au regard de ce qui se passe de par le monde. A cet effet, le président de la Fédération Nigérienne de Judo a lancé un appel à l’Etat, aux entreprises privées et aux bonnes volontés de s’investir pour accompagner le sport au Niger.

Auparavant, la directrice technique de la Fédération Nigérienne de Judo Mme Djamila Boureima Beidari a apprécié le niveau technique des athlètes malgré la pandémie de COVID-19 ayant freiné la pratique des activités sportives dans le monde. Elle a noté que cette compétition fut l’occasion pour la fédération de reconstituer les équipes nationales en sélectionnant les athlètes les plus aptes de par leurs belles prestations. Elle a confié que la fédération se prépare à participer au championnat du monde junior de Judo.

Retenons qu’à l’issue de la rencontre les meilleurs athlètes ont été récompensés dont certains se sont retrouvés avec des motos toutes neuves. 

Laouali Souleymane(onep)

08 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les compétitions entrant dans le cadre du Championnat national d’athlétisme du Togo ont été lancées, le jeudi 25 août 2022 à Lomé. Plusieurs pays de la sous-région ouest africaine ont pris part à cette messe sportive, dont le Niger avec ses trois athlètes à savoir Mohamed Moussa Bara (1500 m), Samira Awali Boubacar (200 et 400 m) et Hamsatou Boureima Issifi (100 et 200m) accompagnés de leur entraineur Abdoulaye Ousmane.

Cette participation est une belle occasion pour le Niger, notamment les athlètes qui profiteront pour jauger leur performance dans la perspective d’améliorer leur expérience. Ce championnat est homologué par la fédération internationale d’athlétisme et toutes les compétitions sont réalisées dans les respects de toutes les conditions.

L’entraineur Abdoulaye Ousmane s’est réjoui du résultat auquel le Niger est parvenu à ce championnat. «On ne fait que s’en réjouir. On ne s’attendait pas à un tel résultat. Même les autres pays ne s’attendaient pas à ce résultat du Niger. C’était la surprise totale», a-t-il indiqué.

Après avoir décroché une première place au 100 m, avec un temps de 12’54’’, Habsatou Boureima Issifi, a fini deuxième sur les 200m, avec un temps de 24’87’’. Samira Awali, première place au 400m et Mahamadou Bara qui a fini troisième de sa catégorie. «On rentre au pays tête haute, avec quatre médailles, deux de l’Or, une d’argent et une de Bronze. Nous rendons grâce à la Fédération Nigérienne d’Athlétisme, au Ministère de la Jeunesse et du Sport et à la Fédération Togolaise d’Athlétisme pour nous avoir convié à cette compétition», a ajouté l’entraineur.

Le chef de la délégation a souligné que le séjour en terre togolaise s’est très bien passé, surtout au niveau de l’accueil et de l’hébergement. Ainsi, avec ce résultat, on peut dire sans risque de se tromper que l’athlétisme nigérien a un bel avenir. Il suffit de maintenir cette performance en apportant aux athlètes tous les soutiens requis dans leur préparation pour les prochaines compétitions.

Aussi, la vedette de l’athlétisme nigérien, Mlle Aminatou Seini peut se réjouir de pouvoir compter sur ces deux jeunes filles pour l’accompagner afin de hisser le Niger au sommet de l’athlétisme mondial.

Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

La ville de Tachkent en Ouzbékistan accueille à partir d’aujourd’hui, 6 et jusqu’au 12 octobre 2022, la 39ème édition des Championnats du monde de judo. Cette échéance est particulièrement importante car en plus des quinze titres mondiaux (14 individuels et 1 par équipes mixtes), les points décernés au classement mondial serviront à l’attribution des quotas olympiques pour Paris 2024.

Notre pays le Niger est présent à cette édition à travers deux judokas Ismaël Allassane (66 kg) et Seibou Kangaye Souleymane (60 kg). Arrivée à Tachkent depuis le 4 Octobre dernier, la délégation nigérienne est composée de quatre (4) personnes notamment les deux (2) athlètes qualifiés accompagnés du coach Maître Abdou Allassane et du Vice président de la Fédération Nigérienne du Judo Maître Abdourahamane Youssouf.

Ce déplacement a été possible grâce a l’accompagnement du Ministère de la Jeunesse et du Sports qui a assuré la prise en charge du transport de la délégation. Comme pour toutes les autres disciplines sportives au Niger, le judo est dans une dynamique de promotion des jeunes talents. Ainsi, d’intenses activités sont organisées à l’interne afin de tamiser et sélectionner ‘’les bonnes graines’’ pour représenter le pays aux échéances internationales.

Les Championnats du monde de judo sont une compétition organisée tous les ans par la Fédération Internationale de Judo (FIJ). C’est dans ce cadre que, sont décernés les titres de champions du monde individuels seniors de judo. Depuis la première édition en 1956, la forme, la périodicité, le nombre d’épreuves et les catégories de poids ont beaucoup évolué. Ils ont ainsi eu lieu sur un rythme annuel depuis 2009 à l’exception des années olympiques. Ils sont surtout un rendez-vous de l’élite du judo à environs une année des jeux olympiques de Paris en 2024.
(Source : Fédération Nigérienne du Judo)

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org 

 

 

Après deux matchs nuls concédés contre les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye (0but partout), et contre les Diables Rouges du Congo (1 but partout), le Mena du Niger est depuis vendredi dernier à Yaoundé, où il disputera ce soir sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo son 3ème match de poule contre les Léopards de la RDC. Un match aux allures de «quitte ou double» pour les Nigériens qui n’ont pas pu prendre les trois points nécessaires pour un meilleur classement lors de leurs deux premières sorties.

Une large victoire contre les Léopards ce soir pourrait ouvrir pour le Mena les portes des quarts de finale de ce 6ème CHAN. Mais pour en arriver là, il faut que le onze national puisse retrouver l’esprit de Wad Madani et de Khartoum en 2011. Lors de cette 2ème édition du CHAN au Soudan, le Mena a brillé de mille feux. L’équipe nationale du Niger a montré un visage reluisant en s’imposant dans son groupe, avant de se qualifier pour les quarts de finale de cette compétition. Un quart de finale que le Mena a joué contre les Crocodiles du Nil dans la bonbonnière du mythique stade d’Al Hilal à Ondurman. Le match s’est soldé sur un score  nul de 1 but partout entre les deux équipes au terme des 90 minutes de jeu. Après les prolongations, la séance des tirs au but a finalement permis aux Soudanais de se qualifier pour les demi finales en réussissant 4 tirs contre 3 pour le Niger.

Les supporters du Mena veulent bien cette année aussi, revivre la folle ambiance de Khartoum. Contre les Diables Rouges du Congo jeudi dernier, le mal majeur relevé par tous les observateurs attentifs du football Nigérien est l’absence d’esprit d’équipe. Le football est un sport collectif. La ligne d’attaque du Mena a royalement ignoré cela pendant les 90 minutes de jeu contre les Diables Rouges. N’eut été le penalty magistralement transformé par Issa Moussa Mossi dit Chinois, le Mena aurait certainement courbé l’échine. Car à la 34ème minute de ce match, après une offensive bien menée par Binguila qui s'est infiltré  dans la défense du Mena, il décale sur le côté gauche Prince Mouandza qui fusille le  portier Abdoul Razak du Mena. La rencontre sera relancée à la 69ème  minute de jeu lorsque Dimitri Magnokele, entré en cours de jeu, touche de la main la balle. L’arbitre central de la partie, le Kényan Peter Waweru Kamaku n'hésite pas à montrer le point de penalty. Issa Moussa Mossi entré à la 57ème minute de jeu prend à contre pied Giscard Mavoungou, le portier des Diables Rouges du Congo. Le Mena revenait de loin.

Pendant ce match, un nombre incalculable d’occasions ont été ratées par le Mena parce que certains attaquants ont voulu jouer seul. C’est le cas flagrant de Issa Djibrilla. L’entraineur Harouna Doula doit impérativement tirer les conséquences de ce mauvais comportement de ses poulains sur le terrain. Si contre la Libye, il a manqué au Mena de l’adresse devant le but, contre le Congo il lui a manqué le collectif. Or sans ce collectif, il est toujours difficile de remporter un match de football. Ce soir contre les Léopards, le Mena joue son destin dans cette compétition. Et, il le joue face à une équipe qui a beaucoup de qualité dans le jeu et qui joue très collectif. Donc, pour pouvoir tenir tête aux Léopards, il faudrait être dans ce registre ; il faudrait que le Mena se donne les moyens d’être physiquement et techniquement à leur niveau. Le onze national du Niger a des ressources suffisantes pour y parvenir. Mais il faut jouer collectif et il faut mettre de la rigueur dans les derniers gestes devant le but adverse.

 Oumarou Moussa, Envoyé Spécial

25 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La sélection A’ du Niger a joué lundi dernier son troisième et dernier match de poule contre les Léopards de la RD Congo. Après ses deux matchs nuls contre les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye et les Diables Rouges du Congo, ce match couperet a définitivement scellé le destin du Mena lors du CHAN 2020. L’équipe nationale du Niger est en effet éliminée de la compétition au terme d’une partie timide et même brouillonne qu’elle a perdue sur le score de 1 but contre 2. 

Les poulains de Harouna Doula ont pourtant bien entamé cette rencontre comme ils ont l’habitude de le faire. C'est-à-dire en réussissant à dominer l’adversaire dans le jeu, en menant de temps en temps des offensives jusque dans la surface de réparation. A l’engagement et la détermination des Nigériens, Pamphilé Mihayo le coach des congolais, a opposé une tactique bien huilée de contre offensive rapide. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une de ces contre- offensives que le Mena va encaisser le premier but de la partie. Sur un débordement puis un centre venu de la droite de l’attaque congolaise, John Kabongou Kadima plante un coup de tête rageur qui envoie la balle au fond de la cage de Abdoul Razak l’infortuné portier du Mena.

Au passage, il faut noter la stupéfaction du gardien nigérien resté totalement pantois sur cette action de but. Une attitude symptomatique d’un état de forme délétère qu’il va matérialiser durant les arrêts de jeu. Car après l’égalisation de Issa Mossi à la 73ème minute de jeu, et au moment où le Niger cherchait à marquer un deuxième but, Abdoul Razak n’a trouvé mieux que de commettre une monumentale bourde en livrant le ballon aux Congolais qui le fusillent une seconde fois. Le Mena venait d’enregistrer un score qu’il ne méritait pas au vu de sa prestation du jour, mais aussi au vu de sa production générale durant tout le CHAN 2020. L’équipe nationale tombe ainsi  les armes à la main en perdant par 1 but contre 2 pour les Congolais de la RDC.

Mais à la réflexion, il faut se garder de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le Mena a certes échoué à rééditer l’exploit désormais historique du CHAN au Soudan, mais cette équipe qui a défendu les couleurs nationales sur la pelouse de Japoma à Douala et celle du stade Ahmadou Ahidjio de Yaoundé a séduit tous les amoureux du ballon rond africain. Au cours de ses trois matchs dans ce groupe B, l’équipe a montré qu’elle peut être conquérante et dominatrice dans le jeu. Même lorsque, malencontreusement, elle encaisse un but, elle ne baisse jamais les bras jusqu’à l’obtention d’une égalisation. Ce sont des qualités indéniables sur lesquelles l’entraineur devrait s’appuyer pour forger une équipe beaucoup plus compétitive encore.

Tout le monde sait que le Mena a surtout péché sur sa ligne d’attaque. L’offensive est donc le secteur qui nécessite le plus de toilettage en vue d’obtenir des attaquants qui savent réellement marquer des buts. Globalement, l’équipe est bonne, mais elle demeure perfectible. Au sortir de ce 6ème CHAN, il convient de noter le soutien et la mobilisation sans précédent que le Mena a suscité au sein de la diaspora nigérienne vivant au Cameroun. A Douala, comme à Yaoundé, les Nigériens de la diaspora ont fait bloc autour de l’équipe, en se rendant massivement au stade pour encourager et soutenir le MENA.

 Oumarou Moussa, Envoyé spécial (onep)

26 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Samedi 28 janvier 2023, cette date restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire du football nigérien, particulièrement pour cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux. En effet, le MENA A’ du Niger a battu les Blacks Galaxies du Ghana, sur le score inattendu de 2 buts à 0, et s’offre une qualification historique pour les demi-finales de la compétition. Dans cette rencontre les jeunes joueurs du MENA A’ ont réussi à infliger aux ghanéens la défaite la plus mémorable de cette compétition. Les Blacks Galaxies étaient méconnaissables, inexistants, sans solution pour inquiéter cette gazelle du désert. Grâce à cette victoire, le MENA  réalise un nouvel exploit et  permet au Niger de jouer sa première demi-finale d’une compétition d’envergure. C’est un événement inédit !

Le soir du samedi 28 janvier 2023, c’était la fête ! C’était un moment de joie et de fierté qui a animé tous les nigériens, partout où ils se trouvaient à travers le monde. Les joueurs de cette équipe nationale MENA A’ ont surpris tous les spécialistes du football  en déjouant tous les pronostics. L’équipe du Ghana était présentée comme favorite dans cette rencontre face à une équipe du Niger qualifiée avec 4 points (un nul et une victoire étriquée face au Cameroun). Contre toute attente c’est le Niger qui est sortie victorieux. Une victoire qui a donné de la satisfaction  à ces milliers de supporteurs et admirateurs du stade olympique d’Oran.  En effet, c’est dans ce stade presque plein devant un public magnifique, avec des supporteurs algériens acquis à sa cause dont une grande communauté nigérienne en Algérie, que le MENA a créé la surprise. Sans complexe, les jeunes se sont libéré et ont joué le jeu avant de se donner l’occasion d’écrire leur propre histoire.

Sur les réseaux sociaux, depuis la fin de la rencontre les messages de félicitation tombent de partout. Le premier message vient du Président de la République, Chef de l’Etat et premier Capitaine des équipes nationales, SE. Mohamed Bazoum. « Formidable performance du Mena qui se qualifie avec panache pour les demi-finales face au Ghana. Parcours exceptionnel plein d’envie et de combativité en attendant la confrontation avec le pays hôte. Bravo aux joueurs, au coach, au staff technique et aux nombreux supporters », a-t-il écrit sur son compte tweeter, quelques secondes après le coup de sifflet final. Le Président de la République qui a bien suivi la rencontre à la télé ne s’est pas contenté de ce message. Il s’est aussitôt adressé aux joueurs, par un appel téléphonique, pendant que ces derniers fêtaient leur victoire dans les vestiaires. « C’est très beau vraiment ! Bravo ! C’est très beau jusqu’à la fin. La même énergie, la même volonté et puis la même réussite (…) j’étais très ému. C’était très difficile. C’est incroyable ! », peut-on retenir de ce qu’à dit le Chef de l’Etat dans son coup de file. Au pays, dans toutes les grandes villes, la fête s’est poursuivie toute la nuit. Cette victoire n’a pas laissé l’encadrement technique, notamment l’entraineur indifférent. « Après un pareil match on ne peut que sentir de la satisfaction, de la joie pour ce que ces jeunes ont été capables de présenter, surtout là où ils ont pu placer le Niger aujourd’hui. Ces jeunes sont en train d’écrire leur histoire. C’est la première fois qu’une équipe du Niger, dans une compétition d’envergure, se positionne en demi-finale. Je ne peux que tirer de la satisfaction et de la joie, pour eux d’abord, mais aussi personnellement et pour l’encadrement et en fin pour mon pays, pour tous les nigériens. Je pense qu’ils doivent être fiers de cette équipe qui est en train d’écrire le nom du Niger sur les pages de l’histoire », a déclaré Harouna Doulla en conférence de presse d’après match.

Ce résultat est le fruit d’un véritable travail de l’encadrement technique de cette équipe. « D’abord, le gros du travail a été fait dans la récupération et la régénération des joueurs qui leur ont permis d’être prêts pour le match, parce qu’il fallait véritablement de la fraicheur. Ensuite, le travail a été au niveau moral où il fallait maintenir le cap. Ainsi, les jeunes ont montré toute leur capacité de jouer, de relever la barre haute et d’aller véritablement chercher cette performance, face à cette équipe du Ghana.

Ainsi, ceux qui doutent encore du Niger en football, apprendront à mieux le connaitre », a ajouté le technicien nigérien. Les joueurs croient désormais. Ils ont compris qu’il faillait se libérer complétement et jouer sans pression. Ils ont à ce stade de la compétition pris goût et sont conscients de l’enjeu. Ils ont joué librement, ils se sont lâchés et ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes jusqu’à la fin.

Les buts nigériens

C’était un match complètement libéré. Dès son entame, les deux équipes se sont montrées très engagées et ambitieuses pour la conquête de la victoire finale. Après avoir raté toutes ses occasions contre le Congo et le Cameroun en match de poule, le jeune attaquant du MENA  Imarana Seyni Dan Baro, dossard 14 a finalement réussi à briser le signe indien dans ce mach. Sur un centre du jeune défenseur Adamou Ibrahim Djibo, de la gauche vers la droite, Imarana dépose le ballon de la tête sur le pied du défenseur ghanéen qui trompe son gardien. C’était à la 11ème minute de jeu. Déjà à la 7ème minute de jeu le même défenseur ghanéen a failli tromper son gardien sur une relance d’Abdoul Aziz Ibrahim dit Ortega. Les joueurs reprennent confiance, se donnent du plaisir à jouer et créent d’énormes espaces. Les Ghanéens ont plusieurs fois tenté la riposte mais les Nigériens ont affiché, comme dans les précédents matches, leurs qualités défensives.Une charnière défensive imperturbable composée de Boureima Abdoulaye Katakoré (le Capitaine du MENA), Ismael Issaka Souley, Adamou Ibrahim Djibo et Abdoul Nasser Garba qui a réussi, sur l’ensemble du match, à bloquer la machine offensive ghanéenne. Les rares occasions de l’attaque de cette équipe du Ghana ont été mises en échec par le gardien de but Mahamadou Tandja Kassali, qui n’a encaissé aucun but à ce stade de compétition.

Dans ce match, le milieu du terrain du MENA a très bien tourné ce qui a permis aux latéraux de recevoir des balles et de percer cette défense quasi- inexistante du Ghana. Ainsi le MENA a mené 1-0 dans la première période du jeu.  Au retour des vestiaires, Walker Annor l’entraineur du Ghana a procédé à des remplacements au niveau de l’attaque et de la défense, mais sans aucun effet, car les joueurs nigériens ont continué à tourner le ballon et à la 49ème minute le prodige Soumana Boubacar Hainikoye marque le 2ème but du Niger sur une frappe somptueuse.  

 Même  les trois changements n’ont pas permis à cette équipe du Ghana d’inquiéter un seul instant la défense nigérienne. « C’est une grande déception pour moi. Je n’ai pas de mots pour qualifier ce qui s’est passé. C’est une énorme déception. J’ai totalement confiance à mes joueurs. Mais nous avons été démoralisés par le premier but très tôt. Je reconnais que le Niger a été à la hauteur. Ils étaient très déterminés et concentrés plus que nous. Nous avons eu des difficultés à revenir et le 2ème but est arrivé ce qui nous a complètement déstabilisé », a déclaré l’entraineur du Ghana à la conférence de presse d’après match. Ainsi, après avoir éliminé le Cameroun (1-0) en phase de groupe, le Niger réalise un nouvel exploit en battant le Ghana (2-0) pour s’offrir le billet de la demi-finale face au pays hôte l’Algérie au stade olympique d’Oran le mardi prochain, 31 janvier 2023 à partir de 17h.

Niger-Algérie en demi-finale

Niger-Algérie sera la première demi-finale de cette compétition. Un match vraisemblablement difficile pour le MENA  par le simple fait que l’équipe algérienne, des FENNECS, sera devant son public dans un stade de 40.000 places. Mais les joueurs et l’encadrement technique du MENA croient encore. Ne dit-on pas que, « Impossible n’est pas nigérien ! ». Le technicien nigérien dispose encore des atouts sur lesquels il faut compter.

« On va rester sur notre certitude. On va jouer pour aller jusqu’au bout. Si ces jeunes arrivent à se libérer et qu’ils arrivent à retrouver véritablement leur niveau de confiance optimale on peut bouger toutes les équipes. L’Algérie est une équipe jouable. On a le droit de les tenter et on va les tenter franchement. Connaissant mon équipe on peut encore faire progresser en termes de qualité, en termes de confiance. On peut bel et bien aller faire douter cette équipe et on est là pour ça. Je pense que vous ne serez pas surpris », a déclaré l’entraineur Harouna Doula en répondant aux questions des journalistes sur ladite rencontre.

 Ali Maman, (onep) envoyé spécial à Oran

Source : http://www.lesahel.org

 

Qualifié au quarts de finale le 24 janvier dernier, le MENA A’ du Niger sera face aux Blacks Stars A’ du Ghana demain 28 Janvier 2023 au Stade Olympique d’Oran à partir de 20 heures. Les deux équipes se connaissent très bien pour le simple fait qu’elles appartiennent à la même zone UFOA B. En effet, dans ce duel, Ouest africain, il sera difficile de pronostiquer sur le score final.

En conférence de presse après la qualification face au Cameroun, l’entraineur de l’équipe MENA A’ Harouna Doulla a souligné que c’est une autre rencontre et il sera prêt à la jouer. «Il faut d’abord penser à la récupération des joueurs. C’est un match que nous allons préparer avec toute l’attention requise. Le Ghana est une équipe que nous connaissons. Nous évoluons dans la même zone. La caractéristique du football anglophone nous la connaissons. Nous jouons avec le Ghana pratiquement dans toutes les compétitions zonales. Nous avons déjà joué avec le Ghana au CHAN au Soudan. Nous avons sensiblement le même niveau», a déclaré Harouna Doula, qui reste encore optimiste pour son équipe qui sera prête à offrir au peuple nigérien une autre victoire pour se qualifier en demi-finale de cette compétition.

Le technicien nigérien dispose de toutes les ressources humaines, dans son groupe qui fera une fois de plus la différence face à cette équipe du Ghana. Il s’agit bien sûr du gardien de but Mahamadou Tandja Kassali, de l’attaquant Soumana Boubacar Hainikoye dit Déco et du milieu de terrain Ousseini Soumaila Badamassi. Trois éléments complémentaires du groupe sur lesquels effectivement l’entraineur pouvait compter pour une victoire contre le Ghana.

Le Premier, Mahamadou Tandja Kassali, gardien de but, dossard 22 constitue un élément clé de cette équipe. Très décisif, très prudent et calme, il a encaissé zéro but en quatre matchs, dont deux matchs amicaux et deux matchs en compétition. Face au Congo et au Cameroun, le jeune gardien du MENA A’ a réussi à contrer tous les assauts adverses. Ses principaux atouts sont son gabarit et sa taille d’1m 79cm. Né le 05 juillet 1996 à Tahoua, il est formé par le club JST (Jeunesse Sportive de Tahoua). Il est actuellement sociétaire de l’Association Sportive des Forces Armées Nigériennes (AS FAN). Il a obtenu sa première licence professionnelle en 2014 et a joué dans plusieurs clubs de quartier à Tahoua. Il est sélectionné en équipe Nationale du Niger U17 en 2013 avant de connaitre sa première sélection nationale senior en 2021-2022.

Le deuxième, Haïnikoye Soumana Boubacar, attaquant (Avant-centre), dossard 11 mesure 1m84. Formé par le club FC HAIDO, Hainikoye a joué dans plusieurs clubs de Ligue Nationale et de la Super ligue de Niamey. Il est plusieurs fois champion ou vice-champion du Niger dans ces deux compétitions et vainqueur ou finaliste de la Coupe Nationale du Niger avec certains clubs de la super Ligue Nationale dont entre autres l’USGN (Union sportive de la Gendarmerie Nationale du Niger). Il a séjourné au Ghana et en Algérie respectivement dans les clubs ADUANA STARS FC ; le CRB (Chabbah Riadhi Belouizdad). Actuellement au Niger avec l’USGN, pour la saison 2021-2022, il compte 8 buts inscrits et 7 passes décisives en 11 matchs de Championnat. Pour la saison 2022–2023, il compte, 3 buts et 3 passes décisives en 6 matchs.

Le troisième, Soumaila Badamassi Ousseni, le buteur pour la qualification du MENA A’ aux quarts de finale du CHAN, est né le 21 Avril 1997 à Niamey. Il mesure 1m80 et porte le dossard 12, jouant en milieu de terrain. Il est formé par Atcha Académie. Dans son palmarès il a fréquenté plusieurs clubs au Niger dont l’ancien AS SONIDEP ; AS GARDE NATIONALE ; AS DOUANES. A l’extérieur il a joué la saison dernière 2021-2022 à ASO CHIEF (Algérie). Soumaila Badamassi Ousseini est un footballeur disposant d’une grande capacité physique et morale. Il est cité aujourd’hui parmi les footballeurs les plus talentueux du Niger. Fort de son expérience acquise aux abords des terrains malgré son jeune âge, Ousseini est aujourd’hui l’incarnation même de la puissance et du leadership. Il est le milieu de terrain de référence du championnat nigérien. Il est vainqueur de la Coupe Nationale ; deux fois champion de la ligue nationale ; vainqueur de la Coupe Nationale.

Par Ali Maman(onep), Envoyé spécial à Oran
Source : http://www.lesahel.org

 

Au terme d’un match héroïque, le Mena du Niger a arraché sa qualification pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en battant, hier au stade olympique d’Oran, les Lions indomptables du Cameroun sur le score étriqué mais suffisant d’un but à zéro.

La grande majorité des spécialistes n’attendaient pas les Nigériens à ce stade de la compétition dans de ce groupe à trois où le Cameroun était donné archi favoris. Mais c’était sans compter que ‘’Impossible n’est pas Nigérien’’. Les joueurs du Mena et leur encadrement l’avaient promis. Ils l’ont fait! Une victoire méritée qui remplit de joie tout un peuple.

Comme en 2011 à Omdurman (au  Soudan), Harouna Doulla réussit une seconde fois le pari de  hisser le Mena aux quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations. Cette prouesse réalisée 12 ans après l’exploit de Khartoum prouve que le Onze national du Niger fait partie des ténors du CHAN et qu’il faudrait désormais compter sur les protégés du Colonel-Major Pelé pour les compétitions  à venir.

La prochaine sortie du Mena face au onze ghanéen pour une place en demi-finale s’annonce d’ores et déjà palpitante. Les joueurs du Mena peuvent créer l’exploit, s’ils restent sereins et déterminés. Et cela n’est pas impossible !

Bravo MENA. (Nous y reviendrons)

ONEP
Source : http://www.lesahel.org

 

Pour la deuxième fois  dans l’histoire du CHAN et en quatre participations sur les sept (7) éditions, le Niger jouera les quarts de finale de la compétion. En effet, Au terme d’un match héroïque, le Mena A’ du Niger a arraché sa qualification en battant, le mardi 24 Janvier 2023, au stade olympique d’Oran, les Lions indomptables A’ du Cameroun sur le score étriqué mais suffisant d’un but à zéro.

C’était une rencontre très attendue par les spécialistes de ce sport, par les Algériens, notamment la population d’Oran, mais aussi et surtout les Nigériens partout au monde. C’est le match qui a le plus d’enjeu jusque-là dans cette compétition. Il s’agit d’un groupe de trois équipes où c’est uniquement le premier du groupe qui passe pour le prochain tour. Le Cameroun était premier avec 3 points et le Niger 2ème avec 1 point. Alors que le Cameroun n’a besoin que d’un match nul et le Niger était condamné à la victoire. Difficile de pronostiquer sur cette rencontre.

Le travail revenait à l’encadrement technique et aux joueurs de tous les deux côtés de faire le nécessaire pour triompher. En Conférence de presse d’avant match, tous les deux entraineurs ont reconnu que le match allait être très difficile. Selon les observateurs du football, la solution est sur le plan tactique du match et les individualités. Effectivement, les deux entraineurs ont donné raison à ces spécialistes. Harouna Doulla du Niger a opté pour un plan tactique en mettant un système de jeu groupé, tandis que Seydou Alioum du Cameroun a reposé son choix sur la technique mais avec une défense en bloc.

Une première mi-temps, légèrement dominée en termes de possession du ballon par les Camerounais ; les deux équipes ont eu quelques occasions de but. Si toutes les opportunités camerounaises ont été mises en échec par le bloc défensif nigérien et le très imposant gardien de but Mamadou Tanja Kassali, celles des Nigériens n’ont pas été concrétisées par le manque de lucidité et de réalisme des attaquants. Le trio Abdoul-Aziz Ibrahim dit Ortéga, Bilyamine Moussa et ‘’le revenant’’ Boubacar Hainikoye dit Déco ont à trois reprises réussi à surclasser la défense camerounaise mais avaient à chaque fois manqué le cadre. Ainsi, c’est sur le score de zéro but partout que l’arbitre centrale le Mozambicain Celbo Alvacao a renvoyé les deux équipes en pause.

A la reprise, les deux équipes reviennent avec un nouveau visage. Le Cameroun joue maintenant très bas et le Niger se montre plus offensif. La pression de l’attaque nigérienne avec l’entrée en jeu du jeune Ousseini Badamassi, a poussé la défense Camerounaise à dégager les ballons en catastrophe en commettant souvent des fautes. Harouna Doulla l’avait dit en conférence de presse après le match contre le Congo qu’il va jouer et obliger le Cameroun à la faute. Ainsi, à la  69ème minute de jeu le Niger ouvre le score sur un coup franc consécutif à une faute camerounaise juste à l’entrée de la surface de réparation des Lions. Le Jeune Badamassi de son pied droit magique, trouve la tête d’un défenseur camerounais qui dévie le ballon dans sa propre cage. Il restait alors 20 minutes pour donner de l’espoir à tout un peuple. C’est ce moment précisément que les supporteurs nigériens ont choisi pour monter le ton et pousser les joueurs à l’exploit. Il s’agit du groupe de supporteurs du MENA, des autres Nigériens qui ont fait le déplacement d’Oran, des étudiants, de la communauté nigérienne en Algérie, ainsi que des Algériens qui n’ont pas digéré leur revers de Blida face au Cameroun lors des éliminatoires de Qatar 2023. Avec ce soutien de taille, et l’abnégation sur le terrain des joueurs du Mena, les Lions camerounais ne pouvaient plus revenir au score jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Mozambicain.

 Ali Maman(onep),Envoyé spécial à Oran
Source : http://www.lesahel.org

 

La sédentarité, le manque d’exercice physique et la survenue de certaines maladies notamment cardiovasculaires préoccupent de plus en plus les pouvoirs publics. Si la pratique du sport fait partie des thérapies pour prévenir ces maux, beaucoup de Nigériens ne se pressent pas dans les clubs certains à cause des coûts d’adhésion, d’autres par manque de motivation.

Fort heureusement, il existe des passionnés du sport doublés de citoyens disposés à se mettre aux services des autres pour contribuer à leur bien-être. C’est le cas de Nasser Awjim dit coach, un agent de la direction technique de la Radio-Télévision Nationale (RTN). Il est le promoteur du club sportif Mise en Forme Stade Général Seyni Kountché (MF/SGSK) Training Sessions.

Créé en 2018, ce club dispense gratuitement des séances d’exercices physiques et de sport. Chaque soir, le club installe son quartier général en face de la porte 14 du stade, en plein air. Il s’agit à travers cette initiative d’inciter les populations de Niamey à la pratique des activités physiques avec des exercices de renfort.

Agé de 31 ans, Nasser Awjim dit coach est natif de Tchirozerine. Il a suivi ses études primaires à l’école Mission de Tahoua et au collège Clab. Après l’obtention de son Baccalauréat série A, il a reçu une formation professionnelle dans différentes sociétés bien connues.

Nasser Awjim a une passion pour le sport depuis son bas âge. «La motivation qui m’a conduit à créer ce groupe est d’apporter une aide physique à ceux qui en ont besoin pour le bien-être de leur corps et de promouvoir le sport dans la société» a-t-il expliqué.

Selon le jeune Nasser, le sport est l’ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à des compétitions, des pratiques en observant certaines règles précises. A travers son club «Mise en Forme», le Coach Nasser dispense plusieurs formations d’activités sportives. «Les types d’activités sur lesquelles j’apporte mon aide sont le cardio training, les abdominaux, le yoga, la natation, la relaxation, bref tout ce qui concerne la mise et la remise en forme du corps humain. Nos horaires d’ouverture sont de 17h30 à 20h30 mn tous les jours ouvrables. L’adhésion est volontaire et elle se fait gratuitement à toutes et à tous», a-t-il précisé.

S’agissant des difficultés auxquelles le jeune Nasser Awjim est confrontées, sont relatives au manque de matériels sportifs. «On rencontre des difficultés avec le manque de matériels professionnels comme la corde à sauter, les roulettes abdominales, etc.», a-t-il affirmé.

Malgré tout, M. Nasser Awjim est confiant quant l’avenir de son club surtout grâce aux réseaux sociaux. «Avec notre page Facebook et le groupe WhatsApp, nous rencontrons chaque jour des personnes cherchant des renseignements pour adhérer au club», confie-t-il.

Abdoussalam Kabirou Mouha (Stagiaire)

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Les acteurs du mouvement sportif nigérien ont pris part, le samedi 26 juin dernier au siège du COSNI à la commémoration de la Journée Olympique, célébrée le 23 juin de chaque année. Placée sous le thème «Défis et enjeux de la préparation du Niger pour les jeux Olympiques de Tokyo 2020», cette journée a été un cadre de retrouvailles entre les autorités en charge des sports et les acteurs dudit secteur. Au cours des activités commémoratives, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Adamou Sékou Doro a inauguré un bâtiment construit au siège du COSNI au profit des Fédérations et structures sportives. Ce bâtiment à étage bien équipé est composé de plusieurs bureaux d’administration, des salles de réunions restreintes, d’une grande salle de conférences, etc.

C’est avec la traditionnelle course Olympique que les activités entrant dans le cadre de la célébration de cette journée ont débuté, puis une série de démonstration en Badminton par les badistes nigériens. Ainsi le directeur technique de la FENIBAD a saisi l’occasion pour présenter leur fédération ainsi que les techniques de jeux de cette discipline.
L’activité phare de la célébration de cette journée a été la conférence de presse animée par les organisateurs sur les enjeux et défis de la participation du Niger aux jeux Olympiques de Tokyo. Cette conférence a été un moment d’échange d’idées pour une meilleure participation de notre pays à cette grande rencontre sportive qui va se dérouler dans un contexte très difficile dû à la COVID-19. Ainsi, il ressort des échanges que cette année le Niger sera représenté par une délégation composée de 25 membres dont 7 athlètes (4 qualifiés directement et 3 par moyen maximum). Ces athlètes sont issus de 4 Fédérations sportives notamment, deux (2) athlètes pour la fédération nigérienne de Taekwondo, deux (2) athlètes en athlétisme, deux (2) athlètes en nation et un (1) athlète en judo.

Lors de la conférence, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Adamou Sékou Doro a déclaré que cette nouvelle maison des Fédération Sportives qui a été inaugurée, apparait comme une prédiction car, elle est en parfaite harmonie avec la nouvelle vision de son département ministériel qui vise à assoir un management dynamique au sein du mouvement sportif national. «Mon département ministériel vise à assoir un management dynamique au sein du mouvement sportif national à travers le respect strict des règles de la bonne gouvernance. Cette dernière ayant pour fondement, la concertation, l’implication de tous acteurs, la participation à la prise de décision, etc. Les portes du ministère sont et resteront toujours ouvertes aux acteurs et sportifs nigériens et à toutes les structures sportives. Nous le faisons parce que c’est quand nous conjuguons nos efforts que nous allons parvenir à des résultats satisfaisants. Et je voudrais que nous conjuguions nos efforts de manière effective pour que nous pussions décoller et faire décoller le sport nigérien », a déclaré le ministre en charge des sports.
Quant au président du COSNI, M. Idé Issaka, il a mis l’accent sur la performance et la mise au vert des athlètes pour les jeux à venir. Par ailleurs, le président du COSNI a salué le soutien des autorités du Niger pour une participation réussie de nos athlètes à ce grand rendez-vous. «Nous avons espoir que cette année avec votre participation, M. le ministre à cette Journée Olympique nous allons encore avoir le courage, l’espoir et l’espérance que ça va être la seconde fois que le Niger va être honorablement présent aux Jeux Olympiques de Tokyo», a dit M. Idé Issaka le président du COSNI.
Notons que pour l’édition 2020 des Jeux Olympique qui débutera le vendredi 23 juillet 2021, la délégation nigérienne quittera Niamey le 18 juillet prochain.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

28 juin 2021
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Les compétions sportives entrant dans le cadre des festivités de la fête de la République à Diffa ont été lancées le Mardi 14 décembre 2021 dans la matinée au Stade de la Concorde. Quatre disciplines sportives seulement ont été retenues pour les différentes compétitions. Il s’agit de la pétanque, du Langa, de l’athlétisme et du beach-volley. Toutes les régions ont présenté des équipes et des athlètes pour ces disciplines sportives. Sous la supervision des responsables de la commission sportive, toutes les disciplines sont entrées en compétition sauf l’athlétisme dont les compétitions démarrent aujourd’hui 16 décembre 2021 à partir de 7 heures du matin.

En termes de participation en hommes et en dames, c’est uniquement au niveau de beach-volley et de l’athlétisme que des femmes compétissent. Toutes les compétitions se déroulent normalement à la grande satisfaction du président de la commission sportive, M. Laouali Abdou, Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et des Sports qui a salué les différentes délégations et les athlètes pour la discipline et le fair-play.

Il faut noter que ces compétitions ont permis de créer les conditions du brassage et de détente entre les jeunes filles et garçons des différentes régions du pays. Ainsi, dans l’allégresse, la sympathie et le fair-play, les jeunes se sont pleinement investis pour marquer leur séjour à Diffa, mais aussi et surtout pour contribuer à la réussite des festivités de cette fête de la République.

Il y’a lieu de préciser également que toutes ces compétitions se sont déroulées dans des très bonnes conditions de sécurité et sanitaires comme en témoignent certains directeurs régionaux de la jeunesse et des sports. «Je garde de très bonnes impressions de ces compétitions. L’important, c’est de créer des événements pareils pour donner l’occasion à ces jeunes de se rencontrer. Parce que c’est à travers ces rencontres que les jeunes peuvent se connaitre, renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale, ils vont découvrir les régions», a souligné M. Moumouni Moussa Mahaman, Directeur Régional de la Jeunesse et des Sports de Dosso.

Sur le principal site des activités, notamment les terrains annexes du stade de la Concorde, un important dispositif sécuritaire a été placé et à chaque site les Services d’Aide Médicales d’Urgence (SAMU) ont été mobilisés pour assurer la prise en charge d’éventuels cas de blessure.

Les responsables des différentes régions qui ont accompagné les équipes n’ont pas caché leur satisfaction par rapport surtout à la tenue de cette fête à Diffa, mais aussi par rapport aux différentes compétitions. Certains ont saisi cette opportunité pour faire un plaidoyer et d’autres pour formuler des recommandations, le tout dans le sens d’attirer l’attention des décideurs pour investir dans le sport.

«Le plus grand souvenir que je retiens de Diffa N’Glaa, c’est que les jeunes sont très bien préparés. Tout est bien sur tous les plans, qu’il soit du côté de l’hébergement, de l’accueil ou de la restauration. Je pense que nous sommes très satisfaits de l’organisation de cette fête dans la région de Diffa», a dit M. Abdoulkader Saley Directeur régional de la Jeunesse et des Sports de Niamey.

Pour le moment, les résultats disponibles sont en beach-volley et en langa. En Beach-volley, c’est Dosso qui a remporté la médaille d’or devant Niamey et la troisième et quatrième place sont respectivement occupées par Diffa et Niamey. En langa, Maradi s’est classée première devant Diffa deuxième, tandis que Tahoua et Niamey sont respectivement troisième et quatrième. En Pétanque, la finale a été reportée pour ce matin, faute de lumière sur le terrain annexe. En effet, les deux finalistes à savoir l’équipe de Diffa et celle d’Agadez sont à égalité des points (8 points chacune). La fédération a pris la décision de reporter la rencontre pour des raisons de manque d’éclairage sur le terrain. Ce matin aussi il y’aura la course d’athlétisme à partir de 7h 30 mn en homme sur une distance de 5 km et en Dame sur une distance de 3 km.

 Ali Maman(onep), Envoyé spécial

15 décembre 2021
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Le président du Comité Olympique et Sportif du Niger(COSNI), Elhadj Idé Issaka a été porté le weekend dernier à la tête de la Confédération Africaine de Taekwondo pour un mandat de 4 ans. Ce fut à l’occasion d’un vote par visio-conférence où il a fait l’unanimité des 31 votants en réussissant à remporter toutes les 31 voix. C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un nigérien soit élu pour diriger une confédération africaine de sport. C’est assurément le sacre du mérite pour Idé Issaka. Car depuis plus de 30 ans, l’homme est au four et au moulin du sport africain. 

En prélude à cette consécration, et comme un heureux présage, la semaine dernière à Abuja, Idé Issaka  a été décoré du « Collier d’or »  de l’ordre  du mérite africain pour ses immenses efforts  dans le développement du sport au Niger et en Afrique. Médaillé de l’ordre du mérite sportif du Niger,  le  président du COSNI a un parcours impressionnant dans le monde du sport.  Après ses mandats à la tête de la fédération nigérienne de Taekwondo jalonnés de  succès, Idé Issaka a effectué son entrée dans le cercle restreint des décideurs du  Taekwondo mondial en intégrant le Bureau  Exécutif de la Fédération Mondiale de Taekwondo lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue en juillet 2013 au Mexique. Et depuis cette date, Idé Issaka n’a cessé de voler de succès en succès, raflant les distinctions et les satisfécits des sommités du sport mondial. En  2019, il est nommé président de la Commission de Développement de Taekwondo au niveau mondial. Ce qui a été perçu par tous les acteurs de cet art martial, comme une véritable marque de confiance à l’endroit d’un féru de Taekwondo, et grand manager,  qui s’est dévoué corps et âme pour la promotion de cette discipline dans le monde. La brillante élection à la tête de la Confédération Africaine de Taekwondo  prouve à suffisance que le président de la Fédération Mondiale de Taekwondo ne s’est pas trompé en lui confiant une telle mission. Président par interim de la WTAF M. Idé Issaka,  a méticuleusement œuvré pour une deuxième médaille olympique du Niger, remportée aux Jeux Olympiques de 2016 par la virtuose Abdoulrazak Alfaga. Aujourd’hui encore, il continue de multiplier les efforts pour que le Niger soit toujours honorablement représenté au plus haut niveau du sport mondial.

Oumarou Moussa

12 octobre 2021
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Le Président de la Commission Communication de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) et les sélectionneurs de l’AS Douanes et l’USGN ont animé une conférence de presse, hier dans la mi-journée, dans la salle de conférence du siège de la FENIFOOT. Cette sortie médiatique a porté sur la finale de la Coupe Nationale qui se tiendra, demain Samedi 16 juillet 2022, à partir de 16h au Stade Général Seyni Kountché de Niamey. Au centre de cette conférence, le niveau de l’organisation, les informations complémentaires, l’ambition des deux clubs et plusieurs autres questions liées à ladite actualité.

Face à la presse, M. Mohamed Silimane Ganoua, président de la Commission Communication, a d’abord saisi cette occasion pour informer le public du soutien total des plus hautes autorités nigériennes au sport en général et au football en particulier. Après avoir assisté à la finale de la Coupe Nationale de 2021, cette fois aussi, le Président de la République, Chef de l’Etat, Premier Capitaine des équipes sportives nationales est attendu au stade demain pour cette finale, a précisé M. Silimane. Ce déplacement du Président de la République, a-t-il affirmé, est un signal fort de son engagement à accompagner et soutenir le sport et la jeunesse nigérienne. Ce déplacement du père de la Nation marque aussi, selon M. Silimane, la concrétisation en acte de la promesse faite l’année dernière. Il a rappelé que le Président de la République avait promis de rehausser l’enveloppe de la coupe à 50 millions, « chose faite », dit-il. « La FENIFOOT a reçu les 50 millions qui seront répartis comme suit : 20 millions pour le club champion du Niger de la Super Ligue ; 20 millions pour le Club vainqueur de la Coupe Nationale ; 5 millions pour le deuxième club du classement de la Super Ligue Nationale et 5 millions pour le Club malheureux de la finale de la Coupe Nationale », a expliqué M. Silimane. Il a saisi cette opportunité pour saluer et remercier le Président de la République, au nom du Comité Exécutif de la FENIFOOT et au nom du Comité d’organisation de cette finale. M. Silimane Mohamed a saisi, ainsi l’occasion pour informer le public que les portes du stade général Seyni Kountché seront ouvertes à toutes et à tous pour un accès libre et gratuit, côtés gradins. L’accès tribune officiel est réservé sous condition à la présentation du carton d’invitation. « Par conséquent, nous invitons les nigériennes et les nigériens, principalement la population de Niamey, à faire le déplacement. Je profite également pour les inviter aux respects des consignes de sécurité qui leur seront données », a-t-il lancé.

M. Silmane a aussi profité de cette occasion pour présenter le nouveau trophée qui sera attribué au vainqueur de la coupe. Il a informé les journalistes que beaucoup d’innovations sont en cours à l’effet de valoriser la compétition. Un règlement intérieur est en cours d’élaboration pour encadrer la compétition et sécuriser le trophée. Comme annoncé, la finale opposera le Club de l’Association Sportive de la Douane à celui de l’Union Sportive de la Gendarmerie. C’est pour cette raison d’ailleurs que les entraineurs et les Capitaines des deux clubs ont été invités à cette conférence de presse pour échanger avec les journalistes sur le niveau de préparation de leurs équipes, mais aussi pour que chacun exprime ses ambitions pour cette coupe. Chacune des parties a eu l’honneur de répondre aux questions des journalistes sportifs sur des questions tactiques et techniques et l’état d’esprit avec lequel la finale sera abordée. Tous aux termes de leurs interventions ont manifesté leur ambition pour remporter cette coupe et avoir la chance de participer à la campagne africaine, la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Ainsi Zakariyaou de l’USGN et Laouali Idrissa de l’AS Douanes et leurs Capitaines ont invité le public de Niamey à se mobiliser massivement pour venir suivre un beau match.

Par  Ali Maman(onep)

Qualifiée pour la demi-finale du CHAN, l’équipe nationale A’ du Niger sera face aux FENNECS de l’Algérie aujourd’hui, mardi 31 janvier 2023 à partir de 17h, pour la conquête du billet qualificatif pour la finale de la compétition. Deux équipes qui font partie des meilleures de cette compétition pour leurs résultats exceptionnels. Premiers de leurs groupes, zéro but encaissé, meilleurs joueurs et meilleurs gardiens de but, ces deux équipes ont fait montre d’une grande résilience dans cette compétition. Hier en conférence de presse d’avant match, les deux entraineurs, qui étaient chacun accompagné d’un joueur de l’équipe, ont partagé leurs sentiments et leurs attentes pour cette rencontre historique entre les deux pays.

L’effectif du MENA A’ se porte bien et il est prêt pour cette confrontation. C’est l’essentiel qui a filtré de la déclaration de l’entraineur Harouna Doulla et de son joueur Yassine Wa Massamba, l’un des attaquants de l’équipe. Les joueurs ont suivi leur dernière séance d’entrainement, hier soir, après trois jours de récupération. L’équipe d’Algérie est déjà sur place à Oran venant d’Alger et là aussi selon l’entraineur de cette équipe, Madjid Bougherra, tous les joueurs se portent bien et sont prêts pour le match.

C’est au stade olympique d’Oran que la rencontre va se dérouler ; un stade de 40. 000 places dont les tickets du match ont été vendus depuis samedi à 14 heures. Les deux sélections se sont croisées en amical deux fois en marge des préparatifs dont la dernière rencontre remonte au 2 novembre dernier à Tabarka en Tunisie, avec une victoire algérienne de 2 buts à 0. Selon les observateurs du football, la rencontre d’aujourd’hui sera très sérieuse pour les deux sélections qui sont conscientes de l’enjeu de ce match à guichet fermé. L’Algérie sera devant son public et le Niger sera devant son destin. «Impossible n’est pas Nigérien», déclare Yassine Wa Massamba en conférence de presse. «Je pense que nous allons jouer et nous donner à fond pour battre cette équipe algérienne et aller en finale. On est habitué à ce terrain d’Oran. Nous aussi nous avons notre public et je vous dis que nous faisons confiance à notre entraineur», ajoute-t-il.

Durant toute la conférence de presse l’entraineur Harouna Doulla et le joueur Yassine sont restés complètement tendres et plaisants dans toutes leurs réponses aux questions des journalistes. Ces derniers se sont fortement mobilisés et la salle de la conférence de presse était pleine à craquer. Ils sont en effet venus des autres sites de la compétition  que sont Alger, Abanaba et Constantine pour couvrir cette rencontre qui oppose deux des meilleures équipes du tournoi. «Il faut jouer ce match et le gagner pour espérer une première finale de notre histoire. Nous sommes conscients de tous les enjeux. Ce sont les deux meilleures équipes de la compétition qui s’affrontent. Nous allons faire ce qui nous a permis d’être à ce stade, en même temps nous allons améliorer notre jeu, réduire les manquements et combler nos insuffisances. Je sais que l’équipe qui va commettre la moindre erreur prendra le but et ne jouera pas la finale certainement. Si le Niger réussit à marquer 3 buts face à l’Algérie, on va certainement jouer la finale», a déclaré Harouna Doula, qui a souhaité voir ses joueurs se libérer et jouer leur jeu.

 Ali Maman(onep), Envoyé spécial à Oran

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La liste des joueurs retenus pour le stage de préparation des prochaines confrontations du Mena dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 a été dévoilée hier matin par l’entraineur de l’équipe nationale Jean Michel Cavalli lors d’une conférence de presse qu’il a animée.

L’équipe nationale du Niger, le Mena qui est engagée dans les éliminatoires de la Coupe du Monde qui se tiendra en 2022 au Qatar affrontera le 12 Novembre 2021 les étalons du Burkina Faso à Marrakech au Maroc, et l’équipe de Djibouti le 15 Novembre prochain à Niamey au Niger. Le technicien français était face à la presse où il a répondu aux questions des journalistes sportifs concernant entre autres les qualités techniques des joueurs convoqués à cet effet, ainsi que le niveau de préparation et les stratégies qui seront mises en œuvre pour faire face d’une part aux étalons, et d’autre part aux Djiboutiens.

Jean Michel Cavalli a dit avoir constitué une équipe mixte composée de jeunes joueurs et d’anciens compte tenu de leurs expériences. Selon lui, il serait hasardeux de constituer une équipe essentiellement des jeunes et mettre de côté toute l’expérience acquise par les anciens au fil des années et des compétitions. L’entraineur du Mena s’est conscient des attentes des supporters et de tous les acteurs du ballon quant aux éventuelles victoires.

Il a par ailleurs parlé des moyens dont la fédération a besoin qui sont des indicateurs pour propulser l’équipe nationale et atteindre les résultats escomptés.

Pour ce qui est de la liste des joueurs retenus pour affronter le Burkina Faso et Djibouti, au niveau de la cage, ils sont trois portiers à être retenus à savoir Naim Van Attenhoven (RSC Anderlecht- Belgique), Daouda Kassaly (Katsina UTD-Nigeria), Oumarou Issaka D. (As/Douanes –Niger).  A la défense, les joueurs appelés sont Farouk Idrissa (USGN-Niger), Yacouba Diori Hamani (CD Castellon-Espagne); Abdoul Aziz Hourba (As/Douanes –Niger), Nasser Adamou G (AS/Douanes –Niger), Salifou Massoudi (AS/FAN-Niger), Ibrahim M. Djibrilla (Fremad Amager-Danemark), Boubacar Hama (SONIDEP-Niger), A. Aziz Ibrahim (AS/Douanes-Niger), A. Razak Seyni (USGN-Niger).

Au milieu du terrain, le technicien français a convoqué Mohamed D. Wonkoye (Horoya AC-Guinée), Ousmane Diabaté (Muaither SC- Qatar), Boubacar S. Madjid (Al Shorta-Irak), Yusif Daouda (B. Yehuda- Israel), A. Kader Arzakou( AS/Douanes-Niger), Mahamadou A. Sabo (Club Africain-Tunisie), Mohamed Ali E. ( M. Haifa-Israel), Youssouf Oumarou (US Monastir-Tunisie), Moumouni Darenkoum (FC Sheriff-Moldavie. A l’attaque, il a été retenu Amadou Moutari (Al Fayha-Arabie Saoudite), Issa Djibrilla ( Ankara K.-Turquie),  Zakari Junior (FC Knokke-Belgique), Salam Boulhassan ( AS/Nigelec-Niger), Zakari V. Adebayor (ENPPI-Egypte), Daniel Sosah ( FC Isloch-Bilorussie), Marou Boubacar (AS/FAN-Niger).

Laouali Souleymane

09 novembre 2021
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Le président de la ligue régionale d’Athlétisme de Niamey, M. Chafi Djibrina représentant la Fédération Nigérienne d’Athlétisme a animé un point de presse le jeudi 12 août dernier pour apporter des clarifications concernant la participation des athlètes nigériens aux Jeux olympiques de Tokyo ainsi que la performance enregistrée par ces derniers.

A l’entame de ses propos M. Chafi Djibrina a remercié tous ceux qui ont œuvré pour la participation des athlètes du Niger aux Jeux Olympiques de Tokyo. Il s’est félicité de l’accompagnement du Comité Olympique Sportif National du Niger (COSNI) ayant assuré la préparation des ambassadeurs du Niger à Tokyo ainsi que les autorités nigériennes. Deux athlètes du Niger ont pris part aux jeux de Tokyo dont Aminatou Seyni Moumouni détentrice des records nationaux sur 100 m et 200 m, qui s’est qualifiée aux jeux en réalisant le minima de 200 m lors du championnat du monde qui s’est tenu à Doha en 2019. Lors de cette rencontre, elle a donné au Niger sa toute première participation à une demi-finale d’un championnat du monde. Elle a honoré le Niger lors des jeux Olympiques de Tokyo en atteignant la phase de demi-finale avant de finir 5ème de sa série. Elle a réussi à établir un nouveau record national du 200m en enregistrant 22’’54.

Quant à Saguirou Badamassi qui est détenteur du record national du 110 m haie, il a été désigné pour occuper l’unique place d’universalité revenant au Niger. D’après M. Chafi Djibrina, cet athlète nigérien n’a pas pu s’exprimer dans sa discipline qui est le 110 m haie. Le jeune a finalement concouru sur le 100 m en réalisant la meilleure performance du Niger de cette catégorie en 10’’87. M. Chafi Djibrina a rappelé que la dernière meilleure performance nigérienne d’un athlète sur 100 m lors d’une compétition relevant de World Athletics était de 11’’22 réalisé au cours du championnat de la CEDEAO de 2019 à Niamey.

Répondant aux préoccupations des journalistes concernant la désignation de Saguirou Badamassi, M. Chafi a d’abord rappelé que la sélection a été faite par l’ancien Bureau Exécutif de la Fédération Nigérienne d’Athlétisme. Selon lui, c’est une situation que bureau actuel a hérité du bureau sortant et il a assumé le choix qui a été effectué. Pour ce qui est de la participation de l’athlète Aminatou Seyni, le président de la ligue régionale a relevé entre autres le manque de préparation lié à des soubresauts ayant caractérisé sa participation. Il a indiqué que le temps consacré à l’athlète pour se préparer était court. «Malgré tout, elle a battu son record» a-t-il déclaré. M. Chafi Djibrina a annoncé que le cap est fixé pour une meilleure participation aux jeux de Paris en 2024.

 Laouali Souleymane(onep)

19 août  2021
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Le président du Comité Exécutif de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), le Col-Major Djibrilla Hamidou dit Pélé a animé une conférence de presse, le vendredi 4 mars dernier, dans la soirée, au Centre Technique de ladite fédération sise, au quartier Francophonie. Initiée par un groupe des journalistes sportifs du Niger, cette conférence de presse a pour objectif de donner l’occasion aux responsables de la FENIFOOT de faire un état de lieu du football au Niger. Diffusée sur les antennes de la télévision nationale et certaines télévisions privées, la conférence de presse s’est déroulée en présence des membres du comité exécutif de la FENIFOOT et de plusieurs autres acteurs du football nigérien.

En direct et face à quatre journalistes sportifs sur le plateau et une dizaine d’autres journalistes qui assistent à la conférence, le Col-Major Djibrilla Hamidou dit Pélé a brossé la situation du football au Niger. La gestion, le fonctionnement de l’équipe nationale A du football, le financement du football, les investissements dans le football, la formation à la base et le football féminin, les compétitions nationales et africaines, la formation des arbitres et des entraineurs, et bien d’autres, sont entre autres questions ou thématiques sur lesquelles le président de la FENIFOOT s’est prononcé. Le Col-Major Djibrilla Hamidou a saisi aussi cette occasion pour relever les difficultés auxquelles le football fait face dans notre pays d’une part et d’autre part pour rendre un vibrant hommage aux anciens dirigeants qui ont eu, à leurs époques, à soutenir le football.

Sur la question du financement, le président de la FENIFOOT a invité les responsables des sociétés et entreprises nigériennes à saisir cette opportunité pour investir dans le football. «Le football, c’est aussi du ‘’Kassouantchi’’, c’est du Business. Il faut que nos opérateurs économiques le comprennent», a-t-il déclaré tout en rassurant tous ceux qui sont intéressés à venir, car les portes de la FENIFOOT sont grandement ouvertes pour les accompagner. Il a souligné que le financement de l’Etat à lui seul ne peut suffire. «Il faut que tout le monde s’investisse pour accompagner nos équipes et nos clubs, mais aussi pour investir dans la création des centres de formation des jeunes», a ajouté Pélé affirmant que la FENIFOOT est dans une perspective de création d’un centre de formation scolaire et football. «C’est une expérience que nous allons tenter pour voir ce que ça va donner», dit-il.

Par rapport aux clubs, le président de la FENIFOOT a déploré le fait qu’au niveau des régions les clubs ne sont pas soutenus. Il a ainsi invité les populations et les opérateurs économiques locaux ainsi que toutes bonnes volontés à une mobilisation générale derrière les clubs au niveau des régions.

Pour ce qui est de l’équipe nationale, le président de la FENIFOOT a rejeté toutes les critiques faites à l’endroit des responsables de la fédération, notamment les accusations relatives à la promotion des parents amis et connaissances. Il a mis tous ceux qui font ce procès au défi de sortir dénoncer des cas de ce genre de pratique. «Les joueurs font même des sacrifices en venant jouer à l’équipe nationale», dit-il. Pélé a saisi cette occasion pour remercier le Président de la République qui a bien voulu prendre des engagements sur le football au Niger, avec le financement des clubs et la prise en charge de l’équipe nationale. Dans le même ordre d’idée le président de la FENIFOOT a rappelé les efforts de la fédération pour la formation et la constitution des équipes féminines. Ce qui est désormais une exigence de la FIFA et une des conditions pour les pays de bénéficier d’autres avantages. Il a rassuré les Nigériens que la fédération fait des efforts pour permettre à notre pays d’avoir un rang honorable dans les classements de la FIFA et de la CAF. Il a invité les Nigériens sans discrimination aucune à se mobiliser derrière l’équipe nationale et les clubs engagés dans les compétitions africaines.

Ali Maman(Onep)

Le 1er Vice-président de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), M. Amadou Hadary a animé, vendredi dernier, une conférence de presse en vue d’annoncer à l’opinion nationale et internationale la candidature de Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou dit Pelé au Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). C’était en présence de la Directrice du  Sport de Haut Niveau, Mme Issaka Aïssata Ibrah, du Secrétaire général de la FENIFOOT Silimane Mohamed et des invités.

Pour rappel, le 12 mars prochain la CAF tiendra sa 43ème Assemblée générale élective qui sera consacrée au renouvellement des membres de l’institution. A cet effet, le président de l’UFOA B, et président de la FENIFOOT, le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou affrontera son homologue de la Fédération Ghanéenne de Football pour la zone UFOA B. Il s’est agi pour le Comité Exécutif de la FENIFOOT d’informer les Nigériens de cette candidature qui a besoin de soutien de tous et de toutes. Cette candidature est, au-delà, de la personne de Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou, nigérienne. Le 1er Vice-président de la FENIFOOT a lancé un vibrant appel aux Nigériens de se mobiliser pour le triomphe de cette candidature afin qu’un nigérien puisse accéder au Sommet de l’instance suprême de football africain.

«Je voudrais marquer toute notre gratitude et notre profonde reconnaissance au Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou et au Premier ministre, SE Brigi Rafini pour leur engagement à faire gagner le Niger  également sur le terrain de la diplomatie sportive qui devient de plus en plus comme vous le savez, un grand vecteur de rayonnement pour un Etat», a-t-il déclaré.

Revenant sur le parcours et les qualités de Pelé que les Nigériens connaissent à travers son patriotisme, le Vice président de la FENIFOOT a rappelé que le Colonel-major Pelé a consacré sa vie pour le sport et le football qui est sa principale passion. M. Amadou Hadary a dit être témoin de façon quotidienne de la rigueur et du perfectionnisme qui le caractérisent dans sa gestion des affaires du football. Pour ce qui est spécifiquement de son parcours, Pelé a enregistré un passage remarquable à l’AS/FAN, à la Ligue régionale de Niamey, à la FENIFOOT, et à l’UFOA B dont il assure la présidence. Grâce à son pragmatisme et son dynamisme, Pelé occupe une place de choix dans le cercle respecté des personnalités du football africain. «Le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou a un sens de leadership avéré et une expérience  qui méritent d’être encore plus au service du football africain», a confié M. Amadou Hadary avant de préciser qu’il est membre de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) et président de la Commission Sécurité de la CAF.

Pour sa part, la Directrice du Sport de Haut Niveau, Mme Issaka Aïssata a réaffirmé le soutien de l’Etat vis-à-vis de cette candidature. Quant au secrétaire général de la FENIFOOT, M. Silimane Mohamed, il a répondu aux questions posées par les journalistes pour des besoins d’éclairage.

Laouali Souleymane

1er mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Mena du Niger accueillera aujourd’hui, l’équipe nationale de Djibouti dans le cadre de la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. A cet effet, le 2ème Vice-président de la FENIFOOT M. Ibrahim Sani Na Kandari a animé une conférence de presse afin d’informer l’opinion nationale des mesures prises tant sur le plan organisationnel que  sécuritaire.

Pour ce qui est de l’organisation, la fédération a pris d’importantes mesures pour que tout se passe convenablement. Ainsi la fédération a décidé entre autres de réduire le nombre de places au niveau de la tribune officielle, des tribunes latérales. En ce qui concernes la tribune officielle, les places dédiées sont au nombre de 400 dont 150 cartes d’invitations distribuées et 250 tickets seulement réservés à la vente. Par rapport aux tribunes latérales les places sont limitées à 2.000 places au lieu de 3.000 places. Chaque tribune latérale va accueillir 1.000 personnes. Le vice-président de la FENIFOOT a annoncé que l’accès au stade est exclusivement réservé à ceux qui disposent soit du ticket, soit de l’invitation en vue d’éviter des incidents ayant occasionné de désagréments à certains supporters.

A cet effet, M. Ibrahim Sani Na Kandari a invité les uns et les autres à être assidus aux heures d’arrivée du fait que des nouvelles mesures sont prises dont l’application et le respect seront strictement observés. Il a prévenu les falsificateurs des tickets d’entrée des sanctions qui seront appliquées conformément à la loi pour ceux qui seront pris. D’après lui, la FENIFOOT travaille dans le respect des dispositions édictées par la CAF et la FIFA. Le vice-président de la FENIFOOT a par ailleurs demandé au public le respect des places dédiées à chaque acteur pour faciliter la tâche aux organisateurs.

Concernant les mesures sécuritaires, le responsable en charge de la question sécuritaire a, quant à lui, fait le point des dispositions prises pour assurer la sécurité. Il a annoncé le renforcement du dispositif sécuritaire à travers le rehaussement du nombre des éléments de sécurité.

 Laouali Souleymane(onep)

15 novembre 2021
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L’entraineur du MENA version CHAN, M. Harouna Doulla et le président de la Commission Communication de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), M. Silimane Mohamed ont co-animé une conférence de presse, le mardi dernier dans la salle de réunions de la fédération. Cette conférence de presse est tenue en prélude à la participation de l’équipe nationale du Niger Le MENA version CHAN à la 7ème édition (Algérie 2023) de cette compétition africaine de football réservée aux joueurs locaux. L’occasion pour les deux responsables d’entretenir les journalistes sur la liste des joueurs sélectionnés pour la préparation et la participation du Niger, mais aussi pour les modalités pratiques liées à cette participation. Aussi, cet instant a été choisi par un nigérien vivant aux Etats-Unis d’Amérique, M. Oumarou Sanda Idi pour offrir à l’Association des Supporteurs du MENA un jeu du matériel d’orchestre complet pour l’animation à l’occasion des matches de toutes les sélections du MENA à domicile et à l’extérieur.

Dans son mot introductif à cette conférence de presse, le président de la Commission Communication de la FENIFOOT a commencé par rappeler les prouesses du Niger dans cette compétition. En effet, en sept (7) éditions, le Niger a pris part aux quatre (4), avec des résultats peu appréciables. Il a précisé que les qualifications du Niger à ladite compétition sont le résultat d’un travail à la base, c’est-à-dire la régularité des compétitions nationales (la super ligue et la ligue nationale) qui donnent à nos joueurs les conditions et les aptitudes d’arracher les qualifications. Il a souligné que dans un pays aussi vaste comme le nôtre, l’organisation des compétitions nationales demandent beaucoup des ressources. Mais, malgré le manque des sponsors, la fédération a toujours trouvé le nécessaire pour la tenue régulière des compétitions nationales.

A cet effet, M. Silimane Mohamed a souligné que le Niger a toujours été félicité par les instances internationales notamment la CAF et la FIFA pour son engagement à travers la FENIFOOT dans l’organisation des différentes compétitions. Derrière cette prouesse se cache une volonté politique, que le président de la Commission Communication a salué. Il a rendu un hommage mérité au Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum pour tous les efforts qu’il continue de consentir pour le développement du football nigérien, pour accompagner les jeunes. M. Silimane Mohamed a ensuite annoncé que les fonds nécessaires à la participation du Niger à ce CHAN ont été obtenus grâce à l’implication du Président de la République. «Au-delà, de ces fonds, M. Silimane Mohamed a expliqué que tous les arriérés des primes des matchs et des primes des qualifications sont un acquis et tous les joueurs seront mis dans leur droit. Ce soutien nous permettra de parfaire la préparation avec un stage en Tunisie couronné de trois matches amicaux avec d’autres équipes qualifiées», a confié M. Silimane.  Il a aussi précisé que toutes les dispositions sont prises grâce au soutien permanant du Président de la République pour les autres compétitions notamment celle pour la qualification aux jeux olympiques. «Nous partons confiant avec tout le respect que nous devons à nos adversaires, sans complexe. Nous avons confiance aux jeunes qui sont sélectionnés. Notre but, c’est d’abord pour qualifier en quart de finale en terminant premier de la poule qui est de trois. Mais l’ambition c’est vraiment d’aller le plus loin possible dans cette compétition», a-t-il dit.

Le président de la Commission Communication de la FENIFOOT a précisé que, conformément à l’engagement du président du comité exécutif de la FENIFOOT, des dispositions sont en train d’être prises pour accompagner l’équipe avec la participation de toute la famille du football nigérien, les supporteurs, les journalistes et bien d’autres. Des dispositions sont également en train d’être prises par la FENIFOOT en collaboration avec la fédération sœur algérienne et l’Ambassade du Niger à Alger en vue de la participation de la diaspora à cette messe du football africain.


Pour sa part, le sélectionneur national a dévoilé la liste des 26 joueurs sélectionnés et deux joueurs de réserves. M. Harouna Doulla a expliqué que tous les choix ont été faits sur la base d’un certain nombre de critères.

Après cette conférence de presse, M. Moussa Idi, a officiellement donné au Président de l’Association des Supporteurs du MENA un lot du matériel de Musique (Orchestre). M. Omar Sanda Idi est un grand supporteur du MENA vivant aux Etats-Unis d’Amérique. C’est une façon pour lui de soutenir l’équipe nationale à travers les braves supporteurs. En recevant la donation, en présence du Secrétaire Général de la FENIFOOT et du président de la Commission Communication de ladite Fédération, M. Abdoulrazak Abdou Rafa s’est réjoui de ce geste et a promis que le matériel sera utilisé convenablement.

La liste des joueurs sélectionnés:

Gardiens : Mahamadou Tandja (AS FAN) ; Mainassara Yahaya (AS GNN) et Boukary Kanta Issiaka (ASN NIGELEC)

Défenseurs : Abdoulaye Boureima Katkore (AS DOUANES) ; Adamou Garba Abdoul-Nasser (AS DOUANES) ; Hassane Abdou Alhabib (AS DOUANES) ; Issaka Souley Ismael (AS POLICE) ; Hachimou Salaou Laouali (AS NIGELEC) ; Ibrahim Djibo Adamou (ASN NIGELEC) ; Rafiou Kassali Kader (USGN) et Idrissa Karimou Mohamed (USGN).

Milieux : Aboubacar Arzakou (AS DOUANES) ; Soumaila Badamassi (AS DOUANES) ; Abdoulaye Seyni Façal Iboun (AS POLICE) ; Moussa Bilyamine (AS POLICE) ; Ibrahim Mahamadou Rabiou (ASN NIGELEC) ; Amoumane Abdoul-Rachid (ASN NIGELEC) ; Kassa Moussa (USGN) ; Salissou Maazou Marouf (AS FAN).

Attaquants : Abdoul-Aziz Ibrahim (AS DOUANES) ; Hainikoye Soumana (USGN) ; Imrana Seyni (AS FAN) ; Moussa Issa Mossi (AS DOUANES) ; Djibrill Goumeye (ASN NIGELEC) ; Yacine Wa Massamba (USGN) et Ibrahim Oumarou Dan Ja (AS GNN).

 Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Dans le cadre de la rencontre entrant dans le cadre de la 3ème Journée, aller, de la Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale du Niger a arraché, hier le dimanche 27 février 2022, au Stade Général Seini Kountché de Niamey, sa première victoire face au Club ivoirien de l’ASEC Mimosas. Avec cette victoire, l’USGN améliore ainsi sa position dans cette poule D avec 4 points, après une défaite à la première journée face Berkane du Maroc (3- 5) et un match nul (1-1) à domicile face à Simba SC de la Tanzanie.

Malgré une préparation moins médiatisée et une mobilisation très timide en faveur de ce club, les joueurs ont à l’esprit le défi et l’enjeu de cette phase de poule de la compétition. Une phase, il faut le dire, qui nécessite assez de moyens en termes de ressources financières, matérielles et humaines pour faire une bonne figure parmi les meilleurs des clubs Africains. En effet, à la différence de leur premier match à domicile la semaine dernière où ils ont été tenus en échec 1-1 par les joueurs du Club Tanzanien de Simba SC, les joueurs de l’USGN sont rentrés dans cette rencontre avec plus d’ambition et de détermination.

Ainsi dès les 5 premières minutes Adébayor Zakari Victorien Adjé et ses coéquipiers n’ont pas caché leurs intentions, celles d’arracher les trois points de la rencontre. Il faut remporter ces trois points, surtout, pour le moral, mais aussi pour améliorer la position dans la poule. La première mi-temps a été particulièrement sans danger de part et d’autre, même si l’arbitrage du jour n'a pas répondu pour n’avoir pas sifflé deux penaltys et pour avoir refusé un but (pour position hors-jeu) en faveur de l’USGN. En cette première mi-temps l’animation a été plus dans le milieu du terrain. Les deux équipes se sont ainsi quittées sur le score de 0 but partout pour cette première partie.

Au retour des vestiaires, la deuxième mi-temps a été considérée par les deux clubs comme plus déterminante. Des initiatives de part et d’autre sont observées en vue d’ouvrir le score. Mais, il a fallu la 63ème minute de jeu pour que l’attaquant de l’USGN le dossard 7 Déo Kokou Domenyo ouvre le score. Les joueurs de Mimosas se remobilisent et multiplient la pression sur la défense adverse mais sans succès. A la 83ème minute sur une longue ouverture, la défense de l’USGN lance son attaquant vedette Adébayor. Avec sa vitesse, il élimine les deux défenseurs qui le surveillent et déclasse le gardien pour marquer le deuxième but de l’USGN.  2 buts à 0 c’est sur ce score sur lequel l’arbitre togolais a mis fin à la rencontre au terme du temps règlementaire de 90 minutes plus les 4 minutes du temps additionnel.

Ains, en attendant le score de l’autre rencontre de la même poule entre Berkane du Maroc et Simba de Tanzanie, le classement est provisoirement le suivant Simba premier avec 4 points, l’USGN deuxième avec 4 points, ASEC troisième avec 3 points et Berkane quatrième avec 3 points.

 La quatrième journée sera jouée le 13 Mars 2022 et l’USGN sera en déplacement à Abidjan, tandis que Barkane sera en Tanzanie.

Ali Maman (Onep)

Les qualifications africaines pour la Coupe du monde 2022 de football se poursuivent du 6 au 12 octobre 2021, avec 41 matches au programme. Les résultats de ces 3e et 4e journées s’annoncent incertains, un tiers des rencontres ayant été délocalisées dans un autre pays. Certaines équipes nationales comme celles de la Côte d’Ivoire et du Mali n’ont en effet aucun stade aux normes internationales actuellement disponible.

L’équipe nationale du Niger, le Mena, jouera vendredi prochain son match de la 3ème journée contre les Fennecs d’Algérie, sur la pelouse du  stade « chaud »  de Blida. Les poulains de Jean Michel Cavalli tenteront de limiter les dégâts devant la bande de Riad Mahrez, avant la rencontre « palpitante » de la 4ème journée sur les installations du stade Général Seyni Kountché.

Pour assister à une rencontre des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2022 – lorsque c’est autorisé ! – mieux vaut être au Maroc. Du 6 au 12 octobre 2021, près d'un quart des 41* matches de qualifications prévus vont en effet avoir lieu au Royaume chérifien, selon le programme de la Fédération internationale (FIFA).

Beaucoup de pays ne disposent pas, actuellement, d’un stade répondant aux normes édictées par la Confédération africaine de football (CAF) et/ou la FIFA. Leur équipe nationale est donc forcée d’aller jouer un match à « domicile » à l’étranger. L’Afrique du Sud, le Cameroun et surtout le Maroc se muent alors en terre d’accueil pour des sélections en rade de stade.

Les Marocains vont ainsi affronter la Guinée-Bissau le 6 à Rabat et le 9 à Casablanca, avant de jouer le 12 à Rabat face à une Guinée* forcée, elle, de s’expatrier à cause du contexte politique à Conakry.

Premières équipes qualifiées pour le dernier tour ?

Si les Lions de l’Atlas remportent ces trois rencontres, ils auront une chance de s’assurer la première place du groupe I et ainsi de se qualifier pour le dernier tour des éliminatoires. Seul le premier de chacun des dix groupes est en effet assuré de disputer les « barrages » prévus en mars 2022.

La Tunisie (groupe B), le Nigeria (groupe C), la Libye (groupe F) et le Sénégal (groupe H), qui ont remporté leurs deux premiers matches, peuvent également en faire de même. A condition que ces équipes gagnent  leurs deux matches à venir et que leurs concurrents directs aient ainsi plus de six points de retard, à l’issue de la 4e journée.

Ou alors il faudra attendre la fin de cette phase de groupes, avec des 5e et 6e journées programmées entre les 11 et 16 novembre 2021, pour y voir plus clair...
 RFI

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les matchs retours des deux demi-finales de la Coupe Nationale de Football édition 2022 se sont joués le vendredi 27 et le Samedi 28 au stade Général Seini Kountché de Niamey. Ainsi, à l’issue des deux confrontations, les deux clubs de la Capitale ont obtenu leur qualification pour la finale. Il s’agit de l’Association Sportive de la Douane (l’AS Douanes) et de l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale (l’USGN). Ces deux clubs ont battu respectivement la Jeunesse Sportive de Tahoua (JST) et Akokana Football Club de la région d’Agadez.

Après leurs victoires aux matchs aller sur le même score d’un but à zéro à Agadez et à Tahoua, l’AS Douanes et l’USGN ont encore battu leurs adversaires lors des matchs retour à Niamey. Ainsi, aux matchs retour l’AS Douanes a battu la JST sur un score de 2 buts à 0, donc 3-0 sur les deux matchs et les Gendarmes ont battu Akokana FC sur le score de 3 buts à 1, donc 4-1 sur les deux matchs. Les deux vainqueurs joueront ainsi la finale de la Coupe Nationale édition 2022, dont la date sera connue très bientôt à travers certainement un communiqué de la Fédération Nigérienne de Football (FNIFOOT).

L’USGN est le tenant du trophée que le Club a remporté l’année dernière devant l’AS police. C’est d’ailleurs devant le Président de la République, Chef de l’Etat que cette finale s’est jouée au Stade Général Seini Kountché de Niamey le Samedi 26 juin 2021. Cette occasion a été saisie par le Président de la République pour annoncer son implication personnelle dans l’amélioration de la situation des joueurs, des clubs et du football en général. Cette année, sur les engagements du Président de la République, la dame coupe sera accompagnée d’une enveloppe de 50 millions de Fcfa. D’autres distinctions collectives et individuelles seront également attribuées à cette occasion. Il faut aussi noter que c’est ce titre qui a ouvert les portes de la Coupe de la Confédération Africaine de Football à l’USGN qui a honoré sa place en qualifiant le Niger dans la phase des poules, pour la deuxième fois dans l’histoire du pays dans les compétitions africaines.

En attendant la date de la finale, rappelons qu’en cas de victoire de l’un ou l’autre le club vainqueur s’offrira sa deuxième coupe du Niger, une victoire bien sûr qui lui donne droit aux clés de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).

La Coupe Nationale de Football du Niger a été créée en 1974 et est l’une des plus importantes compétitions nationales du football avec la Super Ligue et la Super Coupe Nationale. Le Sahel Sporting Club de Niamey est le club le plus titré de la compétition avec 12 titres : 1974 ; 1978 ; 1986 ; 1992 ; 1993 ; 1996 ; 2004 ; 2006 ; 2011 ; 2012 ; 2014 et 2017.

L’USGN et l’AS Douanes  qui vont s’affronter en finale,  sont actuellement 3ème et 2ème  sur le classement de la Super Ligue Nationale qui est à sa 24ème journée.

Ali Maman(onep)

 

La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) de concert avec la CAF et la FIFA a organisé un cours M.A/FIFA à l’attention des arbitres d’élite. Ce cours qui durera cinq jours permettra aux arbitres de suivre entre autres des cours théoriques et pratiques. La formation qui va contribuer à améliorer les capacités opérationnelles des arbitres d’élite concerne 35 arbitres parmi lesquels trois (3) femmes.

Dans son introduction au lancement de la formation, le Secrétaire général de la FENIFOOT M. Silimane Mohamed a d’abord rappelé l’importance que son instance accorde aux arbitres. C’est dans ce cadre que la FENIFOOT s’est engagée dans une perspective de renforcer les compétences des arbitres pour qu’ils puissent allégrement accomplir leur mission. Pour M. Silimane, le développement du football passe également par la formation des arbitres qui sont en charge d’officier les rencontres dans des situations souvent difficiles. Il a rappelé que c’est le deuxième cours M.A/ FIFA que la FENIFOOT organise cette année traduisant l’engagement de l’association à valoriser les ressources humaines.

Soulignant que la FENIFOOT a appris à vivre avec la COVID-19, il a assuré que l’instance faitière du football nigérien va continuer à outiller ses cadres en particulier les arbitres. C’est pourquoi, le Secrétaire général de la FENIFOOT a exhorté le président de la Commission Centrale d’Arbitres (CCA) à poursuivre ses actions intervenant après la formation et l’apprentissage destinés aux jeunes. Cette rencontre a par ailleurs  suscité l’engouement chez les jeunes qui nourrissent l’ambition de devenir des arbitrages professionnels. Il a invité les arbitres à redoubler d’efforts pour profiter des atouts qu’offre la présente séance de formation.

Quant à la représentante de la FIFA Mme Rosaline N’Dah Tempa, elle a félicité la FENIFOOT et la CCA pour l’organisation de ces cours. Elle a par ailleurs rappelé que le Niger a connu des grands arbitres ayant laissé des beaux souvenirs. Elle a invité les arbitres nigériens à s’investir pour qu’ils honorent le Niger au cours des grandes rencontres internationales. En outre, la représentante de la FIFA a noté que la formation est la clé de succès de l’arbitrage. Mme Rosaline demandé aux arbitres de tout mettre en œuvre pour tirer profits de cette formation. Elle a apprécié la qualité de l’expert qui est désigné pour la circonstance afin d’animer  la session de formation. Elle a également appelé les arbitres à être assidus.

Auparavant, le président de la CCA M. Attama Boureima Ibrahima s’est réjoui de la tenue de cette formation qui, offre l’occasion aux arbitres de capitaliser des expériences utiles à l’exercice de leur fonction.

 Laouali Souleymane(onep)

22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le culturisme ou bodybuilding (en anglais) est une discipline et un art de la performance qui consiste principalement à développer sa masse musculaire dans le but esthétique puis à l’exhiber en exécutant des poses plastiques codifiées, isolées ou enchainées dans une chorégraphie. C’est un art très ancien qui gagne de plus en plus du terrain à travers le monde. En Afrique, il est constaté la pratique de cet art un peu partout. Au Niger cet art n’est pas encore officiellement pratiqué malgré les diversités des salles de gym qui existent principalement à Niamey. Mais, il se trouve qu’à l’extérieur du pays des nigériens pratiquent cet art et participent même à des compétions internationales. C’est le cas d’Abdoulaye Ali, plus connu sous le nom de Abdou Ali, un nigérien qui réside à Cotonou au Bénin. 

Champion d’Afrique au Championnat du Bénin respectivement en Juin et septembre 2022,  Abdoulaye Ali est un nigérien, natif de Zinder, précisément de l’Arrondissement Communal 2 de cette ville.  Il réside actuellement à Cotonou où il est allé travailler. Abdoulaye s’est retrouvé à Cotonou après avoir quitté le Niger à la recherche du travail. Après plusieurs années dans cette ville où il travaille pour le compte de ses patrons dans un parc de vente de véhicules, il se retrouve aujourd’hui dans une autre dimension, sportive.

Au début, c’était pour des raisons de santé comme tout le monde d’ailleurs qu’il s’est inscrit dans les salles de musculation à Cotonou. Après quelques fréquentations, il fut découvert par des professionnels de cet art, qui est le bodybuilding fitness. « J’ai commencé la pratique pour des raisons de santé, notamment pour rester en forme. Car notre travail au parc nécessite cette forme pour bien assurer les décharges », a-t-il fait comprendre. N’ayant pas assez des moyens pour se faire un abonnement régulier, il s’est contenté de ses possibilités jusqu’à ce jour où il a été approché par un professionnel qui a compris qu’il peut faire une carrière dans la discipline. « J’ai souffert au début par manque d’argent pour participer à des compétitions au Bénin. Après j’ai eu l’occasion d’être identifié par un professionnel de cette discipline, un béninois qui réside en Allemagne. Donc, j’ai réussi à intégrer son club et améliorer mon niveau de performance dans sa salle de gym ou je servais d’encadreur pour les débutants. Mes difficultés ont commencé quand il s’est agi de participer à des compétitions au plan national au Bénin et à l’international. De quoi s’agit-il ? Le problème est que, le propriétaire de la salle où je m’entraine souhaite que je participe à ces compétitions au nom du Bénin alors que je suis nigérien. Mon refus pour cette offre m’a causé d’énormes difficultés pour mes entrainement et mes préparations », a-t-il déclaré.

Comme on dit, l’appétit vient en mangeant, Abdou s’est ainsi intéressé à ladite discipline et s’est fixé comme objectif de participer à des compétitions mais au nom du Niger. « Mon souhait, même si je suis à Cotonou, est de voir le drapeau du Niger dans les mêmes rangs que ceux des autres pays pendant les compétitions. Malgré mes maigres ressources j’ai réussi à me présenter au Championnat d’Afrique qui s’est tenu à Accra au Ghana du 14 au 17 juin 2022. Avec l’appui des amis qui ont cru en moi, j’ai eu de quoi de payer le transport, l’hébergement et la restauration pendant mon séjour à Accra. A l’issue des compétions je suis sorti la tête haute », a-t-il expliqué.

En effet, Abdoulaye Ali a obtenu la Licence professionnelle de la discipline. Il s’est classé 5ème en Afrique au nom du Niger, alors que c’est sa première participation à une compétition internationale. De retour à Cotonou, trois mois après, le 15 septembre 2022, il a participé au tournoi de Cotonou, à une autre compétition africaine, toujours au nom du Niger. A cette compétition il a terminé 1er de sa catégorie et s’est classé 1er de tous les peseurs du tournoi de toutes les catégories.

Informé des prouesses du jeune-homme, l’Ambassadeur du Niger à Cotonou, M. Abdou Sidi, l’a reçu à la représentation diplomatique pour le féliciter et l’encourager.  A cette occasion, Abdoulaye Ali a présenté à l’Ambassadeur toutes les distinctions obtenues à la suite de ces compétitions et d’autres prix.

Saisissant l’opportunité devant l’Ambassadeur, il a exprimé sa reconnaissance et profité pour exposer les difficultés auxquelles il fait face. Il s’agit, entre autres d’insuffisance des ressources financières pour prendre en charge les préparations physiques, les frais d’alimentation, les frais de participation à des compétitions. Très sensible aux préoccupations de l’athlète, l’Ambassadeur a promis d’être son porte-parole auprès de qui  de droit.   

« C’est un art qui a besoin de suivi alimentaire, d’entrainement dans les salles bien équipées de matériel professionnel. C’est pourquoi je suis en quête de bonnes volontés qui peuvent m’aider à m’offrir une salle professionnelle pour mes entrainements. Toutes choses qui vont me permettre de participer à des compétitions à l’international. C’est avec ce que je gagne dans mon activité au parc que j’assiste ma famille au pays. Mais je remercie mes amis ici au Bénin qui m’assistent avec un peu d’argent. Je suis à un niveau qui a besoin de moyens pour poursuivre », a-t-il dit.    

Il faut noter qu’Abdoulaye est dans sa quarantaine et est marié, père de deux enfants. 

Ainsi, avant que son pays d’accueil, qui est derrière lui de longue date, ne réussisse à le convaincre pour lui offrir une nationalité, nos autorités compétentes doivent s’y impliquer pour assister cet athlète et donner une chance à cet art de se faire une place au Niger.

Par Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Niger, sous la coordination du Ministère de la Jeunesse et de Sports, accueille, depuis ce matin, deux grands événements sportifs. En effet, c’est aujourd’hui, jeudi 3 février 2022 que débute, au Palais du 29 juillet de Niamey, le 5ème Championnat d’Afrique de Para-Taekwondo et le 1er OPEN international G2 de la ville de Niamey. Ces deux événements sont co-pilotés par la Fédération Nigérienne de Taekwondo et de la Fédération Nigérienne de Handisport.

Durant quatre (4) jours, les grandes figures du Para-taekwondo d’Afrique et de Taekwondo du monde entier, se mesureront sur le tatami au Palais du 29 juillet de Niamey. Le comité d’organisation, invite à cette occasion, les Nigériens et la population de Niamey en général, mais surtout les amateurs du Taekwondo en particulier à faire le déplacement pour encourager et soutenir les taekwondoins nigériens.

Ces activités étaient prévues pour l’année dernière mais ont été reportées à cette année à la demande du gouvernement afin de mieux les préparer. Ainsi, le comité d’organisation mis en place a travaillé pendant plusieurs semaines afin de tout mettre en œuvre pour mieux organiser ces événements à l’honneur de notre pays. Tout est fin prêt pour la bonne organisation et le bon déroulement desdits événements.

Plusieurs dizaines des pays, des athlètes de renom et des personnalités du rang Africain et mondial de Taekwondo, prennent part à ces compétitions. C’est l’occasion pour nos hôtes de découvrir le pays de notre champion, Abdoul-Razak Issoufou Alfaga, dans toute son hospitalité, sa culture et son amour pour ce sport.

Ali Maman(Onep)

03 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

 

Le stade général Seyni Kountché est suspendu pour les compétitions internationales. La décision de la Confédération Africaine de Football tant redoutée depuis quelques mois est tombée. Pourtant tous les signes étaient là. Après les menaces de suspension, une dérogation a été faite. Les nouvelles autorités issues des dernières élections prennent le problème en charge. Un état des lieux a été fait. En dépit de la bonne volonté de ces responsables, la solution semble plus difficile que prévue. Elle nécessite du temps et surtout de l’argent. Toutes choses que le pouvoir n’en dispose. Comment en est on arrivé là ? Il serait malhonnête d’ignorer les sollicitations auxquelles le président Issoufou a régulièrement répondues durant ses dix années de gouvernance. A chaque fois qu’une fédération sportive éprouvait des problèmes dans la préparation des athlètes et leurs déplacements pour participer à des compétitions internationales, le président Issoufou a été la solution. Et parfois, dans l’urgence, les responsables des fédérations usaient de leurs propres relations, sans se référer au ministère qui est généralement associé à la dernière minute, histoire de mettre le vernis administratif. C’est tout à son honneur.

Ces solutions par à coup sont symptomatiques de la gouvernance du président sortant. Dans aucun secteur, il n’y a eu de politiques réfléchies intégrant tous les paramètres. C’est pourquoi, on en parle tous les jours, il y a eu la déliquescence de l’école, le naufrage du système de santé. Ces solutions sont justes destinées au besoin de communication. L’omniprésence du chef est la pierre angulaire de la gouvernance. Tout semble être fait pour que tout le mérite revienne au seul chef. Toutes les actions sont orientées vers l’extérieur : réception pour les équipes qui représenteront le Niger avant leur départ, déplacement au centre technique de la fédération nigérienne de football pour accueillir le président de la FIFA. C’est la seule visite du président de la République dans ce centre qui fait du Niger un exemple dans la sous région. Aucune attention pour les compétitions nationales ; aucune participation à la finale de la coupe nationale durant les dix dernières années. Et tout naturellement aucune attention du président de la République sur l’état des infrastructures sportives. D’où la lente agonie du stade général Seyni Kountché qui va priver nos représentants dans les compétitions de football au plan international l’avantage de jouer devant leur public. Cette situation demandera des dépenses supplémentaires pour les associations qui généralement tirent le diable par la queue ; qui n’ont pas de sponsors ; qui ne reçoivent pas de subventions de l’Etat. Dans nombre de pays africains, l’Etat subventionne les clubs de l’élite. Sans celle-ci, les compétitions nationales ne démarrent pas.

Si tout cela n’a pas été possible durant les dix dernières années, il est incompréhensible que les infrastructures, héritées des régimes précédents, soient laissées à l’abandon. Le cas du stade Kountché, un EPA, étonne. Est-ce parce qu’il porte le nom de celui que certains considèrent comme un dictateur ? Possible. On se rappelle que la Conférence nationale, dont nombre d’animateurs sont aujourd’hui au pouvoir, avait jugé opportun la dénomination le stade. Cette suspension du stade Kountché même si elle n’est pas volontairement planifiée, elle est le résultant d’une négligence coupable. D’abord dans la nomination des responsables qui répond à aux critères parents, amis et alliés ; au refus de demander des comptes. La marque des grands hommes n’est pas l’omniprésence, mais la capacité de choisir des hommes capables de produire, dans leur domaine, des idées pour faire avancer les politiques, la nation. Un bon dirigeant est aussi celui qui reconnaît les mérites et punit les indélicats et les fainéants.

Modibo

L’Association Nationale des Supporters du MENA s’est réunie, le vendredi 10 juin dans l’après-midi, au siège de la Fédération Nigérienne de FOOTBALL (FENIFOOT) à l’effet de se prononcer sur le déplacement des supporters du MENA de Niamey à Cotonou lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023. En effet, pour le compte de cette première journée, le MENA du Niger a accueilli l’équipe nationale de la Tanzanie en terre béninoise du fait de la suspension du stade Général Seini Kountché de Niamey par la CAF pour les matchs des équipes nationales A.

À cette occasion, l’association nationale des supporters du MENA a mobilisé un bus qu’elle a mis à la disposition des supporters qui ont bien voulu effectuer le déplacement pour soutenir l’équipe nationale dans cette compétition. Dans son intervention lors de cette déclaration, le Président de l’Association Nationale des Supporters du MENA M. Abdourazak Raffa a, au nom des supporters du MENA, rendu un vibrant hommage à l’Ambassadeur du Niger au Bénin, mais aussi à la diaspora nigérienne au Bénin. En effet, le Président de l’ANSM a souligné le patriotisme de tous ceux qui se sont impliqués dans l’organisation, l’accueil et l’hébergement de tous les supporters du MENA qui ont fait le déplacement de Cotonou. «Nous tenons à leur adresser une motion spéciale de remerciement», a-t-il déclaré.

M. Abdourazak Raffa a salué l’abnégation et la disponibilité de l’Ambassadeur Abdou Sidi qui s’est exclusivement occupé de l’accueil et de l’hébergement des supporters malgré le retard avec lequel il a été saisi par rapport à cela. Le président de l’ANSM s’est aussi réjoui de la mobilisation de la diaspora qui s’est organisée et a mis en place un comité chargé de mobiliser les ressortissants nigériens pour accueillir toutes les délégations nigériennes. M. Raffa, a saisi cette occasion pour exprimer la reconnaissance de sa structure à l’endroit des autorités du pays pour avoir accompagné les supporters dans ce déplacement. Il a saisi cette opportunité pour plaider auprès des autorités politiques, des entreprises publiques et privées et auprès des autres partenaires, pour un soutien déterminant au profit de l’Association dans la poursuite de la campagne de mobilisation et de soutien au MENA dans le cadre de ces éliminatoires afin d’accompagner l’équipe à un troisième exploit, celui de la qualification à la phase finale de la CAN, après celle de 2012 et 2013.

Le président de l’ANSM a salué les succès de l’équipe nationale qui occupe provisoirement la deuxième place après l’Algérie dans Sa poule. «L’espoir est permis pour cette troisième et historique qualification», a-t-il lancé avant de remercier la FENIFOOT pour tout ce qu’elle fait pour soutenir l’Association dans la limite de ses moyens.

Ali Maman(onep)

L’équipe nationale A’ a joué et perdu hier sa demi-finale face à celle d’Algérie, pays organisateur sur le score de 0 but contre 5. Cette défaite du MENA A’ ne fera pas oublier aux Nigériens le parcours exceptionnel de leur équipe.

En effet, pour arriver à ce stade, le MENA A’ a dû, coup sur coup, éliminer les Diables Rouges du Congo, les Lions Indomptables du Cameroun et les Blacks Galaxies du Ghana. Autant dire que le MENA nous a fait rêver. Ce n’est peut être pas encore fini, car le MENA disputera la ‘’petite finale’’ face au perdant de la 2ème demi-finale disputée entre les Lions de la Teranga du Sénégal et les Barréas de Madagascar. Quelle qu’en soit l’issue de son dernier match, le MENA a eu un parcours exceptionnel. Nos guerriers ont bousculé la hiérarchie pour se placer dans le dernier carré de cette compétition continentale, alors que la grande majorité des experts et observateurs du ballon rond n’attendaient pas le MENA à ce stade du CHAN.

Il ne faudrait donc pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Cette équipe a démontré qu’elle pouvait être compétitive au-delà de ce que l’on pouvait espérer. Il faut consolider les acquis obtenus à Oran, se remettre très vite au travail, corriger les insuffisances, et rendre l’équipe beaucoup plus compétitive encore. Si le Mena a flanché hier soir en demi-finale du CHAN devant les Fennecs algériens, c’est plus par manque de ressource physique que par incapacité de l’équipe à se sublimer pour décrocher un résultat positif. C’est donc dans la préparation physique des joueurs qu’il importe désormais au coach du Mena, de mettre un accent particulier pour que l’équipe puisse aller au bout du tournoi avec sa fraicheur et son tonus de départ. Le Mena est certes éliminé du CHAN 2023 aux portes de la finale, mais l’équipe a su par sa ténacité et son courage, procurer à toute la nation nigérienne des instants de joie, et de bonheur inoubliables. Et cela mérite d’être réédité ! Bravo au Mena A’!

Oumarou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le tournoi qualificatif pour la CAN U20 de la zone UFOAB se poursuit au stade Général Seyni Kountché de Niamey. Le mardi 10 mai 2022, la poule A, a joué sa deuxième journée dans cette compétition. Le classement provisoire dans cette poule donne la Côte d’Ivoire en tête avec 6 points (deux victoires), le Bénin deuxième avec 4 points, le Niger troisième avec 1 point et le Togo quatrième avec zéro point (deux défaites). Ainsi, la troisième et dernière journée qui se tiendra demain 13 mai sera très déterminante. Elle permettra de déterminer le classement général, mais aussi, le deuxième qualifié de la poule, entre  le Niger et le Bénin. 

Deux rencontres se sont déroulées le mardi dernier dans le cadre de ce tournoi qualificatif pour la CAN U20 de la Zone UFOAB. Dans le premier match, la Côte d’Ivoire s’est imposée face au Togo sur le score de 2 buts à Zéro. Avec ces deux victoires, les Eléphants U20 de la Côte d’Ivoire prennent provisoirement la tête de la poule avec 6 points, synonyme de la qualification pour la demi-finale de cette compétition. La deuxième rencontre qui a opposé le Bénin contre le Niger s’est soldée par un match nul et vierge. Un résultat qui classe le Bénin deuxième de la poule et le Niger troisième. C’est une rencontre très attendue par les Nigériens qui se sont fortement déplacés pour suivre la rencontre au stade Général Seyni Kountché de Niamey.

Les deux équipes ont ainsi entamé la rencontre avec chacune ses intentions d’imposer son jeu, de dominer la rencontre et d’arracher les trois points mis en jeu. Le défi et la pression sont plus du côté du Mena du Niger qui a besoin impérativement d’une victoire pour mieux se repositionner dans la poule et espérer une qualification pour le prochain tour. En effet, après son premier match contre la Côte d’Ivoire soldé par une défaite, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer l’équipe, mais aussi l’encadrement technique de manière générale. Pour cette rencontre, l’encadrement technique a effectué un changement au fond avec la titularisation de 4 joueurs remplaçant au premier match. Un changement qui a porté ses fruits même si le MENA n’a pas gagné le match.

Les supporteurs ont découvert une équipe du Mena U20 très compétitive, très offensive, avec des initiatives, des individualités qui ont fait la différence face à une équipe du Bénin aussi bien sur place et très prudente. Dans l’ensemble le Mena a très bien joué malheureusement, les joueurs n’ont pas eu la chance de faire la différence au score. Il faut à ce niveau saluer le portier nigérien Abiboulaye Younoussa Hainikoye qui a fait preuve d’une grande vigilance. En effet, il a arrêté trois balles de but et c’est grâce à ces arrêts qu’il a été élu l’homme du match. C’est avec des larmes aux yeux qu’il a reçu des mains du ministre de la Jeunesse et du sport son trophée.

Ainsi, le Bénin et le Niger joueront leur destin lors de la troisième et dernière journée de la poule. Le Bénin qui vaille pour vaille cherchera une victoire contre la Côte d’Ivoire pour être premier de la poule synonyme de qualification pour la CAN U20 et le Niger qui va chercher une victoire contre le Togo pour se qualifier au second tour, en espérant une défaite du Bénin. Le Togo aussi aura son mot à dire car les Eperviers, déjà éliminé pour le prochain tour, joueront pour sauver l’honneur. Ainsi, on a la Côte d’Ivoire qui est qualifiée, le Bénin pas encore et le Niger dans l’incertitude.

Il faut noter que hier dans la poule B, le Nigéria a rencontré le Burkina Faso. Le match s’est soldé par 2 partout. Le Nigéria est ainsi qualifié pour la démi finale, tandis que la 2ème place sera disputée le 14 mai 2022 entre le Ghana et le Burkina Faso.

Ali Maman(onep)

Pour le compte de son deuxième match au tournoi international des matchs amicaux de Nouakchott, l’équipe nationale du Niger le MENA a joué contre l’équipe de la Libye, les Chevaliers de la Méditerranée. Cette rencontre s’est déroulée devant un public mauritanien, composé des officiels, notamment, l’Ambassadeur de la Libye à Nouakchott, les membres du comité exécutif de la Fédération Mauritanienne de Football et la délégation qui accompagne le MENA national dans ce déplacement. Comme au premier match, l’on a noté également la mobilisation de la communauté Nigérienne à Nouakchott.

C’est une équipe du MENA remanié à 50% par rapport au 11 de départ de son premier match contre les Mambas, qui a débuté cette rencontre face à l’équipe libyenne. Certainement, le choix de l’entraineur national Jean Michel Cavali, se justifie par rapport à la nature du tournoi. C’est un tournoi initié dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023, en juin prochain. Ici pour Jean Michel Cavali il faut donner la chance à chacun des sélectionnés d’exprimer ses capacités et ses talents. «Tel est l’objectif des matchs de préparations des compétitions à venir», a appuyé le capitaine du MENA Youssouf Oumarou.

Dans l’ensemble la rencontre s’est très bien déroulée à la grande satisfaction de tous. Deux équipes moyennement jeunes qui ont donné un très beau spectacle au public, chacune dans son style de jeu, de plan tactique des entraineurs à respecter. En effet, les joueurs de Jean Michel Cavali ont essayé dans la première mi-temps de rester dans le choix tactique et celui des consignes reçus. C’est un système défensif à trois, un milieu offensif bien en place à quatre et une attaque à trois que le sélectionneur a mis en place face à cette équipe libyenne. Les libyens quant à eux ont opté pour le système 4-3-3 dont le choix du jeu est porté sur les longues balles sur les côtés.

Sur les onze de départ de cette rencontre, le choix de l’entraineur a porté sur le même gardien de but Naim, Abdoulaye Karim Doudou qui fait son retour, Junior Alpha Lambo, Koita Seydou, Hassane Adamou Amadou accompagné de certains anciens tels que Amadou Moutari, le Capitaine Youssou Oumarou, Diabaté, Daniel Sosah et les deux autres. Une première partie relativement équilibrée, mais légèrement dominée par les Libyens qui ont réussi à ouvrir le score à la 19ème minute de jeu. Un but sur coup-franc direct de la gauche vers la droite sur lequel le joueur numéro 7 Mohammed Salih Soulaha a marqué le but d’ouverture. Le MENA a tenté de revenir au score avant la fin de cette première partie sans succès. En effet, les joueurs se sont créés plusieurs occasions de but mais la précipitation des attaquants, la disponibilité et la vigilance du gardien libyen ont fait échouer toutes les tentatives nigériennes. C’est sur le score d’un but à zéro que les deux équipes ont été renvoyées à la pause par l’arbitre central, le Mauritanien Bouh Abdelaziz, qui a lui aussi beaucoup trébuché dans certaines de ces décisions en défaveur du Niger.

A la reprise Jean Michel Cavali a procédé à un changement avec l’entrée en jeu des cadres du MENA à savoir Adébayor Victorien Zakari, Mohamane Cissé, le jeune Abdel Rahim Allassane et Mahamadou Amadou Sab. La physionomie du match change et les Nigériens prennent le contrôle total du jeu, obligeant les Libyens à des fautes. Mais, sur une imprudence de la défense nigérienne, les Libyens ont sur une longue balle réussie à trouver leur attaquant. Sur une accélération, il a réussi à franchir la surface de réparation. A l’entrée de la surface de réparation, il tombe après un contact avec le défenseur et l’arbitre siffle un pénalty. Dans les 86 minutes de jeu, le capitaine de l’équipe Libyenne le numéro 10 Muaid Ellafi transforme le pénalty. Deux (2) buts à Zéro (0).

Les Nigériens n’ont pas lâché poussant les Libyens à des fautes dans leur camp. Les efforts du MENA se sont vus récompensés à la 90ème minute de jeux. Sabo obtient un penalty que Adebayor a transformé sans grande difficulté. Quelques instants auparavant, le même Adébayor a été mis en échec sur tous ses coup-francs par le gardien libyen qui est resté concentré sur l’ensemble des tentatives nigériennes. Les Nigériens ont aussi réussi à créer des occasions, mais comme à la première partie, les Nigériens ont créé des occasions qui pourraient justifier un penalty selon certains commentaires. Mais l’arbitre mauritanien n’a pas bronché. C’est sur ce score de 1-2 en faveur de la Libye que le match a pris fin.

Pour le capitaine du MENA, les objectifs sont atteints, car l’entraineur a réussi à tester sa sélection, parce qu’il lui faut voir tous les joueurs sur le terrain. Ce qui lui a permis de connaitre le niveau des joueurs surtout les jeunes qui viennent de rejoindre l’équipe A et certains anciens qui marquent leur retour dans la sélection. Sur les deux matchs l’équipe du MENA a enregistré des progrès a fait comprendre son capitane. «Vu le contenu du match, on devrait le gagner parce qu’on l’a dominé sur les ¾ mais nous n’avions pas su concrétiser nos occasions. Dans l’ensemble des rencontres nous avons fait des très bons matchs tests. On a grimpé en niveau parce que, par le  passé, où nous prenions beaucoup de buts dès la première mi-temps, maintenant l’équipe a appris à réagir et à se donner des occasions. Ce qui reste c’est de travailler maintenant pour le mois de juin et nous réitérons notre engagement de rendre le peuple nigérien fier à travers une nouvelle qualification à la CAN en Côte d’Ivoire. Nous avons un potentiel sur lequel il faut compter», a-t-il dit.

Il faut noter qu’après son premier match, le MENA a suivi deux séances d’entrainement le jeudi et le vendredi dans les après-midis. Lors de ces deux séances, l’entraineur a essayé de corriger les erreurs sur le premier match et d’enseigner d’autres stratégies et tactiques pour les prochaines rencontres. Hier dimanche, conformément au programme de son séjour, le MENA a suivi une séance d’entrainement au complexe Cheikha Ould Boidiya. L’équipe et la délégation qui l’accompagne quitteront Nouakchott le mercredi 30 mars 2022 dans la matinée à destination de Niamey avec escale à Istanbul. Les internationaux, rejoindront leurs clubs à partir du 31 mars conformément aux exigences de la FIFA.

Ali Maman(onep)Envoyé spécial

La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) multiplie les efforts pour le développement du Football féminin au Niger. La stratégie de la fédération s’inscrit dans les orientations des instances internationales de Football, notamment la FIFA et la CAF. En effet, ces institutions ont fait du développement du football féminin une de leurs priorités pour cette discipline. Au Niger, plusieurs stratégies sont en train d’être mises en place pour développer le secteur.

Le football féminin a de belles perspectives à travers le monde. Grâce aux multiples initiatives de la FIFA et des instances continentales de football, tous les pays sont désormais inscrits sur la stratégie du développement du Football féminin. Ces initiatives ont permis à de nombreuses jeunes filles et femmes de participer à l’apprentissage du football. Mais dans certains pays des obstacles sont à surmonter pour y parvenir. C’est le cas au Niger, un pays très attaché aux traditions. La FENIFOOT avec le soutien des autorités au plus haut sommet de l’Etat, se déploie afin de permettre au Niger d’être dans le mouvement. Ainsi, des équipes nationales féminines ont été créées dans toutes les catégories. Des compétitions, notamment un championnat national a été créé à cet effet. Les Clubs de la Super Ligue et ceux de la Ligue nationale ont été instruits de créer des équipes féminines, faute de quoi, ils seront exclus de certains avantages.

Dans sa première expérience en la matière, le Niger a connu d’énormes difficultés, notamment des lourdes défaites aux compétitions Africaines. Pour cette phase expérimentale tous les moyens et stratégies sont en train d’être mis en place afin de créer les conditions pour un réel développement du football féminin. Sans équipes féminines au niveau des différents clubs, il est très difficile d’avoir des ressources humaines pour la composition des équipes nationales. C’est pourquoi, les clubs sont tenus nécessairement de créer des sections féminines. Il revient par la suite à la FENIFOOT de tout mettre en œuvre pour accompagner ces clubs à avoir des équipes féminines. «Les sélections nationales se font sur la base des différentes rencontres du championnat national. Il nous faut multiplier les centres de formation à travers tout le pays, chercher des sponsors pour le football féminin», a souligné M. Ali Mamadou Badjé, un des encadreurs de l’équipe nationale féminine de football.

Pour développer cette catégorie il a évoqué la nécessité pour les dirigeants des clubs d’avoir une attention particulière sur le football féminin. «C’est un football d’avenir. Tous les pays mettent les moyens pour le développer», a-t-il dit. Aujourd’hui, la plupart des clubs de la super ligue nationale ont des clubs féminins et même pour certains des centres de formation. C’est le cas de l’AS GNN dont l’équipe est championne du Niger pour la saison passée. Les responsables de l’Association Sportive de la Garde Nationale et le Haut Commandement de ce corps continuent de mettre les moyens nécessaires pour conserver le titre de champion national, mais aussi représenter dignement le pays à la compétition Africaine.

Toutefois, l’un des encadreurs de l’équipe féminine de la Garde Nationale, M. Hamidou Djibo a souligné que le recrutement des joueuses est extrêmement difficile. «Je pense que c’est le souci majeur de tous les clubs et c’est ce qui fait qu’aucun club ne laisse partir ne serait-ce une seule joueuse. C’est un aspect qui coûte cher aux clubs et quand on n’a pas des moyens, c’est compliqué. Chez nous les joueuses sont mises dans des meilleures conditions pour la pratique et le développement de cette catégorie (prise en charge médicale totale, des frais de transport, matériel…) tout cela c’est pour donner l’envie aux autres filles mais aussi pour attirer d’autres vers nous», a-t-il souligné. M. Hamidou Djibo a salué les efforts de la FENIFOOT pour l’intérêt particulier dont font montre ses responsables notamment son président, Colonel Major Djibrilla Hiam dit Pelé, pour le football féminin.

La création, estime-t-il, et le suivi par tous les clubs de 1ère  et 2ème division des équipes féminine est à long terme la solution pour un pays comme le Niger. Aussi, il a appelé à la formation et au renforcement des capacités des acteurs. L’implication du ministère de tutelle et l’instauration de la pratique du football féminin dès l’école primaire est également une opportunité.

Par Ali Maman(onep)
Source : http://lesahel.org/

La délégation des Lutteurs de la région de Diffa ayant pris part à la 42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle est rentrée hier mercredi 5 janvier 2022. Elle a été accueillie au village de Madouri situé à 10 Km de la ville de Diffa par les autorités administratives, municipales et coutumières, les cadres régionaux, les responsables de projets, ONG, des opérateurs économiques, des représentants des structures des femmes, des jeunes et plusieurs invités.

La délégation s’est rendue au cabinet du gouverneur pour le cérémonial d’accueil où un imposant décor a été planté. A cette occasion, le chef de délégation a, dans une émotion à peine contenue, rendu un vibrant hommage aux autorités et aux populations pour leur inestimable soutien à l’endroit de la délégation tout au long de son séjour dans la capitale Niamey. M. Adam Bello Moustapha a présenté au gouverneur la moisson de la région à cette 42ème édition du sabre national avant de présenter le capitaine de l’écurie du Manga, le talentueux Mansour Issa. «Ce lutteur a fait preuve de sérieux, de responsabilité, de flair play, de courage et de patience. Mansour Issa a honorablement représenté la région. Il constitue un symbole pour la région», a expliqué Adam Bello Moustapha. Il a aussi salué le comportement exemplaire de l’ensemble des membres de la délégation lors de cette 42ème édition du sabre National.

Prenant la parole sous un tonnerre d’applaudissements, le gouverneur de Diffa a apprécié cette forte mobilisation de l’ensemble des couches sociales pour accueillir dignement les vaillants ambassadeurs de la région au rendez-vous de la 42ème édition du sabre national de lutte traditionnelle. M. Issa Lemine a félicité le chef de la délégation et préfet du département de N’Guigmi pour avoir conduit avec courage, patience, tact et responsabilité, l’ensemble des membres de la délégation. «Vous avez réussi avec brio votre mission monsieur le chef de la délégation et cela à la satisfaction générale de votre hiérarchie», a dit le gouverneur.

Parlant de Mansour Issa, le gouverneur a loué les qualités du lutteur. «Tu as combattu avec courage, détermination, concentration et patience. Au nom de la région et à mon nom personnel, je vous adresse mes chaleureuses félicitations pour votre parcours historique dans les compétitions. Aussi, je salue et encourage les autres lutteurs qui ont  dignement représenté la région», a conclu le gouverneur Issa Lemine.

Mato Adamou, ONEP Diffa

06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

C’est un accueil exceptionnel que les populations de Dosso ont réservé le lundi 3 janvier au roi des arènes Kadri Abdou dit Issaka Issaka qui a été accompagné depuis Niamey par des centaines de ressortissants de la région. De Kodo en passant par Margou, Birni N’Gaouré et Koygorou sur tout le trajet, les populations de tous les villages traversés sont sorties massivement acclamer leur champion national de la 42ème édition du sabre national édition 2021 Kadri Abdou.

Par endroits, la délégation a été obligée d’effectuer des arrêts pour saluer les populations. A Koygorou, c’est un autre accueil qui a été organisé par les autorités administratives, coutumières, les députés nationaux les cadres techniques, les différentes associations socioprofessionnelles etc.

Le cortège avec à sa tête le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar s’est ensuite ébranlé en direction de la cité des Djermakoyes jusqu’à l’arène de lutte Salma Dan Rani qui depuis la matinée était archicomble pour la circonstance. Le service de maintien d’ordre a eu du mal à contenir le public dont le seul souci est de voir de près l’enfant prodige de Gaya.

Devant cette foule en liesse, le gouverneur de la région de Dosso a pris la parole pour remercier la population pour cette grandiose mobilisation. M. Albachir Aboubacar s’est réjoui que parmi les huit régions, Dieu ait choisi Dosso à travers Issaka Issaka qui vient de conquérir son quatrième Sabre national. Cette prouesse, a-t-il précisé, honore la région. Il en est de même pour la médaille d’or. La lutte traditionnelle a souligné le gouverneur de Dosso est un véritable vecteur de rapprochement et de consolidation de l’unité nationale si chers au Président de la République Mohamed Bazoum

M. Albachir Aboubacar a saisi l’opportunité pour exprimer sa gratitude aux députés nationaux, aux cadres ressortissants de Dosso, aux opérateurs économiques et à tous ceux qui ont contribué à la victoire de la région de Dosso. Après cette cérémonie d’accueil, les ambassadeurs de Dosso à leur tête Kadri Abdou brandissant son sabre ont sillonné les principales artères de la cité des Djermakoyes pour présenter leur moisson. 

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

05 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Fédération Nigérienne des Sports Equestres (FENISEQ) en collaboration avec la ligue régionale de Dosso organise depuis le  samedi dernier une course hippique internationale dénommée Grand Prix du président de l’Assemblée Nationale. Cette course est dotée de plusieurs prix et coupes. Le lancement a eu lieu à l’hippodrome régional de Dosso par le ministre de l’élevage, M. Tidjani  Abdoulkadri en présence du secrétaire général de la région, M. Soumana Karimoune, du Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, du président du COSNI et de nombreuses personnalités. Plusieurs chevaux de l’intérieur du pays et des pays voisins participent aux compétitions qui prendront fin le 3 août 2022 jour marquant la fête de l’indépendance du Niger.

 Le choix de la cité des Djermakoyes pour l’organisation de la présente manifestation n’est pas un fait du hasard quand on sait que la région renferme de grands coursiers qui peuvent s’aligner sur n’importe quelle piste. C’est pourquoi depuis la fête du 18 décembre 2014, Dosso-Sogha, des compétitions sont régulièrement organisées. A l’issue de la première journée plusieurs prix allant de 120.000 à 400.000 francs CFA et des coupes ont été décernés aux jokers dont les chevaux ont bien couru. 

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso  

Les enseignants d’éducation physique et sportive des centres de promotion des jeunes du Niger sont en formation depuis lundi dernier à Dosso. Cette formation entre dans le cadre du programme de la promotion de la jeunesse qui est cadré par le programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF). Pendant trois jours, les enseignants d’éducation physique des huit régions du Niger bénéficieront d’une formation de renforcement de capacité en EPS et en animation sportive.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur général du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports M. Amadou Tabsir Ly en présence du directeur d’éducation physique et sportive et des sports scolaires au ministère de la Jeunesse et des Sports M. Aboubacar Moussa et de plusieurs invités. La formation sera assurée par M. Boubé Zangouizé, expert de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports des pays francophones (CONFEJES) en éducation physique et sportive.

Dans l’allocution qu’il a prononcée, le Directeur général des sports a transmis aux participants les sincères salutations du ministre de la Jeunesse et des Sports. Le rôle de l’éducation physique dans les centres de promotion des jeunes (CPJ) est d’une importance capitale a indiqué M. Amadou Tabsir Ly car la participation régulière des élèves à des programmes d’activités physiques et sportives présente de nombreux avantages en matière de santé physique, sociale et mentale. C’est pourquoi a-t-il précisé le Ministère de la Jeunesse et des Sports attache du prix à la tenue de cette formation et encourage les enseignants d’éducation physique et sportive pour les efforts qu’ils fournissent malgré le manque de matériels didactiques dans les centres de promotion des jeunes.

La Confédération africaine de football (CAF) a procédé le mardi 9 août 2022, au Caire (Egypte) au tirage au sort des tours préliminaires de la League des champions et de la Coupe de la Confédération Africaine de Football saison 2022-2023. Tous les clubs qualifiés pour l’une ou l’autre compétition connaissent désormais leurs adversaires pour cette première phase-aller. Les deux représentants du Niger dans ces deux compétitions à savoir l’AS Douanes en Coupe de la Confédération et l’AS NIGELEC en League des Champions seront face, respectivement à  Kwara United du Nigéria et Soar Academy de la Guinée.

En League des Champions, c’est un total de 52 équipes qui participeront au premier tour. Six clubs ont été exemptés de ce premier tour et feront leur entrée en lice au second tour. Il s’agit du TP Mazembe (RDC), Al Ahly (Egypte), Wydad de Casablanca (Maroc), Raja de Casablanca (Maroc), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et l’Espérance de Tunis (Tunisie). La phase aller du 1er tour se disputera du 9 au 11 septembre et les matches retour sont eux prévus entre le 16 et 18 septembre 2022.

En Coupe de la Confédération Africaine, c’est un total de 36 équipes qui disputeront cette phase préliminaire. Par ailleurs, il faut noter que l’USM Alger, le JS Saoura, Sagrada Espérença, Diables Noirs, DCMP, le FC Pyramids, Haerts of OAK, la RS Berkane, Marumo Gallants FC, AzamFc, le CS Sfaxien, le Club Africain et Zesco sont exemptés du premier tour. Pour cette compétition, les matchs auront lieu du 9 au 11 septembre 2022 pour la phase aller et le retour est prévu du 14 au 16 Octobre 2022.

Pour rappel, l’année dernière, c’était l’AS police et l’USGN qui ont représenté le Niger dans ces deux importantes compétitions du football africain. Les policiers ont été éliminés dès le premier tour en League des Champions, tandis que les gendarmes avaient réussi à disputer la phase des poules en Coupe de la Confédération Africaine. Ainsi, pour une meilleure image de notre pays et de son football, il y’a urgence de tout mettre en œuvre pour permettre à ces deux clubs de faire une bonne figure et d’aller le plus loin que possible.

La Fédération Nigérienne de Football doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter les démarches et les actions permettant à ces deux clubs d’être prêts. Le gouvernement doit mobiliser les ressources nécessaires pour assurer le déplacement de nos ambassadeurs. Quant aux responsables des deux clubs, à savoir la Société Nigérienne d’Electricité et la Direction Générale des Douanes, ils doivent tout assurer afin de permettre à leurs clubs une bonne préparation physique, mentale et médicale.

Ali Maman(onep)

Source : CAF

Cette année encore, à partir de cet-après-midi jusqu’au 2 Janvier 2024, plaise à Dieu, l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) se fera le plaisir de vous informer, de bien vous informer, dans les colonnes du quotidien « Le Sahel » et de l’hebdomadaire « Sahel Dimanche» sur le Sabre National dont l’ouverture est prévue, en principe, cet-après midi à Agadez, la capitale de l’Air.

L’édition 2023 du Sabre National de lutte traditionnelle se déroule à un moment crucial de l’Histoire de notre pays marqué par une adversité et inimité, sans précédent, cultivées et entretenues par des lobbys impérialistes, leurs auxiliaires sous-régionaux et leurs supplétifs internes.

Depuis le 26 Juillet 2023, l’esprit collectif était partagé entre hantise d’une agression extérieure fomentée par des forces  hostiles et endurance voire  résilience face aux impacts négatifs des sanctions iniques et inhumaines injustement infligées à notre pays, par la désormais tristement célèbre Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et son avatar l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour avoir commis le crime de  « lèse-France » de prendre son destin en main.

La 44ème édition du Sabre National, placée sous le thème de la Sauvegarde de la Patrie, organisée sous l’impulsion et par la volonté du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourhamane Tiani, a la particularité de démontrer à la face du monde, et surtout aux ennemis de la Nation, que les Nigériens et Nigériennes restent debout et participent à l’œuvre de construction nationale dans tous les domaines.

Convaincus que la lutte traditionnelle est, au-delà de son caractère sportif, un cadre de brassage culturel, de renforcement de l’amitié, de la fraternité et de l’unité nationale, le Général de Brigade Abdourahamne Tiani, le CNSP et le gouvernement, ont tenu à ne pas déroger à la règle en offrant aux fils et filles de la Nation un cadre de retrouvailles et de fortification de la cohésion sociale.

Unies et solidaires, les délégations de toutes les régions du Niger un et indivisible, se retrouveront, à partir de cet après-midi, dans le septentrion, dans l’enthousiasme, le fair-play et l’allégresse loin des vicissitudes passagères du moment, créées à dessein pour mettre le pays à genoux et jeter une hantise, un pessimisme, un doute et un désespoir ambiants dans les cœurs et les esprits.

A Agadez, le Sabre National sera le symbole de ce Niger fier qui marche vers le progrès tout en préservant et promouvant ses acquis, rites et traditions dans un monde de domination culturelle permanente. 

Dix jours durant, l’arène de lutte traditionnelle Aboubacar Djibo d’Agadez, ville pittoresque, vibrera au rythme du Niger profond et sera le centre névralgique de la promotion des idéaux du CNSP et au-delà de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

La capitale de l’Air et sa population sont mobilisées pour contribuer à véhiculer les messages de paix, de tolérance, de solidarité et de fraternité pour un Niger uni et prospère, une nation forte, indépendante et souveraine.

Discipline sportive, vecteur de cohésion sociale, d’unité nationale, le Sabre National permettra aux Nigériens et Nigériennes des villes et campagnes de se retrouver dans un même lieu, un même élan patriotique, en cette période de reconquête de la souveraineté nationale, pour communier et poursuivre cette tâche exaltante d’éveil des consciences sur les défis et enjeux de ce tournant décisif de l’Histoire de notre pays, amorcé depuis le 26 Juillet 2023.

Alou Moustapha (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org

C’est depuis la Tunisie que l’entraîneur national du MENA, l’équipe nationale A du Niger, Jean Michel Cavali a dévoilé la liste des joueurs sélectionnés pour la double confrontation Niger-Algérie. Cette liste de 26 joueurs, dont trois (3) gardiens de buts, huit (8) défenseurs, neuf (9) milieux de terrain et six (6) attaquants, est composée des joueurs qui évoluent dans le championnat national,  et des internationaux. Lorsqu’il a dévoilé cette liste l’entraîneur national a justifié son choix, d’une part par la performance des joueurs et leurs clubs respectifs et d’autre part par leur régularité au sein de la sélection et leur temps de jeu.

Il faut noter que le MENA manquera les services de ses deux capitaines, à savoir l’Amblematique gardien de but Daouda Kassali et l’infatigable milieu du terrain Issoufou Oumarou dit Balé, tous blessés dans leurs clubs respectifs. Jean Michel Cavali a décliné son objectif d’abord pour cette double confrontation contre les FENNECS d’Algérie. «On se prépare pour être plus performant. Performant en termes de qualité des matchs, mais performant au niveau des points. Parce que nous avons un statut à défendre, celui de la deuxième place de la poule. Et on fera tout pour être performant», a-t-il déclaré. Au niveau des gardiens de buts, Cavali estime qu’un travail rigoureux doit être fait pour rehausser le niveau des joueurs. A cet effet, le choix du préparateur des gardiens du MENA est porté sur Christophe. Un grand prépareur et expérimenté pour avoir travaillé plusieurs gardiens de référence mondiale dans les clubs européens.

Le MENA est déjà en terre tunisienne pour sa préparation qui prendra une dizaine de jours. Tous les joueurs sont au grand complet depuis le mercredi 15 mars 2023, avec l’arrivée de tous les internationaux. «On va travailler pour créer un état d’esprit général tous ensemble avec beaucoup d’espoir tout en restant à notre place raisonnable», dit-il.

Cette double confrontation débute d’abord en Algérie pour le match aller au stade Nelson Mandela et quelques jours après à Tunis où le Niger reçoit l’Algérie pour le retour. Il faut noter que le Niger joue son match à l’extérieur du fait de la disqualification du stade général Seini Kountché de Niamey qui ne répond plus aux normes internationales de la CAF et FIFA. Ces deux rencontres vont se dérouler les 23 et 27 mars 2023.

Ali Maman(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

La victoire épique de l'équipe U23 du Niger contre le Soudan dans les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations U23 Maroc 2023 mérite une standing ovation ! Les joueurs du Mena ont joué avec leur cœur et leur âme, montrant une force et une détermination exceptionnelles.

Le match retour contre le Soudan a été un véritable test pour les espoirs nigériens, mais leur talent et leur persévérance ont finalement triomphé avec un score final de 2-1. Salim Boulhassan a ouvert le score pour le Niger à la 30ème minute, suivi de Almoustapha Kairou qui a doublé la mise à la 78ème minute. Malgré le but du Soudan à la 72ème minute, l'équipe U23 du Niger a su rester concentrée jusqu'au bout.

Cette qualification est une première pour le Niger, qui n'a jamais eu la chance de participer à une Coupe d'Afrique des Nations dans cette catégorie. C'est un moment historique pour le pays, qui peut être fier de ses jeunes talents et de l'avenir désormais prometteur du football nigérien.

Maintenant, le Niger se prépare pour les phases finales de la Coupe d'Afrique des Nations U23  Maroc 2023 qui se dérouleront en juin prochain. Les espoirs nigériens ont tout le soutien du pays alors qu'ils travaillent dur pour représenter Le Niger avec fierté et honneur. A l’issue des phases finales, les trois meilleures équipes de la compétition gagneront directement leur place pour représenter le continent lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le Niger est donc sur le point d'écrire un nouveau chapitre de son histoire footballistique !

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)

Le Niger jouait son match qualificatif à Cotonou parce que le Stage Général Seyni Kountché, pour quelques défauts qui font qu’il ne répond plus aux normes. Mais il faut se féliciter que le premier partenaire qui l’a construit depuis Seyni Kountché, il y a quelques jours, par la voix de l’Ambassadeur de Chine au Niger, a rassuré que les autorités pékinoises s’engagent à le réhabiliter et à le mettre à neuf afin qu’il réponde aux normes. 

C’est sur terrain neutre que le MENA national a joué son match retour et à l’issue du temps réglementaire, le Niger gagne le match, battant le Togo sur le score limpide de 3 buts à 1.

Le Niger, par un tel événement, a la chance de se faire connaitre et il faut espérer que les autorités du pays en profiteront pour faire du marketing politique, sans aller à la récupération, mais en jouant par le leadership à rassembler l’ensemble des Nigériens autour de l’événement et ainsi réussir la communion des cœurs afin de ressouder les morceaux d’une société fracturée et surtout à réconcilier dans le tremplin des valeurs du sport.

C’est une chance pour le nouveau pouvoir qui pourrait porter l’événement, pour mobiliser un peuple, et au-delà une jeunesse nigérienne à laquelle il faut donner l’espoir dans l’engouement que va susciter la passion de ce sport pour lequel les Nigériens attendent d’avoir de nouveaux héros.

Le MENA rentrera triomphalement au pays, et jusqu’à l’aventure d’Alger, il devra entrainer avec lui le peuple du Niger pour une nouvelle épopée.

Allez les jeunes, portez notre gloire ! faites vibrer le cœur de votre peuple !

Aïssa Altiné, Nigerdiaspora

 

Il y a trois semaines de cela, le Onze national, Mena, avait bu le calice de l’humiliation sportive jusqu’à la lie avec cette valise prise lors de sa double confrontation face aux Fennecs d’Algérie, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, au Qatar. A chaud, l’émotion était vive, car au-delà du football, il y avait aussi l’image du Niger qui risquait de prendre un coup, et ce ne furent pas seulement les amoureux du ballon rond qui furent meurtris dans leur âme, mais également l’ensemble de la nation nigérienne. On savait depuis quelques temps que le Mena était sur le déclin, après le passage de sa génération dorée des deux qualifications consécutives aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en 2012 et 2013. C’était historique ! Malheureusement pour le Niger, après cet âge d’or, le Mena commença à se languir, faute de travail de régénération pour en renouveler les cadres.

Pourtant, ce n’était point le potentiel sportif qui faisait défaut, car dans les catégories jeunes (U17, U20), le pays ne s’en sortait pas mal, dont même un huitième de finale atteint en Coupe du Monde U17, en Inde, en 2017. Mais, on ne sait pas trop pourquoi ce virage de la reconstruction à la base n’avait pas été négocié très tôt afin d’apporter une cure de jouvence à l’équipe. Ce qui aurait, sans doute, constitué, un pari gagnant sur l’avenir. Et à défaut, la corde de l’usure, inéluctablement, finit par se rompre. Les signes avant-coureurs de ce déclin étaient déjà perceptibles dès les score-fleuves contre l’Egypte, en 2018, et Madagascar, à domicile, en 2020. Mais, aussi bien côté du Ministère de tutelle, que de celui de la structure fédérale (FENIFOOT), l’impératif de la reconstruction du Onze national n’avait pas, semble-t-il, été perçu de la même façon, et cette divergence de vue a grandement contribué à la situation actuelle du football nigérien.

Pendant que le Ministère de tutelle crampait mordicus sur une expertise locale pour encadrer l’équipe nationale, du côté de la Fédération de Football, on préfère, au contraire, privilégier la compétence internationale. Dans tous les cas, cette différence dans l’approche n’a jamais permis d’asseoir, véritablement, un climat propice à la reconstruction d’une équipe nationale solide et conquérante, comme cela a été par le passé. Et le résultat final, tout le monde le voit ou le constate, c’est le déclassement progressif du Mena, d’année en année.

C’était tout cela qui avait conduit, trois semaines plus tôt, votre fidèle serviteur à tremper sa plume dans ce qui semblait un gâchis national, suite à la déroute face aux Fennecs, à Alger et à Niamey. Nous l’avions fait en toute objectivité, sans parti-pris, mais sans concession, en notre âme et conscience, en tant que simple citoyen d’abord, mais aussi comme observateur attitré de la vie publique nationale. Nous n’avions aucun compte personnel à régler contre X ou Y pris dans leur individualité singulière, mais nous avions des comptes à rendre à nos fidèles lecteurs dans l’appréciation des choses et des événements. C’est cette exigence de vérité auprès du public qui justifiait notre article qui avait fait tant jaser et soulever des tempêtes dans des verres d’eau, mais non une quelconque intention de s’en prendre gratuitement aux responsables de la Fédération. Nos propos étaient par ailleurs, au-dessus de ces petites considérations d’ordre personnel, mais seulement au service de la réflexion critique de tout ce qui ne marche pas bien dans notre pays, tant que cela revêt un intérêt général.

Fort heureusement, finalement, le bon esprit a prévalu sur les approches simplistes et autres raccourcis commodes, car des démarches élégantes ont permis de se comprendre les uns les autres. Vous l’aurez sans doute constaté, le Secrétaire Général de la FENIFOOT, Mohamed Slimane, a été l’invité de votre journal (Sahel Dimanche), où dans un long mais superbe entretien, il avait magistralement brossé toute la situation du football nigérien, les efforts déployés et les espoirs déçus qui ont accompagné toutes les péripéties autour de ce sport depuis quelques années. Ma foi, nous avions trouvé très intéressante cette intervention médiatique très opportune pour relativiser beaucoup de choses au niveau de la gestion du Onze national ! En effet, un train peut en cacher un autre, dit-on souvent, et il ne faut surtout jamais jeter l’eau du bain avec le bébé, nous prévient-on bien  souvent également !

Cela dit, nous sommes, aujourd’hui, prêts à saluer cette nouvelle copie présentée par les poulains de Jean-Michel Cavalli, le Sélectionneur national, face au Burkina Faso, l’autre leader de ce groupe. En effet, sur la pelouse de Marrakech, au Maroc, le Mena avait livré une partie acceptable, digne d’une équipe sérieuse, combattive, qui avait mené la vie dure aux Etalons du Burkina Faso qui ne dut son salut que grâce à une bévue monumentale d’un défenseur nigérien, sans doute inexpérimenté, qui coûta bêtement un penalty au Niger. L’on note, à cet égard, d’immenses progrès dans l’animation du jeu, à cause des changements gagnants opérés par le Sélectionneur à certains postes où la fraicheur a été apportée. Cela augure certainement de bons lendemains dans le cadre de la reconstruction. Et pour faire de tels paris risqués, quoi de mieux que d’aligner une équipe rajeunie dans des compétitions où l’on n’a plus rien à perdre, car déjà éliminé.

Pour cela, nous avions franchement été épatés par cette équipe qui semblait avoir de la gueule, comparativement aux fois précédentes où elle sombrait physiquement au fur et à mesure des rencontres. Quelques parts, nos précédentes critiques sur le vieillissement de l’équipe ne furent guère infondées ou malveillantes, car, l’apport du sang neuf à certains secteurs du jeu a permis au Onze national de retrouver de la vigueur et de l’allant face à de jeunes Etalons du Yénenga qui avaient, pourtant, donné du fil à retordre à l’Algérie, lors de la phase-aller. Quelques parts aussi, chers amis de la FENIFOOT, nous aurions presque envie de vous demander de souffrir, de temps en temps, quelques reproches, certes durs, mais objectifs, tout comme c’est à l’épreuve du feu que les effluves de toutes les belles senteurs se font envoûtantes sur les esprits ! Autrement dit, la critique, la critique constructive est une partie intégrante de la réussite et c’est la seule que votre fidèle serviteur connaisse et pour laquelle il se bat toujours au sujet de la vie de la nation nigérienne !

Sur cette note de satisfaction générale, nous osons espérer que le bon wagon est en train d’être accroché par le MENA.

Mais que l’on ne se trompe guère, notre plume n’est qu’au service exclusif de la cause nationale, quand les choses vont bien, nous ne ressentons aucune gêne pour le dire et le proclamer haut et fort. En revanche, lorsque les choses ne se présentent pas bien, nous nous faisons le devoir impératif de le dire haut et fort également, tant pis si cela heurte des sensibilités ou des individus de toutes sortes. Il en est ainsi et pas autrement.

Zakari Alzouma Coulibaly(onep)

15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Battu par la Tanzanie un but à zéro lors de la première journée de la phase éliminatoire de la coupe du monde 2026, le Niger se rattrape ce mardi, lors de la 2ème  journée des éliminatoires de la Coupe du monde –Afrique 2026 Canada/Mexico /USA, sur une belle victoire du Mena National mardi au Grand Stade de Marrakech contre la Zambie 2-1. Le Mena a su mettre les ingrédients nécessaires (détermination, efficacité et vaillance) à travers un jeu mieux élaboré et plus ambitieux pour battre une redoutable équipe Zambienne.

En effet, Le Coach de l’équipe du Niger M. Zakariaou Ibrahim Yahaya a choisi un schéma de jeu  4-2-3-1 avec M. Tandja, R.Alhassane, M.Salifou, B.Katkoré, N.Yakubu, O.Diabaté, A.Moumouni, I.Djibrila, Y.Moussa, A.Moutari, B.Goumey. Bien décidé à gagner cette rencontre, le Niger va rapidement ouvrir le score par un but d’Amadou Moutari dit Kalala à la 6ème minute. Une vingtaine de minutes plus tard Boubacar Goumey double la mise pour le Mena à la 28ème minute lui permettant d’aller à la mi-temps avec un avantage de 2 buts contre zéro. En deuxième période le Niger s’est fait peur en encaissant un but de la Zambie, réduisant le score par l’intermédiaire de Patson Daka à la 50ème minute. Ce score restera intact jusqu’au coup de sifflet final.

Ce match a permis au Mena de renouer avec la victoire et de lancer véritablement sa campagne après sa première sortie ratée face à la Tanzanie (0-1) samedi dernier. Pour rappel la prochaine sortie dans ces éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, est prévue en juin 2024, pour la 3ème journée contre les Diables rouges du Congo à Brazzaville. Il est impératif que tous les Nigériens main dans la main soutiennent cette équipe du Mena, qui mouille le maillot pour obtenir sa 1ère qualification à la coupe du monde, en multipliant les prières et les invocations jusqu’à la qualification.

Assad Hamadou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/ 

La dernière journée des éliminatoires de la phase finale de la coupe du monde de football Qatar 2022 zone Afrique s’est jouée, cette semaine un peu partout sur le continent. A Niamey, l’équipe nationale du Niger a été sans pitié pour son hôte Djiboutienne. En effet, dans cette confrontation qui a opposé les deux derniers de la poule A, le MENA a atomisé les Requins de la Mer Rouge sur le score de 7 buts à 2 sur les installations du Stade Général Seini Kountché.

Le coup d’envoi de la rencontre été officiellement donné à 17 heures de Niamey par un trio arbitral comorien. C’est un match très attendu par les supporteurs des deux pays, surtout pour les Nigériens, pressés de voir le nouveau visage de leur équipe dont la prestation aux matchs aller n’a pas du tout répondu aux attentes de la population.

A la première mi-temps, les deux équipes ont fait montre d’une nette amélioration dans les jeux par rapport à leurs prestations aux matchs aller qui s’était soldé par un score 4 buts à 2 en faveur du Niger. Elles ont très vite montré leurs intentions, celles de prendre les trois points de la rencontre. Chacune des équipes a multiplié des occasions, notamment en obtenant des coups de pied arrêtés. Les efforts des deux équipes ont commencé à donner de fruits à la 14ème minute de jeux avec un but du Niger marqué par le dossard 10 Victorien Adje. Les Djiboutiens n’ont pas lâché. Ils ont multiplié leur offensive qui a payé à la 33ème minute par un but égalisateur marqué par le dossard 21 Youssou Abdi Ahmed. La réponse nigérienne n’a pas tardé. A la 36ème minute de jeu, Victorien marque le deuxième but. C’est sur ce score que les deux équipes sont renvoyées en pause.

De retour des vestiaires, les Requins Bleus forcent et multiplient de belles actions et des belles initiatives s’offrant de belles occasions. A la 60ème minute le sélectionneur du Mena a opéré un remplacement en milieu. Ainsi Amadou Djibo remplace le capitaine de l’équipe Oumarou Aliou Youssouf. A la 61ème minute Wonkoye marqua le 3ème but nigérien. Comme un déclic, le Mena enchaîne les buts aux  64ème et 74ème minutes successivement par le numéro 3 Sosah et l’infatigable 10 nigérien Victorien. Malgré les remplacements opérés par le sélectionneur djiboutien, le Mena reste concentré, conquérant et offensif.

Mais les djiboutiens réduisent le score à la 84ème minute. Un triple changement est opéré du côté du Mena. Un coaching payant car, les remplaçants ont contribué à la fête. Les dossards 7 et 13 Ibrahim Djibrila et Seini Razak ont enfoncé le clou. Le match s’est soldé par le score fleuve de 7 buts à 2 en faveur du Niger. Par cette victoire le Mena garde sa troisième place de cette poule tenue en tête du chapeau par l’Algérie et le Burkina Faso qui vont s’affronter aujourd’hui à Blida en Algérie pour déterminer le premier de la poule.

En conférence de presse de fin de match, le sélectionneur nigérien Jean Michel Cavali a apprécié cette victoire qui est un succès de la capitalisation des matchs aller. Il a tenu à féliciter ces joueurs.

 Ali Maman(onep)

16 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

La pratique de Baseball et softball au Niger devient de plus en plus une réalité. En effet, après la création au Niger de la fédération de cette discipline sportive, les responsables se sont par la suite engagés dans la recherche de la délégation de pouvoir auprès du ministère en charge du sport afin de bénéficier de toutes les facultés pour promouvoir ladite discipline au Niger. Depuis quelques mois la fédération a obtenu cette délégation de pouvoir et s’engage résolument dans un programme très vaste de développement de ce sport d’origine américaine. Dans cet entretien le Président de la Fédération Nigérienne de Baseball et Softball, M. Koffi décline les ambitions de la structure.

Monsieur le Président, votre fédération vient d’obtenir sa délégation de pouvoir auprès des autorités compétentes, notamment le ministère de la jeunesse et du sport. Pouvez-vous nous dire succinctement ce que cela comporte comme charges, obligations et avantages pour votre fédération ?

Je vous remercie de me donner l’occasion de parler, en ce jour, de notre jeune fédération sportive. De prime abord sachez que la délégation de pouvoirs, qui peut être retirée à tout moment en cas de sa non observance, est mise en œuvre par l’Etat afin de clarifier les principes sur lesquels doit reposer la pratique sportive. Ce qui implique la collaboration de l’Etat avec notre fédération. Par cet acte officiel, notre organisation est reconnue par le ministère de tutelle et qu’à partir de cet instant, nous avons l’obligation d’organiser, de gérer et de promouvoir le Base Ball soft Ball à l’échelon national, en collaboration avec le ministère du sport étant donné que la cogestion est un des principes de la pratique sportive au Niger.

Le baseball et le Softball est un sport d’origine américaine, alors comment avez-vous réussi à l’implémenter dans notre pays ?

Nous avons pu implémenter cette discipline au Niger grâce à l’engagement des membres de la fédération mais aussi grâce au soutien de nos partenaires de l’Ambassade des Etats Unis au Niger et les coopérants de la SIM Niger. Ils nous ont permis au départ de prendre part à leurs compétitions périodiques mais aussi nous ont facilité l’accès à leurs infrastructures.

Avant l’obtention de la délégation de pouvoir, la Fédération est déjà créée et mène des activités. Alors parlez-nous du processus de la création de cette fédération ? 

La création de la fédération nigérienne de Base Ball Soft Ball a été précédée par la tenue d’une assemblée générale qui a regroupé tous les membres potentiels ayant adhéré au projet. C’était très difficile au départ, mais grâce à l’engagement de tous nous avons pu réaliser notre rêve, celui de voir notre pays disposer de cette fédération. Il nous a fallu, bien entendu, élaborer des textes devant la régir, chercher la reconnaissance et surtout trouver tous les moyens nécessaires pour ce faire. Nous nous sommes également inspirés de l’expérience de certains pays de la sous-région et même de l’occident pour en arriver là.

Comment comptez-vous faire connaitre ce sport au Niger notamment dans les régions, alors que les infrastructures pour sa pratique n’existent pas dans notre pays ?

Concernant le développement de cette discipline, je dirai que nous avons fait un grand pas. Dans la mesure où nous avons mis en place toutes les ligues régionales qui sont entrain de sensibiliser les jeunes sur la discipline. Certaines de ces ligues disposent actuellement des équipes et nous pensons que d’ici peu les compétitions de grande envergure vont commencer.

Nous allons évidemment nous appuyer sur l’expertise des directions régionales du sport tout au long de nos activités y compris pour la recherche et la mise en place des infrastructures.

Le sport d’une manière général a des difficultés à prendre de l’envol dans notre pays. Comment comptez-vous mobiliser les ressources, humaines, matérielles et financières pour le développement de cette discipline sportive dans notre pays ?

En créant cette fédération, nous sommes conscients de tous les défis qui nous attendent. Pour ce qui est de la mobilisation des moyens pour le développement de la discipline, nous sommes en contact avec des partenaires tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui n’attendent que notre officialisation en tant que fédération reconnue. Aujourd’hui c’est chose faite avec l’obtention de notre délégation de pouvoirs qui fait de nous une organisation légale.

Je réitère au nom du Bureau Exécutif et de tous les membres, nos remerciements à l’endroit du ministre Sékou Adamou Doro et ses collaborateurs pour nous avoir accompagnés jusque-là. 

Je vous remercie aussi pour votre immense contribution dans la promotion du Base Ball soft Ball au Niger.

Propos recueillis par Ali Maman(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Peu après le Conseil des ministres, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a eu un entretien téléphonique avec notre compatriote Aminatou Seyni, médaillée d’or aux championnats d’Afrique d’athlétisme, qualifiée en finale des 200m du championnat du monde d’athlétisme qui se tient du 15 au 24 juillet aux USA. La championne Aminatou Seyni fera sa course ce soir et elle a promis de belles prestations pour honorer l’image du Niger. C’est dans ce cadre que le Chef de l’Etat s’est entretenu avec elle dans le but de l’encourager et l’a rassurée du soutien de tous les Nigériens.

Ce geste du Président de la République traduit son engagement et sa détermination à soutenir le sport en général et les jeunes sportifs en particulier à persévérer dans cette discipline en défendant honorablement partout où il faut défendre les couleurs nationales. Au cours de cet entretien, le Chef de l’Etat a dit avoir suivi avec intérêt cette athlète lors de sa course de qualification il y a quelques jours qui, malgré un léger retard, a pu se qualifier en occupant la deuxième position. « Je suis sûr que ce soir tu vas être la première, tous les nigériens seront derrière toi à te suivre ;  nous avons décidé d’intensifier les prières tout de suite en conseil des ministres. Tu peux compter sur notre soutien et les prières que nous allons adresser à Dieu pour que tu sois soutenue. On te souhaite bonne chance et on va compter sur toi. Nous sommes sûrs que nous serons très fiers encore plus ce soir que nous l’avons été avant-hier », a-t-il encouragé l’athlète.Notons que l’entretien s’est déroulé en présence du ministre en charge du Sport, de son homologue en charge de la Communication, du directeur de cabinet du Président de la République ainsi que du directeur de cabinet adjoint en second.

Par Mamane Abdoulaye(onep)

 

La Fédération Nigérienne de Tennis de Table a procédé, le dimanche 7 février dernier au palais de 29 juillet de Niamey, à l’ouverture de la saison sportive au titre de l’année 2021. Cette saison sportive, couplée à la finale de la Coupe du président d’honneur est l’occasion pour les adeptes de cette discipline sportive de se retrouver autour de la table dans un esprit de communion et de fair-play. Etaient présents, à cette occasion le président d’honneur de cette fédération, M. Mai Moustapha Fernand, le représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports, des présidents de plusieurs fédérations sœurs, etc.

A l’ouverture de cette saison sportive, le président de la Fédération Nigérienne de Tennis de Table, M. Doubou Mai Moussa a rappelé que cette saison est placée sous le signe de la résilience à la COVID-19 avec comme slogan «Pratiquons en respectant les gestes barrières». M. Doubou a précisé que le programme d’activités de la Fédération sera poursuivi conformément au plan d’action 2020-2024 qui comprend, en son sein, un projet de développement de tennis de table à la base. «Nous allons nous consacrer à 80% à la formation des jeunes joueurs au sein des établissements scolaires, des centres ou les autres endroits appropriés et sécurisés pour la pratique de tennis de table», a déclaré le président de la Fédération Nigérienne de Tennis de Table avant de féliciter et saluer tous ceux qui œuvrent inlassablement pour le rayonnement et le développement de cette discipline.  

S’agissant de la finale du tournoi du président d’honneur, les joueurs se sont distingués dans toutes les catégories. Ainsi, pour la catégorie Para-tennis c’est-à-dire les handicapés, c’est Moussa Abdou qui a occupé la première place suivi de Oumar Abdoulaye puis Saliffou Nomaou. Pour les débutantes ,c’est Sahadatou qui est classée 1ère, Ramatou Issa 2ème et Ramatou Idrissa 3ème. Au niveau de la catégorie junior dames, c’est Tougouzou Danis qui est classée 1ère suivie de Ramatou Issoufou et Nafissa Hassane. Et dans cette même catégorie hommes, c’est Hadi Idé du club académie qui occupé la 1ère place suivi de Hafissou et Yamba. Dans la catégorie Adulte, c’est Fayçal Ali qui est classé 1er suivi d’Ibrahim Soumana et d’Amédine. Les ‘’XXL’’ de cette compétition reste incontestablement les vétérans et dans cette catégorie c’est Patrick qui a occupé la 1ère place suivi de Abdourhamane et de Friday.

 

A la fin des compétions, plusieurs médailles ont été décernées aux gagnants par ordre de mérite. Et des témoignages de satisfaction ont été remis à des figures importantes de cette discipline sportive. Parmi ces figures emblématiques, se trouve M. Mai Moustapha Fernand qui constitue un modèle pour les jeunes amoureux du tennis de table. Très revigoré de cette initiative de la FNTT, le président d’honneur M. Mai Moustapha Fernand a donné des conseils d’usages à l’endroit des tous les acteurs du sport en général et ceux du tennis de table en particulier.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

05 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’inconnue aujourd’hui, au Niger, pour le monde footballistique nigérien, n’est pas la qualification du pays à une coupe du monde, mais le jour où le Colonel Pelé va passer le témoin à un autre à la tête de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT). Du reste, après l’apogée et la gloire, Pelé se doit de savoir qu’il existe aussi la décadence. Vaut mieux savoir quitter les choses avant qu’elles nous quittent. Le cas d’Issa Ayatou est une illustration parfaite. Voilà un homme qui a fait la gloire du football africain mais qui est tombé, ce pour toujours, en disgrâce. Justement, parce qu’il pensait être le seul africain capable de diriger la Confédération africaine de football (CAF). Au Colonel Pelé donc de savoir tirer des enseignements pour partir à temps. Au lieu de rester écouter les sirènes des laudateurs masqués en amateurs du football qui n’auraient d’autres objectifs que la captation des petites ristournes, en se servant de lui. L’essentiel pour eux est que la balle soit sur la pelouse. Chez eux, L’éthique compte peu.

Les mêmes laudateurs qui seraient prêts demain à s’agripper au pan du boubou d’un autre. C’est dire qu’il doit s’obliger à renoncer à ce énième Tazartché en perspective. Surtout que le moment n’est pas favorable pour lui de demeurer dans une association sportive pendant que son pays se trouve dans une situation d’insécurité grandissante. Un pays qui fait appel à ses soldats valeureux pour combattre ses ennemis. Avec cette situation d’insécurité, les populations quittent leurs villages et hameaux pour des horizons qu’ils espèrent plus rassurants. Et cela ne doit pas laisser insensible tout soldat valeureux. Alors, que Pelé reste courir derrière le ballon rond pourrait être considéré par beaucoup comme une insouciance de sa part. Surtout qu’il est un soldat cité en exemple, dans le monde des corps habillés, pour son courage et sa bravoure. Donc, les Nigériens lui seront beaucoup plus reconnaissants quand il se mettra résolument au service de la défense de la patrie. Cela fera de lui un homme beaucoup plus respecté et toujours fier. Colonel, il faut accepter de passer le témoin. Ainsi, vous serez encore cité en exemple au Niger. Tout comme les Nigériens vous sont reconnaissants et retiendront pour toujours votre passage à la tête de la FENIFOOT. Mais, penser avoir une durée éternelle à la tête de l’association risque de conduire à une mauvaise chute. ‘’Rien ne sert donc de courir, il faut partir à point’’ !

A.S

Ouverte officiellement le vendredi 17 mars 2023, par le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou, à l’arène de Lutte Traditionnelle de Niamey, la 12ème édition du TOLAC a pris fin le dimanche 19 mars 2023 en début de soirée. Placée sous le thème : « CEDEAO des peuples : Paix et Prospérité pour tous », cette édition a enregistré la participation de 13 pays sur les 15 que compte la Communauté. C’est un total de 65 lutteurs, en raison de cinq lutteurs par pays, répartis dans cinq (5) catégories qui ont pris part à cette importante compétition. Trois jours durant, l’arène de lutte de Niamey a retrouvé l’ambiance de la lutte avec toutes les animations. Le Niger, pays hôte est représenté à cette édition par Djamilou Bakoye 66 kg, Mansour Issa 76 Kg, Aboubacar Ibrahim dit ABBA 86 Kg, Aïbo Hassan 100Kg et Abdou Bio Kadri dit Issaka Issaka 120 kg. Le Niger  s’est imposé au classement général et en individuel. En finale, le Niger a battu le Sénégal sur le score de 3 victoires contre 2.

A l’issue de trois jours de compétition caractérisés par d’intenses combats, le Niger pays hôte rafle les premières places en équipe et en individuel. Ainsi, l’équipe du Niger s’empare de 4 coupes, dont 3 individuels et 5 médailles dont une d’argent. Au classement général le Niger est suivi du Sénégal et du Nigéria. Ainsi, l’hymne national du Niger a retenti 4 fois à l’arène de lutte de Niamey sous les applaudissements et le youyou du public.

La cérémonie d’ouverture de cette 12ème édition du TOLAC a été caractérisée par le défilé des différentes délégations, les hymnes du Niger et de la CEDEAO, les animations musicales et artistiques, le serment des arbitres et les différents discours prononcés.

Seuls le Cap-Vert et le Libéria, sur les 15 pays membres, n’ont pas pris part à ce rendez-vous de la CEDEAO de Niamey. Ainsi, dans leurs interventions respectives le Ministre de la Jeunesse et du Sport M. Sékou Doro Adamou et le président de la FENILUTTE M. Ounfana Moussa se sont tous réjouis du choix de Niamey pour accueillir cet événement. Ils ont également remercié tous les pays qui ont accepté de faire le déplacement de Niamey pour prendre part à cette importante compétition du Tournoi de lutte Africaine de la CEDEAO. Ils ont exprimé, au nom des plus hautes autorités nigériennes, leur gratitude au Centre du Développement de la Jeunesse et des Sports (CDJS) de la CEDEAO pour la confiance placée à notre pays pour abriter cette 12ème édition.

Le  Représentant Résident de la Commission de la CEDEAO au Niger, M. N’Dri Guillaume Gnamien, a, au nom du Directeur du Centre du Développement de la Jeunesse et du Sport de la CEDEAO, exprimé sa reconnaissance au Gouvernement et au peuple nigérien pour avoir accepté d’accueillir l’organisation du tournoi. Il s’est également réjoui du sens élevé d’accueil et d’hospitalité qui caractérise toujours le Niger et son peuple en pareilles circonstances. A l’issue de différentes rencontres en équipe le Niger a fait un parcours sans faute en écartant successivement de la course la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire et la Gambie et se qualifie en finale contre le Sénégal. En individuel, en dehors de Issaka Issaka battu par son vis-à-vis sénégalais au premier tour, tous les quatre autres lutteurs de l’écurie Niger se sont qualifiés en finale après trois combats chacun dans sa catégorie.  Ainsi, en classement par équipe, on a  1er Niger, 2ème Sénégal, et 3ème Nigéria. Le  Niger remporte la coupe, la médaille d’or et un chèque de 10. 000 dollars. Le Sénégal et le Nigéria ont reçu respectivement la médaille d’argent et de bronze et des chèques de 6.000 dollars et 3.000 dollars. En  individuel,  le premier de chaque catégorie a reçu une coupe, une médaille d’or et un chèque de 2.500 dollars ; le deuxième  une médaille d’argent et un chèque de 1.500 dollars et enfin le troisième  une médaille de bronze et un chèque de 1.000 dollars.

 Ali Maman(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

Les lampions se sont éteints hier après midi, sur les compétitions de la 42ème édition du Sabre National de lutte de traditionnelle avec une finale palpitante qui a opposé Issaka Issaka de Dosso (déjà triple vainqueur du Sabre) et Aibo Hassan, jeune et fougueux lutteur de Maradi. Cette finale était prévue par beaucoup de spécialistes et observateurs du Sport Roi au Niger. Elle a été disputée sous le regard non moins passionné du Président de la République Mohamed Bazoum, du président de l’Assemblée nationale Seini Oumarou, du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la république, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, des délégations venues de plusieurs Etats fédérés du Nigeria voisin, des autorités coutumières et religieuses et surtout d’un public venu nombreux.

Comme il fallait s’y attendre, l’arène de Niamey a vomi du monde, tant les compétitions du Sabre national de lutte traditionnelle demeurent le sport favori pour les Nigériens. C’est du reste pourquoi, au-delà du caractère sportif de la lutte traditionnelle, les autorités ont depuis les années 70 décidé de faire de ce sport un véritable facteur d’unité nationale et de cohésion sociale.

Avec cette finale de la 42ème édition du Sabre national, les spectateurs et les amateurs de lutte traditionnelle ont eu pour leur passion. En effet, cette finale a été pleine de suspens de bout en bout surtout quand le très posé Issaka Issaka a pris pas moins de 4 fois la jambe de Aibo Hassan avant de réussir à le terrasser. De son côté, le jeune Aibo a enquiquiné Issaka Issaka et même dans ses prises favorites. Il a fallu 29 minutes 04 secondes pour que Issaka Issaka réussisse à terrasser son adversaire, après plusieurs tentatives. Il s’empare ainsi du Sabre national pour la 4ème fois égalisant ainsi le recors jusqu’alors détenu par Yacouba Kantou de Maradi, une autre légende de la lutte traditionnelle au Niger.

Il faut noter que le combat pour la 3ème place qui devrait opposé Ousmane Hassan de Tillabéri à Zakirou Zakari de Tahoua n’a été disputé suite au forfait du lutteur de Tahoua à cause d’une blessure.

En termes de prix officiels, le champion Issaka Issaka reçoit le Sabre et une enveloppe de 10 millions de FCFA. Le Vice-champion Aibo Hassan lui reçoit une enveloppe de 5.000.000 millions de FCFA et le troisième Ousman Hassane a lui reçu une enveloppe de 2.500.000 FCFA et le quatrième a un million de FCFA. En plus de ces prix officiels, les lutteurs qui sont montés sur le podium de cette édition ont reçu d’autres récompenses en nature et en espèce de la part des différents sponsors de la lutte.

Pour ce qui est du classement par équipe, c’est la région de Dosso qui s’est classée première, suivie de Niamey et de Maradi, respectivement deuxième et troisième. Pour les lutteurs de la catégorie CEDEAO, Maradi s’est classée première, suivie de Zinder et Dosso respectivement deuxième et troisième. Aïbo Hassan de Maradi a été élu meilleur lutteur fair-play de cette édition par la table technique, les arbitres et les jurys.

Dans le discours de clôture de cette 42ème édition, le ministre de la Jeunesse et des Sports M. Sékou Doro Adamou a salué l'ensemble des acteurs de la lutte dont le concours et le travail ont permis d'atteindre les objectifs de cette édition du Sabre National. Placée sous le thème "Vivre ensemble, nous sommes une famille", cette édition a permis aux acteurs de la lutte, particulièrement les lutteurs d’œuvrer à la promotion des valeurs de vivre ensemble. Le ministre Sékou a aussi saisi cette occasion pour saluer les forces de défense et de sécurité, la presse nationale et les partenaires pour leurs efforts dans la réussite de cette édition. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a par ailleurs annoncé que la 43ème édition se tiendra à Diffa. 

Bien avant le début la finale, plusieurs animations musicales ont marqué cette cérémonie. Il s'agit du chant de clôture de la troupe Shawa et les prestations des artistes de renom, à l'image de Zara Dibissou, Maïtakouano, de l'enfant de Rogazo, de Mintou Baban Pelé et bien d'autres. La cérémonie a été clôturée par la déscente des couleurs nationales sous le rythme de la musique principale des Forces Armées Nigeriennes.

Il faut rappeler que les demis finales ont été disputées dans la matinée du dimanche. Dans la première demi-finale, il a suffi juste de 5mn 59s à Aïbo Hassan pour terrasser son adversaire Ousmane Hassan, l’ancien champion. Le deuxième combat qui a opposé Kadri Abdou à Zakirou Zakari a duré 27mn59s et s’est soldé par la victoire Issaka Issaka sur son jeune adversaire de Tahoua.

Ali Mamane(onep)

03 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/  

Les autorités de la région de Tahoua, avec à leur tête le gouverneur, M. Moussa Issa, le président du Conseil Régional et le 1er vice-président du Conseil de la Ville ont réservé, hier dans la journée, un accueil chaleureux à l’écurie de l’Ader. Certes l’équipe n’a pas rentrée avec le Sabre tant attendu, mais elle a enregistré un résultat collectif encourageant avec notamment le sacre de Abou Soufiane qui a remporté le sabre de la catégorie des malvoyants au terme de la 43ème édition du Sabre National.

Au cours de cette 43ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle qui s’est achevée dimanche dernier à Diffa sur le triomphe de Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso, sacré roi des arènes pour la 5ème fois, c’est une nouvelle vedette qui a porté loin l’espoir de la région de Tahoua, jusqu’aux quarts de finale. Il s’agit de Noura Hassan, ex-lutteur de Dosso qui a rejoint l’écurie de l’Ader après la 42ème édition.

Pour les autorités de la région de Tahoua qui se sont entretenus avec la délégation avant le départ pour la capitale du Manga, le vœu était à priori celui de participer de la plus belle manière dans la discipline, le fair-play et des bonnes conditions. En ce sens, le gouverneur Moussa Issa a salué la bonne conduite des ambassadeurs de la région à cette rencontre nationale placée sous le signe de l’Unité.

Aussi, du point de vue des résultats, Tahoua a progressé par rapport à la dernière édition. En effet, «l’année dernière nous étions 4ème au classement par équipe. Cette année nous nous retrouvons 3ème. Et, au fur et à mesure, nous serons, In-sha-Allah, prochainement 2ème, voire 1er», estime M. Moussa Issa. «En outre, nous avons reconduit notre performance dans la catégorie des malvoyants. Abou Soufiane nous a amené le sabre l’année dernière, aujourd’hui encore il nous le ramène», a-t-il mentionné.

Pour le Sabre proprement dit, «ce n’est que partie remise. C’est une question de temps, nous restons dans la course (…)», dixit le gouverneur qui encourage et invite ces lutteurs à garder l’espoir en nourrissant davantage les ambitions pour l’avenir. «Ce que nous avons fait en termes de discipline nous allons le consolider, nous allons améliorer nos résultats, In-sha-Allah», a-t-il déclaré.

Le préfet du département de Konni qui a conduit la délégation des lutteurs de la région à Diffa, M. Ralissoune Alili ajoute que, l’écurie de l’Ader n’a rien à envier aux autres. «Nous avons des bons lutteurs, des jeunes talents surtout (…) Noura Hassan, Zakirou Zakari, Abdoul Salam, etc. Ils sont jeunes et talentueux. C’est maintenant qu’ils ont besoin d’accompagnement pour briller davantage et triompher dans les arènes», suggère le chef de la délégation. Ralissoune Alili appelle ainsi les ressortissants à contribuer à la formation et à la préparation permanente de tous ces jeunes talentueux.

 Ismaël Chékaré ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org

Les lampions de la 43ème édition du Sabre national se sont éteints hier soir dans la capitale du Manga avec la victoire finale de Kadri Abdou alias Issaka Issaka devant Sabo Abdoulaye de Niamey. Le combat ultime s’est déroulé en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou venu présider cette finale de la 43ème édition. Cette finale est une redite de celle du Sabre National 2015 à Agadez. Sabo Abdoulaye qui avait mordu la poussière à Agadez n’a pas pu prendre sa revanche tant attendue face au mastodonte de Dosso, toujours décisif dans les moments ultimes. Il a juste fallu moins d’un quart d’heure de combat pour que Issaka Issaka expédie son challenger sur le sable du stade de la concorde. Une fois de plus, Kadri Abdou réaffirme son hégémonie sur la lutte traditionnelle au Niger.

En plus de son sabre que lui a remis le Premier ministre, Chef du gouvernement, il a empoché la coquette somme de 12 millions de FCFA plus de nombreux autres prix, dont celui du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum qui est de 1 million de FCFA. Son  adversaire du jour Sabo Abdoulaye gagne 6 millions de FCFA plus une enveloppe de 750.000 FCFA, don  du Chef de l’Etat.

Pour arriver à ce stade de la finale, Kadri Abdou a éliminé sur son parcours Chaibou Arji d’Agadez lors de la 1ère journée ; Hamissou Noufou de Zinder à la 2ème journée ; Sani Abou de Maradi à la 3ème journée ; Adamou Abdou de Niamey à la 4ème journée ; Bassirou Garba de Tillabéri lors de la 5ème journée ; Hachimou Chaibou de Tahoua à la 6ème journée et Moussa Ousseini de Diffa à 7ème journée. A l’occasion de la deuxième phase, il a battu Yacouba Adamou de Niamey en quart de finale, avant d’éliminer en demi-finale Abba Ibrahim de Niamey.

Avec cette victoire acquise aux forceps, Issaka Issaka vient d’afficher un cinquième sabre à son palmarès déjà riche de quatre autre sabres. Il devient ainsi le seul grand roi des arènes nigériennes après ses sacres de 2015 à Agadez ; 2016 à Dosso face à Adamou Abdou de Niamey ; 2019 à Tillabéri contre Noura Hassane, son coéquipier de Dosso ; et 2021 à Niamey face à Aibo Hassane de Maradi. Il dépasse ainsi le légendaire Kantou Ango de Maradi vainqueur quatre fois du sabre national. Issaka Issaka permet ainsi à la région de Dosso de décrocher son 7ème sabre après ceux obtenus par Salma Dan Rani à Maradi en 1976, face à Kadadé Zambo de Tahoua,  et à Diffa en 1979 en battant Salami Mato d’Agadez.

Tout est bien, qui finit bien. C’est pourquoi dans son mot de clôture de cette 43ème édition du Sabre National, le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou, a dit que l’édition se termine sur une note de satisfaction générale. «Pendant dix jours nos lutteurs nous ont inspirés en excellant dans les compétitions, en partageant leurs émotions avec nous en célébrant la victoire et la défaite avec dignité. En vivant ici sous le même toit ici à Diffa, nous avons envoyé un puissant message au Niger tout entier ; celui d’une société de paix, de tolérance, et de respect. Nous avons rendu les autorités et l’ensemble de nos populations très fières», a dit le ministre de la Jeunesse et du Sport. Il a, au nom du Président de la République et celui du Premier ministre, lancé un appel à tous ceux qui sont impliqués dans un processus d’affrontement, d’oppression ou de violence de suivre cet exemple de dialogue et de paix du Sabre National de lutte traditionnelle.

«Nous avons bénéficié de conditions exceptionnelles pendant cette 43ème édition du Sabre National. Nos hôtes de Diffa avaient promis une organisation impeccable. Ce soir nous pouvons dire que Diffa a tenu à sa promesse», a ajouté M. Sékou Doro Adamou. Il a transmis ses remerciements aux autorités régionales de Diffa, notamment au Gouverneur Smaine Younousse, au comité local d’organisation, et à l’ensemble de la population du Manga qui a encore fait montre de son hospitalité légendaire. Il faut dire que cette 43ème édition de Diffa restera sans nul doute dans les annales de la lutte traditionnelle du Niger car elle aura consacré le nouveau record de victoire individuelle avec le 5ème sabre de Issaka Issaka qui, en détrônant Kantou Ango de Maradi (4 sabres), aura monté la barre très haut. Le rendez-vous pour la 44ème édition est pris pour Agadez.

 Oumarou Moussa (onep), Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org

La Fédération Nigérienne de Basketball a organisé du 10 au 15 Septembre 2021, la 24ème édition de la coupe du Président de la République. La finale qui s’est déroulée au Palais du 29 Juillet a enregistré une mobilisation exceptionnelle des amateurs de la balle au panier dans une ambiance empreinte de chaleur et de convivialité.

Ce tournoi intervient dans un contexte post-pandémie COVID-19 qui a impacté les activités sportives de par le monde. Et la situation financière était difficile pour la fédération. Malgré cette situation, la Fédération Nigérienne, soucieuse de dynamiser le basketball au Niger, s’est investie pour organiser la 24ème édition de la Coupe du Président de la République pour d’une part permettre aux joueurs de renouer avec les compétitions et d’autre part apprécier leurs compétences. Compte tenu des contraintes pour mobiliser les clubs, la fédération a opté pour la sélection régionale. C’est une option permettant à chaque région de présenter une équipe régionale. Les régions d’Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder ont présenté chacune une équipe, tandis que la région de Niamey a présenté deux sélections.

Les huit sélections se sont confrontées dans la discipline et le fair-play. Elles ont évolué en deux groupes. Précisons que les deux demi-finales ont été jouées sur le terrain du Stade Municipal de Niamey. Les deux sélections de Niamey se sont rencontrées en finale hommes. Au terme d’une confrontation très disputée la sélection régionale Niamey 1 s’est imposée sur un score lourd de 84 à 47.

Pour ce qui est des dames, cinq équipes ont pris part à la compétition. Ce qui a amené les cinq équipes à s’affronter entre elles. Les deux premières équipes à savoir Liberty Basketball Club et Team Momo ont joué la finale. Elles ont livré une prestation impressionnante ayant répondu aux attentes  de l’assistance. A la fin de la rencontre, c’est l’équipe de Liberty qui est sacrée championne.

Ajoutons aussi qu’en marge de la Coupe du Président de la République, la fédération a organisé un tournoi dédié aux centres de formation des jeunes. Ce sont cinq clubs en cadets et en juniors qui ont participé à ce tournoi. Les centres qui ont pris part au tournoi ont été récompensés par la fédération. La fédération a également mis à la disposition des ligues régionales du matériel et équipements sportifs pour qu’elles puissent continuer à œuvrer pour la promotion et le développement du Basketball au Niger. Il a été aussi décerné des témoignages de satisfaction aux présidents des ligues régionales pour leurs efforts inlassables au rayonnement du Basketball au Niger. Le président de la Fédération Nigérienne du Basketball, M. Mahaman Lawan Bourma Abarchi, a exprimé sa satisfaction pour la qualité des prestations fournies par les joueurs ainsi que pour la réussite enregistrée sur le plan organisationnel.

Laouali Souleymane

21 septembre 2021
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La première phase des matchs dans le cadre du tournoi qualificatif pour la CAN U20 Egypte 2023, a pris fin, les weekends derniers au stade général Seini Kountché de Niamey. Dans l’ensemble le tournoi s’est déroulé très bien sous la supervision des officiels de la CAF et de la Zone de l’Union des Fédérations Sportives Ouest Africaines B. A l’issue de cette phase, sur les sept (7) pays engagés et repartis en deux poules, quatre (4) pays ont décroché leurs billets pour les demi-finales. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et du Bénin pour la poule A, du Nigéria et du Burkina Faso pour la poule B, tandis que le Niger, le Togo et le Ghana sont éliminés.

Ces troisièmes et derniers matchs de chacune des deux poules étaient très attendus par le public et les supporteurs des différentes équipes nationales U20 qui prennent part au tournoi. Il faut noter que, dans les deux poules, la Côte d’Ivoire pour la Poule A et le Nigéria de la Poule B sont déjà qualifiés, étant provisoirement premier de leurs poules. Mais, il fallait ainsi, attendre les résultats des dernières rencontres pour déterminer des classement définitif qui permet de définir les différentes oppositions des deux demi-finales. Les demi-finales qui vont opposées le premier de la poule A au deuxième de la poule B et le Premier de la poule B au deuxième de la poule A.

Ainsi, c’est la poule A qui a joué en premier son troisième match le samedi dans l’après-midi, en deux rencontres simultanées au stade Général Seini Kountché et au Stade Municipal de Niamey. Au Stade Général Seini Kountché, le Togo dernier de la poule A avec zéro point et zéro but marqué et donc déjà éliminé, a rencontré le Niger troisième de la même poule avec 1 pont, et un petit espoir de qualification. Au stade municipal, les deux premiers de la poule A à savoir la Côte d’Ivoire avec 6 points et le Bénin avec 4 points se sont rencontrés.

Les supporteurs nigériens se sont fortement mobilisés sur les deux terrains. A l’issue des deux rencontres, les deux équipes, le Bénin et le Niger ont tous gagné leur match. Mais une victoire du Niger qui ne lui permet pas d’accéder à l’autre phase. Ainsi, l’aventure du MENA U20 s’est arrêtée à ce stade. Le Bénin premier de la poule avec 7 points et la Côte d’Ivoire deuxième avec ses 6 points sont qualifiés pour les demi-finales. Il faut noter ici que les joueurs du MENA se sont fortement améliorés par rapport à leurs deux premiers matchs. Il est aussi important de relever quelques insuffisances dans cette équipe, notamment au niveau de l’attaque. Une attaque qui manque du réalisme, à l’image d’au moins trois occasions créées devant la cage ouverte du portier togolais mais dont les différents attaquants ont toujours manqué de concrétiser en buts.

Le dimanche, dans la poule B, c’est un seul match qui a été joué, étant donné que la poule est composée de trois équipes. La rencontre a ainsi opposé le Ghana au Burkina Fao. Le Nigéria étant déjà qualifié avec ses quatre points. Finalement, c’est le Burkina qui a remporté la rencontre sur le score de 2 buts à 1 et rejoint ainsi le Nigeria pour les demi-finales. C’était aussi un match très attendu par les supporteurs des deux équipes juniors. Ainsi, le Stade Général Seini Kountché a vibré au rythme des musiques des supporteurs des deux équipes, les Etalons U20 du Burkina Faso et les Black Star U20 du Ghana. Ce sont les Burkinabés qui ont ouvert le  score à la 25ème minutes de jeux, sur un bon travail du latéral gauche, le numéro 20, Moussa Ky, qui a réussi à éliminer les trois défenseurs avant de tromper le portier ghanéen au niveau du deuxième poteau. Un but qui a sonné le sélectionneur ghanéen. Ce dernier a vite procédé à un double changement dès cette première mi-temps.

Un changement qui a bien payé car à la 32ème minutes, les Ghanéens égalisent par l’entremise du numéro 4, Alex Sarfo, alors entrant. C’est sur ce score que les deux équipes ont été renvoyées à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les burkinabés reviennent avec des consignes de l’encadrement technique. Les Burkinabès défendent et laissent les Ghanéens attaquer pour ensuite lancer des contre-attaques. Les ghanéens n’ont pas compris, jusqu’au deuxième but burkinabé. Malgré les efforts, notamment les offensives des joueurs ghanéens, les étalons sont restés sereins. Et la rencontre a pris fin sur le score de 2 buts à 1.

Ainsi, La Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigéria et le Burkina Faso sont qualifiés pour les demi-finales qui vont se jouer demain mardi 17 mai 2022 au Stade Général Seini Kountché de Niamey. A partir de 17h il y’aura le Bénin premier de la poule A contre le Burkina Faso deuxième de la poule B et à partir de 20h le Nigéria premier de la poule B contre la Côte d’Ivoire deuxième de la poule A. les victorieux sur deux rencontres joueront la finale et sont qualifiés pour la CAN U20 Egypte 2023. 

Ali Maman(onep)

La 12ème édition du Championnat national scolaire s’est achevée le 5 septembre dernier au Stade municipal Lawandidi de Zinder sous la présidence du Secrétaire Général  Adjoint du Ministère des Enseignements Secondaires, M. Afelane Alfarouk.

Avant la cérémonie de clôture, le public a eu droit à un match de football  qui a opposé  la région d’Agadez à celle de Dosso. A l’issue de cette rencontre, l’équipe d’Agadez  a battu celle de Dosso sur le score d’un but à zéro, but extraordinairement marqué à la 17ème  seconde.

L’équipe d’Agadez, faut-il le préciser, a disputé tout au long de ce tournoi, quatre matches qui se sont soldés par quatre victoires. Elle remporte  ainsi, le trophée, une médaille d’or, 4 ballons et un jeu de maillot.

 L’équipe de Dosso pour sa part qui est classée deuxième, décroche la médaille d’argent, trois ballons et un jeu de maillot.

La 3ème place revient à l’équipe de Tahoua qui est venue à bout de l’équipe de Zinder par un but à zéro. Tahoua s’empare d’une médaille de  bronze, deux ballons et un jeu de maillot.

En athlétisme, les différentes équipes venues des huit régions du Niger ont fortement impressionné le public par  la qualité des jeux offerts avec dextérité.

Les résultats  par équipe  100m – 300m collèges filles et garçons sont les suivants : la région de Tahoua occupe la première place et décroche la médaille d’or, tandis que celle de Dosso occupe le deuxième rang avec la médaille d’argent et  la troisième place revient à la région d’Agadez avec la médaille de bronze.

Pour les résultats des 3000m-5000m, la  Section Lycée place la région de Niamey  en tête de peloton avec la médaille d’or, suivie de la région de Maradi avec la médaille d’argent et la région hôte, Zinder, décroche la 3ème place.

S’agissant des autres disciplines en athlétisme comme le saut en hauteur, le saut en longueur et le lancer de poids où  des prix individuels ont été attribués à ceux qui se sont distingués pour leurs brillantes prestations.

Dans son discours de clôture, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Enseignements Secondaires et Président du Comité National d’organisation, a déclaré que son département ministériel et les membres du comité national d’organisation sont heureux et fiers d’avoir relevé les défis liés au succès éclatant enregistré tout au long  du déroulement de cette 12ème édition du Championnat scolaire national.

Le Gouverneur de la Région de Zinder et le Directeur Régional adjoint des Enseignements Secondaires se sont vus décernés des Coupes pour la bonne organisation de l’Édition du championnat national scolaire 2020.

Sido Yacouba

Haouaou Ibrahim Dan Zagui, ASCN

ANP-ONEP Zinder

 09 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, a présidé, le jeudi dans l'après-midi, au Palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie de clôture du 5eme championnat d’Afrique de Para-taekwondo. C'était en présence du Président de l’Union Africaine de Taekwondo, M. Idé Issaka, du président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, M. Soumana Sanda, du président du Conseil de Ville de Niamey, et de plusieurs personnalités du monde de taekwondo.

Après une journée chargée d’intenses combats en homme et en dame, pour les phases éliminatoires, les grandes finales sont intervenues dans l'après-midi. Des combats très engagés et à la hauteur des attentes des organisateurs ont été suivis par le public et les personnalités qui ont fait le déplacement. Le Niger pays organisateur, qui a présenté une quinzaine d’athlètes, s’en est sorti avec quelques médailles, dont une en or, trois d’argent et deux de bronze. Le Niger se classe ainsi premier devant l’Egypte et le Ghana respectivement deuxième et troisième.

Plusieurs pays ont pris part à cette importante compétition à l’image de l’Egypte, de la Centrafrique, du Sénégal, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Maroc, etc. les compétitions se sont déroulées dans des très bonnes conditions en ont témoigné le Ministre de la Jeunesse et de Sport, le Président de l’Union Africaine de Taekwondo et le Président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo. 

Dans son discours de clôture dudit championnat, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a, au nom du Gouvernement, salué et remercié l’Union Africaine de Taekwondo, pour avoir choisi le Niger, à travers la ville de Niamey pour abriter cette importante compétition qui a été,  dit-il, un moment de solidarité entre les athlètes et les pays participants. Il s’est également réjoui de la qualité de l’organisation de cet événement.

Pour sa part, la président de l’Union Internationale de Taekwondo, dans un message enregistré et diffusé, a salué les autorités nigériennes particulièrement le Président de la République, SE Bazoum Mohamed, pour tout le soutien apporté à l’organisation de ce championnat à Niamey.

Le président d l’Union Africaine de Taekwond, M. Idé Issaka a lui aussi, salué la réussite de cette organisation de façon remarquable cet évènement « de grande facture », a-t-il dit. « La tenue à Niamey de la 5ème édition du championnat d'Afrique Para Taekwondo, revêt pour nous une importance capitale à plus d'un titre. Je voudrais noter d'abord que le championnat d'Afrique Para Taekwondo, au-delà de son caractère sportif, doit être perçu comme l'affirmation sans équivoque de notre ferme volonté de lutter au sein de nos organisations et au cours de nos activités sportives contre les discriminations faites aux personnes en situation de handicap », a déclaré M. Idé Issaka.

Pour sa part, le président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo M. Soumana Sanda a indiqué que le choix de Niamey pour abriter la 5eme édition du championnat d'Afrique Para Taekwondo se justifie par la place de choix qu'occupe cette discipline sportive au Niger, ainsi que des résultats acquis aux plans africain et international », a-t-il dit.

Cette occasion a été saisie pour décerner des trophées, des cadeaux aux officielles, mais aussi des médailles et des coupes aux athlètes.  Il faut noter que le Niger abritera également le premier OPEN International de Taekwondo de la Ville de Niamey les weekends. Cette compétition réunira les grands combattants de rand mondial de taekwondo.

Par Ali Maman(Onep)

04 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

La Directrice générale du Sport pour Tous au Ministère de la Jeunesse et du Sport, Mme Issaka Aissata, a présidé, le dimanche 4 septembre 2022 dans l’après-midi, la cérémonie de clôture du championnat national du tennis de table et du para-tennis de table à l’Académie des Arts Martiaux de Niamey. Quatre finales dont deux en dames et deux chez les hommes ont marqué la clôture de ce championnat. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le président d’honneur de la Fédération Nigérienne du Tennis de Table, les membres du Bureau Exécutif du COSNI, les Responsables des Fédérations sœurs, les responsables de la fédération du sport pour handicapés et des responsables des ligues régionales.

Le public s’est mobilisé pour  assisté aux rencontres de haute facture. Ainsi, au terme desdites finales, le classement général donne un résultat salué par le président de la Fédération Nigérienne du Tennis, M. Doubou Mai Moussa qui, a souligné que, comme celle de 2021, l’édition de 2022 est inscrite sous le signe de l’inclusivité. En effet, toutes les régions ont pris part à ce tournoi avec des joueurs des deux catégories (handicapés et valides).

Ainsi, suite aux quatre finales, le classement général se présente ainsi ; chez les handicapés dames, première Fati Hamidou (Niamey I), deuxième Rachida Morou (Tillabéri) et troisième Mariama Mamane Sani (Diffa). Pour les hommes handicapés premier Omar Abdoulaye (Niamey I) ; deuxième Ousmane Moussa (Niamey II) et troisième Chamsoudine Mahamadou (Tahoua). Chez les personnes valides dames première Toukoudja Boukar (Niamey I) ; deuxième Nafissa Mohamed (Niamey III) et troisième Nadia Abora Dandano (Niamey II). Chez les hommes, le premier est M. Mahamadou Hadi Mounkaila (Niamey I) ; deuxième Mahamadou Charfadine (Niamey III) et troisième Boulher Hama (Niamey II).

Comme aux éditions précédentes, ce championnat a été un espace relationnel privilégié permettant le brassage, la consolidation de la paix et la solidarité entre frères nigériens. En outre, dans l’objectif de promouvoir l’inclusivité dans la discipline, le para tennis est inscrit dans toutes les compétitions organisées par la Fédération Nigérienne de Tennis de Table. Les compétitions de ce championnat sont ouvertes aux clubs de Niamey et à ceux de toutes les régions, ce qui a permis à un grand nombre de joueurs de s’exprimer.

«Nous profitons de cette occasion pour féliciter et encourager les dirigeants de structures régionales pour la participation de toutes les 8 régions dans les 2 formats: Olympique et Paralympique. Chers camarades présidents des ligues et des clubs, je vous exhorte à redoubler d’efforts pour accroitre le nombre de licenciés car c’est dans un grand réservoir de pratiquants que sortira un champion», a indiqué le président de la Fédération nigérienne de tennis de table.

M. Doubou Mai Moussa a saisi également cette opportunité pour remercier les membres du Bureau Exécutif de la Fédération Nigérienne du Tennis de Table qui s’investissent sans relâche malgré toutes les difficultés rencontrées dans l’organisation des différentes activités.

Le président Doubou Mai Moussa devait aussi faire un bilan à mis parcours des activités réalisées en 2022, par sa fédération. Il s’agit entre autres du lancement de la saison intervenu le 7 février 2022 avec notamment l’organisation des Tournois Opens dans les catégories senior, cadets et para tennis ; la participation des sélections nationales seniors hommes et dames aux championnats régionaux ouest africains du 19 au 21 mai 2022 à Lagos au Nigeria ; l’organisation d’un camp d’entrainement des jeunes joueurs du 18 au 19 juin 2022 dans le but de présélectionner 30 jeunes filles et garçons qui sont soumis à un entrainement régulier ; l’organisation de la 2ème édition de la Coupe du président d’honneur en juniors, couplé aussi avec 3 tournois opens en senior du 30 au 31 juillet dernier et enfin la tenue de l’édition 2022 du championnat national. Pour boucler l’année, la fédération prévoit en termes de perspectives, un programme de deux stages de formation des entraineurs des 8 régions et des arbitres fédéraux.

 Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de la Jeunesse et du Sport M. Sékou Doro Adamou a assisté, le samedi 3 septembre 2022, au CEG 36 du quartier Niamey 2000, à la finale du TGV dudit quartier. Une finale qui a été remportée par le Club Marseille FC face au Club AS Alflah sur le score étriqué d’un (1) but à zéro. La rencontre s’est déroulée en présence du Secrétaire Général de l’Arrondissement Communal Niamey 4, des Conseillers élus au titre de l’Arrondissement, des personnalités et autres cadres ressortissants du quartier, mais également le public qui s’est fortement mobilisé pour suivre la finale.

le terrain qui a servi de cadre à cette finale était plein à craquer. C’est le plus grand moment du rassemblement des jeunes et au-delà celui de toute la population du quartier. Il y a de cela près d’un mois, c’était dans la même ferveur que s’étaient déroulés l’ensemble des matchs entrant dans le cadre de cette édition du TGV de Niamey 2000.

La finale a débuté à 17 heures et le public a assisté à un beau match de la finale. Au coup de sifflet final, le score est d’un (1) but à zéro en faveur du club Marseille FC. Aussitôt, le terrain était envahi et la joie des supporters de ce club était immense. La fête était belle. L’entraineur du club victorieux était aussi porté en triomphe par les supporters et les joueurs, une façon de traduire leur joie. La police et les membres du comité d’organisation n’ont pas pu arrêter la foule en extase. L’unique but de la victoire a été marqué par le joueur Ali Massaoudou, portant le numéro 14 de l’équipe, à 2 minutes de la reprise après la mi-temps.

De l’autre côté de l’équipe perdante, c’est le mécontentement, la déception, les sentiments d’insatisfaction qui animent les joueurs, du staff et l’équipe ainsi qu’une partie de leurs supporters. Mais dans l’ensemble, c’est le quartier Niamey 2000 qui gagne. Unie et engagée derrière l’Association dénommée ‘‘Cadre des jeunes pour le développement du quartier Niamey 2000’’, la jeunesse du quartier a fait preuve du fair-play, d’engagement, de discipline et de la courtoisie tout au long de la compétition qui a duré près d’un mois.

Après la remise des médailles et des autres cadeaux et distinctions, le ministre Sékou Doro Adamou a salué les organisateurs pour l’initiative. Il a aussi réitéré l’engagement de son département ministériel à tout mettre en œuvre pour accompagner ce genre d’initiative qui vise à donner à la jeunesse, un cadre d’épanouissement et de détente. «C’est une façon de fédérer les jeunes et entant que Ministère de la Jeunesse et du Sport, nous leur apportons tout notre soutien pour que nous construisons une jeunesse dynamique», a-t-il assuré.

Pour M. Abdoul Kader Issa, Secrétaire Général du Comité d’Organisation et promoteur dudit TGV, c’est un pari gagné. «Malgré les difficultés dans l’organisation, notamment la gestion des humeurs des uns et des autres et l’insuffisance des ressources, le comité a tenu et a réussi l’organisation. Nous nous réjouissons de l’aboutissement de ce TGV. Nous dédions cette victoire à la jeunesse de notre quartier et à l’ensemble des habitants de ce quartier», s’est-il réjoui. Il a par ailleurs remercié tous ceux qui ont bien voulu accepter d’accompagner l’organisation de ce tournoi.

Le TGV du quartier Niamey 2000 est à sa 5ème édition cette année. Cette édition a regroupé 16 équipes réparties dans 4 poules. Placé sous le thème : «Renforcement de l’union et de la fraternité entre les jeunes du quartier», ce tournoi a été l’occasion comme par le passé, pour le comité d’organisation de sensibiliser les jeunes sur plusieurs questions d’actualité.

Ali Maman (onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Dans le cadre des festivités commémoratives de la 32ème édition du mouvement historique du 09 Février 1990, l’Union des Etudiants Nigériens de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UENUN) a organisé un championnat de lutte traditionnelle qui est, cette année, à sa 4ème édition. Ainsi, dans une arène aménagée pour la circonstance dans l’enceinte du nouvel arrêt des bus du Campus, les étudiants de toutes les facultés et ceux de certaines grandes écoles de Niamey ont participé à ce championnat dénommé «Sabre des Martyrs». Après deux jours de compétitions avec des combats très animés, la finale est intervenue l’après-midi du 8 février 2022. Cette finale qui a opposé l’étudiant Abdoul Aziz Garba de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines à Moussa Amadou de la Faculté des Sciences Economique et de Gestion s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, invité d’honneur de l’UENUN, des enseignants et chercheurs et de plusieurs cadres syndicaux. 

La finale de la 4ème édition du sabre des martyrs a été remportée par l’ambassadeur des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Abdoul Aziz Garba. Ce jour-là, l’espace de l’arrêt des bus à fait son plein. Les étudiants de l’Université Abdou Moumouni et ceux des autres instituts supérieurs et grandes écoles de Niamey, mais aussi, le personnel technique et administratif et les jeunes de Haro Banda se sont mobilisés pour suivre le combat. Le public a apprécié la pratique de la lutte traditionnelle par les étudiants sur le campus universitaire. Le moment tant attendu est l’entrée dans l’arène des deux finalistes sous les ovations et les youyous des étudiants spectateurs qui supportaient chacun son lutteur.

Ainsi, dans un combat très animé, engagé, vivace et technique, les deux lutteurs ont fait preuve de leur connaissance de ce sport. Après une première pause intervenue au bout des trois premières minutes, le lutteur de la FLSH a surpris son adversaire par une prise à la hanche. Ainsi, au bout de 05 minutes de combat, Abdoul Aziz Garba l’Etudiant de la FLSH terrasse son adversaire et devient champion de cette 4ème édition.

Ainsi, le champion a reçu le Sabre et une moto, le vice-champion Moussa Amadou a bénéficié d’un ordinateur et une enveloppe de 30.000 FCFA. Le troisième et quatrième du tournoi ont également reçu des prix en espèce.

Notons aussi que le combat de la 3ème place a opposé Moutari Ibrahim de FSJP et Seyni Garba de la FLSH. Ces deux étudiants étaient finalistes de l’édition passée. Cette année, la troisième place a été remportée par Seini Garba.

Présent à cette finale, le doyen de la FLSH, Dr Boubacar Daouda Diallo a encouragé les étudiants dans ces genres d’initiatives. Il les a invités à la promotion et à la valorisation de nos valeurs culturelles et traditionnelles et la pratique du sport, notamment la lutte traditionnelle, qui est un véritable facteur de cohésion sociale et d’unité nationale. Le doyen de la FLSH a plaidé auprès du ministre de la Jeunesse et des sports pour la réhabilitation et la modernisation des infrastructures sportives et culturelles de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. «Nous appelons également le ministre de la Jeunesse et des sports à écouter, à épauler et à accompagner cette jeunesse pour que nos Universités soient performantes pour former les cadres valables», a-t-il dit.

Le secrétaire général de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey, M. Mohamadou Hachimou a expliqué que cette activité initiée par l’UENUN, vise à renforcer le vivre ensemble, la cohésion sociale et la valorisation de nos valeurs sociales en milieu universitaire. «La lutte a été choisie car elle est le sport favori qui est le meilleur moyen de réunir les étudiants», a-t-il souligné.

Rachida Abdou Ibrahim (ASCN)

ONEP

 

La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) a annoncé en début de cette semaine, la date de la tenue de la finale de la coupe nationale de Football édition 2021-2022. Cette finale opposera cette année le Club de l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale du Niger (USGN) à celui de l’Association Sportive de la Douane Nationale (AS Douanes). Deux clubs qui se connaissent très bien et dont la dernière opposition  remonte au weekend dernier dans le cadre de la Super Ligue Nationale 2022. Cette rencontre a été remportée par les Douaniers sur le score de 2 buts à 0. Le vainqueur de la Coupe nationale sera directement qualifié en compétions Africaines, notamment la Coupe de la Confédération Africaine de Football.

Prévue pour le 25 juin prochain, la Finale de la Coupe Nationale de Football édition 2021-2022 a été reportée finalement au 9 juillet 2022. C’est à travers une lettre n°543/P/SG/2022 que le Secrétaire Général Adjoint de la FENIFOOT a informé les présidents des Associations Sportives Régionales de Football du report de la date de la  finale. « J’ai l’honneur de vous informer que la Finale de la Coupe Nationale édition 2021-2022 qui opposera l’AS Douanes à l’USGN initialement prévue pour le Samedi 25 juin 2022 est reportée au samedi 09 Juillet 2022 au Stade Général Seyni Kountché à 16h00 », a écrit, dans sa lettre  M. Issa Yanforé.

Ainsi, la FENIFOOT et les responsables des deux clubs qualifiés pour cette finale, sont à pied d’œuvre chacun en ce qui le concerne pour les préparatifs. Cette importante finale de l’une des compétitions phares du football national au Niger, promet sans nul doute d’être une belle affiche et un beau spectacle. 

Pour rappel, l’USGN est le détenteur du titre 2020-2021 de cette compétition, remporté devant l’AS Police. Une finale à laquelle a assisté le Président de la République SE Mohamed Bazoum.  C’est grâce à ce titre qu’effectivement l’USGN a participé à la campagne de la CAF, avec un parcours honorable.

C’est donc une rencontre entre deux prétendants très intéressés par le titre ; d’un côté l’USGN qui tentera  de conserver son titre,  et de l’autre,  l’AS Douane qui cherchera à réitérer l’exploit de 2016.

En termes de palmarès les deux clubs ont tous un seul titre de coupe nationale : l’année dernière, 2021, pour l’USGN et  2016 pour l’AS Douanes. De manière globale l’USGN a un parcours plus réussi que l’AS Douanes en ce qui concerne le Championnat National Ligue 1 ou Super Ligue du Niger ;  l’USGN est Champion de la  saison 2020-2021 et  Vice-champion  2016-2017. Le Club est vainqueur de la Coupe nationale  2021 et finaliste de ladite compétition trois fois de suite, en  2014, 2015 et 2019. L’USGN est aussi finaliste en 2019 de la Super coupe du Niger. Quant au club de  l’AS Douanes,  il a compté deux titres de Champion du Niger en 2013 et 2015. Le club est aussi vainqueur d’une coupe nationale, édition 2016. Les Douaniers sont vainqueurs par deux fois de la Super coupe du Niger 2013 et 2015 et finaliste de ladite compétition en 2016.  Le Président de la République SE Mohamed Bazoum sera certainement  au Stade Général Seini Kountché de Niamey ce jour, comme il l’a promis l’année dernière, pour donner le coup d’envoi de cette finale mais aussi pour remettre la Coupe et l’enveloppe de 50 millions FCFA au vainqueur.

 Ali Maman(onep)

 

C’est pour la seconde fois que la FENIFOOT reporte la date de la finale de la Coupe Nationale de Football édition 2022. Initialement prévue pour le 25 juin, elle a été renvoyée au 9 juillet puis aujourd’hui elle est projetée pour le 16 juillet 2022. C’est à travers la lettre N°701/P/SG/2022 que le Secrétaire Général Adjoint de la FENIFOOT a informé les Présidents des Associations Régionales de Football de ce report.

« J’ai l’honneur de vous informer que la Finale de la Coupe Nationale édition 2021-2022 qui opposera l’AS Douanes à l’USGN prévue pour le 09 juillet 2022 est reportée au samedi 16 juillet 2022au Stade Général Seni Kountché à 16h00 », a écrit M. Issa Yanforé dans sa lettre. Ce report est certainement dû à la coïncidence de la date du 9 juillet avec la Fête de Tabaski dont l’annonce a été faite en début de semaine passée par le Conseil Islamique du Niger dans un communiqué rectificatif.

Ainsi, les deux clubs qualifiés pour cette finale à savoir l’USGN et l’AS Douanes bénéficieront davantage de quelques semaines pour apporter les dernières touches techniques et tactiques dans la préparation de leurs équipes. Aussi la FENIFOOT et le comité d’organisation de cet événement annuel national, saisiront l’opportunité pour également revoir le contour organisationnel de cette finale.

Pour rappel, l’USGN est le détenteur du titre de la coupe édition 2020-2021. Aussi, une victoire de l’un ou l’autre camp leur permettra de s’offrir leur deuxième participation à la coupe de la confédération africaine de football.

Concernant leurs palmarès, les deux clubs ont tous un seul titre de la coupe nationale l’année dernière, 2021, pour l’USGN et 2016 pour l’AS Douanes. De manière globale l’USGN a un parcours plus réussi que l’AS Douanes en ce qui concerne le Championnat National Ligue 1 ou Super Ligue du Niger. Le club USGN a été Champion une fois  lors de la saison 2020-2021 et une fois Vice-champion en 2016-17. Le Club est vainqueur en 2021 de la Coupe Nationale du Niger une seule fois, et finaliste dans cette même compétition, trois fois de suite 2014, 2015 et 2019. L’USGN est aussi finaliste en 2019 de la Super coupe du Niger. Les Gendarmes sont aussi champion D2 de la saison 2011-2012.

Quant au club de l’AS Douanes il a au compteur deux titres du Champion du Niger en 2013 et 2015. Le club est aussi vainqueur de la coupe nationale de l’édition 2016. Les Douaniers sont vainqueurs par deux fois de la Super coupe du Niger en 2013 et 2015 et finaliste de ladite compétition en 2016.

 

Par  Ali Maman

 

 

 

Aujourd’hui comme hier, la question n’est plus de savoir si le sport est une activité privée ou collective, mais celle de connaître les justes proportions de chacune de ces deux dimensions de la question. Ailleurs, dans le monde, principalement chez les Anglo-saxons, le sport est une activité relevant du secteur privé et qui doit être régi par les règles de droit privé. Vous comprenez très certainement que l’on soit là en présence d’une vision libérale ou néo-libérale du monde dont le capitalisme est la forme la plus achevée. En effet, dans ces sociétés capitalistes, l’Etat est censé mourir, disparaître, puisqu’il est l’ennemi de l’individu, pour laisser place aux volontés individuelles. Pour le cas spécifique du football, c’est une activité du secteur purement privé avec de clubs privés puissants et des fédérations autonomes.

Cependant, même dans ces Etats capitalistes, le sport, comme d’ailleurs les autres activités humaines, le sport est aussi une affaire du secteur public qui en crée le cadre et en assure le fonctionnement régulier. Même dans ces pays de tradition libérale, l’Etat demeure toujours présent, soit par son rôle de régulateur, soit par celui de la bonne orientation ou de l’élaboration des politiques publiques sectorielles ou sous-sectorielles de développement. C’est à l’Etat d’élaborer les grandes politiques publiques du pays et de les mettre en exécution, à travers, une organisation politique et administrative assise sur des règles et de principe consacrés par les lois et les règlements de la république. Les Mondiaux de football et les Jeux Olympiques démontrent clairement que le sport, en général, le football en particulier, sont d’abord du domaine régalien, car ce sont les candidatures des Etats qui y sont demandées. Comme on le voit, le sport revêt à la fois, dans ces pays capitaliste, des aspects privé et public pour avoir trouvé un modèle de financement à dominante privé et d’un accompagnement étatique divers, soit sur le plan de la fiscalité, soit dans la prise en charge financière et matérielle des équipes sportives nationales. On le sait très bien, dans ces Etats, la part publique dans le développement du sport reste importante, rien que pour la construction des infrastructures sportives dans le pays. C’est tout simplement parce que le sport est devenu, de nos jours, un enjeu de fierté nationale incarnée par le drapeau-étendard qui couvre chacun des athlètes qui rivalisent sur la scène internationale. La chose doit aussi l’être dans les pays dits en développement comme les nôtres, où le secteur privé demeure encore faible pour répondre aux besoins de financement du sport. Plus particulièrement, dans des pays comme le Niger, l’un des plus pauvres de la planète selon l’Indice du Développement Humain (ID) du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), le sport ne peut que compter sur l’Etat pour se développer, en l’absence de sponsorings sportifs au plan national. Le cas du football est très révélateur de l’impérieuse nécessité de mettre en place, très rapidement, un mécanisme de financement des équipes nationales de football qui compètent au nom de la nation nigérienne et sous le drapeau national. C’est justement là où se trouve toute la problématique actuelle de la question du financement public du football au Niger. En effet, comme on le sait, depuis plusieurs années, le football nigérien a enregistré de progrès importants en se qualifiant à deux reprises successives aux phases finales de la CAN, en prenant régulièrement part aux différentes compétitions inter-nations de la CAF dans toutes les catégories et dans tous les genres. Mais, pour rendre ces équipes nationales de football dans de meilleures conditions de réussite, il faut avant tout régler les primes de qualification des joueurs ainsi que celles de sélection qui sont, exclusivement, à la charge de l’Etat. Aujourd’hui, ces primes de joueurs des équipes de football s’accumulent de compétition en compétition, sans que les pouvoirs publics puissent régler la question de façon responsable. A titre d’exemple, on peut citer entre autres le non-paiement des primes du CHAN 20220, au Cameroun, celui des U23 récemment victorieux de la Guinée-Bissau pour la CAN 2023 de cette catégorie, sans compter les plus vieilles primes des autres campagnes précédentes tombées dans les oubliettes des pouvoirs publics compétents. On ne sait pas pourquoi ces primes ne sont pas réglées, non parce qu’il n’y a pas l’argent pour le faire, mais peut-être que les pouvoirs publics, en l’occurrence le président de la république, le premier capitaine des équipes nationales sportives, probablement, mal informé ou mal entouré sur la question. Une chose demeure cependant certaine, c’est que le président Bazoum a affiché de bonnes intentions dans ce sens, mais, d’un autre côté, l’on a l’impression que, quelque part, une bonne partie de son entourage jouerait contre la réalisation concrète de ces bonnes dispositions présidentielles. Il s’était rendu au stade pour assister à une finale de Coupe nationale et avait même rehaussé les enveloppes des primes de façon conséquente. Il reçoit, parfois, les dirigeants de ce sport à son Palais de la Présidence. Mais, très malheureusement, tout cela n’aboutit pas au déblocage rapide des fonds alloués à ces équipes nationales de football, qui sont, très souvent, insignifiants pour un Etat. Peut-être que le président Bazoum devrait revoir sa façon de donner des instructions qui ne sont pas suivies d’effets, souvent, dans la réalité. Par le passé, sous la Cinquième République, les autorités politiques de cette époque avaient créé un cadre de financement adéquat des équipes nationales de football, composé des entreprises publiques dont la tête de file était la SONIDEP dirigée par cet amoureux de foot, Dioffo Amadou. C’était ce parterre d’entreprises publiques qui avait en charge le financement de toutes les primes des joueurs des sélections de football. Le système avait relativement bien marché, car, à cette époque, ces sociétés publiques n’étaient pas minées par la politique politicienne, par de gestion approximative, qui font qu’aujourd’hui, l’ancien chef de pool de ces mécènes, à savoir la SONIDEP, est au bord, aujourd’hui, du dépôt de bilan, et par conséquent, elle ne peut plus, raisonnablement, jouer le même rôle. Il reste alors les entreprises publiques qui tiennent encore la route, et pour combien de temps, comme la NIGELEC, la SOPAMIN, la LONANI, Niger Poste, pour prendre la relève dans ce financement des équipes nationales de football. Mais, à ce niveau aussi, ces entreprises sont aux mains de protégés du régime politique aux affaires, qui sont, souvent, des personnes peu sensibles à la cause du sport, l’essentiel étant pour elles de recruter en masses des militants de leur bord politique ou d’attribuer de juteux marchés publics aux opérateurs économiques du parti, de la région ou de la famille. Et comme dans le football il n’y a pas de business à faire, on s’en détourne et on s’en fiche éperdument ! Les dirigeants de ces entreprises publiques appartiennent, souvent, aux appareils politiques du parti ou des partis au pouvoir et n’obéissent qu’aux intérêts de leurs formations respectives.

Aujourd’hui, ce sont là les raisons qui expliquent sans doute la léthargie qui caractérise ce cadre légal de financement public du football au Niger et qui empêche à celui-ci de sortir des sentiers battus pour un rayonnement durable. Pour l’instant, c’est la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) qui supplée aux défaillances de l’Etat en préfinançant, souvent, le payement des primes de joueurs des sélections nationales de football, au risque de se retrouver en difficultés financières pour mener ses différentes missions fédérales, dont l’organisation des différents championnats nationaux de Super Ligue, de Première Ligue et de Ligue régionale.

Sanda

C’est un véritable coup de tonnerre qui a secoué hier lundi le ciel du football africain avec la décision de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA, de suspendre pour cinq ans le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad,   de toute activité relative au football aux niveaux national et international. La conséquence directe d’une telle sanction est que le président sortant de la CAF, élu en mars 2017, ne pourra plus briguer un autre mandat  lors de l’élection programmée pour le 12 mars 2021 malgré l’annonce de sa candidature.

M. Ahmad Ahmad a en effet été  reconnu coupable «d’avoir enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.» Les charges retenues contre le patron du football africain portent sur «diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.»

On rappelle que l’affaire Tactical Steel (un contrat d’équipementier jugé surfacturé) avait valu à Ahmad d’être brièvement interpellé par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif) à Paris en juin 2019 avant d’être remis en liberté. «Dans sa décision, qui a fait suite à une longue audition, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF», ajoute la FIFA, qui lui a également infligé une amende de 200 000 francs suisses (185 000 euros).

Récemment nommé président de la CAF par intérim suite au test positif d’Ahmad Ahmad au coronavirus, le Congolais Constant Omari verra certainement son mandat prolongé de quelques mois. Et ce ne sont pas les candidatures à la plus haute marche du football africain qui manquent. Après la candidature de  l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Yahya, et le Sénégalais Augustin Senghor, ont tous déposé leurs candidatures  à la présidence de l’instance faitière du football continental. Avec cette «élimination» surprise d’Ahmad, les jeux  sont totalement ouverts pour la succession du Malgache à la tête de la CAF. Le 12 mars 2021, la partie risque d’être très serrée entre ces quatre candidats restant en lice.

 Oumarou Moussa

24 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le Niger accueille depuis le samedi dernier un trournoi international amical de football. Cette compétition regroupe trois pays à savoir le Tchad, la Sierra Léone et le Niger, pays organisateur. Pour la première journée de cette compétition le Mena du Niger a rencontré les SAO du Tchad. La rencontre s’est soldée par  une victoire du Niger, 2 à 0 au stade général Seini Kountché de Niamey.

Le samedi dernier les SAO du Tchad se sont inclinés face à l'équipe du Niger sur le score de 2-0. Cette rencontre rentre dans le cadre du Tournoi international amical de football de Niamey. Ce tournoi est l’occasion pour les sélectionneurs des trois pays de tester le niveau de leurs joueurs avant les échéances d’éliminatoires entrant dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). C’était dans un stade presque plein que la rencontre s’est déroulée. Les supporters du Mena et la communauté tchadienne au Niger se sont fortement mobilisés pour apporter le soutien nécessaire à leurs équipes respectives.

Après une première mi-temps visiblement d’observation, les deux équipes ont été renvoyées à la pause par l’arbitre du match. Du retour des vestiaires pour la deuxième mi-temps, les deux équipes se sont montrées très entreprenantes. Des occasions de buts se sont créées de part et d’autre. Dans cette phase décisive les joueurs du Mena du Niger ont multiplié les provocations dans la défense tchadienne et obtiennent plusieurs coup-francs. Ainsi, successivement aux 53ème et 57ème minutes le Niger bénéficie des coups de pied arrêtés transformés respectivement par Adébayer et Issa Djibrilla. C’est sur ce score que la rencontre a pris fin et la prochaine sortie de l’équipe du Niger version CHAN sera pour demain mardi face à la même équipe du Tchad et l’équipe A du Niger rencontrera celle de Sierra Léone.

 Ali Maman(onep)

12 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Après Mahamadou Amadou Sabo qui fait ses classes, depuis un certain temps, au C.A Bizerte en première ligue tunisienne, un autre joueur de l’équipe nationale de football du Niger pourrait s’engager pour deux ans avec l’U.S Monastir. Oumarou Youssouf dit Ballé qui jouait au FC San Pedro de Cote d’Ivoire a effectué les visites médicales mardi dernier. Après deux matches de préparation, avec l’équipe nationale, contre le Soudan- une victoire et une défaite- et deux matches dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde contre les Etalons du Burkina et le Djibouti Ballé est resté au Maroc pour jouer un cinquième match avec son club de San Pedro contre les Burkinabé de l’ASFA en coupe de la Confédération. Les stades Niger et du Burkina Faso ont été suspendus par la Confédération Africaine de Football. Ballé a été formé au Sahel Sporting Club. Il a d’abord joué au Zumunta AC, puis au club de football de l’Association des Forces armées nigériennes. Il commencera sa carrière internationale à Oujda au Maroc alors en deuxième division. Après la montée de l’équipe, il quittera pour Kenitra. Au cours d’un match contre la Tunisie, après avoir marqué le seul but du Mena, il sera victime d’une fracture. Après un bref passage à l’Union Sportive de la Gendarmerie, il partira pour la Cote d’Ivoire. Son club, le FC San Pedro dont l’un des dirigeants serait d’origine tunisienne, entretient des relations avec l’US Monastir avec des prêts de joueurs. Pour l’international nigérien, ce serait plutôt un rachat de contrat. L’US Monastir s’est classée dixième du championnat tunisien la saison dernière. Juste devant le club de Bizerte. Si tout se passe bien, Ballé aura son baptême de feu dès ce samedi 18 septembre contre L’Espérance de Tunis.
AOM

«L’avenir d’un pays se trouve au sein de sa jeunesse», comme on a coutume de dire. Le Niger compte à cet égard des centaines et des milliers des jeunes dotés des compétences et du savoir et savoir-faire dans plusieurs domaines. Aujourd’hui, nous vous faisons connaitre deux jeunes footballeurs qui évoluent à l’extérieur du Niger mais, très peu connus au pays. Il s’agit de Yasser Ali Bouzou qui joue en France, précisément à Angers et Ousseini Dadi Abdoul Aziz, un étudiant footballeur qui évolue en Algérie, au CS Constantine. Deux jeunes ambitieux de porter le maillot de l’équipe nationale du Niger.

Doté d’une grande qualité technique chacun, ces deux jeunes ont pourtant débuté leur carrière footballistique très jeunes au Niger dans certains clubs de la capitale (Niamey) et à Zinder spécifiquement pour Yasser Ali Bouzou. Ils ont aussi joué plusieurs matchs depuis les compétitions d’Airtel Jeunes Talents et des TGV à Niamey.

Agile avec le ballon, très bons en contrôle, compétitifs dans les duels, dribleurs et précis, tels sont entre autres qualités sur lesquelles ces deux jeunes sont appréciés dans les clubs où ils jouent. Mais ils ont un parcours et une carrière en football très différents. Leur point fort et qu’ils ont en commun, c’est la passion pour le ballon rond mais également cette ambition qu’ils nourrissent de porter un jour le maillot de la sélection nationale.

Yasser Ali Bouzou, NDC Angers (France)

D’une taille de 1m81 et de 61 kg, ce jeune âgé de 20 ans a débuté sa carrière de footballeur au centre de formation Atcha Academy de Niamey, qu’il a fréquenté de 2013 à 2016. Ensuite, il a été détecté par le club AS Police de Niamey où il a séjourné dans l’équipe cadette pendant une saison (2017). Il a connu sa première sélection à l’équipe nationale du Niger Mena Cadet de 2017 à 2018. Yasser intégra ensuite l’équipe cadette de Kandadji Sport de 2018 à 2019. Il obtient avec brio sa première Licence à Kandadji Sport et intègre l’équipe B dudit Club. Et de janvier 2020 à mars 2021, il réussit à obtenir sa Licence pour l’équipe A du Kandadji Sport de Niamey.

Les qualités particulières de Yasser sont la vitesse, la qualité de ses touches, la qualité de ses passes, sa détermination et son engagement sur le terrain. Il a l’estime de tous les responsables dans les mains desquels il a eu la chance de passer pour sa discipline. Ses centres d’intérêt sont évidemment le sport, ensuite la lecture et les films. Il est un meneur, excentrer pied droit. Il a un palmarès bien réussi. Ainsi, il est deux fois champion et une fois champion Airtel-jeunes talents (2015-2017 et 2020) ; champion du tournoi du 18 décembre (2018) ; deux fois champion des TGV de Niamey en 2019 et 2021.

C’est certainement toutes ces qualités et réussites qui ont convaincu le Clubs NDC Angers en France d’accepter de lui signer un contrat, pour deux saisons, dans son centre de formation. Le jeune Yasser vient de passer avec succès un mois de stage.

Ousseini Dadi Abdoul Aziz, étudiant et joueur CS-Constantine (Algérie)

âgé de 22 ans et mesurant 1m86, le jeune Ousseini Dadi Abdoul Aziz a commencé sa carrière en football, comme la plupart des jeunes nigériens dans les TGV. Par la suite, son talent et la qualité de ses prestations lors de ces compétitions informelles ont convaincu le Sahel- FC de Niamey de l’intégrer dans son groupe à partir de 2010. Par la suite, il a été identifié et sélectionné par l’USGN à partir de 2012. Jusqu’à 2018, année où il a obtenu son BAC, le jeune Ousseini a toujours et régulièrement évolué à l’USGN. Depuis lors, il n’a plus de club, car la famille a souhaité qu’il arrête toutes autres activités pour se consacrer aux études.

«Nul ne peut désobéir aux vœux de la famille». Ainsi, notre jeune talent s’envole pour Algérie où il s’est inscrit dans une université de Constantine une région algérienne pour poursuivre ses études. Grâce à un de ses amis étudiants de nationalité étrangère il s’est approché du Club Sportif Constantine (CSC). Sur l’accord de l’entraineur de ce Club, Ousseini Dadi Abdoul Aziz a intégré le groupe mais sans contrat à cause de ses études. Après 4 années d’étude et de carrière en football il a gagné plusieurs titre en collectif et en individuel. Ainsi, il est vainqueur de la Coupe du Championnat d’Algérie (Constantine) en 2020 ; vainqueur du tournoi ASO Chleff et meilleur buteur de la Compétition en 2021 ; vainqueur du tournoi inter wilaya. Au Niger, il fut champion du tournoi U15 en 2014 ; champion TGV Arrondissement Niamey I en 2015 ; champion Airtel-jeunes talents en 2016 ; meilleur joueur du tournoi U17 en 2017 ; et enfin cette année profitant de ces vacances il a joué le TGV de SONUCI où il est vice-champion.

Le jeune Ousseini Dadi Abdoul Aziz est un joueur disposé. Il a pour devise, dit-il, la victoire. Il aime le jeu collectif et toujours près aux contres et sur les duels aériens. Buteur et passeur, il est très précis dans ses touches. Aujourd’hui en fin de cycle en masters option ressources minières et environnementales, il est prêt et disponible pour jouer pour son pays.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Le Ministre Algérien de la Jeunesse et des Sports, M. Abderezak Sebgag séjourne au Niger à la tête d’une importante délégation. Cette visite au Niger rentre dans le cadre de la 4ème journée du match tour éliminatoire de la coupe du Monde 2022, qui se jouera ce mardi 12 Octobre 2021 au stade Général Seini Kountché de Niamey. A son arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, cette délégation qui compte aussi l’équipe nationale de l’Algérie, les Fennecs, a été accueillie par le Ministre nigérien de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou. C’était en présence des officiels de l’Ambassade d’Algérie au Niger, des Présidents des Fédérations sportives nigériennes et des cadres du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Le Ministre algérien, M. Abderezak Sebgag a situé l’objectif de ce déplacement à Niamey qui rentre dans le cadre du match retour du tour éliminatoire pour la coupe du monde 2022. Le Chef de la délégation algérienne a souligné que c’est sur invitation de son homologue nigérien qu’il a souhaité effectuer ce déplacement en vue d’assister à ce match important pour les deux équipes. « Je tiens à remercier mon ami le Ministre de la Jeunesse et des Sports pour son invitation  afin de venir assister avec lui au match entre les équipes (Ména du Niger et Fennecs d’Algérie) des deux pays frères et voisins (….) le sport ce n’est qu’un des vecteurs du développement des relations entre les deux pays qui ont de dénominateurs communs. Nous avons aussi des relations stratégiques dans tous les domaines et nous pouvons utiliser le sport encore pour renforcer tous ces liens », a-t-il dit. Le Ministre algérien de la jeunesse et des Sports a invité les deux équipes au fair-play sur le terrain, qui est une culture du sport en général et en football en particulier. « Déjà au match aller les deux équipes ont profité pour se connaitre, ce qui est déjà bien. Ici c’est une continuité. Le sport est une passerelle pour tisser et renforcer la fraternité entre les joueurs et entre les deux peuples », a-t-il déclaré.

Le Ministre Sékou Doro Adamou s’est réjoui de l’arrivée de son homologue algérien pour avoir accepté l’invitation. Il a également salué les bons rapports qui existent entre le Niger et l’Algérie. « C’est l’occasion de renforcer nos relations et souhaiter aux deux équipes un très bon match dans le fair-play », a-t-il dit.

Il faut noter que le 8 octobre dernier les deux ministres ont assisté au match aller en Algérie, au Stade Mustapha Tchaker, de Blida où le Niger a perdu 6 but à 1. Aujourd’hui 12 Octobre 2021, le Niger cherchera à partir de 15 heures à prendre sa revanche face à une des meilleures équipes africaines en football. L’Algérie et le Niger partagent le groupe A avec le Burkina Faso et le Djibouti.

Ali Maman

12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger vient de connaitre encore une autre qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. En effet, les U23, c’est-à-dire, l’équipe Espoir du Football du Niger, a héroïquement battu le Soudan, à Khartoum, une victoire qui permet au drapeau du Niger de flotter dans le ciel du Royaume Chérifien, le Maroc. Cette nouvelle qualification a suscité les commentaires et les réactions des amateurs du ballon rond au Niger sur la performance de nos équipes des jeunes, mais aussi sur celle des entraineurs locaux.

En effet, dans l’histoire du football nigérien, toutes les victoires et les qualifications ont été obtenues par nos entraineurs locaux : Harouna Doulla, Cheick Omar Diabaté, Hamey Amadou, Frédéric Da Costa, Zakariaou Ibrahim, Soumaila Tiémago et leurs adjoints nigériens également ont été à l’avant-garde de toutes les victoires de notre football. Ainsi, l’on retiendra les exploits suivants : les qualifications aux CAN 2012 et 2013 ; les qualifications aux CHAN 2011; 2016 ; 2020 et 2022; les qualifications aux CAN U20 ; U17 et U15 sans oublier celles, des tournois de l’UEMOA etc.

Par contre, de 2000 à ce jour, aucun entraineur expatrié n’a eu des résultats significatifs pour notre football. Recrutés et payés à grand frais, sans aucun résultat, ils rebroussent chemin aussitôt après quelques déconvenues, en laissant  aux entraineurs locaux le soin de  reconstituer et de reconstruire les équipes nationales. Cette expérience a prouvé que c’est toujours après ce travail de reconstruction par les entraineurs locaux que l’on fait venir des entraineurs expatriés pour qu’ils remettent tout en cause. Au regard de leurs résultats, l’on se demande si le Niger ne doit-il pas compter sur ses entraineurs locaux pour développer et faire avancer son football.

Les exploits de ces entraineurs locaux font la fierté du football nigérien. Ils sont appréciés à divers niveaux par les citoyens, notamment les supporteurs du football. Avec les entraineurs locaux, nos équipes ont réussi à tenir tête à de grandes nations de football, comme l’Egypte, l’Afrique du Sud ou même le Nigeria.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les lampions de la 10ème édition du tournoi de football des jeunes (U15) dénommé ‘’Coupe Hima Yankori’’ se sont éteints le samedi 14 août au stage municipal de Niamey. Ce tournoi dont la finale a mis aux prises ‘’Ouragan FC’’ et le club ‘’Kandaji Sport’’ a pour but de permettre aux jeunes d’exprimer leur talent. A l’issue du match, c’est Ouragan FC qui a remporté la Coupe ‘’Hima Yankori’’ face à club sportif ‘’Kandaji Sport’’ sur un score de (1 but à 0).

 

Le professionnalisme et le talent des équipes finalistes attestent à tout point de vue que le tournoi ‘’Coupe Hima Yankori’’ est un véritable cadre de promotion du football nigérien. Selon Mahamadou Hima Yankori, membre du comité d’organisation, cette coupe vise à valoriser le football à la base, d’où le choix des U15.

Les deux équipes finalistes sont toutes composées des jeunes joueurs talentueux. Chose qui a rendu la confrontation très ardue pour les deux équipes. Le public a découvert des joueurs adroits, doués  avec de techniques de football impressionnantes.

C’est au environ de la 30ème minute du jeu que l’avant-centre de ‘’Oragan FC’’ a profité d’une passe décisive de l’attaquant de son équipe pour tromper la vigilance du gardien de but de l’équipe adverse, ouvrant ainsi le score (1 but à 0).  Les joueurs d’Ouragan FC ont créé les conditions pour maitriser le rythme du jeu afin de maintenir le score (1 but à 0) sur l’affiche jusqu’à la fin du temps réglementaire. Et, c’est ce qui fût fait. «C’était un match très difficile, mais grâce à Dieu on a pu remporter la Coupe. Je suis très heureux et je remercie tous les supporters» se réjouit Abdoul-Malik Sani, capitaine d’Ouragan FC, dans l’émotion après la victoire.

Cependant, ‘’Kandaji Sport’’ (l’équipe perdante) n’a pas aussi démérité. Malgré qu’ils ont encaissé un but dès la première mi-temps, les joueurs de ‘’Kandaji Sport’’ ont tout de même gardé le sang froid et l’esprit de Fair-play. Visiblement les joueurs de ‘’Kandaji Sport’’ ont dominé tous les compartiments du jeu durant le temps imparti. Ni leurs tactiques, encore moins les talents dont-ils ont fait preuve sur la pelouse les attaquants de ‘’Kandaji Sport’’ ne leur ont permis de faire trembler les filets du camp adverse.

Le capitaine de l’équipe a reconnu qu’ils ont raté énormément d’occasion. Il regrette ce qui est arrivé à son équipe. «Nous avons bien joué mais ça n’a pas du tout marché. Nous avons manqué de chance pour gagner cette finale. C’est Dieu qui a voulu  que les choses se passent ainsi. Et ainsi va le Football», a expliqué le capitaine de l’équipe perdante, très triste.

Rappelons que c’est une trentaine d’équipes qui ont participé à ce tournoi. 16 équipes reparties en 4 pools sont arrivées à la dernière phase. Le classement de la ‘’Coupe Hima Yankori’’ place Ouragan FC 1er, ‘’Kandaji Sport’’ 2ème et Wadarac académie occupe la 3ème place du podium de ce tournoi.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

16 août  2021
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Le Tournoi des Grandes Vacances (TGV) du quartier Sonuci de Niamey a débuté le dimanche 15 août sur les installations sportives du CES Koubiya (ex CEG 25). Ce tournoi qui est à sa troisième édition a pour but d’assurer la formation et l’encadrement des jeunes à la base. Le match d’ouverture de ce TGV a opposé les Club Sabara et Galaxie FC, un match qui s’est soldé par un score de 1 but pour le Club Sabara et 2 buts en faveur de Galaxie FC.

 Au total 16 clubs repartis en quatre poules sont engagés dans cette compétition.

Le président du comité d’organisation M. Abdourhamane Djibo D. Diallo précise que l’esprit du TGV Sonuci consiste à développer une philosophie de formation et d’encadrement les jeunes. «Notre philosophie à travers cette compétition est de s’attaquer au hic du football nigérien. Nous avons compris que la formation à la base est négligée. Nous avons compris que nous avons des jeunes talents qui ne sont pas encadrés. On a beau avoir des talents, si de telles compétitions ne sont pas organisées, l’image du football sera constante. Or, il fallait changer, soigner et travailler cette image. Nous sommes en train de créer les conditions pour que les jeunes puissent avoir des cadres dans lesquels ils vont s’exprimer. Aujourd’hui nous sommes à notre 3ème édition. Les jeunes avec qui nous avons commencé sont actuellement en train de briller dans des grandes compétitions», a témoigné le président du comité d’organisation M. Abdourhamane Djibo D. Diallo. Des grandes récompenses et des distinctions sont annoncées pour les équipes, les coachs, les arbitres les plus méritants lors de la finale de cette compétition prévue le 11 septembre.

Pour le parrain de cette troisième édition, M. Lamido Harouna Moumouni, Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, le sport devient de plus en plus un pourvoyeur d’argent. C’est pourquoi, il exhorte les autorités en charge des sports à faire en sorte que les jeunes soient dans un minimum de conditions pour conduire à bien les objectifs visés à travers le sport. «Je pense que si nous voulons avoir des bons joueurs, il faut investir dans la jeunesse à la base. Lorsque nous arrivons à investir à la base, nous pourrons certainement espérer avoir plus tard de grands joueurs comme Messi. C’est une question d’encadrement. Faisons un effort, les gens doivent se sacrifier pour développer le domaine sportif. Si nos jeunes sont encadrés, ils peuvent y arriver», estime le parrain avant d’encourager fortement les jeunes du quartier Sonuci, comme tous les jeunes du Niger, à persévérer pour que le drapeau du Niger puisse être présent dans les plus grandes tribunes, et que l’hymne national puisse retentir.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

17 août  2021
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Le tournoi de grandes vacances (TGV) de Boukoki a pris fin le dimanche 12 septembre dernier au quartier Boukoki. La finale a opposé le club sportif de Colombie contre celui de ‘‘Onze Pros’’. A la fin du temps réglementaire du jeu, les deux équipes étaient sur un score égal d’un but partout (1-1). Il a fallu donc la phase des «tirs-au-but» pour les départager. A l’issue de cette phase, le club des ‘‘Onze Pros’’ qui a remporté la coupe sur un score de 6 tirs au but à 5.

Dans une ambiance très forte, les jeunes de Boukoki se sont mobilisés pour la grande finale de la 24ème édition du TGV de Boukoki.

Dr Aliou Oumarou Maiga, parrain de ce TGV a d’abord félicité les organisateurs pour la bonne tenue de ce tournoi de Boukoki qui s’est s’achevé dans le fair-play, la patience, le respect des équipes. «Mais notre ambition, c’est de faire de ce TGV, le plus grand des TGV de Niamey. Par la même occasion, je remercie la Fédération nigérienne de football qui a appuyé l’organisation», a déclaré Dr Aliou Oumarou Maiga.

Par ailleurs le parrain du TGV a indiqué que, Boukoki est un quartier populaire où il y a des jeunes passionnés du football. «Notre ambition est de faire en sorte que les jeunes puissent s’épanouir à travers ce cadre de rencontre et de brassage. Nous prenons l’engagement de continuer ce tournoi pour que, la jeunesse puisse exprimer ses talents dans le domaine du football», a ajouté Dr Aliou Oumarou Maiga.

Pour M. Oumarou Moussa, un des organisateurs du TGV, ce tournoi a tenu toutes ses promesses dans la mesure où il a permis de détecter plusieurs talents en football. Cette année, la particularité de ce tournoi est que, toutes les équipes étaient disciplinées et elles nous ont fait vivre un véritable football dans le fair-play.

Le TGV de Boukoki qui est à sa 24ème édition est l’un des plus grands TGV de Niamey. Cette édition a enregistré la participation de 16 équipes reparties en quatre (4) poules. Il faut noter que peut avant la finale de cette 24ème édition, un match de gala a opposé les anciens joueurs du quartier Boukoki à ceux du quartier Lazaret.

Mourtala Alhassane (Stagiaire)

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Le célèbre tournoi de grandes vacances (TGV) de Yantala a pris fin le samedi 4 septembre dernier au quartier Yantala. Ce tournoi qui est à sa 29ème édition est l’un des plus grand TGV de Niamey avec 52 matchs enregistrés au cours de cette même édition. La finale a opposé le club sportif ASEC à l’équipe dénommée ‘’Dynamique’’. A la fin du temps réglementaire du jeu, les deux équipes étaient sur un score égal d’un but partout (1-1). Il a fallu donc la phase des ‘’tirs-au-but’’ pour les départager. Et, c’est le club sportif ASEC qui a remporté la coupe sur un score de 4 tirs au but à 3.

Selon le président du Comité d’Organisation du TGV Yantala, M. Amadou Hassane Bello dit Padré, le niveau du TGV de Yantala, ainsi que celui des joueurs se sont nettement améliorés. C’est pourquoi, M. Amadou Hassane Bello tire un bilan satisfaisant. «C’est un sentiment de fierté et de satisfaction, surtout que nous sommes en train de finir en harmonie. Nous avons constaté que le niveau des joueurs a été élevé. Dans le cadre de ce TGV, nous avons près de 8 joueurs qui sont dans les viseurs de recruteurs. Il y a une très grande innovation dans l’organisation de ce célèbre TGV de Yantala. Désormais il y a des matchs préliminaires qui se jouent avant le tournoi» se réjouit le président du Comité d’Organisation.

Dans le cadre de l’organisation de ce TGV, Niger Poste est l’un des sponsors phares, d’où la présence de son DG M. Idrissa Kané à la finale. Très ému par le niveau des joueurs, le directeur général du Niger Poste salue la performance des joueurs. «En terme de spectacle, il y a énormément de public. Nous avons remarqué l’esprit de fraternité au tour de TGV. C’est un tournoi qui a très bien réussi. Nous sommes dans les prédispositions pour toujours accompagner ce TGV parce que c’est le plus grand TGV à Niamey peut-être même du pays. C’est vraiment un honneur pour nous d’accompagner ce TGV. Niger poste va toujours essayer d’accompagner les incitatives des jeunes, notamment la ligue des champions» a assuré M. Idrissa Kané.

Le SG de la FENIFOOT M. Silimane Mohamed a pour sa part félicité et encouragé les acteurs de ce tournoi, pour leur engagement de promouvoir le football. «Ils sont à féliciter. Je pense que tout passionné de football résidant ou de passage à Niamey ne peut pas manquer l’opportunité de faire un tour à ce TGV Yantala. Il faut saluer la longévité de ce TGV, cela prouve que les acteurs chargés de l’organisation sont sérieux. Si ce TGV perdure encore, ça veut dire qu’il a toujours répondu aux attentes de tout le monde» a déclaré le SG de la FENIFOOT avant d’inviter les promoteurs des clubs à venir détecter des jeunes talents. 

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le monde du football nigérien vient d’être gratifié d’une bonne nouvelle. Celle du transfert du milieu de terrain de l’US Gendarmerie, Youssouf Oumarou Aliou dit Balley,  vers le club ivoirien de FC San Pedro. Au terme de ce transfert effectué lundi dernier, le joueur nigérien rejoint donc le championnat de la ligue 1 de Côte d’ivoire dans lequel il va désormais évoluer.

Selon les informations qui ont filtré de ce transfert, Youssouf Oumarou Aliou a signé un contrat qui court jusqu’en 2022 avec ce club de la ville portuaire de San Pedro. Formé au Sahel Sporting Club de Niamey, Balley a  évolué au sein de l’AS FAN de Niamey avant de s’envoler pour le Maroc où il fut sociétaire du Mouloudja Oujda, un club de ligue 2.  En équipe nationale Youssouf Oumarou Aliou a pratiquement été sélectionné dans toutes les catégories. Offensif, doté d’un « figthing spirit » remarquable, il  compte plus d’une cinquantaine de sélection au sein du Mena A. Ses nombreuses sélections au sein de l’équipe fanion du Niger, avec à la clé des participations à la CAN et au CHAN, font de lui un des joueurs nigériens les plus expérimentés du moment. C’est ce potentiel qu’il mettra assurément au service du FC San Pedro pour lui permettre de repartir de nouveau à la conquête d’un titre de champion de Côte d’ivoire après son statut de Vice  champion. Bon vent à Balley !

Oumarou Moussa  (onep)
12 août 2020
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C'est à 17h 10mn exactement que l'arbitre central a donné le coup d’envoi  de la finale du Tournoi des Grandes Vacances (TGV) Niamey 2000 qui a opposé AS Lida à FC La Légende. Après un match sérieusement disputé, le FC La Légende s’est imposé sur le score de 2 buts à 1 face à l’AS Lida, remportant ainsi l’édition 2021 de ce tournoi.

La finale de cette 4ème édition jouée sur le terrain du CEG 36 du quartier Niamey 2000 a été un match plein de surprise. La première mi-temps de cette finale a été exclusivement dominée par AS Lida qui a ouvert le score à la 40ème minute de jeu. L’AS Lida a continué à contenir les assauts adverses jusqu’à la mi-temps.

Au retour sur le terrain, toutes les hostilités footballistiques ont commencé avec la monté en puissance du FC La Légende. Ainsi, les jeunes de FC La Légende, en rage d’acculer l’adversaire, ont fini par renverser la tendance. Ils ont réussi à ramener le ballon à terre et à pousser l’AS Lida à adopter une attitude qu’on qualifierait de ‘’malice’’ en tentant de maintenir le score tel (1-0). Chose qui n’a pas été possible car, la chance a plutôt souri aux ‘’Légendes’’ qui ont réussir à faire tout basculer dans les 5 dernières minutes en marquant leur premier but pour égaliser.

Galvanisés par cette égalisation, les joueurs du FC La Légende ont multiplié les offensives. Ce qui leur a permis de profiter du mince temps additionnel pour mettre une pression irrésistible sur l’adversaire qui a finalement cédé au jeu impressionnant et efficace des ‘’légendes’’. Aux dernières minutes du temps additionnel, l’avant-centre du FC La Légende a reçu une passe décisive de son attaquant et marque le deuxième but au grand plaisir de son équipe. 

Notons que tous les deux buts ont été marqués dans les 10 dernières minutes. Un incroyable renversement de situation que l’AS Lida mettra du temps à digérer. En tout cas, le public présent et les supporters n’y croyaient pas à ce qui est arrivé à l’équipe de l’AS Lida qui a dominé la première phase de la finale.

Débuté le 1er août dernier avec 16 équipes réparties en 4 poules, cette 4ème édition du TVG Niamey 2000 a visiblement atteint ses objectifs qui consistent à réunir la jeunesse autour du football dans un esprit de fair-play et de convivialité. Un véritable cadre qui a regroupé plusieurs jeunes talents.

Selon le secrétaire chargé à l’organisation du TVG Niamey 2000, M. Soumana Gourouza Boureima, le Tournoi des Grandes Vacances Niamey 2000 est l’un des meilleurs tournois de Niamey qui regorge plus des jeune talents. «A chaque édition, on essaye de progresser et d’améliorer. Nous sommes très impressionnés par le niveau des joueurs. Dans l’ensemble on peut tirer chapeau à la jeunesse de Niamey 2000 qui fait preuve d’une grande mobilisation autour de ce TGV» a déclaré M. Soumana Gourouza Boureima.

Notons que le 1er, 2ème et 3ème du classement ont été récompensés. Ils ont reçu des équipements sportifs notamment, des jeux de maillots, des ballons, des médailles, des enveloppes en numéraire, etc.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

07 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Pour sa toute première sortie à sa première participation à une phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans, le Mena national a affronté les Pharaons d’Egypte, tenants du titre, le dimanche 25 juin 2023 au Stade de Tanger. Cette rencontre entre dans le cadre de la première journée du groupe B composé du Mali, du Gabon, de l’Egypte et du Niger.

Dès le coup s’envoi, les Egyptiens ont tenté de maitriser le jeu avec des occasions de but aux 21min et 41min, sauvées par la transversale. La mi-temps va intervenir sur le score de 0 but part.

A la reprise, les Nigériens disciplinés, déterminés et chanceux vont tenir face aux assauts des Egyptiens, qui vont encore frapper sur le poteau du portier Naim Nhour notamment aux 49min, 68min et 77 min. Vers la fin du match, le Mena national a raté un hold-up n’eut été le manque de réalisme de Abdoul Kairou Amoustapha.

Au coup de sifflet final, Nigériens et Egyptiens  se sont quittés sur le score de 0 but partout. Un score «satisfaisant» selon le technicien du Mena Zakari Yaou Ibrahim qui a déclaré que «les enfants ont bien suivi les consignes tout en regrettant le forfait (pour raisons de santé) de Philippe Boue à la dernière minute», qui a impacté son système.

Cette rencontre s’est jouée en présence du Ministre de la Jeunesse et des sports M. Adamou Doro Sékou, de l’Ambassadeur du Niger au Maroc M. Salissou Ada, du président de la Feniffoot le Colonel Major Djibrilla Hima Hamidou Pelé et de nombreux supporteurs ayant effectué le déplacement à Tanger.

La prochaine sortie du Mena aura lieu, le mercredi 28 juin 2023 contre le Gabon. En cas de victoire, le onze national aura franchi un premier pas pour un ticket qualificatif pour les demi- finales.

FENIFOOT

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Agé de 16 ans, mesurant environs 1m 70 et pesant 54kg, Mohamed est à sa deuxième participation aux compétitions dans l’équipe des joueurs de l’As Douane. Un club qu’il connait bien, car il a participé à plusieurs éliminatoires mais aussi pour avoir été sélectionné pour la compétition des joueurs de la catégorie U20 qui a eu lieu le 13 octobre 2021 au Stade Municipal de Niamey. Ce milieu de terrain de l’AS Douane évolue aujourd’hui à l’Inter FC de Sokodé au Togo : une expérience prometteuse.

Selon le sélectionneur dudit club, ce jeune joueur enregistre une grande performance qui fait de lui d’année en année un joueur appréciable. «Je me suis personnellement intéressé à ce jeune. J’ai suivi plusieurs compétitions locales à Niamey et certain compétitions nationales auxquelles il a été sélectionné», a témoigné Bouraima coach principal de l’As douane.

Mohamed Bello aime son travail et s’entraine avec beaucoup de détermination car, dit-il, la préparation physique est un grand atout pour tout joueur. Dans son palmarès, le jeune Mohamed a participé à deux grandes compétitions dans la catégorie U20. A ce titre, il a été le meilleur joueur du tournoi U20. Il a aussi participé avec succès, au titre de son club l’As douane, à plusieurs compétitions pour la sélection des joueurs qui vont représenter l’équipe à la compétition.

 Aujourd’hui, bien que son club ait perdu la finale face à une grande équipe, qui est Wadrac FC, le jeune joueur a fait beaucoup de progrès lors du tournoi. Ainsi, face à la Renaissance FC de Boukoki, Mohamed a facilement assumé son rôle contre le latéral droit de ce club. Il a reçu la première coupe de sa carrière à l’As Douane. Les principaux atouts de Mohamed sont, d’abord sa force physique, sa taille, ses capacités et son expérience. Selon le sélectionneur, ce jeune sera un grand joueur et est un espoir pour l’As douane.

Après avoir joué ce tournoi, Mohamed évolue maintenant dans un centre de formation l’Inter FC de Sokodé (au Togo). Il a joué son premier match dans son nouveau club le 11 janvier 2022 contre Naja FC. Lors de ce match l’Inter FC Sokodé était mené 0- 1 jusqu’à la mi-temps et Mohamed était sur le banc de touche. A son entrée à la 60ème minute de jeu, le jeune nigérien délivre une passe décisive dès sa 1ère touche. Ce qui a permis à son attaquant d’égaliser à la 63ème minute et permettre à son équipe d’arracher un match nul (1 but partout). Après le match Mohamed était encouragé par tout le staff de son nouveau club,

surtout par son entraineur actuel Emana. «Mon plus grand souhait, c’est d’avoir la chance d’être sélectionné en équipe nationale du Niger», confie le jeune joueur.

Omar Abdou (Onep)

La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) en collaboration avec la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération International de Football Associé (FIFA) organise, du 26 au 29 septembre 2022 à Niamey, un cours de renforcement des capacités des arbitres féminins nigériens. Le lancement de cette session de formation s’est déroulé le lundi dernier dans la salle de réunions du siège de la ligue régionale de football de Niamey.

Ce cours est dirigé par M. Joseph Jasou, instructeur de la CAF/FIFA. Durant cette formation, les arbitres et arbitres assistantes dames verront leurs capacités renforcées sur la gestion des matchs. Ce cours vise aussi et surtout à améliorer le niveau de l’arbitrage féminin au Niger et de rehausser le niveau du match.

A l’ouverture de cette session de formation, le représentant de la FENIFOOT, M. Attama Ibrahim a, au nom du comité exécutif de ladite Fédération, remercié la CAF et la FIFA pour leur accompagnement. Il a souligné que ce cours a été initié par la commission centrale des arbitres de la FENIFOOT qui a convié un instructeur de la CAF/FIFA, pour le conduire.

Pour sa part, l’expert technique et formateur de la CAF/FIFA, M. Joseph Jasou s’est réjoui d’être au Niger, mais aussi de l’honneur qui lui a été fait de diriger ce cours de cinq jours. Il a souligné que, ce cours vise à accompagner les efforts de la fédération, visant l’amélioration du niveau de l’arbitrage féminin au Niger et le rehaussement du niveau des matchs.

M. Issaka Naindou de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), s’est également réjoui de tous les soutiens que la FENIFOOT apporte à sa commission dans le cadre du renforcement des capacités des arbitres. Pour cette session particulièrement destinées aux arbitres féminins, les instructeurs de la CAF/FIFA vont échanger avec les apprenantes sur les nouveaux concepts de l’arbitrage. «Il s’agit du 6ème cours dont 4 de la FIFA et 2 de la Fédération Nigérienne de Football. Pour les dames, c’est leurs 2ème cours, après celui qui s’est tenu en début du mois d’Août», a-t-il précisé.

Pour M. Issaka Naindou, l’organisation de ces formations démontre la volonté de la Fédération Nigérienne de Football d’outiller les jeunes arbitres féminins en vue de les accompagner pour faire une belle carrière dans ce domaine.

Omar Abdou(onep)
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La Fédération Nigérienne d’Athlétisme en collaboration avec la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) conduit une initiative qui vise à développer les activités socioéconomiques et le sport à l’endroit des jeunes filles du 5ème Arrondissement Communal de Niamey. Cette activité a été lancée par le Maire de cette entité administrative le samedi dernier dans l’enceinte de la Mairie en présence des membres du Conseil du municipal, ceux de la Fédération Nigérienne d’Athlétisme, de plusieurs invités ainsi que des populations.

En procédant au lancement de cette initiative, le Maire du 5ème Arrondissement Communal de Niamey, M. Mamadou Harouna Tahirou s’est réjoui du choix porté sur son entité administrative pour la mise en œuvre de cette louable initiative. Il a salué et remercié la CONFEJES pour avoir accepté de soutenir cette initiative dont le principal but est d’apporter un soutien à l’autonomisation des filles à travers des formations en activité génératrice de revenus et en les initiant à la pratique sportive.

Après avoir rappelé les bienfaits du sport dont celui du maintien et de l'entretien de notre santé, le maire a souligné aussi toute l’importance d’une telle initiative qui vise à créer des opportunités pour les jeunes filles sportives en vue de leur autonomisation tout en restant dans le sport. M. Mamadou Harouna Tahirou a souligné que les activités prévues portent sur trois volets à savoir la détection des jeunes talents qui évolueront dans le domaine des compétitions sportives pour celles qui seront retenues ; l’Atelier appelé «Savon Liquide et Tatouage» et l'Atelier de Couture. «Ces trois (3) composantes viendront sans nul doute contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes filles dans notre pays en général et dans notre commune en particulier», a-t-il dit tout en invitant les jeunes filles et leurs parents à faire preuve de discipline, de responsabilité et d’engagement en vue de mieux tirer le meilleur profit de cette opportunité.

Pour sa part, le président de la Fédération Nigérienne d’Athlétisme M. Oumarou Alio a rappelée clairement les objectifs et les étapes de la réalisation des différentes activités. Cette initiative vise à soutenir les nobles idéaux de fraternité, de solidarité, de partage et de paix dont le sport en général et l'athlétisme en particulier sont porteurs. Le président de la FNA s’est réjoui de ce soutien de la CONFEJES à l’endroit du Niger en général et de sa structure. Ce soutien, a-t-il souligné, témoigne l’excellence des relations fructueuses que le Niger entretient avec la CONFEJES depuis des longues années. Il a précisé que la CONFEJES a toujours été aux côtés de notre pays qui a bénéficié des appuis multiformes au développement de la pratique sportive mais également à l'insertion économique des jeunes et des femmes. «A ce titre, est-il nécessaire de rappeler les nombreuses générations des jeunes nigériens ayant bénéficié de formations et de subventions dans le cadre du Fonds d'Insertion des jeunes (FIJ), du Programme de Promotion de l'Entreprenariat des Jeunes (PPEJ) ou encore du Centre de Développement du sport de Dakar», a-t-il dit.

Cette initiative cadre bien avec le contexte national qui ne favorise pas la mobilisation et la participation de la femme aux activités sportives. «C'est conscient du contexte particulier de notre pays où les pesanteurs socioculturelles ne favorisent pas la mobilisation et la participation des femmes aux activités de jeunesse et sports, que la Fédération Nigérienne d'Athlétisme a initié le projet Femmes-Sports et Métiers afin de promouvoir la pratique féminine de l'athlétisme et l'apprentissage de métiers (…) une innovation visant la stimulation de la pratique sportive et notamment de l'athlétisme par les femmes nigériennes en même temps qu'il favorise leur insertion professionnelle et sociale par l'acquisition des rudiments des métiers porteurs tels la couture, la cosmétique et la coiffure», a souligné M. Oumarou Alio. Cette cérémonie a été mise à profit pour présenter déjà les jeunes filles sélectionnées, tout en rappelant que le processus est en cours et assurer les autorités communales de la volonté et l'engagement de la FNA de conduire les activités, à terme, conformément aux enjeux et objectifs définis avec comme seul souci la promotion de la pratique de l'Athlétisme par les femmes nigériennes.

Ali Maman(onep)

La Fédération Nigérienne de Rugby à travers le Programme de Développement du Rugby en Afrique et la Confédération Africaine de Rugby, a organisé du 20 au 23 août 2022,  deux stages de formation de Niveau I et II d’entraineurs de Rugby. Au total, 22 jeunes pour le Niveau I et 6 pour le Niveau II ont été formés par un expert de la discipline dépêché à cet effet. Après les différents cours et les différents tests d’évaluations, tous les candidats ont validé et obtenu leurs diplômes d’entraineurs du Rugby.

C’est avec succès que l’ensemble des candidats ont parachevé cette formation. Ils ont suivi tous les cours avant de passer tous les tests avec comme seule ambition de réussir. Ils l’ont fait et à travers ce succès éclatant, ils honorent notre pays. Avec ces compétences acquises, on peut présager des lendemains meilleurs pour le Rugby nigérien. Ces entraineurs seront bientôt mis à l’épreuve avec la tenue d’un certain nombre d’activités, notamment les formations des équipes des jeunes et séniors. Ces formations seront visibles dans les différents clubs de Rugby à 15.

Il faut par ailleurs rappeler que ces deux stages se sont déroulés sur les installations du terrain annexe du Stade Général Seyni Kountché de Niamey et au siège du Comité Olympique et Sportif  du Niger (COSNI). Les deux  stages ont été conduits et supervisés par M. Mohamed SAHRAOUI, Officier Régional de Développement à Rugby Afrique. Au cours de son séjour à Niamey, l’expert de Rugby Afrique a eu une rencontre avec les membres du Bureau Exécutif Fédéral de Rugby dans le cadre de l’évaluation annuelle de la fédération en vue de son admission à World Rugby.

Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org 

 

Jeune pratiquant du Taekwondo, de grade Ceinture noire 3ème Dan, Idrissa Amadou Boubakar est aujourd’hui âgé de 25 ans. Combattant dans la catégorie senior de moins de 80 kg, ce natif de Niamey est aussi un jeune étudiant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey en 3ème année d’économie.

Idrissa Amadou Boubakar a débuté le taekwondo en 2003 dans le club ASCAC du quartier aéroport de Niamey. C’est avec ce club qu’il a enregistré ses premiers succès dans les passages en grade. «Le taekwondo est un sport que j’admire beaucoup. Aujourd’hui c’est devenu une de mes activités prioritaires parce que j’ai des ambitions dans ce sport», déclare-t-il. Le jeune Amadou a intégré par la suite le club Illimi de la rive-droite (Haro Banda), dans son nouveau quartier où ses parents ont déménagés. Sidikou s’est fait remarquer pour son assiduité aux entrainements, son engagement, sa discipline et ses performances. «J’ai commencé à participer aux compétitions en 2009. Le début n’a pas été facile. Mais je me suis intégré dans mon nouveau club malgré que nous ne participions qu’à des compétitions interclubs dans la commune», a-t-il affirmé.

Sidikou Cho a été identifié et sélectionné en 2012, dans l’équipe du 5ème Arrondissement pour participer au championnat inter commune de Niamey. «C’était ma première expérience. J’ai perdu au 2ème combat sur les cinq de ma catégorie. J’ai continué à travailler pour me corriger. Peu de temps après, j’ai été désigné pour le championnat national dans la catégorie de moins de 63kg», témoigne le jeune Taekwondoin.

L’aventure du jeune Amadou Boubacar l’amène au club Chow de Niamey à la suite d’une mésentente avec le responsable du club Illimi. Dans son nouveau club, l’intégration n’a pas aussi été facile. Mais SidiKou Cho a réussi à convaincre les responsables par la même détermination et l’engagement. «Je ne me suis pas arrêté de travailler et de m’entrainer durement. Mon avantage sur les autres combattants c’est ma taille parce qu’en taekwondo la taille est un véritable atout. Grâce à Dieu j’ai participé à plusieurs compétitions où j’ai remporté beaucoup de victoires pour mon club», a-t-il dit.

Pour la première fois le jeune Amadou Aboubacar participe à un championnat au Nigeria où il a décroché une médaille d’or et élu meilleur combattant. C’est le déclic. Ainsi, de compétition en compétition, de championnat en championnat, Sidikou Cho décroche des médailles et des titres. C’est le cas à la «coupe Liptako» où il a remporté la médaille d’or et a été désigné meilleur combattant de la compétition. Sidikou Cho compte à son actif plus de 40 médailles d’or et 3 fois le titre du best male Player, sans compter les médailles d’argent et de bronze. «J’ai eu la chance de croiser des grands combattants dans les différentes compétitions, cela m’a permis d’apprendre davantage et de travailler pour être à ce niveau».

‘’Le champion’’, l’autre sobriquet qui lui a été affectueusement attribué par ses amis. L’ambition de Sidikou cho est d’inspirer les autres jeunes. «Cet art ne me nourrit pas, j’ai de quoi satisfaire mes besoins, je ne fais pas le taekwondo pour gagner de l’argent. Financièrement je suis stable et je remercie le bon Dieu je le fais juste par passion», a-t-il déclaré, tout en se réjouissant de ses performances et de ses succès.

Joindre les études et les compétitions Sidikou Cho a rencontré des difficultés à joindre les études et les compétitions. Il a perdu des années d’étude. Ses parents n’ont pas été contents de cette situation. «C’était difficile pour moi. Ce n’est pas facile de joindre les deux. Il faut une bonne organisation pour concilier les études et la pratique de ce sportqu’est taekwondo.», dit-il.

Aujourd’hui, ce dont ‘’le champion’’ se réjouit, c’est la popularité, l’espoir et le respect car beaucoup de jeunes rêvent de devenir comme lui. «Le taekwondo m’a donné une deuxième famille. J’ai même accès à certaines facilités un peu partout grâce au taekwondo», témoigne-t-il avant de lancer cet appel : «le sport individuel c’est comme de la loterie. Nous sommes en train de le faire, nous ne pouvons pas savoir si ça marchera ou pas. Mais je conseille aux jeunes de ne surtout pas abandonner leurs études à cause du sport. Le sport c’est bien, mais en Afrique plus précisément au Niger, le sport ne nourrit pas le pratiquant. Il est préférable d’étudier pour décrocher un travail afin de se garantir un avenir meilleur», déclare-t-il. Sidikou est lui-même titulaire d’une licence en comptabilité et gestion des entreprises, d’une licence en communication des entreprises et d’un Master 2 en gestion des projets.

Assad Hamadou(Onep)

02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/

 

Maradi, la capitale économique dispose désormais d’une spendide arène des Luttes Traditionnelles érigée dans le cadre du programme Maradi Kolliya. L’Etat a investi une somme de plus de deux milliards de FCFA pour  rendre de l’arène des Luttes Yacouba Ango dit Kantou plus coquette. C’est l’une de plus grandes arènes des Luttes Traditionnelles de l’Afrique l’Ouest, dit-on. Et c’est dans ce joyau que la Première édition de la Coupe du Président de la République a été organisée par la Fédération Nigérienne des Luttes de concert avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et grâce à l’appui des partenaires.

C’est le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sekou Doro Adamou qui a procédé à l’inauguration de l’Arène Yacouba Ango dit Kantou et au lancement de la 1ère édition de la Coupe du Président de la République dans une ambiance empreinte de chaleur et de vives convivialités. Cette infrastructure d’une capacité de 5.000 places contribuera sûrement au développement de la lutte traditionnelle dans la région de Maradi et sur l’ensemble du pays en général. Compte tenu de la dimension de l’infrastructure, elle peut abriter des grandes rencontres internationales de luttes traditionnelles. Les populations de Maradi se sont fortement mobilisées en vue de participer à la cérémonie d’inauguration de ce joyau dont la région vient de bénéficier. Les Maradawa étaient surexcités d’assister aux différentes confrontations qui ont été livrées par les célébrités des luttes traditionnelles au Niger.

 Le ministre de la Jeunesse et des Sports a rendu hommage à tous les champions de la région ayant œuvré pour le triomphe de la région de Maradi et à faire vibrer les grandes arènes du pays grâce à leur qualité technique et l’esprit de fair-play. Il a réaffirmé la disponibilité de l’Etat à soutenir les actions visant à promouvoir la jeunesse. Il a aussi rappelé la vision du président de la République en matière des sports et celle du gouvernement contenue dans la Déclaration Générale du Gouvernement. M. Sekou Doro Adamou a noté que cette nouvelle infrastructure ouverte au public offre un maximum de confort pour la pratique des sports. Il a appelé la FENILUTTES à tout mettre en œuvre  pour améliorer les prestations des lutteurs du pays tant au plan national qu’international. Parlant de la 1ère édition de la Coupe du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, le ministre de la Jeunesse et du Sport a rappelé que le fondement de la lutte traditionnelle au Niger repose essentiellement sur la cohésion sociale et le renforcement de l’unité nationale.

Pour sa part, le président de la FENILUTTES, M. Oufana Moussa, après le rappel historique du la lutte traditionnelle au Niger, s’est félicité de l’importance que l’Etat accorde à ce sport. Les rencontres de luttes traditionnelles offrent l’occasion à la FENILLUTES de véhiculer les messages de la paix et de la cohésion sociale, a-t-il dit. En effet, il a souligné que la fédération a choisi 32 lutteurs soit 4 lutteurs par région pour la tenue de la rencontre. Il a par ailleurs annoncé la tenue de la 42ème édition du Sabre à Niamey en Décembre prochain. D’ores et déjà l’Etat a pris toutes les dispositions pour que le rendez-vous de Niamey réponde aux attentes de tous les acteurs de la lutte traditionnelle au Niger et les amateurs de la lutte qui attendent ce moment important du sport roi.

Ce sont les meilleurs lutteurs du pays qui ont été  sélectionnés pour leurs qualités technico tactiques pour impressionner le public et assurer des prestations. Les lutteurs issus de toutes les régions du pays ont été répartis en deux groupes afin d’éviter que les lutteurs de la même région s’affrontent. Le groupe A était composé des lutteurs des régions de Maradi, Niamey, Tahoua et Tillabéry, tandis que le groupe B comprenait les régions d’Agadez, Diffa, Dosso et Zinder.

 Laouali Souleymane Envoyé Spécial(onep)

21 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen dénommé « centre Alassane Ouattara » a été inauguré jeudi dernier à Abidjan, en présence du Président ivoirien SE Alassane Dramane Ouattara, l’ambassadeur du Niger en Côte d’ivoire, et le président de la Confédération Africaine de Taekwondo, Elhadj Idé Issaka. Lors de cette cérémonie plein de symbole, le Président de la CAT  a  été élevé  à la Croix du Mérite du Taekwondo africain par SE Alassane Dramane Ouattara.

Le président du Comité Olympique et Sportif du Niger(COSNI), président de la Confédération Africaine de Taekwondo, et Vice-président de la Fédération Mondiale de Taekwondo, Elhadj Idé Issaka a décidemment le vent en poupe. Récemment, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’ACNOA  à Abuja, Idé Issaka  a été décoré du « Collier d’or »  de l’ordre  du mérite africain pour ses immenses efforts  dans le développement du sport au Niger et en Afrique.  Tout juste après cette distinction, il a été porté à l’unanimité des membres de la CAT, à la présidence de la Confédération Africaine de Taekwondo. Après une Médaille de l’ordre du mérite sportif du Niger qui lui a été décernée l’année dernière par le Président de la République,  il reçoit en Côte d’ivoire la Croix du Mérite du Taekwondo africain.  Ce sont autant de lauriers qui rendent comptent de la stature de l’homme sur le plan international. Ce complexe sportif inauguré à Abidjan, est bâti sur une superficie de 8824 m2. C’est un joyau architectural, d’un coût de plus de 6 milliards de FCfa, fruit de la coopération ivoiro-coréenne. Le complexe  abrite un centre de Technologies de l’information et de la communication, une bibliothèque, un gymnase et une salle polyvalente.

Oumarou Moussa

1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Jeunesse et des Sports M. Sékou Doro Adamou a procédé vendredi dernier à l’installation du comité Technique chargé de l’Elaboration de la Politique Nationale du Sport. Le comité va s’atteler dans un délai de quatre mois à doter le Niger d’un document référentiel en matière du sport.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’installation du Comité Technique chargé de l’élaboration de la  Politique Nationale du Sport, le ministre de la Jeunesse et du Sport a d’abord indiqué que l’organisation actuelle du sport au Niger est entachée des insuffisances  entravant le fonctionnement adéquat du sport. Cela se justifie par les résultats enregistrés par les athlètes nigériens sur l’échiquier international. En effet, il a relevé qu’au niveau du sport pour tous, plusieurs fédérations  sportives peinent à organiser  des compétitions  dans les catégories des jeunes en raison  de manque d’équipes et d’infrastructures adaptées. D’après lui, cette situation est non seulement liée  à l’insuffisance  de moyens, mais aussi à la faiblesse en matière d’organisation. C’est pourquoi, il urge  de mettre  en place  des mécanismes  efficaces susceptibles de répondre aux attentes des nigériennes et nigériens.

En outre, M. Sékou Doro Adamou a noté que dans la Déclaration  de Politique Générale du gouvernement, le Chef du gouvernement  a souligné l’engagement de son  gouvernement  à étendre les avantages  des pratiques physiques  et sportives  à toute la population dans le but de les rendre plus attrayantes. Pour ce faire, il entend développer un sport de haut  niveau et de masse à travers  l’élaboration et l’adoption d’une Politique Nationale du Sport.

Il a par ailleurs indiqué que le document de Politique Nationale du Sport doit s’appuyer  sur une conception du sport reflétant la volonté  commune des pouvoirs publics, du mouvement sportif et des partenaires de manière à veiller  à ce qu’elle couvre le plus large éventail possible d’activités et des disciplines sportives. « Il nous faut donc, à travers la Politique Nationale du Sport qui sera élaborée, une nouvelle approche  faisant place à la concertation et à la responsabilisation de tous les intervenants pour accroître  la participation, l’excellence, la rationalisation des ressources et l’harmonisation des actions » a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports.

Laouali Souleymane

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Avec une population estimée à plus d’un million et demi d’habitants, la ville de Niamey, capitale de Niger, connait un rapide développement urbain. La ville a considérablement grandi, donnant naissance à plusieurs quartiers périphériques. Aujourd’hui, la ville fait face à un sérieux problème d’aménagement. Si dans la conception de tous ces quartiers, tous les espaces sociaux, notamment ceux de loisirs et de sports, ont été prévus, ce n’est pas le cas pour leur aménagement. En effet, on se rend aisement à l’évidence que les espaces réservés pour les loisirs et les sports ont tous simplement disparu : ont-ils été morcelés ou vendus ? La question reste posées. Ce qui est sûr, il est difficile de trouver des lieux de sports et de loisirs dans tous les quartiers de la ville de Niamey. Aujourd’hui, se distraire, les jeunes et les enfants utilisent des terrains improvisés voire inapropriés notamment les rues et les cours de certaines écoles. Mais pour donner un cadre de rencontres aux jeunes, des parcs publics et privés ont été créés.

Exposés à des risques énormes les jeunes et les enfants de certains quartiers périphériques de Niamey, faute d’alternative, transforment la rue en terrain de sport ou pour d’autres jeux et loisirs bien que «la rue n’est pas un lieu de jeux pour enfant et pour les jeunes. Nous avons bien voulu avoir des espaces sécurisés où chaque après-midi les jeunes du quartier peuvent se retrouver pour se distraire, jouer et/ou suivre les autres jouer. Malheureusement, tout a été morcelé. La conséquence c’est nous les jeunes qui la subissons», déplore le jeune Abdoulaye Issoufou du quartier Gaweye dans la commune 5 de Niamey. 

Certains jeunes se contentent des cours d’écoles pour s’offrir, chaque après-midi, des cadres pour jouer au football. Le cas le plus illustratif c’est au niveau de la grande rue entre les écoles Gawaye 1 et 2 et dans l’enceinte de ces écoles où chaque après-midi, les jeunes et les enfants du quartier, partagent le peu d’espace disponible.

Cette problématique d’insuffisance voire de manque d’espace pour jeux dans les quartiers affecte aujourd’hui les écoles. La Cour du CES rive droite 1 et 2 (ex CEG 9), servait autrefois de cadre pour les jeunes de Gawaye, de Banga Bana et de Karadjé, pour les jeux. En effet, plusieurs types de sports se pratiquaient par les jeunes notamment les arts martiaux, le football, le handball, le volleyball et le basketball. Aujourd’hui, cet espace est très restreint pour suffire à tout ce beau monde.

Ce problème d’espace de jeux affecte aussi les établissements scolaires dans le cadre des activités d’Education physique et sportive (EPS). Des terrains scolaires occupés par quelques élèves auparavant, sont partagés aujourd’hui par plusieurs écoles. C’est le cas toujours du CES Rive droite dont le terrain sert aujourd’hui de terrain d’EPS pour les deux CES rive droite 1 et 2, école Nodou, école Aimé-César, école Mossi et plusieurs autres établissements proches. C’est aussi le cas du terrain musulman de Niamey que plusieurs établissements utilisent pour les activités d’EPS.

Dans certains quartiers, les jeunes attendent la nuit pour jouer dans la rue afin d’éviter les risques d’accident de circulation. Le dimanche dernier, aux environs de 22h, nous avons suivi un groupe de jeunes au quartier Gawaye. Un de ces jeunes explique pourquoi ils choisissent cette heure pour jouer au football. «Les soirs les terrains des écoles sont pleins. Il y’a beaucoup de risque quand tous on se retrouve pour jouer. On a connu plusieurs cas d’incident entre les jeunes à cause de l’espace, parc que il y’a des lieux que certains considèrent comme leur propriété et que personne d’autre ne doit utiliser. C’est pourquoi, pour éviter trop de problèmes entre nous jeunes, mais aussi pour éviter les risques d’accidents, parce que la journée il y’a de la circulation, nous avons préféré jouer la nuit sur la rue. Nous profitons de la lumière des lampadaires pour jouer», a expliqué le jeune Souleymane.

Pour répondre à cette préoccupation, la Ville de Niamey en collaboration avec certains partenaires a, dans le cadre du programme Niamey N’yala, construit des terrains modernes à plusieurs endroits de la ville. C’est le cas des terrains de maracana au rond-point des martyrs et à la rive droite le long du mur de l’AGRIMET, bien sécurisés qui ont été construits. Mais là aussi, le problème d’accès à ces infrastructures par les jeunes se pose. Certes ces espaces ont été aménagés pour le public mais l’accès est payant. Ce qui ne donne pas la possibilité à ces jeunes de profiter de telles infrastructures. «Le mieux pour nous c’est d’aménager des complexes et autres espaces  publics dans les quartiers. Il faut donner plus d’occasion à ces jeunes pour la distraction et le loisir. La rue n’est pas un lieu de sport, quel qu’en soit le moment. Mais nous sommes contraints de l’utiliser parce que nous n’avons pas d’autres solutions», a ajouté le jeune Souleymane.  

En ce qui concerne le loisir, il faut aussi reconnaitre les efforts fournis par la ville et certaines personnes pour avoir construit des parcs publics aux profits des jeunes. Les parcs sont des espaces qui offrent aux jeunes, surtout les enfants des cadres agréables pour jouer, s’adonner aux sports et aux autres activités de détente. A Niamey, il existe divers espaces dédiés aux loisirs dont entre autres le Parc d’agrément de Koira Kano, le Parc d’agrément de Cité Fayçal, le Parc d’agrément du Nouveau marché, le Parc de l’Amitié Nigéro-Turque , le Jardin public de la Présidence, le Place Monteil, la Place Col Anatoub, le Parc du Rond-point Rive droite, la place de l’ancien petit marché, etc.

Ali Maman

21 janvier 2021
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Agé cette année de 20 ans, mesurant environs 1m 71 et pesant 62 kg, Ismaël est à sa deuxième participation aux compétitions du tournoi dans l’équipe des joueurs du Sahel Sporting Club. Un Club qu’il connait bien, car il a participé à plusieurs éliminatoires mais aussi pour avoir été sélectionné pour  la compétition des joueurs de la catégorie U20 qui se déroulera le 18 janvier 2022 prochain au Centre technique de la Fenifoot.

Selon le sélectionneur dudit Club, ce jeune homme enregistre une grande performance qui fait de lui d’année en année un joueur appréciable. «Je me suis personnellement intéressé à ce jeune, j’ai suivi plusieurs compétitions locales à Niamey et certaines compétitions nationales auxquelles il a été sélectionné», a témoigné Modibo, coach principal de Sahel Sporting Club.

Ismaël Yacouba aime son travail et s’entraine chaque fois, car dit-il, la préparation physique est un grand atout pour tout joueur. Dans son palmarès, Ismaël Yacouba a participé à deux grandes compétitions dans la catégorie U20. A ce titre, il a été le meilleur défenseur parmi ses adversaires aux deux dernières compétitions de U20. Ismaël a aussi participé avec succès, au titre du Sahel Sporting Club, à plusieurs compétitions pour la sélection des joueurs qui vont représenter l’équipe à la compétitio. Aujourd’hui, en trois matchs, bien que son club ait perdu le match de la première journée face à une grande équipe, qui est Renaissance football club de Boukoki, le jeune joueur a fait beaucoup de progrès.

Ainsi, face au ZAM, Ismaël a facilement assumé son rôle contre son adversaire qui est l’attaquant vedette de ce club. Les principaux atouts de Ismaël sont, d’abord sa force physique, sa taille, ses capacités et son expérience. Selon le sélectionneur, ce jeune sera un grand joueur et est un espoir pour le Sahel Sporting Club. «Mon plus grand souhait c’est d’avoir la chance d’être sélectionné en équipe nationale», a-t-il conclu.

Omar Abdou (Stagiaire)

06 janvier 2022
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Ils sont sept ambassadeurs qui défendront du 23 juillet au 8 août prochain, les couleurs du Niger à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Il s’agit de Abdoulrazak Issoufou Alfaga, Tekiath Ben Youssef, Ismael Alassane, Amina Seyni, Badamassi Sanguirou, Alassane Seydou Lancina, et Roukaya Moussa Mahamane. Ils ont la lourde tâche de s’illustrer au pays du soleil levant en cherchant le podium en taekwondo, en judo, en athlétisme, et en natation. Qui sont nos sept gladiateurs ?

De ses premiers pas sur le tatami en 2001, Abdoul Razak ne garde qu’un vague souvenir sur le nom de son  club du quartier Jangorzo où ses frères et lui, à la faveur d’un cousin taekwondoiste, avaient eu un contact initial  avec cet art. La malencontreuse blessure de ce cousin au cours d’un combat, et son décès  quelques semaines plus tard avait poussé le père de Abdoul Razak à interdire la pratique du Taekwondo à ses enfants. Trois ans se sont écoulés depuis ce tragique événement, et Abdoul Razak s’est retrouvé au Togo. Comme il est sur la frontière entre le Togo et le Benin, il s’inscrit dans un club béninois et s’engage dans le championnat local. La même année, il remporte la médaille d’or et par amour pour sa patrie le Niger, il décline une offre de sélection dans l’équipe nationale de Taekwondo du Bénin. De retour au pays en 2009, Issoufou Alfaga AbdoulRazak intègre le club « CHO » sis dans l’enceinte de la samaria Lacouroussou de Niamey. Il débute alors une carrière des plus prometteuses. Plusieurs fois, champion national du Niger, Issoufou Alfaga Abdoul Razak accumule les trophées et les distinctions. « J’ai tout gagné au Niger au point où la fédération de Taekwondo m’a conseillé en mars 2015, de ne plus participer aux compétitions nationales, pour me consacrer uniquement aux tournois internationaux » confie-t-il. L’ascension de Issoufou Alfaga Abdoul Razak a continué même au niveau international. Plusieurs fois champion d’Afrique de sa catégorie dont le dernier titre remporté cette année encore à Dakar, Alfaga ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il accumule pendant une bonne décennie des lauriers sur tous les continents et vole de succès en succès.  En janvier 2015, il s’envole pour les Etats Unis d’Amérique où il participe à l’US Open de Floride. A cette occasion, il livre six combats contre 2 américains, 1 polynésien, 1 brésilien, 1 canadien et 1 anglais. Il remporte ces six combats en  infligeant un KO à l’un des deux américains, avant de battre en finale son adversaire anglais. Il gagne donc une prestigieuse médaille d’or qui vaut véritablement son pesant d’or. « Je sens une deuxième médaille olympique pour le Niger à Rio parce que c’est mon objectif et j’ai l’expérience » disait-il avec conviction. Et un an après, à l’occasion des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, Alfaga s’offre une médaille d’argent, l’une des plus belles que le Niger ait connue. Aujourd’hui à Tokyo 2020, il s’est fixé pour objectif de monter sur la plus grande marche du podium olympique. Abdoul Razak  veut de l’or ! Pensionnaire du Taekwondo Competence Center(TCC) à côté de Munich en Allemagne, Abdoul Razak  ne vit que pour cet art martial, objet de sa passion. « Je ne fais rien d’autre que le Taekwondo, parce que le sport de haut niveau est inconciliable avec une autre activité. Il faut toujours penser à ce que l’on fait et Dieu fera le reste»  ajoute-t-il. Malgré son immense talent et ses monumentales prouesses au plan mondial, Abdoul Razak est resté un garçon très

modeste, disponible, serviable et respectueux. A ses côtés, il ya Tekiath Ben Youssef. Cette policière de son Etat, a montré l’étendue de ses talents de Taekwondoiste aussi bien au Niger que sur les tatamis des rencontres internationales. Championne d’Afrique en titre dans sa catégorie depuis quelques mois à Dakar, elle rêve d’une première médaille olympique au Pays du Soleil levant. Elle en a les qualités et surtout l’envie. Ismael Alassane constitue le 3ème espoir de médaille pour le Niger. Ce judoka de 26 ans (ceinture noire 3ème DAN) qui a beaucoup progressé en si peu de temps dans sa catégorie de -66kg, a réussi avec la manière à décrocher son ticket qualificatif pour Tokyo 2020 sur le tatami. Ismael a débuté très tôt sa carrière de judoka, à l’âge de 9 ans au Samouraï Judo Club de Niamey. Au Championnat d’Afrique Junior que l’Algérie a accueilli en 2013, Ismael a terminé 5ème. Il a ensuite participé à trois championnats du monde de judo, dont deux en Hongrie et un au Japon. En 2018, il remporte la médaille de bronze à l’Open de Yaoundé au Cameroun. « A Tokyo 2020, j’entends honorer mon pays en faisant une belle prestation et en remportant une médaille olympique ».  Amina Seyni, l’athlète de 400 et 200 mètres sera aussi de la partie à Tokyo 2020. A ses débuts en 2014, elle courait les 3000 et les 5000 mètres. A partir de 2016, elle a commencé à être alignée sur les 800 et les 1500 mètres. Amina a participé au tournoi de la solidarité de Ouagadougou, au Meeting de Bamako, à la Diamond league, au Grand Prix d’ Allemagne et de Belgique respectivement en 2018 et 2019. Ses records sur les différentes distances sont impressionnants. Elle court les 100 m en 11’51’’ ; les 200 m en 22’58’’ ; et les 400m en 49’19’’. Cette gazelle du Sahel fait peur sur les 400 m, en titillant les plus grandes de ce monde. Mais à Tokyo, elle ne pourra pas courir sur sa distance de prédilection (400m) ; une décision de l’IAA exige d’elle des examens spéciaux avant de l’autoriser à s’aligner sur  cette distance. Elle sera  néanmoins sur les 200m. Malgré tout, elle reste confiante, et espère faire une bonne prestation. Il y aura aussi à ses côtés Sanguirou Badamassi. Deux nageurs qui ont effectué de belles prestations dans la sous- région ouest africaine font partie de l’équipe du Niger au Japon. Il s’agit d’Alassane Seydou Lancina et de Roukaya Moussa Mahamane. Alassane Seydou Lancina détient le record du centre d’entrainement de la CANA de Dakar au Sénégal  sur 100 mètres nage libre ; le record national du Sénégal sur 100 mètres en nage libre ; les records nationaux du Niger sur  50 m en nage libre homme, 100 m en nage libre homme, 50 mètres Dos homme, 50 mètres papillon homme. Il a un temps d’engagement aux JO de 54’’53 sur  100 mètres nage libre ; 24’’73 sur  50 mètres nage libre. Quant à Roukaya Moussa Mahamane, elle participe pour la deuxième fois aux Jeux Olympiques. Rompue aux compétitions internationales, elle a participé aux Jeux Africains du Maroc ; au championnat d’Afrique de natation CANA en Algérie ; au championnat de la zone2 CANA au Sénégal ; au championnats du monde de natation en Coré du Sud ; au championnats du monde de natation (25m) en Chine ; au championnat du monde de natation en Hongrie ; au championnat du monde de natation à Windsor ; et au championnat du monde de natation en Russie.   Après Rio de Janeiro en 2016, elle emprunte le chemin de Tokyo 2020 avec le secret dessein de faire une belle prestation pouvant déboucher sur une médaille.

Par Oumarou Moussa(onep)

12 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ouverts le vendredi 23 juillet dernier, les Jeux Olympiques de Tokyo se poursuivent toujours dans la somptueuse capitale du Pays du Soleil levant. Les disciplines s’enchainent à un  rythme infernal, preuve du dynamisme légendaire de ces jeux. Hier matin ce fut le tour du Champion du monde, Vice- champion olympique, et champion d’Afrique en titre, Abdoul Razak Issoufou Alfaga d’effectuer son entrée dans la compétition. Une entrée qui fut fracassante pour toute la délégation du Niger à ces Jeux puisqu’elle a consacré la défaite de notre «Alfaga National» devant l’ivoirien Gbané Seydou dans cette catégorie des +80 kg.

Nul ne prévoyait un tel scénario difficile pour Abdoul Razak Issoufou Alfaga en cette belle matinée du 27 juillet 2021. Toute la délégation nigérienne avec à sa tête- le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou et le président du Comité Olympique et Sportif du Niger, M. Idé Issaka - s’était mobilisée dans les travées du Makuhari Messe Hall de Tokyo, pour pousser le héros national à la victoire. Mais l’Ivoirien Gbané Seydou qui voulait certainement prendre sa revanche depuis sa défaite à Dakar en finale face à Alfaga et le titre de champion d’Afrique qui lui a filé entre les doigts, ne l’entendait pas de cette oreille.

Dès le premier round, il réussit à prendre une sérieuse avance sur Alfaga en le remportant par 6 points contre 1. Au second round, Alfaga revient dans le combat et parvient même à réduire l’écart : 5 points contre 7 pour Gbané Seydou. C’est le dernier et décisif 3ème round qui a été fatal pour le Nigérien : 9 points contre 15 pour l’ivoirien. Alfaga perd ainsi son combat. Mais il faut dire qu’au cours de ce combat, Alfaga a paru très lourd dans ses gestes. Il était moins offensif et même un peu attentiste contrairement à ses précédentes compétitions. Cela est-il dû à l’enjeu de ce combat ou bien à la très grande pression qui pesait sur ses épaules depuis Niamey ?

On savait qu’Abdoul Razak a toujours eu un mental d’acier, et qu’il savait déplacer les montagnes. Mais il faut reconnaitre que le grand champion qu’il est a manqué de Baraka. Abdoul Razak n’a pas eu de chance à Tokyo. Il est tombé les armes à la main. Il ya cinq ans à Rio de Janeiro, il avait battu tous les grands du monde qui se sont dressés sur son chemin pour finalement ramener à Niamey la médaille d’argent olympique. Et malgré ce camouflet inattendu de Tokyo, Alfaga reste et demeure ce grand champion de Taekwondo capable de surprendre ses adversaires à tout moment. Les grandes compétitions à venir vont certainement confirmer cette affirmation.

Tekiath Ben Youssef, l’espoir du Taekwondo féminin au Niger

La deuxième taekwondoiste du Niger, Tekiath Ben Youssef qui a combattu dimanche dernier dans la catégorie des -57kg, n’a elle aussi pas eu beaucoup de chance. Malgré une merveilleuse entrée en matière face à la japonaise Hamada Maya qu’elle a battue sur le score de 11 points contre 6, Tekiath a courbé l’échine face à la Russe Tatiana Minina sur le score de 10 points contre 15 pour son adversaire. Repêchée, elle parvient à battre la grecque Fani Tzelit, mais échoue aux portes du bronze  devant la chinoise de Taipei, Lo Chia Ling. Tekiath finit donc ces jeux au 5ème rang de sa catégorie. Ce parcours de Tekiath aux Jeux Olympiques est très encourageant pour la jeune athlète qui fait ses premiers pas dans un tournoi d’envergure mondiale. Sans nul doute, Tekiath constitue un bel espoir pour le Taekwondo féminin du Niger. Quant au judoka Ismael Alassane, il a perdu son combat contre le Français Le Blouch.

 Oumarou Moussa Envoyé Spécial(onep)

28 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Groupe Mohamedias en collaboration avec le comité olympique et sportif nigérien (COSNI) a organisé le 23 août dernier à Niamey, une cérémonie d’hommage aux 7 athlètes qui ont représenté le Niger aux Jeux Olympiques Tokyo 2020. Cette cérémonie placée sous le haut parrainage du ministre de la Jeunesse et des Sports a été présidée M. Mawli Dayak, conseiller technique à la Présidence de la République en présence du président du CESOC, des présidents des fédérations sportives du Niger et de plusieurs invités.

A cette occasion, le conseiller technique du Président de la République, M. Mawli Dayak, a exprimé sa gratitude aux 7 athlètes qui ont représenté le Niger aux Jeux Olympiques Tokyo 2020. Cette cérémonie d’hommage est une occasion de les encourager à davantage de patriotisme mais également pour motiver les pouvoirs publics, les entreprises privées pour accompagner le sport. «Même si vous n’avez pas apporté de médailles, je suis fier de vous car, c’est la première fois que 7 athlètes nigériens participent à la fois aux jeux Olympiques et le fait que Niger participe c’est aussi une grande victoire pour le peuple», s’est réjoui M. Mawli Dayak.

Par ailleurs, le conseiller technique à la Présidence de la République a souligné que le sport est très important pour le rayonnement d’une nation. «C’est pourquoi le Président de la république accorde une place de choix pour le sport dans son programme de la renaissance acte 3. Le sport crée des entreprises, de la richesse et contribue également à l’économie du pays», a-t-il indiqué. M. Mawli Dayak a enfin profité de cette occasion pour encourager et souhaité une bonne chance aux quatre athlètes du Niger qui participent aux jeux paralympiques à Tokyo 2020 qui ont débuté hier à Tokyo.

Pour sa part, le Secrétaire général du comité olympique, M. Tandjani Issoufou a salué les athlètes qui ont véritablement représenté avec dignité et d’honneur le Niger, tout en remerciant le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son appui à la participation du Niger aux jeux Olympiques Tokyo 2020.

De son côté, l’initiateur de cette cérémonie d’hommage, M. Alphadi a remercié les 7 athlètes. «Vous êtes des  jeunes, des créateurs que l’Afrique doit respecter et que le Niger respecte, on est fier de vous. Je suis fier d’être là aujourd’hui pour dire qu’on doit se donner la main pour amener le pays très loin car, la jeunesse est le pilier du pays et cette jeunesse doit aller très loin surtout dans le domaine du sport, de la beauté, de la culture et de l’éducation», a-t-il précisé. 

Yacine Hassane(onep)

25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger a participé aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020, tenus du 24 août au 5 septembre 2021. Pour cette grande rencontre des sportifs paralympiques, 4 athlètes paralympiques, notamment M. Ibrahim Dayabou, Abdoulaye Habi (en para-athlétisme), Fati Hamidou et Ousmane Habi (en lancer du poids) ont défendu le drapeau du Niger en terre du Soleil-Levant. Très malheureusement, ces athlètes sont rentrés aux pays en silence, car ils n’ont apporté aucune médaille. Lors des jeux para de Tokyo, c’est seulement deux athlètes qui ont pu compétir à savoir Dayabou Ibrahim qui a fait 100 m en 12,41 secondes et Fati Hamidou ayant lancé dans la catégorie 5,76m.

Au retour de Tokyo, le chef de la délégation nigérienne aux jeux paralympique de Tokyo et président de la Fédération Nigérienne des Sports Paralympique M. Harouna Ousmane, a précisé que le Niger n’a pas démérité aux jeux paralympiques de Tokyo. En ce sens, il tire un bilan satisfaisant de la participation du Niger, malgré les défaites qui ont caractérisé les joutes des athlètes nigériens.

« Notre appréciation est positive. Le Niger a fait une participation que nous avons souhaitée victorieuse, mais du point de vue pool, c’est-à-dire groupe de concurrents dans lesquels nos athlètes ont été mis, la victoire n’a pas été en faveur du Niger. Nous n’avons pas pu remporter de médailles mais je peux vous assurer que cette participation nous a permis d’améliorer nos performances, notamment du côté des athlètes et de l’encadrement. Nous avons acquis beaucoup plus d’expériences qui vont nous servir de leçons pour développer davantage le sport paralympique au Niger », a notifié M. Harouna Ousmane.

Par ailleurs, le responsable de la structure qui fait office du comité national du sport paralympique au Niger, M. Harouna Ousmane souligne que tous les athlètes n’ont pas pu compétir lors de ces jeux paralympiques. « Ce sont deux seulement de nos athlètes qui ont pu compétir, les restes ont eu un problème de classification ; par conséquent, ils n’ont pas été pris en compte. Nous sommes rentrés en compétition avec deux athlètes seulement notamment Dayabou Ibrahim catégorie 100m en athlétisme et Fati Hamidou Abdou en lancer du poids. Nous avons voulu faire une participation victorieuse. Et arrivés à Tokyo, nous avons mis tous les moyens, les techniciens de la délégation ont adopté un programme d'entraînement intensif. Et nos athlètes ont connu beaucoup de progrès du point de vue de leur performance initiale. Mais très malheureusement, nous avons été mis dans des pools des pays qui sont beaucoup en avance sur nous en termes de sport paralympique»,a expliqué M. Harouna Ousmane.

Ainsi, le chef de la délégation nigérienne aux jeux paralympiques de Tokyo a ajouté que le comité national du sport paralympique au Niger a tiré beaucoup de leçons de cette rencontre des para-sportifs. « Les rencontres avec les autres comités paralympiques vont nous permettre d’améliorer les gouvernances des organisations des sports pour personnes handicapées. Ces rencontres vont nous aider à mieux gérer nos administrations et à avoir plus d’initiatives afin de développer le secteur des sports paralympiques. Nous allons élargir notre champ de partenariat. Nous avons rencontré beaucoup de partenaires qui sont prêts à nous appuyer pour le développement des sports paralympiques au Niger. Du point de vue technique, je peux vous assurer que nos encadreurs qui étaient membres de la délégation ont acquis beaucoup de techniques nouvelles », a-t-il ajouté.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre par intérim, le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou a remis hier matin le drapeau à la délégation nigérienne qui participe aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Cette délégation, qui quitte Niamey aujourd’hui, est composée de 12 membres, dont 4 athlètes Paralympiques notamment M. Ibrahim Dayabou et Abdoulaye Habi en para-athlétisme et Fati Hamidou et Ousmane Habi en lancer de poids.

Lors de la remise de drapeau, M. Alkassoum Indatou a, au nom du Premier ministre, souhaité un bon séjour et des bons Jeux Paralympiques à la délégation nigérienne. «Nous sommes venus vous remettre le drapeau du Niger, pays au nom duquel vous allez participer aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Mon souhait est que vous rameniez des médailles. C’est extrêmement important que le Niger puisse être représenté à ces Jeux. C’est particulièrement important que les personnes handicapées sachent que le peuple nigérien et le Niger en tant qu’Etat les accompagnent dans la vie de tous les jours», a déclaré le Premier Ministre par intérim.

Présent à cette remise du drapeau, le président de la Fédération Nigérienne des Sports Paralympiques M. Harouna Ousmane a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au ministère de tutelle qui n’a ménagé aucun effort pour mettre la délégation dans des bonnes conditions de participation afin de hisser plus haut les couleurs de notre pays. «Je rends un vibrant hommage à notre ministère de tutelle qui n’a ménagé aucun effort pour nous mettre dans des bonnes conditions de participation. Je voudrais également remercier et saluer la disponibilité du Comité International de la Croix Rouge pour leur disponibilité et les appuis constants», a dit M. Harouna Ousmane.

Notons que cette délégation nigérienne est composée de 4 athlètes Paralympiques, du président de la fédération nigérienne des sports pour personnes handicapées physiques, de l’attaché paralympique, du directeur technique national du Comité Paralympique, de deux médecins, d’un journaliste, etc.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

18 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Cette 43ème édition Le Niger a récemment vécu une dizaine de jours passionnants. Organisée à Diffa, 80 lutteurs provenant des huit régions du pays se sont affrontés lors de ce grand événement sportif, qui a vu la victoire finale de Kadri Abdou dit Issaka Issaka, remportant ainsi son cinquième titre de champion.


Cette 43ème édition a été saluée comme étant la plus réussie depuis plus d'une décennie par le Premier ministre, en raison du faible nombre de plaintes et de la clarté des combats. Elle a aussi rassemblé une catégorie de lutteurs de haut niveau, témoignant de la vitalité de la lutte traditionnelle au Niger.

La région hôte, Diffa, et ses populations accueillantes ont également été félicitées pour l'organisation impeccable de cet événement. Le thème de cette édition, "Vivre ensemble, nous sommes une famille", a également été salué comme un beau message politique, reflétant le besoin de cohésion nationale au Niger. Cette 43ème édition de lutte traditionnelle a joué un rôle important en tant que vecteur de ce message de conciliation et de rassemblement.

A l’édition prochaine…

Aïssa Altiné 

La capitale Rwandaise, Kigali va accueillir dans quelques jours les prochains Championnats d’Afrique de Taekwondo Senior 2022. Durant quatre (4) semaines, environ 217 athlètes représentant dix-neuf (19) pays sont attendus à ces championnats. Il s’agit des combats de haut niveau dans deux épreuves (Poomsae & Kyorugi). La délégation nigérienne composée de deux équipes nationales et deux (2) Arbitres Internationaux de Taekwondo et deux (2) représentants du Ministère de la Jeunesse et Sports, a quitté hier 10 juillet 2022, Niamey à destination de Kigali. Cette délégation a été accompagnée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey par le Président de la Fédération Nigérienne de Taékwondo, Maître Soumana Sanda.

Après le Sénégal en 2021, c’est au tour du Rwanda d’accueillir les championnats d’Afrique de taekwondo édition 2022. Depuis la fin de l’année dernière, la Fédération Rwandaise de taekwondo a soumis une candidature pour accueillir les Championnats d’Afrique de taekwondo 2022 et attendait une réponse positive. Finalement, les championnats d’Afrique de taekwondo édition 2022 devrait avoir lieu en juillet 2022 à Kigali, dans la salle multidisciplinaire « Kigali Arena ». La Fédération rwandaise de taekwondo a récemment nommé Jeong Ji-Man, un Sud-coréen, comme nouveau responsable technique de cette discipline sportive d’origine coréenne pour mettre en place tout un programme de préparation à cet événement. En collaboration avec la mairie de Kigali, la fédération devrait aussi mettre en place une stratégie pour la promotion de cette discipline dans la ville avant, et même après ces championnats d’Afrique.

Le Niger fait partie des pays invités. La délégation nigérienne est composée de deux (2) équipes nationales et deux (2) Arbitres Internationaux de Taekwondo, deux (2) représentants du Ministère de la Jeunesse et Sports. Les nigériens sont invités à soutenir et accompagner  leurs ambassadeurs pour une bonne compétition en ce qui concerne les athlètes et une bonne prestation pour les Arbitres Internationaux.

Ali Maman(onep)Source : sport24news