Sport
Du 3 au 5 avril derniers, la Fédération Nigérienne de Sport Boules (FENIBOULES) a organisé un grand tournoi de pétanque à Madaoua. Financé par la compagnie de transport SALIM, ce tournoi a regroupé près de 150 joueurs de boules. Durant trois jours les meilleurs tireurs adroits et stratèges, des huit régions ont compéti. Au total, une cinquantaine d’équipes (composée chaque de trois personnes) a pris à cette compétition qui a vu le sacre de la région de Niamey. Certaines régions en ont présenté 5, 10, voire 20 équipes.
D’après les résultats donnés par les organisateurs, dès le 1er et 2ème tour, c’est 41 équipes de 3 joueurs chacune, qui ont été éliminées. Les éliminations se sont poursuivies pour parvenir à la demie finale et à la finale. Ainsi, au finish, le Grand Prix de pétanque Salim Transport 2021 revient à l’équipe Niamey 6. Cette équipe est composée par le trio : Saley Calcul, Christo et Alassane dit Morino qui ont engrangé 350.000 FCFA, une coupe et trois médailles. Ces récompenses ont été remises aux trois récipiendaires par le Secrétaire général de la Préfecture de Madaoua.
Quant au 2ème prix, il a été gagné par l’équipe de Niamey 1, comprenant une enveloppe de 200.000 FCFA et 3 médailles. Le 3ème prix a été remporté par l’équipe d’Agadez 4, avec une enveloppe de 100.000 FCFA. L’équipe de Niamey 10 obtient le 4ème prix doté d’une somme de 50.000 FCFA. Parmi les 41 équipes qui ont été éliminées dès les 2 premiers tours, les 4 meilleures ont aussi été récompensées. C’est ainsi qu’au classement du ‘‘prix de la consolante’’, une sorte de prix de participation, le trio d’Agadez 2 a remporté le 1er prix de la consolante, d’une valeur de 30.000 FCFA. Le 2ème prix, d’une valeur de 15.000 FCFA, est revenu à l’équipe de Maradi 3. L’équipe de Niamey 5 a bénéficié du 3ème prix, d’une valeur de 10.000 FCFA et l’équipe de Zinder 1 a eu le quatrième prix, d’une valeur de 5.000 FCFA.
Le Grand Prix de pétanque Salim Transport 2021 a pris fin par la remise des médailles, par la région d’Agadez, aux anciens joueurs de pétanque de ladite région, ayant fait le déplacement de Madaoua. Rendez-vous est pris dans quelques mois au Bénin qui abritera les Championnats du monde de pétanque ou sport de boules en 2022.
Mahamadou Diallo
06 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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«Pour être modeste, je ne saurais attribuer à Bambeye la paternité de ce sport d’envergure nationale, le sport roi de tout le pays pour ainsi dire. Mais, le canton de Bambeye a brillé et continue de briller de par la production des grands noms dans l’histoire de cette lutte traditionnelle. Ici c’est une intégrante de l’éducation, du loisir de la jeunesse. Pour preuve, chez les enfants c’est le jeu le plus partagé », dixit Elh Hamza Assoumane Bayéré. En plus de cet aspect culturel original, le gardien de la tradition nous confie qu’à part la religion, la chose la mieux partagée et populaire dans le canton, c’est bien la lutte traditionnelle. D’après lui, c’est le spectacle qui suscite beaucoup d’engouement chez la population qui l’organise à toutes les occasions, toutes les cérémonies de réjouissances (fête, festival, baptême, mariage).
Effectivement, le Sarho est une occasion d’or, d’où exceptionnellement l’organisation de la coupe cantonale au cours de la semaine du festival. « Nous avons un sabre qui est mis en jeu et des enveloppes pour récompenser les meilleurs lutteurs », nous apprends Elh Kadadé, ancien lutteur de l’écurie de la région de Tahoua, double vice-champion du Sabre National, « Sarkin Kokowa » (roi de la lutte traditionnelle) de son canton de Bambeye.
« Mon appel va à l’endroit de l’Etat. Nous avons ce festival Sarho, un bel outil de consolidation et de renforcement de la cohésion sociale et de promotion de la culture et du développement communautaire. Nous souhaitons être reconnus en tant que festivaliers », lance le chef de canton de Bambeye, Elh Hamza Assoumane Bayéré.
Par Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
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La lutte traditionnelle est beaucoup plus culturelle que sportive au Niger. Les combats ne sont pas que physiques, ils sont empreints d’une sorte de mysticisme. La majorité des lutteurs, voire tous, viennent à l’arène chacun chargé de gris-gris de toute sorte, attachés au cou, au bras, à la jambe et ou surtout à la hanche. Avant tout combat, quelques secondes leur sont accordées, pour des invocations et certains protocoles mystiques. Les rites diffèrent et sont de diverses significations. L’on applique des consignes de son marabout, son charlatan, son génie ou les trois à la fois. Protection, courage, force et chance sont entre autres les causes les plus attendues. C’est en effet un aspect caractéristique de nos traditions africaines et nigériennes en particulier, dans des circonstances de confrontation pareille. Cependant, les pratiques des uns sont plus mystérieuses et édifiantes que celles des autres.
Avant, pendant et après les combats, c’est tout un rituel. Balla Harouna de Zinder, Oumarou Bindigaou de Maradi et le journaliste sportif grand spécialiste de la lutte traditionnelle nigérienne Issoufou Kodo nous confirment que les mystères de l’arène sont bien réels. « Il y’a plus de 30 ans, à Agadez, il y’a eu un combat entre Chaibo Mati de Zinder et Sani Moumouni de Maradi, en demi-finale. Etant un peu épuisé, je m’étais mis à l’écart sur une sorte de plateforme en hauteur de notre car de l’ORTN. Je voyais le spectacle du haut, et curieusement, il y’avait un monsieur juste à côté, avec une calebasse et deux marionnettes. Aussitôt le coup de sifflet de l’arbitre donnant le coup d’envoi du combat, il commence à asticoter ses marionnettes. L’eau contenue dans la calebasse a viré au rouge. Je vous assure, de la manière dont il a poussé l’une des marionnettes, c’est de cette façon que Sani Moumouni poussa Chaibo Mati pour le terrasser », nous rapporte Issoufou Kodo qui n’en croyait pas autant avant d’en être témoin oculaire, pas une seule fois, dit-il. Ce spécialiste des arènes soutient qu’aujourd’hui les croyances ont évolué et la religion musulmane bannit certains rituels. De nos jours « les muscles pèsent plus que le kilo d’amulettes », estime Kodo.
« Des mystères dans nos arènes ? il y’en a vraiment », rétorque l’ancien champion du sabre national, Oumarou Bindigaou aujourd’hui entraineur de l’écurie de Maradi. « Certains travaillent avec des marabouts, d’autres avec des féticheurs, il y’a aussi ceux qui travaillent avec des génies », indique Bindigaou connu avec ses interminables prières notamment avant d’affronter ses adversaires. Selon lui, les amulettes sont l’équipement du lutteur. C’est dire que celui qui ne fait ni l’un, ni l’autre, c’est qu’il est sans ambition et banalise la lutte traditionnelle.
« Quand nous étions dans les aires de combats, il n’y a pas ce que nous n’avons pas vu. Le lutteur peut venir lutter sans que son esprit ne soit avec lui. Il n’est pas présent dans le combat, il n’y voit rien. C’est pourquoi il est au moins nécessaire de se protéger », explique le champion Oumarou Bindigaou. Comme adversaires les plus mystérieux qu’il a connus dans sa légendaire carrière, il cite Balla Harouna,Halilou Soumaila, Laminou Mai Dabba, Yahaya Nomaou, Issa Dan Gawaro.
« Le rite est l’aspect traditionnel de la lutte. C’est cela même la tradition dont on parle. C’est un patrimoine pour nous. Nous avons des choses à montrer aux autres mieux que ces traditions. C’est notre identité », estime le triple champion du sabre national Balla Harouna, aujourd’hui entraineur de l’écurie de Zinder. Il appelle à la sauvegarde de ces valeurs, à les inscrire dans la mémoire collective des nigériens et dans l’histoire.
Le rite le plus répandu chez les lutteurs nigériens est celui d’amulettes en forme de corde. Ils la tendent entre deux mains en fixant l’adversaire, tout en prononçant quelques prières. La corde d’amulettes est ensuite attachée à la hanche. « C’est le darmou (ligotage). Certains font deux: un pour se défaire d’un éventuel coup pareil venant de l’adversaire et l’autre est offensif sur lui. Il y’a le ligotage d’un seul jour. C’est le plus puissant et c’est très difficile de le contrecarrer », explique Balla Harouna.
Par Ismaël Chékaré
07 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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La lutte traditionnelle est le sport favori des nigériens. En effet, cette discipline est par excellence l’expression culturelle et corporelle, des rites, des croyances, des musiques et des poésies orales des communautés qui y participent. Si la lutte demeure le sport roi au Niger, c’est parce qu’elle est non seulement un héritage sportif légué par nos ancêtres mais aussi parce qu’elle fait la fierté de nos populations. Au-delà elle contribue à renforcer les liens de fraternité, de solidarité, et le brassage entre les peuples nigériens. Mais malheureusement depuis quelques années, ce sport suscite moins d’engouement. Ce, pour la simple raison qu’il a perdu ses valeurs d’antan.
Valeurs à travers lesquelles l’on retrouvait le sens de, la fraternité, l’unité et la paix. Tout a commencé il y a une décennie de cela notamment en 2012, année où les combats ont été mal arbitrés pour la plupart. Choses qui ont amené d’aucuns à ne pas reconnaitre la victoire attribué en ce moment au vainqueur du titre. Plus les années se suivent, plus les mêmes fautes se produisent et davantage ce sport suscite moins d’engouement. Combien sont-ils les combats qui ont été truquées et qui ont même fait l’objet de dispute malgré la présence des facilitateurs des combats. Depuis que cette mascarade a intégré le milieu de la lutte, ce sport a perdu son aura d’antan. L’on a l’impression que la lutte ne joue plus son rôle unificateur et de consolidation de la paix. Car de 2012 à aujourd’hui, ce même sport a engendré et continue d’engendrer des déchirements entre les peuples. Il est également important de noter qu’il y a un comportement fâcheux qui se développe ces temps-ci, au sein des arènes de lutte et qui n’a pas raison d’être. En effet, ce comportement a été plus visible au cours de la finale de la Coupe du Président. Selon notre source, nombreux sont les supporters à qui la victoire d’Issaka Issaka aurait déplu. La même source nous apprend que se chuchotait dans la foule l’idée de s’en prendre au vainqueur pour la simple raison que le trophée revenait à la région de Dosso. Une telle situation nous amène à croire que certaines personnes veulent animer et développer l’ethnocentrisme au sein de cette discipline. Pourtant elles sont censées savoir que quelle qu’elle soit la région à qui revenait le trophée, c’est après tout le Niger qui gagne.
L’heure n’est pas encore grave mais tout de même, de tels indices inquiètent quant au rôle premier de ce sport et à son avenir. Pour cela, nous invitons les autorités en charge de la question à veiller au bon déroulement de ce sport, dans l’optique de l’amener à retrouver ses lettres de noblesse. Et ce, parce que depuis un certain temps, nombreux sont les amateurs dudit sport qui n’ont plus cette passion de suivre la lutte notamment le déroulement des combats à cause de leur désenchantement né des raisons citées ci-haut. Après tout ce n’est qu’un jeu et que le vainqueur soit de l’est ou de l’ouest, du Nord ou du sud, nous sommes tous les mêmes.
Amadou. I
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Le Niger se retrouve face à un défi de taille dans sa quête pour se qualifier à la Coupe du monde 2026, comme l'a révélé le tirage au sort des éliminatoires de la Zone Afrique effectué à Abidjan, jeudi dernier. Placé dans la redoutable Poule E, le Niger devra se mesurer à des adversaires de renom tels que le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du monde Qatar 2022, ainsi que la Zambie, le Congo, la Tanzanie et l'Érythrée, d'après l'agence gabonaise de presse (AGP).
La perspective de la 23ème édition de la Coupe du monde, prévue du 11 juin au 19 juillet 2026. Cette édition sera marquée par une augmentation du nombre de sélections participantes, passant de 32 à 48, ce qui permettra à l'Afrique d'avoir dix (10) représentants au lieu des cinq (5) habituels.
Les 54 sélections africaines ont été réparties en neuf groupes, chacun composé de six équipes. Les premiers de chaque groupe obtiendront une qualification directe pour la phase finale, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes s'affronteront dans un mini championnat passionnant, avec pour enjeu une place dans les barrages intercontinentaux.
L'attente est à son comble et les supporters du Mena National sont déjà impatients de soutenir nos jeunes joueurs. Ils sont, quant à eux, prêts à relever ce défi et à se battre avec détermination pour obtenir leur billet pour la prestigieuse compétition.
La phase éliminatoire de cette aventure passionnante débutera le 13 novembre prochain, et le Mena National devra se préparer rigoureusement pour affronter les équipes qui se dresseront sur son chemin. La route sera semée d'embûches, mais nous comptons sur le talent et la détermination de de nos joueurs pour surmonter tous les obstacles.
Il est également important de noter que cette édition de la Coupe du monde sera co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, ce qui confère un caractère international encore plus marqué à cet événement majeur du football mondial.
(Nigerdiaspora)
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La Fédération Nigérienne du Cyclisme a lancé, le dimanche 13 mars dernier, sa saison sportive au titre de l’année 2022. A cette occasion, plusieurs activités ont été organisées au Stade général Seini Kountché de Niamey sous le parrainage du ministre de la Jeunesse et de Sports et en présence des membres du bureau de ladite fédération, du représentant du COSNI et des responsables de certaines fédérations sportives.
Le lancement de cette saison a été sanctionné par plusieurs courses à vélo. D’abord une course féminine sur 6 km, ensuite une course homme sur 20 km et enfin une course à l’attention des petits enfants sur 1 km. Pour la circonstance, le public principalement mobilisé à côté de la ligne d’arrivée a beaucoup contribué pour l’animation de l’activité. Il a assisté à des courses de grandes factures avec des jeunes filles et garçons très motivés qui ont retrouvé le sourire pour la reprise de l’activité.
Cette occasion a été saisie par la fédération pour présenter au ministre de la Jeunesse et de Sports les nouvelles acquisitions de vélos neufs, don de l’Union Internationale Cycliste à travers sa branche solidarité.
Le président de la Fédération Nigérienne du Cyclisme, M. Zakari Djibo a rendu hommage au ministre pour avoir accepté de répondre présent à ce lancement de la saison sportive du cyclisme. Il a ensuite remercié les médias qui continuent à accompagner les fédérations sportives en générale et sa fédération en particulier dans leurs activités. M. Zakari Djibo a souligné qu’à travers ces activités, il s’agit pour la fédération de redynamiser le cyclisme au Niger, notamment, la préparation des différentes compétitions nationales et internationales.
«On a fait une très belle acquisition de vélo de très haut niveau qui peuvent nous permettre aujourd’hui de participer à toutes les compétitions du monde», a-t-il déclaré, annonçant aussi la volonté de la Fédération de faire la promotion du cyclisme à la base, qui est un des objectifs de l’Union Internationale Cycliste. Cela se fera en tenant compte du genre. «Il faut aider les jeunes filles à se rendre autonome à travers le sport», explique-t-il.
Parmi les compétitions en vue, le président de la fédération a cité le championnat national qui va être la compétition phare au niveau national, en junior comme en sénior. Il y’a aussi, ajoute-t-il, la participation à des compétitions internationales. «Vous savez en sport pour connaitre son vrai niveau, il faut toujours sortir pour se mesurer aux autres pays. Pour cela, cette année nous avons des formations d’entraîneur niveau 1 et 2 et des formations en mécanique. Avec l’appui du Ministère et de l’Union Internationale Cycliste nous pensons pouvoir former tous les acteurs à l’intérieur du pays de façon à leur permettre d’organiser des événements de qualité», a-t-il dit.
En fin le président de la fédération nigérienne de cyclisme a invité les usagers de la route à plus de patience. «Vous savez en cyclisme, il faut beaucoup de patience. Nous demandons la patience, notamment auprès des usagers de la route. La route, c’est notre principal équipement. C’est notre principale infrastructure sur laquelle nous faisons nos activités, donc nous sollicitons l’indulgence des usagers de la route, surtout lorsqu’il y a des courses», a-t-il déclaré.
Il faut noter que les trois premiers coureurs de chaque catégorie, homme et femme, ont été récompensés. Chez les filles sur une distance de 6 Km Chérifa Kariman s’est classée première avec un temps de 8 mn 10 s ; deuxième Rainatan Hamadan avec 8 mn 40 s et troisième Ramatou Abolanlayer avec 8 mn 45 s. Chez les garçons sur la distance de 20 km : premier Issoufou Mahamadou avec un temps de 23 mn 5 s; deuxième Ibrahim Sani avec un temps de 24 mn 14 s et troisième Seydou Ibrahim avec un temps de 25 mn 00. Les autres participants ont chacun reçu un prix d’encouragement.
Ali Maman(onep)
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Le Président de la Fédération Nigérienne d’Athlétisme, M. Alio Oumarou a parrainé, le dimanche matin, à Niamey, la cérémonie du lancement de la saison sportive de la Ligue régionale d’Athlétisme de Niamey. Ils étaient nombreux les athlètes de toutes les catégories à avoir répondu présents à ce rendez-vous. Trois courses ont marqué cette cérémonie. Il s’agit de celles des petits, des juniors et des séniors en Homme et Dame.
Très tôt, le matin, du dimanche 9 Octobre 2022, la devanture du Parc d’amitié Nigéro-Turc commençait à se remplir du monde. Un mouvement inhabituel pour les riverains. Certains arrivent dans les véhicules de transport en commun (Hiace), d’autres à motos ou dans des voitures personnelles accompagnées des parents, tous dans leurs tenus de sport. Déjà à 7 heures une ambulance de la Gendarmerie Nationale est sur place. Autour d’elle quelques éléments du même corps en treillis militaires et d’autres en tenus de sport. Quelques instants après, des chaises sont installées. Puis les encadreurs et les responsables de la fédération nigérienne et ceux de la Ligue régionale de Niamey, arrivent.
Dans un coin du portail du Parc d’amitié, les inscriptions commencent suivies de l’attribution des numéros (dossards). Quelques minutes après, la circulation est bloquée sur une des voies de cette avenue que l’on appelle «un coup ko ou 100 mètre», pendant que les athlètes s’échauffent. Il est 8h00, c’est le début de la mise en place pour la course des petits enfants 10 à 12 ans, filles et garçons. Cette course est programmée sur une distance d’un kilomètre en allé et retour. Ensuite, suit la course de la catégorie juniore filles et garçons et enfin la course séniore filles et garçon également. Les coups d’envoi ont été donnés par les membres de la fédération et de la ligue régionale présents à la cérémonie. Devant chaque catégorie en compétition, il y’a un motard de la Gendarmerie Nationale suivie d’une ambulance.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la course a été éprouvante pour certains. En effet, les arrivées étaient marquées par des chutes. Heureusement, il y’à plus de peur que de mal, les organisateurs ont pris toutes les dispositions pour l’accueil et la prise en charge des athlètes en difficulté.
Au terme des différentes courses, les techniciens ont fait le classement et transmis les résultats à la ligue qui a procédé à la proclamation de l’ordre d’arrivée à tous les niveaux suivis de la remise des récompenses. A cette occasion, le président de la ligue régionale a tenu à exprimer toute sa satisfaction pour l’organisation réussie de l’ouverture de la saison. «Ce dimanche, nous sommes là, pour l’ouverture de la saison. Ce sont des petites courses de mise en jambe pour les jeunes et les plus grands. Il s’agit pour nous d’entamer un programme fédéral, parce cette année notre fédération a mis en place un programme très ambitieux pour la saison. Nous avons un programme qui comporte 14 activités qui vont réunir les huit régions. Alors pour bien marquer cela et pour bien faire une bonne entrée en scène, nous avons jugé utile d’initier, pour la deuxième année consécutive, une cérémonie d’ouverture de la saison. Je suis aujourd’hui fier parce que nous venons d’assister à des courses où nous avons obtenu des résultats auxquels nous ne nous attendions pas», a déclaré M. Chafi Djibrina, Président de la Ligue régionale d’Athlétisme de Niamey.
Il faut noter qu’au même moment, la Ligue régionale de Tillabéri a procédé au lancement de sa saison sportive. Dans la même logique et pour être en phase avec la Fédération Nigérienne d’Athlétisme, toutes les ligues procéderont progressivement à l’ouverture de leur saison sportive.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Niamey, M. Abdou Wada a procédé, hier sur le site Gamou de l’arrondissement Niamey 5, au lancement officiel de la distribution des kits de dispositifs de lavage de mains, kits scolaires et jouets Ludo-éducatifs aux enfants et ménages victimes des inondations. Cette œuvre de bienfaisance entreprise par Plan International Niger à travers son Projet «Assistance aux ménages victimes des inondations 2020 au Niger», avec le financement des Fonds de réponse d’urgence du Royaume du Danemark va aussi concerner les quartiers Boukoki 1, 2 et 3 de l’arrondissement communal 2 et la région de Maradi.
L’objectif visé à travers ce projet est de contribuer à la mise en œuvre du plan de réponse pour l’amélioration des conditions d’hygiène de 500 ménages à Niamey et à Maradi touchés par les inondations ; la mise en place de 10 mécanismes fonctionnels de protection de l’enfance sur les sites des personnes touchées par les inondations dans ces deux régions et l’amélioration des conditions de vie de 322 ménages vulnérables grâce à l’octroi d’argent liquide et à la distribution de kits scolaires aux enfants.
Procédant au lancement officiel de cette distribution, le secrétaire général adjiont du Gouvernorat de Niamey a indiqué que cette activité de Plan Niger est une réponse à l’appel que le Gouvernement a lancé depuis septembre passé suite aux inondations exceptionnelles qu’a connues le Niger en 2020. M. Abdou Wada a également mis cette occasion à profit pour remercier Plan International Niger pour le soutien apporté à la région de Niamey en particulier et aux autres régions du Niger en général.
Pour sa part, la représentante de Plan International Niger, Mme Ramatou Kane a indiqué que cette première phase de distribution concernera plus de 250 ménages vulnérables et leurs 756 enfants bénéficiaires. Le projet ‘’Assistance aux ménages victimes des inondations 2020 au Niger’’ compte appuyer 3.500 bénéficiaires directs et 9.324 bénéficiaires indirects dans les régions de Niamey et de Maradi. D’après la Représentante de Plan International Niger, la population bénéficiaire de cette assistance est composée essentiellement d’enfants scolarisés et non scolarisés des ménages et familles d’accueil les plus vulnérables, les personnes en situation de handicap (enfants et adultes), les femmes et hommes chefs de ménages vulnérables victimes des inondations.
Ainsi a souligné Mme Ramatou Kane, ce projet vient en appui au Plan intégré de lutte contre les inondations du Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, visant entre autres à aider les populations touchées; à protéger et à restaurer les infrastructures et autres biens et à intensifier la sensibilisation des populations dans le domaine d’hygiène et assainissement, la protection et la violence basée sur le genre. La représentante de Plan International Niger a, en outre, réitéré l’engagement de son Institution à soutenir les actions d’appui aux enfants, aux filles et jeunes femmes ainsi qu’à la population vulnérable en général.
Quant au directeur régional de l’Enseignement Primaire, M. Boureima Harouna, il a demandé à Plan International Niger de continuer à soutenir l’école nigérienne avant d’assurer que les kits ainsi réceptionnés seront utilisés à bon escient.
Aïchatou Hamma Wakasso et Cherifa Adamou (stagiaire)
04 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Un parcours sportif et de santé a été inauguré hier matin dans l’enceinte du Centre technique de la FENIFOOT à Niamey. La cérémonie de lancement officiel du parcours sportifs et de santé s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et de Sports, M. Sékou Doro Adamou, du Docteur Amadou Adamou, représentant le ministre de la Santé publique ainsi que plusieurs invités.
Initié par l’ONG SOS Sédentarité, ce parcours sportif et de santé vise à offrir un cadre de pratique d’exercice physique et encourager la pratique du sport pour tous en vue d’améliorer la santé des populations. En lançant ces activités, le coordonnateur de l’ONG SOS Sédentarité, M. Boubé Zangonize a précisé que l’objectif de l’ONG au Niger est d'amener les populations nigériennes à prendre conscience, individuellement et collectivement, des conséquences dévastatrices de la sédentarité sur la santé humaine. Dans cette optique, l’ONG met en œuvre divers programmes de développement de la pratique des activités physiques et sportives au sein de toutes les couches socio professionnelles du Niger, notamment celles vivant dans les zones urbaines, à travers la sensibilisation; les témoignages; l'organisation des conférences-débats, de rencontres d’échanges.
Sont également prévus des plaidoyers en faveur d'une prise en compte de la pratique des activités physiques et sportives dans les politiques sectorielles de l'Etat, la production et la diffusion de supports audio-visuels par la réalisation d'études sur la situation de la sédentarité au Niger ; la création et la mise à disposition de parcours de santé ; la formation et la mise à disposition de moniteurs sur les parcours de santé, l'établissement de statistiques liées à la sédentarité et ses conséquences ; la mobilisation de partenaires nationaux et internationaux sur le phénomène de la sédentarité et ses conséquences néfastes sur la santé ; la création d'événements du genre randonnées pédestres de la santé.
Pour sa part, le représentant du ministère de la Santé publique, M. Amadou Adamou a soulgné que contrairement aux maladies transmissibles qui se transmettent d'une personne à une autre par l'entremise d'un agent microbien, les Maladies Non Transmissibles (MNT) sont liées essentiellement à notre mode de vie, c'est à dire, nos comportements. On dénombre plus d'une soixantaine (60) de MNT, dont les principales sont les maladies cardiovasculaires (HTA, AVC, IDM...), les cancers, le diabète et les maladies respiratoires chroniques (Asthme, BPCO...). Selon les statistiques de l'OMS, les MNT augmentent chaque année, et constituent aujourd'hui la première cause de mortalité au monde. «80% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire comme le nôtre. Les MNT partagent en commun des facteurs de risques bien connus et modifiables que sont les facteurs de risque comportementaux (tabagisme, alcoolisme, insuffisance d'activité physique et consommation insuffisante des fruits et légumes); les facteurs de risques biologiques (tension artérielle élevée, glycémie élevée, cholestérolémie élevée, surpoids et obésité», a-t-il expliqué.
M. Amadou Adamou a rappelé qu’une enquête nationale STEPS Niger 2021 a été réalisée par le ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales pour apprécier l'ampleur des MNT et leurs facteurs de risques. Selon les résultats de cette étude plus d'un 1/4 d'adultes avait une PAE et 89,7% d'entre eux l'ignoraient ; plus de 4/5 d’adultes consommaient moins de 5 portions de FEL/jour ; 6,2% des personnes âgées de 18 à 69 ans consommaient du tabac ; 12,6% ne pratiquaient pas une activité physique régulière ; environ 1/10 des sujets était en surpoids et environ 1/20 des sujets était obèse et 94,2% des adultes avaient au moins 1 FDR des MNT.
«Ces résultats au plan national, cachent certaines disparités particulièrement en ce qui concerne la région de Niamey», a-t-il relevé. Pour le représentant du ministère de la Santé, la proportion des adultes de 18 à 69 ans pratiquant insuffisamment les activités physiques était de 46% à Niamey, pour une moyenne nationale de 12.6%. La proportion des adultes de 18 à 69 ans en surpoids était de 25.9% à Niamey, pour une moyenne nationale de 9.8%. La proportion des adultes de 18 à 69 ans en obésité était de 22.9% à Niamey, pour une moyenne nationale de 4.9%. «L'enquête STEPS Niger 2021, a mis en exergue l'ampleur des MNT au Niger. Ces résultats fort inquiétants, nous interpellent tous», a-t-il déclaré.
Omar Abdou (Stagiaire Onep)
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De mémoire de reporter sportif, le Sabre National n’a jamais été aussi houleux et controversé que lors des éditions de 2012 et 2013 respectivement à Maradi et à Niamey. Ces deux éditions ont été émaillées de graves contestations, souvent allant jusqu’à l’émeute. A Maradi en 2012 tout comme à Niamey un an plus tard, la police nationale s’est vu obligé d’intervenir pour rétablir l’ordre et la sécurité au sein de l’arène. Des attitudes d’un autre âge qui ont marqué la conscience des nigériens férus de lutte traditionnelle, et qui ont même suscité une interpellation du ministre en charge des sports devant la Représentation nationale. Des innovations introduites dans le code de la lutte on retient entre autres, que la qualification de lutteur pour prendre part au sabre doit présenter entre autres pièces, un certificat de nationalité. Cette disposition a été prise pour mettre fin au recrutement des lutteurs de nationalité étrangère qui de plus en plus prend de l’ampleur alors que les compétitions du sabre national sont exclusivement réservées aux nationaux ; le transfert des lutteurs pour lequel la périodicité et les conditions ont été clairement définies ; le combat truqué ou lorsqu’un lutteur donne volontairement une victoire avant la fin du combat, le lutteur perdant est disqualifié. Il ne peut être remplacé pour la suite du Sabre national. En plus, il est suspendu des compétitions nationales et internationales pour une durée d’un (1) an. Il ne peut prendre part à la compétition du prochain Sabre National. Il ya aussi la chute dont l’action débute dans l’aire de combat et se termine sur les sacs qui désormais est validée. En outre, les sanctions contre les lutteurs, les entraineurs, les officiels (arbitres, membres de la tables techniques, membres de jury, membres du comité chargé de détecter les combats truqués) et les dirigeants des structures de la FENILUTTES qui se rendent coupables d’actes susceptibles de provoquer des perturbations dans le déroulement de la compétition. Une autre innovation, c’est la non limitation de temps de combat pendant la phase finale comportant les 1/16ème de finales1/8ème de finales,¼ de finales, ½ finales, les 3e et 4e places et la finale. Ainsi, le combat se déroule en autant de périodes de 10 minutes entrecoupées d’une pause de deux (02) minutes, jusqu’à la victoire de l’un sur l’autre par chute ferme. Toutefois, la victoire peut intervenir à tout moment en cas de fautes graves qui ont été répertoriées, qu’en cas de refus délibéré de combattre, après trois (3) avertissements verbaux. Le jury dont la composition est réduite à cinq (5) membres sera désormais présidé par le représentant du ministère en charge des Sports avec comme rapporteur Le secrétaire général du Bureau Exécutif de la FENILUTTES. Dorénavant pour statuer sur tout cas de litige soumis à leur appréciation, les membres du jury se prononcent par écrit. Le Président du jury fait la synthèse des avis en présence des autres membres et communique publiquement le verdict. Il ya aussi comme innovation la création d’un Comité chargé de détecter les combats truqués qui est composé de neuf (9) membres dont un représentant de la FENILUTTES et 8 anciens lutteurs désignés chacun par sa région. Quant au comité ad hoc présidé par le ministre en charge des sports, il a comme membres les personnalités administratives et coutumières de la région hôte et le président de la FENILUTTES. Le Comité Ad hoc statue sur appel des décisions rendues par le jury. Il peut s’autosaisir et régler tous les litiges qui surviennent à tous les niveaux du processus du Sabre National. Ses décisions sont sans appel. Une vulgarisation dudit code a été faite après son adoption
Par Oumarou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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De mémoire de reporter sportif, le Sabre National n’a jamais été aussi houleux et controversé que lors des éditions de 2012 et 2013 respectivement à Maradi et à Niamey. Ces deux éditions ont été émaillées de graves contestations, souvent allant jusqu’à l’émeute. A Maradi en 2012 tout comme à Niamey un an plus tard, la police nationale s’est vu obligé d’intervenir pour rétablir l’ordre et la sécurité au sein de l’arène. Des attitudes d’un autre âge qui ont marqué la conscience des nigériens férus de lutte traditionnelle, et qui ont même suscité une interpellation du ministre en charge des sports devant la Représentation nationale. Des innovations introduites dans le code de la lutte, on retient entre autres, que la qualification de lutteur pour prendre part au sabre doit présenter entre autres pièces, un certificat de nationalité. Cette disposition a été prise pour mettre fin au recrutement des lutteurs de nationalité étrangère qui de plus en plus prend de l’ampleur alors que les compétitions du sabre national sont exclusivement réservées aux nationaux ; le transfert des lutteurs pour lequel la périodicité et les conditions ont été clairement définies ; le combat truqué ou lorsqu’un lutteur donne volontairement une victoire avant la fin du combat, le lutteur perdant est disqualifié. Il ne peut être remplacé pour la suite du Sabre national. En plus, il est suspendu des compétitions nationales et internationales pour une durée d’un (1) an. Il ne peut prendre part à la compétition du prochain Sabre National. Il y a aussi la chute dont l’action débute dans l’aire de combat et se termine sur les sacs qui désormais est validée. En outre, les sanctions contre les lutteurs, les entraineurs, les officiels (arbitres, membres de la tables techniques, membres de jury, membres du comité chargé de détecter les combats truqués) et les dirigeants des structures de la FENILUTTES qui se rendent coupables d’actes susceptibles de provoquer des perturbations dans le déroulement de la compétition ont été définies. Une autre innovation, c’est la non limitation de temps de combat pendant la phase finale comportant les 1/16ème de finales1/8ème de finales,¼ de finales, ½ finales, les 3e et 4e places et la finale. Ainsi, le combat se déroule en autant de périodes de 10 minutes entrecoupées d’une pause de deux (02) minutes, jusqu’à la victoire de l’un sur l’autre par chute ferme. Toutefois, la victoire peut intervenir à tout moment en cas de fautes graves qui ont été répertoriées, en cas de refus délibéré de combattre, après trois (3) avertissements verbaux. Le jury dont la composition est réduite à cinq (5) membres sera désormais présidé par le représentant du ministère en charge des Sports avec comme rapporteur Le secrétaire général du Bureau Exécutif de la FENILUTTES. Dorénavant pour statuer sur tout cas de litige soumis à leur appréciation, les membres du jury se prononcent par écrit. Le Président du jury fait la synthèse des avis en présence des autres membres et communique publiquement le verdict. Il y a aussi comme innovation la création d’un Comité chargé de détecter les combats truqués qui est composé de neuf (9) membres dont un représentant de la FENILUTTES et 8 anciens lutteurs désignés chacun par sa région. Quant au comité ad hoc présidé par le ministre en charge des sports, il a comme membres les personnalités administratives et coutumières de la région hôte et le président de la FENILUTTES. Le Comité Ad hoc statue sur appel des décisions rendues par le jury. Il peut s’autosaisir et régler tous les litiges qui surviennent à tous les niveaux du processus du Sabre National. Ses décisions sont sans appel. Une vulgarisation dudit code a été faite après son adoption.
Par Oumarou Moussa
24 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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«Dès que nous avions appris la qualification du Mena A’ à la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations 2020, nous avions mis sur pied un comité appelé Fans Club Mena 2020 » ; ces propos émanent du président du Comité de soutien au Mena, M. Mahaman Aboubacar. Ce jeune nigérien qui officie comme Attaché Consulaire au Consulat Honoraire du Niger à Douala, a la fibre patriotique dans les veines. C’est lui le grand inspirateur de cette mobilisation grandiose autour de l’équipe nationale du Niger. Il s’est dévoué corps et âme pour la cause de son pays d’origine en imaginant avec ses camarades la meilleure formule de soutien pour le onze national. « Avec la pandémie du COVID, le programme que nous avons précédemment élaboré a été chamboulé. Nous avons quand même continué à travailler pour aboutir à nos objectifs » nous confie Mahaman Aboubacar. Le Secrétaire général du comité d’organisation du Tournoi des jeunes nigériens du Cameroun, une autre casquette de ce jeune très entreprenant, a dû travailler dans la mobilisation, avec un noyau de dix équipes et supporters du tournoi. « C’était facile de travailler avec les différentes équipes du Tournoi qui nous servaient de noyau. Pour mobiliser les non sportifs, nous sommes passés par les associations de jeunes qui existent ici à Douala. Nous avons regroupé tout le monde et nous avons essayé de mobiliser des fonds. Nous avons bénéficié de l’appui du Consul Honoraire, SE Asmane Nomaou, du Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Niger au Cameroun, ainsi que de quelques opérateurs économiques de la place. On a pu commander les gadgets, les Tee-shirts, les banderoles, les drapeaux, ainsi que la logistique pour venir soutenir le Mena » a indiqué M. Mahaman Aboubacar. Et la mobilisation a été de taille ! Aussi bien dans les gradins de Japoma à Douala que dans ceux du stade Ahmadou Ahidjio de Yaoundé, les jeunes du comité de soutien au Mena ont fait des prestations remarquables. Ce fut un bel exemple de patriotisme et de dévouement pour la nation. Bravo les jeunes !
19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans un pays où le football est considéré comme l'une des passions nationales, il est triste de constater le déclin constant de cette discipline. Les responsables des clubs, les gros sponsors, les acteurs majeurs du football, et même certains membres du gouvernement sont tous complices de cette situation, qui tue à petit feu notre sport préféré. Depuis deux ans, un seul homme, le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou dit Pélé, dirige notre instance footballistique suprême avec une main de fer, imposant ses multiples bureaux volatiles, sans que personne ne puisse les remettre en question. Résultat : un cycle perpétuel de stagnation, un éternel recommencement.
Les conséquences de cette situation sont flagrantes. Notre équipe nationale A et les U23 viennent d'être éliminées prématurément de la course à la CAN 2023 et de la CAN U23 au Maroc, respectivement. Comme si cela ne suffisait pas, nous avons appris avec amertume que les Eléphants U20 de la Côte d'Ivoire nous ont infligé une défaite cuisante de 4 buts à 1 lors de la Coupe UFOA le 10 juillet 2023. Cette série de résultats décevants démontre clairement que nous tournons en rond depuis plus d'une décennie. Malheureusement, une communication fallacieuse tente de nous convaincre du contraire en nous vendant une satisfaction illusoire, nous détournant ainsi de l'essentiel : les résultats sur le terrain.
Nous subissons des défaites écrasantes lors du CHAN face à l'Algérie, et pourtant, on met en avant notre qualification en demi-finale. Nous perdons 2-0 contre le Mali, mais on met l'accent sur le match nul contre l'Égypte. De plus, on tente désespérément de glorifier la construction des sièges des ligues, un projet qui traîne depuis plus de six ans, ainsi que celle d'un centre technique dont le Colonel-major Pélé n'est même pas l'initiateur et qui est sans cesse modifié. Tout cela est financé par l'État, aux dépens des supporters et des partisans du football.
La vérité est que l'équipe dirigée par le Colonel-major Pélé a transformé le football, qui devrait être un terreau propice pour le développement du capital humain, en un simple club d'amis. Au lieu de servir le football, on se sert de lui. Si nous avons gardé le silence jusqu'à présent pour préserver l'harmonie au sein de nos équipes engagées dans les compétitions continentales, nous affirmons aujourd'hui que trop c'est trop, et il est temps de réouvrir le débat.
Car tant que le Colonel-major Pélé et son équipe resteront en place, aucun progrès significatif ne pourra être accompli dans ce domaine qui est si cher au cœur des Nigériens. Il est essentiel de rappeler qu'au Niger, il n'y a pas d'homme providentiel.
Salifou Amadou Mayaki,
Sponsor de clubs,
Ancien Président de l'Entente FC,
Ancien membre du Bureau Exécutif de la FENIFOOT.
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La prestation de l'équipe du Mena A' du lors de son match premier march face au Congo a été remarquable. Les joueurs, dirigés par le sélectionneur national Harouna Doula, ont fait preuve d'une grande détermination et d'une solide défense, malgré un début de match timide.
Bien que le score final soit de 0-0, cela ne reflète pas la qualité de jeu de nos jeunes joueurs du Mena A' qui ont prouvé qu'ils étaient dignes de participer à ce prestigieux championnat.
Les joueurs du Mena A' du Niger, sous la direction avisée de Harouna Doula et soutenus par la population nigérienne, se préparent à affronter le Cameroun, redoutable adversaire et demi-finaliste de l'édition précédente du championnat d'Afrique des Nations (CHAN). Avec une détermination sans faille et un esprit de corps indéniable, ils sont résolus à surmonter tous les obstacles et à créer la surprise lors de la dernière rencontre de la poule, le mardi 24 janvier 2023. Les chances de qualification pour le second tour sont ainsi grandement augmentées, et l'on peut être assuré que ces jeunes talents feront honneur au pays.
Boubé G.
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Le Championnat d’Afrique des Nations, une compétition de la Confédération Africaine de Football réservée aux joueurs locaux, s’est achevé le samedi quatre février 2023. Cette septième édition qui s’est déroulé en Algérie a vu le sacre des Lions du Sénégal aux dépens des Fennecs du pays organisateur. Après un match au cours du temps règlementaire, les Sénégalais se sont imposé aux tirs au but. La veille les Malgaches ont ravi la troisième place au Mena du Niger. Les poulains de Harouna Doula que personne n’attendait à ce stade ont échoué aux pieds du podium. C’est une très belle performance. Les joueurs du président Djibrill Hima Hamidou ont d’abord fait, en phase de poule, match nul contre les Diables rouges du Congo et ont dompté les Lions du Cameroun. Aux quarts de finales, ils ont surclassé le Ghana. Dans un jour sans, ils tomberont les armes à la main contre les Algériens avant de perdre la troisième place. Toute belle que fut la prestation de l’équipe nationale A’, il n’en demeure pas moins qu’elle a laissé des regrets. Et cela, il faut le dire, non pas par la faute des acteurs, mais du fait de notre organisation.
Le président de la République et son gouvernement ont mis les moyens nécessaires pour la préparation. La fédération a usé de ses relations pour trouver de stages à l’équipe. Jamais une équipe nationale n’a bénéficié d’une telle attention et d’une telle préparation. Et c’est pourquoi, les joueurs et leurs encadreurs ont tout fait pour mériter cette confiance. Ils sont allés puiser au fond d’eux les moyens pour atteindre ce stade. Et comme on dit à l’impossible nul n’est tenu et que la plus belle fille ne peut offrir que ce qu’elle a en sa possession, les joueurs de l’équipe nationale se sont battus avec leurs armes. Si le Sénégal s’’est hissé sur le toit de l’Afrique, c’est surement parce que les joueurs de ce pays sont tous issus des centres de formation. Ils ont acquis, au cours de longues années d’apprentissage, des comportements, des gestes et surtout la capacité de très rapidement trouver des solutions dans chaque situation.
Cela manque beaucoup à nos jeunes. C’est pourquoi, dans le moyen terme, il faut généraliser le football des centres de formation. Le président de la République a pris l’engagement de favoriser l’ouverture d’un centre. C’est déjà un acquis qui, dans quelques années, apportera ses résultats. Dans l’immédiat, il faut s’intéresser de plus près au championnat national. Des sponsors ou une subvention conséquente sont nécessaires. Il faut garantir le minimum aux acteurs pour qu’ils se consacrent exclusivement au football. Il serait aussi souhaitable que la situation des encadreurs sportifs soit repensée. Un entraîneur de football émargeant à la fonction publique ressemble plutôt à une vacataire. Sa promotion, sa condition de vie ne dépendent pas des résultats de l’équipe qu’il entraîne. Il est fonctionnaire et avec ou sans ses indemnités d’entraîneur, il a un revenu. Mais si sa vie dépend, à un moment ou à un autre, des résultats de son travail d’entraîneur, il se donnera les moyens d’en avoir. Et le football ne se portera que mieux.
Mobibo
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Le MENA A’ mène sa marche avec assurance dans un championnat où, il n’était pas attendu à ce niveau. Mais comme lors des matchs du premier tour, l’équipe nigérienne a créé la sensation. En effet, après avoir maitrisé les Diables Rouges du Congo et dompté les Lions indomptables du Cameroun, le MENA A’ vient de décrocher les étoiles (Blacks Galaxies) du Ghana et se qualifie en demi-finale. Les hommes de Harouna Doula ont encore déjoué tous les pronostics en s’imposant de la plus belle manière sur le score de 2 buts 0 face au Ghana dans l’antre du stade olympique d’Oran, devenu désormais la ‘’tanière’’ imprenable des belles gazelles nigériennes.
Et le Niger a arraché sa qualification avec de la manière. Même si les Blacks Galaxies avaient la possession (stérile il faut le dire) du ballon, le MENA n’a jamais été en difficulté dans cette rencontre. Les poulains du coach Harouna Doula sont restés concentrés et solidaires jusque dans la dernière minute de la partie. Et c’est même le MENA qui s’est montré plus dangereux dans le dernier quart de la partie avec plusieurs occasions et des incursions dans le camp des Blacks Galaxies.
Les buts nigériens ont été marqués à la 11ème et 48ème minute de jeu respectivement par Seyni et Hainikoye. La légende continue. Le MENA qui a fait tomber les étoiles croisera le le fer avec les FENNEC d’Algérie en demi-finale.
Siradji Sanda(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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L'installation officielle du Comité National d'Organisation de la 44e édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle, présidée par le Colonel major Abdourahamane Amadou, ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le 1er novembre 2023, a marqué le début des préparatifs pour cet événement majeur qui se tiendra à Agadez du 22 au 31 décembre 2023, sous le thème "Sauvegarde de la Patrie". Le ministre a exprimé sa satisfaction en tant que Président du comité et a félicité les membres pour leur sélection, soulignant l'importance cruciale de leur mission dans la promotion de l'unité nationale au Niger.
Le ministre a mis en avant le choix du thème "Sauvegarde de la Patrie" par le gouvernement, mettant en lumière le rôle fondamental de la lutte traditionnelle dans le renforcement de l'identité nationale. Il a souligné l'importance de cet événement en tant que vitrine du patrimoine culturel et sportif du Niger, appelant chaque membre du comité à s'investir pleinement pour en faire un succès retentissant.
Ce comité, composé de divers acteurs allant du ministère de tutelle à la Fédération Nigérienne de Lutte Traditionnelle (FENILUTTE), en passant par les médias sportifs et les médecins sportifs, incarne un effort collectif visant à garantir le bon déroulement de l'événement. Le ministre a exhorté tous les membres à collaborer étroitement, à mettre en œuvre leurs compétences et leurs ressources pour faire de cette édition un moment mémorable, renforçant ainsi la fierté nationale et l'unité entre les Nigériens.
Nigerdiaspora
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A l’initiative d’un groupe de journalistes sportifs, le président de la Fédération nigérienne de football était en direct, vendredi dans la soirée, sur la télévision nationale. Durant plus d’une heure, il a été question du football nigérien. Le financement de cette discipline sportive, le développement du football féminin et des jeunes, la réorganisation du championnat national, les infrastructures et surtout la place de ce sport au niveau international ont été au menu de cette émission. Au vu des derniers résultats de nos équipes dans les compétions internationales, le président de la Fenifoot n’a pas mis de gants pour justifier les résultats qui ne correspondent en rien aux efforts faits par toutes les parties. Il a loué la volonté des plus hautes autorités, de tous les temps, à accéder aux multiples et importantes sollicitations du football. Il aussi exprimé sa gratitude à l’ensemble des intervenants qui, par leurs réflexions, abnégations et dons de soi, permettent au football de vivre et de prospérer. Cependant, constatera le président de la Fédération, en dépit des sacrifices des autorités, du bureau exécutif, des différents intervenants, des inconditionnels supporters, des athlètes, l’envol pris par le football national a connu un sérieux ralentissement. Du fait exclusif de certains compatriotes qui ont systématiquement entrepris de saboter tous les efforts faits pour sortir notre football des sentiers battus. Quelques mois seulement après l’arrivée, à la tête de la Fédération, l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou, réussira ce qu’aucune autre n’a pu réaliser. Dès 2011, l’équipe nationale des locaux se qualifiera pour les phases finales du Championnat d’Afrique (CHAN), une nouvelle compétition de la Confédération Africaine de Football. Au Soudan, le Mena a été simplement superbe. Dans la foulée, le Mena A se qualifiera, pour la première fois de l’histoire du football nigérien, à une phase finale de la Coupe d4frique des Nations en 2012. Pour son baptême de feu, à Libreville au Gabon, le Niger n’a pas été ridicule. Une année plus tard, en 2013, le Mena obtiendra une deuxième qualification pour une phase finale en Afrique du Sud. Ces résultats ont suffi pour rendre jaloux et furieux certains compatriotes. Et ce fut le début d’un lynchage systématique de la Fédération. Tout est mis en oeuvre pour détruire. Pour discréditer l’équipe, la gestion des fonds de la FIFA sera régulièrement mise en cause. L’objectif étant d’assécher les financements et empêcher ainsi toutes les activités entrant dans le cadre du football. A force de persévérance, un procès, sur dénonciation de ces mêmes individus, visera la Fenifoot. Il a pour objet certains fonds obtenus à l’issue de la première qualification à une phase finale de la CAN. En 2011, à la suite de cette qualification, devant le peu d’expérience pour de tels évènements et la faible disponibilité de moyens, la Fédération et les autorités ont convenu qu’il soit prélevé quelque chose sur les appels téléphoniques. Ainsi, un peu plus de quatre cent millions ont été obtenus. C’est la gestion de ces fonds que les adversaires du l’équipe dirigeante ont dénoncé amenant l’ouverture d’une information judiciaire Et ce n’est que récemment l’affaire a été vidée avec un non lieu. Cela a donné l’occasion au président de la Fenifoot d’éclairer les Nigériens sur cette affaire. A l’époque, plus de la moitié de l’enveloppe a été utilisée dans la communication. Et c’est l’entreprise de communication d’un des plus grands pourfendeurs de la gestion de la Fédération qui a obtenu le marché. Salifou Mayaki aurait bénéficié de ce marché de plus de deux cent millions. Il était en ce moment membre du Comité exécutif de la Fédération. Un délit d’initié. Un autre pourfendeur actuel de l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou serait celui qui a été chargé de la prospection à Libreville dans le cadre de l’hébergement de l’importante délégation qui accompagnait le Mena. C’est lui qui avait négocié et retenu les hôtels et sites d’hébergement. Et serait plus d’une centaine de millions. Lui aussi était membre du comité exécutif de la Fenifoot. Dans les deux cas, les justifications auraient été laborieuses. Cette cabale serait, dans une large mesure, à la base des résultats en dents de scie. Elle a eu le mérite d’éloigner les sponsors, de faire douter les autorités et de démobiliser les joueurs.
Modibo
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Les lutteurs de dix Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus du 3 au 7 novembre 2021 à Dakar, la capitale sénégalaise, pour prendre part aux compétitions de la 9ème édition du tournoi de lutte africaine de la CEDEAO connu sous le nom de TOLAC. Ce tournoi organisé par le Centre de développement de la jeunesse et des sports (CDJS) de la CEDEAO, a été adopté en novembre 1986 par le Conseil des ministres de la CEDEAO. La première édition du tournoi s’était tenue à Niamey, au Niger, en 2001 avec la participation de trois pays (Niger, Nigeria et Burkina Faso).
Comme à l’accoutumée, le TOLAC débutera par une cérémonie d’ouverture officielle en présence de S.E Matar BA, Ministre des Sports du Sénégal, et de Dr Siga Fatima JAGNE, Commissaire aux Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO, avant le début des combats à l’arène nationale de lutte de Dakar. Auparavant, les officiels techniques et les arbitres participeront à une séance de recyclage de deux jours et des réunions spéciales seront organisées à l’intention des responsables techniques et des fédérations afin de les familiariser avec les règles et les règlements, ainsi que les nouvelles tendances liées aux modalités de déroulement du tournoi.
Pour cette 9ème édition, dix (10) pays sur les quinze Etats membres (15) de la CEDEAO sont attendus à Dakar. Le Togo, le Liberia et le Cap Vert seront les grands absents du tournoi de cette année, en plus du Mali et de la Guinée qui sont exclus de la compétition du fait des sanctions de l’organisation régionale ouest-africaine à leur encontre. D’autres partenaires venus de structures internationales de lutte basées au Pakistan, en Turquie et au Rwanda prendront également part à la manifestation en tant qu'observateurs.
L’édition 2021 du TOLAC, qui n’a pas pu avoir lieu à Dakar en 2020, en raison de la pandémie de la COVID-19, a pour ambition de (i) Promouvoir l’intégration et le développement régionaux par le sport ; (ii) de Promouvoir les valeurs africaines et le développement de sports régionaux authentiques par le développement et la promotion des sports et de la culture traditionnels; (iii) de Renforcer le Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO en vue d’élever la lutte africaine sur la scène sportive mondiale et de rendre sa pratique largement internationale.
A ces trois premiers objectifs, s’ajoutent ceux d’enchâsser les protocoles sportifs liés à la Covid-19 et les mesures préventives dans les tournois de lutte en Afrique de l’Ouest, de participer à l’autonomisation des jeunes grâce à leur participation active aux sports, et enfin de renforcer la capacité technique des responsables et des arbitres de la lutte africaine.
Pour rappel, le TOLAC a commencé au départ avec seulement trois pays. Il a grandi à pas de géant et enregistre régulièrement la participation de 14 des 15 pays de la CEDEAO, affirmant ainsi le fait que la lutte est un sport traditionnel intrinsèque dans la région. Cette expansion est le fait d’un travail soutenu de l’organisation régionale ouest africaine couplée avec des innovations introduites le long du chemin pour développer ce sport. Le codage et la normalisation des règles et règlements techniques du TOLAC et le partenariat avec les fédérations sportives de la région ont aussi joué un rôle clé dans l’engouement que suscite, de plus en plus, ce sport au sein de la communauté.
Déjà inscrite dans le calendrier des Jeux de la Francophonie depuis l’édition de 2005 tenue à Niamey, la lutte traditionnelle fait l’objet d’une attention particulière au niveau du CDJS afin de promouvoir la pratique de ce sport dans l’espace CEDEAO et de lui conférer, à terme, une reconnaissance universelle par son inscription aux Jeux Olympiques (JO).
Il s’agit, pour le Centre de développement de la jeunesse et des sports basé à Ouagadougou, au Burkina, de développer deux facteurs essentiels que sont l’expansion géographique de la pratique de la lutte et l’élévation du niveau technique. Pour cela, le centre a conçu un programme ambitieux qui se décline suivant les quatre piliers de développement de tout sport, à savoir l’organisation des compétitions, la formation des arbitres, des entraîneurs et les supports didactiques, le renforcement des capacités des fédérations nationales et enfin la mise en place des infrastructures sportives.
Direction de la Communication, Commission de la CEDEAO
03 novembre 2021
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L’équipe nationale du Niger, version locaux, participera pour la troisième fois à une phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Pour sa première participation en 2011 à Kahrtoum au Soudan, l’équipe de Harouna Doula a brillé de mille feux. Mais cinq ans plus tard à Kigali au Rwanda, le parcours de l’équipe a été cauchemardesque avec une élimination dès le premier tour. Que nous réserve le Mena cette année au stade de Japoma à Douala ? Wait and see!
A l’occasion de sa première participation au CHAN, en 2011 à Khartoum au Soudan, le Mena du Niger a montré un visage reluisant en se qualifiant pour les quarts de finale de cette 2ème édition du championnat d’Afrique des Nations. Un quart de finale que le Mena a joué contre les Crocodiles du Nil dans la bonbonnière du mythique stade d’Al Hilal à Ondurman. Le match s’est soldé par un score nul de 1 but partout entre les deux équipes au terme des 90 minutes de jeu. Après les prolongations, la séance des tirs au but a finalement permis aux Soudanais de se qualifier pour les demi finales en réussissant 4 tirs contre 3 pour le Niger.
Le Mena quitte ainsi cette compétition, certes avec un goût d’inachevé, mais surtout avec le sentiment du devoir accompli. Car, pour une première participation au CHAN, l’équipe de Harouna Doula a véritablement fait sensation. Le Mena a démontré que ses bons résultats enregistrés lors des éliminatoires sont loin d’être le fait d’un heureux hasard. Lors de la conférence de presse d’après match, le sélectionneur soudanais, Mohamed Abdallah a rendu un hommage mérité au Mena. «Nous n’avons pas pu évoluer comme nous l’aurions voulu parce que nous avions en face de nous une équipe très forte, et qui a déjà réalisé de bons résultats» devait-il indiquer. Le bilan du onze national nigérien à ce CHAN 2011 est satisfaisant ; 4 matches joués, 2 matches gagnés, 2 défaites, 3 buts marqués, 3 buts encaissés, et un quart de finale joué.
Cinq ans plus tard, lors de la 4ème édition du CHAN dans la région des grands lacs, le Mena a fait piètre figure. Dans un groupe C très relevé, les Nigériens ont bu le calice jusqu’à la lie notamment contre la Tunisie, après des prestations équivoques contre les Green Eagles du Nigeria et le Sily National de la Guinée. Les mauvais contrôles, les passes imprécises, les hésitations bref les nombreux défauts constatés dans le jeu nigérien ont réduit à néant les offensives de l’équipe nationale dans son match capital contre la Tunisie. Et c’est sans surprise que le Mena a encaissé 5 buts sans en marquer un seul aux Aigles de Carthage. Au cours de ce match, on a senti une supériorité physique et technique de l’équipe tunisienne face au Mena.
Lors de la conférence de presse qui a suivi ce match, l’entraineur adjoint du Mena M. Jean Soussini a mis cette lourde défaite de son équipe sur le compte de l’inexpérience, et du dur apprentissage du haut niveau. Contrairement au Soudan en 2011 où l’équipe a atteint les quarts de finale du CHAN, le parcours du Mena a été très court au Rwanda. Une fin de parcours très amère, mais qui était révélatrice du grand travail qui restait à faire pour hisser le niveau de jeu de l’équipe nationale au diapason de celui des grandes nations de football en Afrique.
L’entraineur Harouna Doula qui a entre temps perdu les rênes de l’équipe, avant de les retrouver récemment, a-t-il pu faire ce travail ? Réponse le dimanche 17 janvier prochain au terme de la confrontation contre les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye au stade Japoma de Douala.
Oumarou Moussa
13 janvier 2021
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Les ‘’tchali-tchali’’ ou les bouffons des arènes jouent un rôle déterminant dans le cadre de la lutte traditionnelle. Ils détendent le public et l’atmosphère de l’arène à travers la comédie, leurs accoutrements et leurs mises en scène. Lors de la 42ème édition de la lutte traditionnelle qui vient de s’achever, ils n’ont pas manqué au rendez-vous. L’arène de lutte de Niamey, en a vu de plusieurs styles, les uns plus drôles que les autres. Parmi ces comédiens des arènes, figure le trio, ‘’Hassan da Ousseini’’ et leur ‘’gado’’, Dan Allo Jam’iyya Jilka.
En réalité, ces trois Tchali-Tchali ne sont pas des vrais jumeaux, mais à force de se côtoyer ils se sont baptisés ‘’fères jumeaux’’ et leur gado, c’est-à-dire le frère cadet des jumeaux. Les deux sont de Zinder et le troisième est de Tahoua. Ils se sont rencontrés lors de la 40ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle à Tillaberi. Depuis lors, ils ont formé l’équipe choc des tchali-tchali. «Nous nous sommes réunis dans l’esprit de la lutte traditionnelle et nous sommes ensemble depuis des années. Nous ne vivons pas dans la même localité, mais on se réunit de temps en temps pour voir dans quelle mesure on peut offrir les meilleures scènes comiques», explique le comédien Dan Allo Jam’iyya Jilka.
Ces trois comédiens sont les ‘’Tchali-Tchali’’ qui ont, le plus animé et marqué la dernière édition du Sabre national de lutte traditionnelle. Au-delà de leurs accoutrements bizarres, ils se sont bien entrainés en danse chorégraphique comique. «Notre particularité, c’est la danse comique que nous maitrisons parfaitement» ajoute ‘’le gado’’ ou cadet du trio.
Malgré leur maitrise en la matière, ces comédiens ne vivent pas de leur art. Ils le vivent temporairement. «Nous ne vivons pas de cette profession, chacun d’entre nous a un métier. Nous faisons ce travail pendant les championnats et vraiment on gagne beaucoup de cadeaux», confie Dan Allo Jam’iyya Jilka.
Chaque région dispose de ses propres ‘’tchali-tchali’’. Mais cette année il y a des tchali-tchali qui ne se réclament d’aucune localité. Leur région c’est le Niger ! Lors des compétitions de lutte traditionnelle, les ‘’Tchali-Tchali’’ font partie des plus grands animateurs des arènes. Ils offrent au public des scènes comiques en parodiant et ridiculisant les différentes chutes des lutteurs. «Quand on terrasse un lutteur, nous nous approchons pour donner plus d’ambiance et de joie à la lutte. Ce que nous faisons est significatif. Après chaque combat on fait plusieurs gestes et actions comiques afin d’encourager le vainqueur et remonter le moral du vaincu et de ses supporters», affirme le comédien Hassan.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
04 janvier 2022
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La 42ème édition du Sabre national de lutte traditionnel était prévue se tenir à Niamey du 1er au 10 janvier 2021. Ainsi, le lundi 28 septembre 2020, le Ministre de la Jeunesse et des Sports d’alors avait même procédé à l’installation officielle du Comité national chargé de l’Organisation de cette édition. A cette occasion, le Ministre a rappelé le contexte sanitaire caractérisé par la pandémie de la COVID 19 dans lequel la 42ème édition interviendrait. «Le gouvernement s’est engagé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour sa bonne tenue dans le respect des gestes barrières», a-t-il déclaré à l’époque. Aujourd’hui, cette date ne tient plus. Malgré tout, le Comité national a continué à préparer l’édition. L’Arène de Niamey a connu des travaux de réfection, les acteurs attendent la nouvelle reprogrammation de la date de cet événement.
Depuis son institution en 1975 à travers l’organisation du 1er Championnat national, la lutte traditionnelle reste toujours la discipline sportive nationale la plus importante au Niger. Elle joue un rôle important sur le plan politique, social, sportif, culturel et économique. Qualifiée dans le jargon, de «Sport roi au Niger», la lutte traditionnelle constitue un héritage sportif et culturel de longue date. «C’est une activité sociale qui fait la fierté des populations de notre pays. Elle contribue, au-delà de son caractère sportif, à renforcer les liens de fraternité, de solidarité, d’unité et le brassage entre les citoyens nigériens», explique Maitre Mari Malam Daouda, un acteur clé de la lutte.
Ainsi, d’édition en édition, le Niger devrait organiser la 42ème édition en ce début de l’année. Une édition annoncée à la clôture de la précédente tenue à Maradi. Entre temps, la crise sanitaire caractérisée par la COVID 19 est arrivée. Une situation qui a amené les autorités à prendre des mesures conservatoires en vue de limiter la propagation de ladite maladie. Des mesures qui concernent aussi l’interdiction des rassemblements. De facto, ces mesures ont impacté l’organisation de plusieurs événements dont la lutte.
A ce stade, aucun communiqué, du Ministère de la Jeunesse et des Sport, encore moins de la fédération Nigérienne de Lutte Traditionnelle n’a été rendu public sur le sort de cette 42ème édition du Sabre National. Les acteurs attendent encore la nouvelle date pour la tenue de cette édition. Toutefois, le Comité national d’organisation a, de son côté poursuivi les activités préparatoires. A titre illustratif, l’Arène de Niamey a connu des travaux de réfection et de réhabilitation. De la tribune officielle, à la cabine de presse, en passant par les gradins, les salles et autres bureaux ainsi que le portail de l’Arène et le mur, les ventilateurs, le plafonnage, l’aire de combat et plusieurs autres endroits, tout est fin prêt pour la tenue de cette édition. Seule la date reste inconnue.
Joint au téléphone, le président de la Fédération Nigérienne de Lutte M. Oufana Moussa a souligné que la fédération envisage de rencontrer le Ministre en vue d’étudier la possibilité de reprogrammer l’édition. «Nous sommes conscients de cette crise sanitaire et des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation de ladite maladie. Nous n’avons aucune intention d’exposer les acteurs de la lutte et la population à cette maladie. Mais ce qui est sûr s’il y’avait l’édition, nous serions obligés de la tenir dans le respect des gestes barrières. Pour le moment c’est le Gouvernement qui décidera de la suite en fonction de la situation», a-t-il dit.
Si l’édition de cette année 2021, n’avait pas lieu, ce serait pour la 7ème fois après 1985 ; 1988 ; 1997 ; 2004 ; 2005 et 2011. Toutefois, il y’à lieu de préciser qu’en 2010, l’édition s’est tenue deux (2) fois, en février et en novembre, à Zinder et à Tillabéri respectivement.
Un ancrage sociopolitique, économique et culturel
Depuis des années la lutte traditionnelle est un évènement sportif, culturel, économique et politique bien ancré au Niger. «Tous ces domaines suffisent totalement pour parler de la lutte. Il s’agit de voir comment le choix de l’adversaire a évolué, quelles sont les techniques utilisées pour terrasser son adversaire, avec combien d’arbitres a-t-on commencé ? Sur le plan économique, les lutteurs et les autres acteurs gagnent de l’argent et des biens. Du côté culturel, le lutteur nigérien est très beau avec sa tenue. Il y’a aussi ce côté la danse et le «Kirari», ou le lancement de défis. Côté politique, il faut reconnaitre que de 1975 à nos jours, 41 éditions, ce n’est pas rien. Chaque année, la lutte est un événement politique de l’année au regard de son caractère national. C’est politique parce que c’est institutionnalisé et ça réunit tous les fils du pays dans un même endroit», a expliqué Maitre Mari Malam Daouda.
Dans un monde en pleine mutation et dans un contexte de domination des cultures occidentales, si on ne prend garde, le pays risque de perdre des aspects culturels liés à la pratique de la lutte traditionnelle et certaines valeurs qui font la beauté de ce sport. «Dans tous ses aspects, la lutte est un facteur de regroupement, d’entente et de solidarité entre le peuple d’Afrique et d’ailleurs en général et au Niger en particulier», a souligné Maitre Mari Malam Daouda. Pendant ce temps, tous les acteurs de la lutte attendent impatiemment de connaitre la date de la tenue de la 42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle.
Ali Maman
12 janvier 2021
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Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Kassoum Moctar a présidé, lundi 28 septembre 2020, dans la salle de réunion de dudit ministère, la cérémonie officielle d’installation du Comité National chargé de l’Organisation de la 42ème édition du Sabre National de Lutte Traditionnelle à Niamey. Composé de plusieurs personnalités et acteurs de la lutte traditionnelle au Niger, ce comité est chargé de piloter les activités entrant dans le cadre de cette 42ème édition qui se tiendra du 1er au 10 janvier 2020 à Niamey.
Après lecture de l’Arrêté portant création, composition et organisation de ce comité, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Kassoum Moctar a salué et félicité les membres du comité pour le choix porté sur leurs personnes. Il a saisi cette opportunité pour appeler les membres du comité et les membres des différentes commissions et sous-commissions à plus de rigueur et de détermination dans l’accomplissement de la mission confié à eux par le Gouvernement. « Je voudrais vous demander de vous atteler au travail à partir d’aujourd’hui pour une visibilité totale de cette 42ème édition, quand on sait que la lutte traditionnelle est une expression de notre identité culturelle, et participe aussi à l’effort de la consolidation de la paix et de l’unité nationale, gage d’une nation forte », a-t-il dit.
Cette 42ème édition intervient dans un contexte mondial caractérisé par la pandémie de la COVID 19. C’est pourquoi le Ministre a souligné que le gouvernement s’est engagé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour sa bonne tenue dans le respect des gestes barrières.
Le Ministre de la Jeunesse et des Sports n’a pas aussi manqué de saisir cette opportunité pour rappeler que cette 42ème édition va coïncider avec la fin du deuxième et dernier mandat du Président de la République SE Issoufou Mahamadou. Un mandat au cours duquel, a souligné M. Kassoum Moctar, plusieurs réalisations ont été enregistrées dans le domaine des sports, notamment la réalisation de plusieurs infrastructures sportives, l’accompagnement des sportifs pour les compétitions nationales et internationales.
Ali Maman(onep)
1er octobre 2020
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Agé aujourd’hui de 26 ans ,1m 85 et 71 kg, Mahamadou Tandja a été formé au club JST de Tahoua. Passionné de foot depuis son enfance, il a commencé à jouer en 2010 avec l’équipe de JST. « Je suis un passionné du ballon rond, depuis mon enfance. JST, est mon club formateur qui m’a permis de devenir gardien de but », confie le jeune joueur. Il a été sélectionné 5 fois en équipe nationale, avec une première sélection en 2021 pour des éliminatoires.
Partant de son poulain, l’entraineur du club JST affirme que le jeune homme enregistre une grande performance qui fait de lui d’année en année un gardien appréciable. « Je me suis personnellement intéressé à ce jeune. Je l’ai suivi dans les compétitions locales à Niamey et certaines compétitions nationales auxquelles il a participé », explique le coach Babaye Garba Agi, l’entraineur principal du club JST.
Mahamadou aime s’améliorer davantage, il s’entraine régulièrement, ce qui est aussi un atout pour tout sportif. «Dans son palmarès, Mahamadou Tandja a participé à plusieurs compétitions. Babaye Garba Agi soutient que ce jeune sera un grand gardien de but. « En 2013 avec ma région (Tahoua) on a été finaliste du championnat régional Airtel jeune talent et dans la même année j’ai été sélectionné en équipe nationale pour représenter le Niger à Lagos (au Nigeria) où nous étions vainqueurs de la compétition. En 2019-2020, les jeunes joueurs du club de JST l’ont fait monter en première division (super ligue). En 2021-2022 demi-finalistes de la coupe nationale avec la JST on était éliminé par l’As Douane de Niamey », rappelle-t-il.
Mahamadou a quitté le club JST de Tahoua pour rejoindre l’AS FAN de Niamey en 2022, qui est en tête du championnat du Niger. Mahamadou était avec l’équipe nationale au CHAN. « J’ai eu à jouer les éliminatoires et j’ai disputé tous les matches au CHAN qui a eu lieu en Algérie en janvier passé », se réjoui-t-il. Leur équipe a été classée 4ème lors de ce CHAN.
Les difficultés ne manquent pas. « L’appel que je lance aux dirigeants des clubs est de mettre beaucoup plus de moyens nécessaires pour que notre football s’impose aussi sur l’échelle mondiale», dit le jeune footballeur.
Par Omar Abdou(onep)
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Communément appelée «petite finale», le match de classement dans le cadre du CHAN Algérie 2022 s’est déroulé, le vendredi, 3 février 2023, au stade olympique d’Oran. Cette rencontre a ainsi opposé l’équipe Nationale du Niger, le MENA version CHAN à son homologue de Madagascar, les Barréas qui sont sortis victorieux en s’imposant sur le score de 1-0. Ainsi, l’équipe malgache se classe troisième et remporte la médaille de bronze de la compétition. La rencontre s’est déroulée dans un stade d’Oran devant les officiels et plusieurs centaines de supporters, dont un nombre important parmi la population Oranaise, acquis à la cause du MENA qui a eu la chance de jouer l’ensemble de ses match dans cette ville.
L’unique but victorieux pour les malgaches est intervenu à la 90ème minute de jeu, complètement à la fin du temps règlementaire, suite à une mauvaise réception du ballon par le gardien de but nigérien Mahamadou Tandja Kassali. En effet, c’est lorsque le quatrième arbitre de la rencontre, le tunisien Mehrez Melki s’apprêtait à affiché le temps additionnel, que le milieu de terrain malgache envoie une lourde frappe sur le gardien. Le jeune Tandja ne pouvant pas arrêter la balle, a tenté de la repousser sur le côté, malheureusement, elle retourne dans l’axe. Le jeune attaquant malgache, Jean Razafindrkoto prend la défense nigérienne de vitesse et récupère la balle pour la loger dans le but. Le mal est fait, les Nigériens tentent de revenir au score dans les quatre minutes du temps additionnel, mais les malgaches résistent, à l’image du dernier coup-francs obtenu par le Niger dans les abords de la surface malgache. Cette occasion pourtant très bien exploitée, n’a pas inquiété le gardien malgache Zakanirina Rakotohasimbola, qui a dévié la balle en touche.
A la conférence de presse d’après match, l’entraineur adjoint du MENA A’ Barkiré dit coach Lo, a tiré les enseignements du match. «On regrette vraiment cette défaite. On est parti pour jouer un match et le gagner pour être le podium. Mais l’équipe n’a pas répondu sur le plan tactique. Nous avons tenu à la première mi-temps mais à la deuxième mi-temps on a manqué de fraicheur. Les malgaches l’ont compris et ont profité pour nous bousculer. On n’était pas revenu à notre niveau du début de cette compétition comme face au Cameroun et au Ghana. On a manqué de fraicheur physique et mentale, et cela est surtout liée à la défaite en demi-finale contre l’Algérie», a-t-il souligné. En répondant à plusieurs questions des journalistes sur les résultats de son équipe, coach Lo a souligné que «dans ce genre de compétitions, on vient pour aller plus loin et nous sommes satisfaits de ce qui a été fait de notre côté. Nous avons souhaité cette troisième place pour donner beaucoup plus de joie et du plaisir à ce beau public d’Oran qui nous a soutenu, mais aussi et surtout au peuple nigérien qui a soutenu l’équipe tout au long de ce CHAN. Cette compétition va nous permettre de corriger les insuffisances et de mieux préparer les échéances à venir. Quand on est compétiteur, il faut s’attendre à tout. On a des insuffisances sur tous les plans et c’est l’occasion de se mettre au travail et préparer l’avenir», a-t-il ajouté.
Ainsi le MENA A’ a permis à notre pays de se classer quatrième pour la première fois dans cette compétition. Un rang historique pour le Niger sur 18 pays ayant pris part à cette 7ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN Algérie 2022). Il faut souligner que notre onze national a honoré le pays et son peuple. L’équipe a reçu des messages de soutien des citoyens nigériens et étrangers : autorités, hommes politiques, artistes, organisations de la société civile, syndicats, médias, scolaires, forces de défense et de sécurité, ainsi que plusieurs autres ont manifesté tous leur joie et leur sympathie à cette équipe qui a déjoué tous les pronostics des spécialistes. C’est d’ailleurs pour cette raison que le peuple nigérien, et l’Association des Supporters de MENA ont réservé un grand accueil à cette équipe, samedi dernier à son arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey.
Ali Maman(onep) Envoyé spécial à Oran
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Aujourd’hui, mardi 24 janvier 2023 l’équipe nationale de football MENA A’ sera face à son destin pour le reste de la compétition du CHAN Algérie 2023. En effet, le MENA A’ deuxième de la poule avec un (1) point est condamné à battre le Cameroun, premier du groupe avec 3 points. Qu’importe le score de la rencontre, le capitaine titulaire du MENA A’, Abdoulaye Boureima Katakoré et ses coéquipiers doivent nécessairement mouiller le maillot pour les trois points face à cette équipe camerounaise. L’encadrement technique promet cette qualification et les joueurs assurent leurs supporteurs présents à Oran de cette victoire. Le rendez-vous c’est ce soir au stade olympique d’Oran à partir de 20 heures.
Après son match nul (0-0), le 20 janvier dernier, contre les Diables rouges du Congo, cette équipe du MENA a laissé les supporteurs perplexes. En effet, y compris ses matchs de préparation le MENA a aligné quatre (4) matchs sans marquer. Ce qui plonge l’ensemble des supporteurs de notre Onze national dans une profonde inquiétude. Une inquiétude bien fondée au vu de cette attaque stérile, à cours d’initiatives et d’engagement ; un milieu de terrain instable, et une défense peu convaincante.
Heureusement, le groupe peut compter une fois de plus sur l’emblématique gardien de but Mahamadou Tandja «Kassali». Très décisif, il a réussi sa préparation avec zéro but encaissé sur les deux matchs amicaux de préparation et a réussi son premier match au CHAN face au Congo avec 5 arrêts décisifs. Aussi, le groupe peut compter sur le retour de Boubacar Soumana Hainikoye dit Déco l’attaquant titulaire de l’équipe suspendu au premier match.
A la conférence de presse d’avant match hier, le sélectionneur Harouna Doulla a souligné que les consignes sont claires. «C’est à nous de jouer franchement et de pouvoir rétablir l’équilibre. Nous espérons gagner ce match pour pouvoir continuer la compétition et cela passe forcément par une victoire face à cette équipe du Cameroun. Nous n’avons aucune pression, c’est plutôt l’adversaire qui a plus de pression parce qu’il a un avantage à conserver. On trouvera les moyens pour aller chercher cette victoire qui est synonyme de qualification au second tour», a déclaré le Coach Harouna Doulla.
Le moral des joueurs est au beau fixe a expliqué le milieu de terrain du Mena, le jeune Faiçal qui assure le peuple nigérien d’une victoire face au Cameroun. «Le moral est déjà haut. On est conscient de ce qui va se passer demain. L’équipe se porte bien. On sait que tout le pays nous attend. Donc nous allons jouer notre première finale de cette compétion. Nous allons assurer cette victoire pour notre peuple et pouvoir continuer la compétition», déclare Faiçal Iboun.
La balle est désormais dans le camp de l’encadrement technique et des joueurs. Chacun doit mettre du sien pour offrir au peuple nigérien cette qualification. C’est ce que réclament les centaines de supporteurs qui accompagnent l’équipe, ainsi que les étudiants nigériens en Algérie qui font un déplacement massif pour soutenir les joueurs. C’est également le même cri de cœur de tous les supporteurs de l’équipe au pays et à travers le monde. Il faut noter que l’équipe s’est entrainée le dimanche matin et hier lundi dans la soirée. Au regard de l’engouement qui caractérise le groupe un exploit est de l’ordre du possible ce soir à Oran.
Ali Maman(onep) Envoyé spécial à Oran
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Le Football féminin est peu développé au Niger mais les différents acteurs conjuguent leurs efforts pour promouvoir ce sport à tous les niveaux, particulièrement chez la jeune fille. Petit à petit, certaines filles s’adonnent à la pratique du football malgré les réalités ou les contraintes socioculturelles et religieuses.
Abdoulaye Djibo Ramatou fait partie de ces jeunes filles nigériennes qui souhaitent voir un jour, notre pays se hisser plus haut à travers le football féminin. Ramatou croît fort que cela est bien possible. Ballon au pied, elle s’entraine régulièrement avec l’équipe Hommes de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Niamey. Agée de 21 ans, elle est étudiante en Education physique et Sportive section MBII, dans ledit établissement. Elle est pratiquante du sport en général et du football et du judo particulièrement. Melle Abdoulaye Djibo Ramatou a hérité de la pratique du sport. «Je suis issue d’une famille sportive», dit-elle, ajoutant qu’elle a grandi dans un milieur de sport, parce que toute sa famille pratique le sport. «J’ai choisi de m’inscrire et d’étudier à l’INJS parce que j’adore le sport», a-t-elle confié. Dans un monde globalisant, moderne et en plein mutation, cette jeune fille estime qu’il est bon que chacun fasse son choix. «Je sais qu’il y’a des difficultés liées surtout aux pesanteurs socioculturelles et religieuses, mais ce n’est pas une raison, parce qu’on est femme, de ne pas pouvoir pratiquer le sport, notamment le football. Le sport d’une manière générale, c’est bon pour la santé, mais aussi avec un peu de chance, le sport te fait grandir», déclare-t-elle.
Très engagée et en forme, Melle Abdoulaye Djibo Ramatou ambitionne d’aller plus loin dans ce sport qu’elle aime tant : le football. «Quand vous bénéficiez du soutien de votre famille et d’un encadrement en plus de la volonté personnelle d’apprendre, rien ne vous empêche de réussir. A mon avi ces éléments constituent toutes les graines du succès», dit-elle. «Au Niger, nous avons des filles qui ont du talent, précisément dans le football, mais pour des raisons qui ne tiennent pas aujourd’hui, ces potentialités ne sont pas exploitées», déplore-t-elle, tout en encourageant les parents à libérer davantage les filles.
Ali Maman(onep)
08 mars 2021
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Le sélectionneur du Mena National, M. Jean Michel Cavalli a présenté, en conférence de presse, hier dans l’après-midi, au siège de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT), la liste des 25 joueurs qui porteront les couleurs nationales face à l’équipe du Mozambique, puis celle de la Libye, en matchs amicaux en Mauritanie, dans le cadre du stage de préparation en prélude aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023.
Dans ses choix, l’entraineur Jean Michel Cavalli dit être fidèle à ses critères privilégiant « les joueurs qui jouent » et qui ont envie de porter les couleurs nationales, internationaux tout comme les pépites locales. En effet, dans la composition de la sélection, avec des joueurs dont les âges varient de 19 à 38 ans, il offre la chance à des révélations d’exprimer leur talent aux côtés des joueurs expérimentés, afin d’assurer l’équilibre d’une équipe solide et compétitive.
« Aujourd’hui, nous pouvons penser que nous aurons la chance de nous qualifier à la prochaine CAN », a déclaré face à la presse le sélectionneur du Mena.Confiant de ses choix, Jean Michel Cavalli affirme qu’il ne sera plus pour « compléter le tirage».
Comme surprise dans cette liste, l’on note l’ascension du portier de JST de Tahoua, Tandja qui, après une sélection U17 en 2015 rejoint les séniors à 23 ans. L’international nigérien, le milieu du terrain Moumouni Darekoum, n’y figure pas, pour blessure, selon le sectionneur.
« Je m’appuie toujours sur des joueurs titulaires dans leurs clubs, sauf quand je dois rappeler quelqu’un qui a déjà fait ses preuves», explique Jean Michel Cavalli. Il précise qu’il ne travaille pas avec des joueurs qui n’ont pas de temps de jeu dans leur club, même s’ils sont internationaux. Le tacticien français affirme qu’il accorde beaucoup d’attention aux joueurs locaux. Et justement, ils sont jusqu’à 7 joueurs évoluant au pays, dans sa liste.
Liste des joueurs sélectionnés
GARDIENS
1) Naim Van Attenhoven (19 A / Free PP-Belgique)
2) Daouda Kassaly (38 A / Katsina UTD-Nigeria)
3) Mahamadou Tandja (23 A /JS Tahoua-Niger)
DEFENSEURS
1) Boureima Katkore (28 A / AS Douanes-Niger )
2) Rahim Alhassane Bonkano (20 A / G. Segoviana -Espagne)
3) Chris Lybohy (27 A / Canet- France)
4) Nasser Adamou G. (30 A / AS Douanes-Niger)
5) Najeed Yakubu (21 A / V. Poltava-Ukraine)
6) Karim Abdoulaye Doudou (23 A / Dakkada FC-Nigeria)
7) Abdoul Aziz Ibrahim (26 A / AS Douanes-Niger)
MILIEUX
1) Mohamed D. Wonkoye (27 A / Horoya AS-Guinée)
2) Ousmane Diabate (27 A / Muaither SC-Qatar)
3) Boubacar S. Madjid (27 A / AL Shorta- Irak)
4) Zakari Junior Lambo (23 A / FC Knokke-Belgique)
5) Kader Arzakou (21 A / USGN-Niger)
6) Mahamadou Sabo (21 A / Club African-Tunisie)
7) Adamou Hassane Amadou (21 A / Sanluqueno-Espagne )
8) Youssouf Oumarou (28 A / US Monastir-Tunisie)
ATTAQUANTS
1) Amadou Moutari (28 A / AL Fayha-Arabie S.)
2) Mahamane Caisse (28 A / AS Otoho.-Congo)
3) Marou Boubacar (22 A / AS Fan-Niger)
4) Zakari V. Adebayor (25 A / USGN-Niger)
5) Daniel Sosah (23 A / FC Isloch-Bielor.)
6) Yao Kan Fabrice (24 A / US Mondorf-Luxembourg)
7) Seybou Bachibou Koita (27 A / Andrezieux-France)
ONEP
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Le ministre Sékou Doro Adamou a effectué une visite de travail le 30 mars dernier à Diffa. Il était accompagné dans cette mission par MM Tapsirou Ly, Malam Souley et Mamadou Halidou respectivement Directeur général des Sports, Directeur général de la Jeunesse et Directeur national des Infrastructures. L’objectif de la mission est de faire un état des lieux des infrastructures sportives et de jeunesse et de rencontrer les cadres des services déconcentrés de son département ministériel et les représentants des ONG et structures de la jeunesse.
A son arrivée le mercredi 30 mars 2022, la délégation ministérielle a été accueillie à l’Aéroport Mamadou Tandja par le Gouverneur de la région, M. Issa Lemine entouré de ses plus proches collaborateurs.
Accompagnée du Gouverneur, du président du Conseil régional, du préfet, du 1er Vice maire, du directeur régional de la Jeunesse et des Sports, la délégation ministérielle a visité l’Arène des Jeux Traditionnels, le Centre de Formation des Jeunes, le Stade régional et l’hippodrome de Diffa. A chaque étape, le ministre Sékou Doro Adamou a tenu à s’enquérir personnellement de l’état de ces infrastructures, leur fonctionnement, les difficultés y afférentes etc. La visite de l’arène a permis à la délégation ministérielle de faire un constat général sur son état car Diffa va abriter la prochaine édition du Sabre National en décembre 2022.
Le Centre de Formation des Jeunes situé au quartier Diffa Koura a constitué la 2ème étape de ces visites. Sur place, le ministre de la Jeunesse et des sports a reçu des informations sur l’effectif, l’assiduité et surtout les débouchés pour les jeunes. M. Sékou Doro Adamou a voulu savoir les résultats des jeunes avant de souligner que conformément à la politique éducative du Niger, il faut réussir le maintien à l’école des jeunes jusqu’à l’âge de 16 ans. Avant de quitter le Centre de Formation des Jeunes, le ministre a tenu à encourager le corps enseignant pour sa disponibilité constante et sa détermination à transmettre le savoir.
Au stade et à l’hippodrome, la délégation ministérielle a apprécié fortement les réaménagements réalisés au niveau de ces infrastructures dans le cadre des festivités de la Fête Tournante du 18 décembre, Diffa N’Glaa 2021.
Dans la matinée du jeudi 31 mars, le ministre a visité les locaux de la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports avant de rencontrer les agents de cette Direction. A travers un échange direct, le ministre a pris note des doléances présentées avant de saluer et féliciter les agents qui ont choisi de servir la région malgré le contexte sécuritaire difficile. Le ministre Sékou Doro Adamou a assuré le personnel de son soutien indéfectible et de son appui constant dans l’accomplissement de sa mission.
Après le personnel, le ministre de la Jeunesse et des sports a rencontré les jeunes actifs dans les ONG et autres structures de la jeunesse. Au cours de cette rencontre, il s’est agi d’échanger avec ces jeunes, pionniers de développement, pour connaitre leurs problèmes et apprécier aussi leurs ambitions dans l’effort de construction nationale. Ainsi, à l’issue de cette rencontre, la délégation ministérielle a été édifiée sur le sens de responsabilité, de patriotisme et de courage qui anime ces jeunes dans la recherche du bien-être, et la consolidation de la paix et de la cohésion nationale.
Le ministre a encouragé cette communauté des Jeunes garçons et filles pour apporter, de manière significative, sa contribution dans le développement de notre pays. Une visite de courtoisie à l’honorable Chef de Canton de la Komadougou, Elhadj Mamadou Abba Kiari a clôturé la mission de travail du ministre Sékou Doro Adamou à Diffa.
Mato Adamou ONEP DIFFA
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Le monde de la « petite reine » nigérienne est en deuil. En effet, deux éléments clés de notre équipe nationale de cyclisme ont perdu la vie mercredi dernier suite à une attaque terroriste perpétrée contre le bus qui les transportait de Ouagadougou à Niamey. Avec eux, d’autres innocentes personnes ont été tuées par les assaillants.
Ces deux coureurs de l’équipe nationale du Niger ont été enterrés hier après-midi à Niamey. Selon un communiqué de la Fédération Nigérienne de cyclisme, les coureurs nigériens répondaient à une convocation de leur instance faîtière en vue de prendre part au Championnat d’Afrique de cyclisme sur route, prévu du 22 au 27 mars 2022 à Charm El Cheikh en Egypte. Moustapha Oumarou était un grand champion de cyclisme nigérien. On se rappelle qu’à l’occasion de la 2ème édition du Tour de la République en 2018(Zinder Saboua), il a remporté de fort belle manière la compétition, sous les couleurs de l’AS Police, devant de redoutables coureurs tels que Ali Idrissa de l’AS FAN, qui avait remporté la compétition de l’année précédente à l’occasion de Tahoua Sakola ; Issoufou Sani de l’AS Wassika ; et Djibrilla Hassane de l’AS Eaux et Forêts. Moustapha Oumarou a, à cette occasion rendu un hommage mérité à ses coéquipiers de l’AS Police qui l’ont soutenu sur les 5 étapes jusqu’à l’ultime succès dans la capitale du Damagaram. Avec son décès et celui de son coéquipier, l’équipe nationale du Niger perd deux valeureux coureurs qui ont plusieurs fois défendu les couleurs nationales sur les pistes internationales. Que leurs âmes reposent en paix !
Par Oumarou Moussa (Onep)
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Le Onze national du Niger séjourne depuis mercredi dernier dans la capitale économique du Bénin. C’est à Cotonou que le Mena accueillera en effet les Taïfa Stars de la Tanzanie, pour sa première sortie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Demain samedi, les poulains de Jean Michel Cavalli croiseront le fer avec les Tanzaniens sur la pelouse du stade de l’Amitié. A cette occasion, la jeune pépite de Salitas FC (Burkina Faso), Moustapha Amadou Sabo, 17 ans, pourrait honorer sa première sélection dans le Onze national.
Avant de taper dans l’œil du Sélectionneur national Jean Michel Cavalli, le parcours du jeune milieu de terrain du club de Yacouba Ouedraogo, a été assez laborieux et parsemé d’embuches. De ses premiers pas de footballeur amateur, Moustapha garde encore un souvenir vif. « Je suis un passionné de football depuis ma tendre enfance. Je rêvais de devenir footballeur professionnel. J’ai même quitté l’école pour me consacrer à ma passion malgré la réticence et l’opposition de mes parents. Mais quand ils se sont rendus compte que j’étais obnubilé par la passion du football, ils m’ont laissé donner cours à ma passion » nous confie le jeune joueur du Mena. Moustapha a dû
« carburer » au sein des jeunes électriciens de l’AS Nigelec, et à l’AS Sonidep avant de s’envoler pour le Burkina Faso. Titulaire à Salitas FC, ses qualités physiques et techniques finissent par convaincre le coach du Mena à le convoquer en sélection. « Le football est un sport difficile. Il faut faire preuve de beaucoup de sacrifices en travaillant tous les jours sans relâche. Il faut aussi avoir une bonne hygiène de vie et éviter de faire la belle vie comme les autres jeunes » ajoute le jeune milieu de terrain de Salitas FC. Après une belle prestation au tournoi de l’UFOA B que Niamey a récemment accueilli, certaines sources indiquent que des clubs du vieux continent seraient fortement intéressés à l’amener dans leurs effectifs. Conscient du fait que seul le travail paye, Moustapha conclut : « Je sais que je dois continuer à bosser plus dur encore pour atteindre les sommets ». Le Niger se trouve dans le groupe A avec l’Algérie, l’Ouganda et la Tanzanie. Après son opposition de demain après- midi contre les Taïfa Stars, au stade de l’amitié de Cotonou, le Mena se rendra à Kampala en Ouganda pour affronter le 8 juin dans le cadre de la deuxième journée de ces éliminatoires de la CAN 2023, les Crânes d’Ouganda.
Par Oumarou Moussa(onep)
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Après une année de rupture à cause de la pandémie de Covid-19, l’édition 2021 du Sabre National de lutte traditionnelle, se tiendra finalement du 24 décembre 2021 au 02 janvier 2022 ici à l’arène de lutte traditionnelle de Niamey. L’annonce a été faite par le ministre en charge des questions sportives et de jeunesse, à l’issue du conseil des ministres du jeudi 9 août 2021. Selon les conclusions du gouvernement, la situation de la pandémie de Covid-19 dans le pays, est totalement sous-contrôle, toute chose favorable à la tenue de ces combats d’arène qui font la fierté de tout un peuple. Prévu pour débuter à Niamey depuis le 1er janvier 2021, le championnat national de lutte traditionnelle faut-il le souligner, renforce les liens de solidarité, d’unité, de brassage mais également, de la fraternité entre les nigériens depuis son initiation dans les années 1975 par le premier gouvernement de feu Seiyni Kountché. A cette époque, le sabre national était l’une des principales retrouvailles des citoyens nigériens de la ville en passant par les hameaux et villages du pays, grâce notamment à la dynamique Fédération nigérienne de lutte traditionnelle de l’époque qui mettait en avant la cohésion sociale, l’unité des fils et des filles du pays, car avant tout, c’est le pays qui gagne. Malheureusement, au fil du temps, et compte tenu de plusieurs paramètres, la lutte traditionnelle a perdu son goût, sa valeur et a pris désormais un sens politique ou il faut nécessairement appartenir à un parti politique pour émerger, bref, pour ne pas dire un facteur de désunion nationale. Aujourd’hui, ils sont nombreux les citoyens nigériens qui ne suivent plus les combats de lutte, ni à la radio, encore moins, à la télévision compte tenu de sa déperdition. Vols, tricheries, détournements, des arrangements contre le bien et l’ordre à tous les niveaux, voilà ce qui caractérise ces dernières années la pratique de ce sport dit roi dans le pays. Il va falloir prendre des dispositions rigoureuses et utiles, afin de redonner à la lutte traditionnelle, ses lettres de noblesse. Cela passe indiscutablement par la nomination à la tête de ce département ministériel en charge des questions sportives, par des gens sérieux et honnêtes, à qui les citoyens ne reprochent rien du tout dans leur gestion antérieure. Il en est de même que pour le choix des hommes et des femmes sensés dirigés à la tête de la fédération nigérienne de lutte traditionnelle. Ensemble, avançons.
HS
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Le député Maire Oumarou Moumouni Dogari a accueilli, hier en début de soirée à l’Hôtel de Ville, la délégation de la région de Niamey qui a pris part à la 43ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle tenue à Diffa. Cette délégation conduite par le Maire de l’Arrondissement Communal II de la ville de Niamey, M. Amadou Sidibé est venue présenter aux autorités de la ville la moisson de l’équipe de la capitale, composée d’une coupe pour la première place au classement général par équipe ; de 6 millions de Francs CFA pour le vice champion ; de 1.500.000 FCFA pour la quatrième place et de la récompense du lutteur malvoyant qui a occupé la troisième place. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du conseil de ville, des cadres régionaux et communaux de la jeunesse et du sport.
Depuis leur entrée dans la ville de Niamey, la délégation a été accueillie par une importante foule composée des personnes de tout âge, hommes et femmes et enfants. Cette foule en pleine effervescence a suivi le bus qui transporte les lutteurs jusqu’à l’hôtel de ville où l’honorable député-Maire de la Ville de Niamey attendait ladite délégation. D’autres supporteurs se sont rendus directement pour attendre la délégation. Des cris de joie, des youyous et les applaudissements de la foule ont créé une ambiance vivace dans l’enceinte de l’hôtel de ville. La sécurité de la Mairie a eu du mal à contenir cette foule très enthousiaste.
Le Maire de l’Arrondissement Communal II de Niamey, M. Amadou Sidibé, chef de la mission a pris la parole pour présenter au député-maire la moisson de sa délégation. Il a rappelé que Niamey a terminé la phase de poule avec trois lutteurs invaincus ; la région est également classée première avec 145 points au classement par équipe. En individuel, elle est Vice Champion de l’édition et détient aussi la quatrième place. Toutes ces prouesses ont pour récompense une coupe pour la première place au classement général par équipe ; une enveloppe de 6 millions de Francs CFA pour le vice-Champion ; de 1.500.000 FCFA pour la quatrième place et de la récompense du lutteur malvoyant qui a occupé la troisième place.
M. Amadou Sidibé a souligné que la délégation de Niamey s’est très bien comportée à Diffa. Devant le Député-Maire, M. Amadou Sidibé a réitéré les remerciements de la délégation à l’endroit des autorités de la région de Diffa pour l’accueil, l’hébergement et toutes les autres conditions de séjour à Diffa. Il a exhorté les autorités régionales et municipales de Niamey à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de démarrer très tôt les préparatifs de la 44ème édition qui se tiendra à Agadez l’année prochaine.
Prenant la parole après avoir reçu la coupe et toutes les autres récompenses, le député-Maire de la Ville de Niamey a félicité l’équipe pour ces prouesses. Au nom du Conseil de Ville de Niamey, il a pris l’engagement de saisir le Gouverneur pour que des dispositions soient prises à temps afin de préparer l’équipe de la région de Niamey pour la 44ème édition. «Nous allons nous préparer. Notre objectif, c’est de ramener le sabre à Niamey. Je vous invite, vous les lutteurs à être prêts dans la discipline et le respect», a-t-il dit. M. Oumarou Dogari a encouragé les jeunes qui se sont illustrés à cette 43ème édition, notamment Abba Ibrahim et Chago.
Le député-Maire a tenu également à remercier le Gouverneur de la Région de Niamey M. Oudou Ambouka pour avoir autorisé la délégation à venir directement à l’hôtel de ville pour présenter au Conseil sa moisson.
Ali Maman(onep)
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A l’occasion du nouvel an, le secrétaire général du Comité Olympique Sportif National du Niger (COSNI), M. Youssouf Ahmadou Tidjani a livré le 31 décembre 2020 un message de vœux au nom du Comité Exécutif du COSNI à l’attention du mouvement olympique et des sportifs en particulier. Le Secrétaire général du COSNI a fait également le point de la situation ayant caractérisé le monde sportif relativement à la pandémie de la COVID-19.
Dans le message du Comité Exécutif du COSNI, son secrétaire général, M. Youssoufou Ahmadou Tidjani, a d’abord rappelé que la pandémie de la COVID-19 qui prévaut a rendu cette année particulièrement difficile occasionnant de nombreuses perturbations dans le calendrier international et national. A cet effet, les infrastructures sportives ont été désertées, de même que cette chaleur humaine et les grandes émotions suscitées par les performances des athlètes, absentes. « De nouveaux mode de fonctionnement administratif nous ont été imposés par la force des choses : télé travail, vidéo ou visioconférence car la distanciation sociale nous oblige » a-t-il indiqué. Il s’est par ailleurs réjoui de la décision de JO Tokyo 2020 prise par le CIO en vue de privilégier la santé des athlètes. Il a également salué le report de la tenue du Séminaire des Secrétaires Généraux de l’Association des Comité Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) qui devrait se tenir en Octobre 2020 à Niamey. Le COSNI a témoigné toute sa gratitude aux autorités de la 7e République pour le soutien inestimable et leur engagement pour le rayonnement du sport national. M. Youssoufou Ahmadou Tidjani a souligné à titre illustratif la construction de la nouvelle salle de réunion des Fédérations au sein du Centre Issaka Dabore de Banifandou avec un appui financier conséquent de l’Etat, en complément du financement initial du Comité International Olympique(CIO) et de l’ACNOA ; ainsi que l’accompagnement d’Abdoul Razak Alfaga qui, aujourd’hui figure parmi les 3 tops mondiaux en Taekwondo. Parlant de la diplomatie et du leadership sportif, le Niger est honoré par l’ascension à la présidence de la World Taekwondo Africa qui est l’instance africaine du Taekwondo (WTAF) et à la vice-présidence de la World Taekwondo, Fédération mondiale de Taekwondo(WTF) de M. Idé Issaka, président du COSNI. Notons aussi que le COSNI s’est félicité de l’élection de M. Youssoufou Ahmadou Tidjani, au Conseil Exécutif de la Confédération Africaine de la Natation (CANA). Enfin le COSNI a exprimé les vœux du nouvel an à l’ensemble des acteurs du sport au plan national et international.
Laouali Souleymane(onep)
04 janvier 2021
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Quant à l’équipe nationale de football, le Mena, elle continue à aligner ses résultats médiocres. Le dernier échec a été enregistré lors de la rencontre du samedi dernier contre l’équipe nationale de la Gambie. En déplacement, le Mena a courbé l’échine face à une équipe gambienne jeune et imperturbable dans tous les compartiments de jeu. Cet énième échec du onze national doit interpeller les responsables de la FENIFOOT pour les amener à revoir leur copie et à changer de stratégies. Car, ce Mena n’est pas compétitif ! Il l’a démontré à maintes occasions. Trop de défaites tuent l’engouement des jeunes pour cette équipe fanion. Il est temps de reconstituer cette équipe qui, à tout point de vue, parait vieillissante avec des joueurs comme Maazou Ouwo qui n’ont plus leurs jambes d’antan. Il faut mettre du sérieux et faire preuve de discernement dans la sélection des joueurs de l’équipe nationale. Aussi bien l’entraineur national Cavali que la FENIFOOT sont attendus sur ce chantier.
Laouali Souleymane(onep)
08 juin 2021
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La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se tiendra aujourd’hui en mi-journée dans l’imposant stade olympique de Tokyo, une enceinte sportive qui peut accueillir 68.000 spectateurs. Mais cette cérémonie se fera sans public puisque l'ensemble de cette édition des JO s'effectuera à huis clos à cause de la crise sanitaire due au coronavirus. La délégation du Niger a foulé le sol japonais depuis le 18 juillet dernier après une escale à Addis Abéba, et à Séoul. Elle se prépare pour cette cérémonie grandiose.
On rappelle que le Niger est représenté aux J.O de Tokyo par sept gladiateurs. Il s’agit d’Abdoulrazak Issoufou Alfaga et Tekiath Ben Youssef en Taekwondo, Ismael Alassane en Judo, Amina Seyni et Badamassi Sanguirou en athlétisme, et Alassane Seydou Lancina et Roukaya Moussa Mahamane en natation. Les nigériens ont installé leur quartier général au sein du village olympique de Chuo-Ku dans la ville de Tokyo. Selon le chef de mission, M. Saidou Hachimou, nos sportifs se portent très bien et ils ont à cœur de défendre vaillamment les couleurs du Niger sur les tatamis, les pistes, et les bassins de Tokyo. Le Niger attend légitimement de ses athlètes de belles prestations, de belles performances avec en sus des médailles. Le porte- drapeau et porte étendard du Niger à ces jeux, AbdoulRazak Issoufou Alfaga sera certainement la vedette nigérienne la plus attendue à Tokyo. Champion du monde, Vice-champion olympique, et champion d’Afrique, AbdoulRazak visera certainement le haut du podium pour faire résonner l’hymne national « la Nigérienne » au Japon. Sans nul doute, il tirera vers le haut tous ses six autres camarades de l’équipe nationale pour de bons jeux olympiques au pays de Naruhito. Pour sa première sortie sur le tatami nippon le 27 juillet prochain, Alfaga fera face à l’ivoirien Gbané Seydou. Quant à Tekiath Ben Youssef, elle fera son entrée en matière le 25 juillet face à la Japonaise Hamada Mayu.
En Judo, Ismael Alassane fera son entrée en lice au Français le Blouch le 25 juillet à 11h. L'empereur du Japon, Naruhito, assistera à cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, comme annoncé mardi dernier par l'Agence de la maison impériale. L'impératrice Masako, elle, ne sera pas présente à la cérémonie, laquelle se tiendra sans la participation du public comme d’ailleurs la quasi-totalité des compétitions aux JO. Il est seulement prévu la présence de quelques centaines de personnalités japonaises et étrangères. Après Hirohito, son grand-père, qui avait ouvert les Jeux d'été de Tokyo en 1964 et ceux d'hiver de Sapporo en 1972, et Akihito, son père, qui avait ouvert les Jeux d'hiver de Nagano en 1998, Naruhito, est le troisième empereur japonais à connaître des Jeux dans l'archipel nippon. Si la cérémonie d'ouverture doit marquer le début officiel des JO de Tokyo 2021, plusieurs compétitions sont déjà lancées. La première surprise est venue mercredi dernier avec la défaite de l'équipe américaine féminine de football, écrasée par la Suède 3-0 pour son entrée en lice en phase de poules. A noter également le spectaculaire carton des Pays-Bas face à la Zambie, seule équipe africaine de football féminin, 10 buts à 3 ! Le tournoi masculin de football a débuté hier jeudi. Les favoris espagnols sont attendus comme les tenants du titre brésiliens.
Par Oumarou Moussa, Envoyé spécial
23 juillet 2021
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Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou a procédé hier, dans la grande salle de réunion du Stade Général Seyni Kountché de Niamey, à l’ouverture de la réunion annuelle des cadres dudit Ministère, sous le thème «Rôle et responsabilités de l’agent du Ministère de la Jeunesse et du Sport dans la mise en œuvre des Politiques et Programmes de l’Etat». Au cours de ces assises, les cadres venus des huit régions du pays échangeront avec les responsables de l’administration centrale sur les problèmes et les défis du secteur.
Les participants vont, au cours des trois jours que durera la présente assise, suivre des exposés sur les différents programmes du secteur que sont, le programme de pilotage, le programme jeunesse et le programme sport pour faire ressortir les difficultés liées à leur mise en œuvre et proposer des solutions pour un meilleur fonctionnement du secteur.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, le ministre de la Jeunesse et du Sport a indiqué que plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour améliorer le fonctionnement des services du Ministère, mais la meilleure reste celle-là qui consiste à réunir les cadres et à discuter sans barrière, ni tabou en vue de déboucher sur des propositions idoines capables de relever les défis. En effet, a souligné M. Sékou Doro Adamou, le Ministère a une responsabilité irremplaçable d’évaluation de la situation des jeunes, de l’état de leur droit, d’incitation des autres administrations pour qu’elles prennent mieux en compte la situation des jeunes.
Avec une population composée à plus de 70% des jeunes, le Niger, a indiqué le ministre, est conscient du potentiel humain que représente cette frange incontournable pour son développement. Ainsi, a-t-il soutenu, l’adoption le jeudi 13 avril 2023 par le Gouvernement de la Politique Nationale de la Jeunesse et la poursuite de l’élaboration de la Politique Nationale du Sport constitue le reflet et la ferme volonté du Gouvernement à répondre aux aspirations des jeunes et à faire d’eux, des citoyens qui participent à la vie publique et s’engagent en toute responsabilité comme vecteur de transformation économique, sociale, culturelle positive.
Pour sa part, le Secrétaire général du Gouvernorat de Niamey, M. Ragiou Gimbé Koché a souligné l’importance de cette rencontre dont l’issue des travaux permettra aux cadres de pouvoir assumer pleinement leur rôle. En effet, a-t-il fait savoir, une administration s’apprécie par la qualité des cades chargés de l’animer, à travers leur compétence, leur dynamisme et leur efficacité.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Des structures œuvrant pour la promotion et le développement de football au Niger à savoir des clubs de Niamey et des groupements d’intérêts se sont réunis hier matin au siège de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) afin de rendre publique une déclaration de parrainage de la candidature du Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou à la présidence de la FENIFOOT à la prochaine Assemblée élective qui se tiendra le 10 Juillet 2021 à Zinder.
Notons que ce sont 9 clubs sur 10 de la Super ligue, 5 clubs sur 6 de la ligue nationale, 18 clubs sur 19 de la ligue régionale, ainsi que le groupement d’intérêt composé du groupement des Arbitres du Niger, de l’Union des Journalistes Sportifs du Niger, de l’Association des Anciens Joueurs du Mena, et de l’Association des Supporteurs qui ont décidé de parrainer la candidature du Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou à l’Assemblée élective de la FENIFOOT prévue se tenir à Zinder le 10 Juillet 2021.
D’après la déclaration de parrainage lue par M. Dambadji Abdoulkarim président d’Ouragan FC de Niamey, c’est compte tenu des acquis et des nouvelles perspectives que ses signataires ont lancé un appel au président Pelé en vue de poursuivre son œuvre de promotion et d’émancipation du football nigérien et ont décidé de parrainer sa candidature pour les élections du 10 Juillet prochain. A cet effet, le président de Ouragan FC a rappelé entre autres prouesses du président sortant de la FENIFOOT, la sérénité et la stabilité du football nigérien ; la construction de nouvelles infrastructures au centre technique national et sa réfection ; la construction des sièges des ligues dans les huit régions du Niger ; la pose de pelouses synthétiques sur différents stades à travers le pays.
M. Dambadji Abdoulkarim a également parlé de la notoriété et la reconnaissance acquise par le football nigérien sur le plan international à travers l’organisation au Niger des compétitions à savoir la CAN U20, et la CA U17, l’organisation des tournois qualificatifs UFOA B, cadets et juniors. Il est également revenu sur les résultats exceptionnels du football nigérien depuis l’accession de Pelé à la présidence de la FENIFOOT avec la qualification en coupe du monde des moins de 17 ans, deux qualifications en phase finale de la CAN ;trois qualifications en phase finale du CHAN, la tenue régulière des différents championnats malgré le manque des sponsors, les multiples formations et stages ayant permis de rehausser le niveau des arbitres permettant au pays d’avoir 14 arbitres internationaux.
Laouali Souleymane(onep)
03 mai 2021
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Après plusieurs mois d’absence sur le terrain, Covid-19 exige, la Fédération Nigérienne de Sport Boules (FENIBOULES) renoue avec les compétitions nationales de pétanque. En effet, du 3 au 5 avril 2021, en collaboration avec la compagnie de transport SALIM, la FENIBOULES organise à Madaoua, un grand et exceptionnel tournoi national open. En effet, durant trois jours, toutes les huit régions du Niger prendront part à ce rendez-vous à travers 15 de leurs meilleurs pétanqueurs. Quatre meilleurs tireurs adroits et stratèges seront récompensés à l’issue de ce tournoi. En plus des médailles et des coupes qui récompenseront les équipes, des prix en espèces sont également prévus. Ainsi, le premier prix est d’une valeur de 350.000 FCFA, le 2nd : 200.000 FCFA, le 3ème : 100.000 FCFA et le 4ème : 50.000 FCFA.
Le Sport Boules ou pétanque pratiqué dans des nombreuses villes, prend de plus en plus de l’importance au Niger. Quant aux championnats et tournois nationaux, ils constituent un cadre idéal de promotion de la pratique du Sport Boules, et permet aux pratiquants de cette discipline de retrouver l’ambiance de sportivité, de cohésion sociale et de partager avec les jeunes, les expériences des vétérans. A en croire Abdoukarim Manzo, un grand joueur et amateur des boules, le Niger présente des conditions idéales pour pratiquer la pétanque : soleil toujours présent, terrains sableux, argileux ou pierreux. «Mais, il est très difficile de se procurer des boules de pétanque au Niger. Il y a plus de joueurs que de boules, et chaque club met à leur disposition un pool de boules. Les joueurs qui possèdent leurs propres boules sont très rares» déplore-t-il.
Pour ce pratiquant, les joueurs sont nombreux, de bon niveau et très conviviaux. Malheureusement l'absence de sponsors rend difficile le déplacement des meilleurs aux championnats internationaux, estime la même source. Cependant, grâce à la FENIBOULES et à ses partenaires, dont les Autorités nationales, les pétanqueurs nigériens ont pu représenter et honorer notre pays lors de plusieurs rencontres internationales. Il s’agit entre autres du championnat international de Tunis, de Madagascar, de celui du Maroc où l’équipe du Niger a occupé la 2ème place et ce, grâce à la bonne volonté des membres du bureau exécutif national et à l’accompagnement du gouvernement nigérien.
En Afrique, jusque début mai 2019, on comptait 23 pays africains membres de la Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal (FIPJP) par l’intermédiaire de la Confédération africaine sports boules (CASB) : l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, le Gabon, la Guinée, la Libye, Madagascar, le Mali, le Maroc, Maurice, la Mauritanie, le Niger, l’Ouganda, le Sénégal, les Seychelles, le Tchad et la Tunisie. En septembre 2019, 15 pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Burkina Faso, Madagascar, l’Ile Maurice, les Comores, les Seychelles, le Gabon, le Sénégal, l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Mali, le Niger et Djibouti ont convenus de créer la Confédération Africaine de Pétanque. Le Bénin abritera les Championnats du monde de pétanque ou sport de boules en 2022. Pour cela, le pays compte construire un boulodrome en vue de l’organisation des championnats du monde, l’année prochaine.
Mahamadou Diallo
29 mars 2021
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Le Secrétaire général du Comité Olympique Sportif National du Niger (COSNI), M. Youssoufou Ahmadou Tidjani, a animé hier après-midi un point de presse au cours duquel il a fait le point de la participation des athlètes nigériens aux Jeux Olympiques de Tokyo qui se poursuivent actuellement.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général du COSNI a de prime abord rappelé que le Niger a été représenté à la grande messe japonaise par sept athlètes en Judo, Taekwondo, Natation et Athlétisme. En effet, M. Youssoufou Ahmadou Tidjani a précisé que les ambassadeurs du Niger aux JO de Tokyo ont effectué leurs préparations aux niveaux des grands centres de formation de référence notamment en Allemagne, en France et au Sénégal grâce aux bourses qui ont été offertes par l’Etat nigérien, la Solidarité Olympique et la FINA. Il a par ailleurs souligné que l’Etat du Niger a créé les conditions nécessaires ayant permis à la délégation du pays d’effectuer une participation effective. Le Secrétaire général du COSNI a, à cette occasion, exprimé toute la reconnaissance de son institution et du mouvement sportif nigérien au peuple nigérien tout entier et autorités du pays.
Parlant des résultats obtenus par les athlètes nigériens lors des différentes compétitions, il a apprécié les prestations offertes par ces derniers pour leur avoir permis d’améliorer leurs places même s’ils n’ont remporté aucune médaille. A cet effet, il a confié que les athlètes nigériens se sont battus pour assurer une participation remarquable. Notons qu’Alfaga est classé au 6e rang, tandis que Tekkiath occupe le 12e rang. Quant aux autres, Alhassane Ismael est classé au 17e rang, Roukaya au 76e rang, Amina au 44e rang. En outre, il a souligné que ces performances réalisées par les sportifs du pays montrent que le sport nigérien est à son firmament démontrant que le Niger peut jouer un rôle important dans toutes les disciplines. M. Youssoufou Ahmadou Tidjani a indiqué que le COSNI et le mouvement sportif du Niger grâce à l’appui de l’Etat vont s’investir afin d’assurer d’excellentes préparations et participations du Niger aux prochains Jeux Olympiques de Paris, la capitale française, en 2024. « Le Comité Olympique continuera de créer davantage les conditions pour assurer ces performances sportives », a-t-il rassuré. Il a annoncé la tenue du 26 au 28 novembre 2021 à Niamey d’un grand forum des Secrétaires Généraux des CNO de l’Afrique (ACNOA). Selon lui, outre les Secrétaires Généraux des CNO d’Afrique, le Bureau de l’ACNOA, les présidents de 5 Zones sportives de l’Afrique, le Président des Académies Olympiques d’Afrique, le Président de l’Association des Athlètes africains, le responsable de Olympia Africa, le Comité Olympique International (CIO) et les Présidents des différentes fédérations Internationales. Le Secrétaire général du COSNI a noté que c’est un grand événement qui va certainement donner des opportunités pour le mouvement sportif nigérien d’échanger avec les plus hauts dirigeants de sports au niveau africain et international. Ce forum engendrera des retombées certaines pour les sportifs et leurs dirigeants, a-t-il conclu.
Par Laouali Souleymane(onep)
06 août 2021
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Le championnat national de la 42ème édition du Sabre National de la lutte traditionnelle suit son cours normal à l'arène de lutte de Niamey. Les différentes rencontres ont permis aux gladiateurs déjà connus d’imposer leurs marques. Mais à côté des grands leaders, d’autres étoiles montantes font leur apparition égayant le public et suscitant l’espoir au sein des écuries. C’est le cas de Anass Amadou, un jeune lutteur de l’écurie de la région du fleuve, Tillabéri. Calme, timide mais très technique, le jeune Anass peut surprendre dans l’avenir.
Né dans le Dendi (Gaya) Anass Amadou est âgé cette année de 24 ans. Avec sa taille de 1m 69, ce jeune lutteur a, en trois combats fait preuve d'un grand talent. Dans son premier combat, lors de la rencontre Tillabéri-Dosso, il met hors de la course au Sabre, Noura Hassan, un des favoris de Dosso. Au deuxième combat, lors de la rencontre Tillabéri-Diffa, il élimine un des invaincus du manga (région de Diffa) Mourtala Ibrahim. Et dans son troisième combat Anass réussit son coup face à un autre grand lutteur et poids lourd de l’Ader (Région de Tahoua), Lawali Dan Tambaye, lors de la rencontre Tillabéri-Tahoua. Malheureusement, ses chances d’aller plus loin sont stoppées hier par un remplaçant de l’équipe de Maradi, Roufaï Goga.
Toutefois, cela n’enlève en rien la qualité de ce jeune lutteur talentueux et plein de promesses pour les éditions futures. En ses trois sorties, Anass a utilisé trois techniques différentes. L'arrachement des pieds, la ceinture au dos et le corps à corps. Dans toutes ses techniques, la stratégie de Anass est de mettre mal à l'aise son adversaire avant de le surprendre par une poussette. Les prochains championnats nous permettront de découvrir peut-être d'autres techniques et stratégies de ce jeune. Comme il a lui-même dit, "les lutteurs n'ont pas les mêmes tailles, les mêmes poids, les mêmes physiques et chacun aussi à sa technique, c'est pourquoi les combats sont aussi différents".
Ainsi, en quatre années d'expérience des compétitions du Sabre national de lutte traditionnel, le jeune Anass dit avoir suivi plusieurs combats notamment, ceux des grands lutteurs. Ce qui lui a permis de développer ses capacités. «Mon plaisir c'est de croiser des grands lutteurs ou les grands favoris», dit-il. Calme et imperturbable, Anass prend toujours son adversaire au sérieux. Sa stratégie, c'est d'observer l'adversaire d'abord, le laisser attaquer pour comprendre ses intentions. Et s'il faut attaquer en premier comme c'est le cas lors de son combat avec Noura Hassan de Dosso, «il faut attaquer avec certitude de réussir, à défaut de se faire tomber», précise-t-il.
Même s’il est tombé au quatrième jour du championnat, ce jeune lutteur, très attentif, est considéré comme un adversaire qu'il faut prendre au sérieux et à craindre prochainement.
Ali Maman
29 décembre 2021
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Alors que les grands lutteurs de la sélection de Tahoua, tels que Yahaya Kaka et Lawali Dan Tambey mordent le sable de l’arène de Niamey, c’est un jeune veinard de 26 ans qui porte l’espoir de la région, à cette 42ème édition du Sabre national. De taille moyenne, teint noir, musclé et athlétique, avec un poids de 80kg, Assoumane Bizo est l’un des trois lutteurs encore debout de l’écurie de l’Ader après 3 journées de compétition. Il nourrit de l’ambition pour le sacre final.
Natif du village de Moza dans la commune rurale de Bambey (région de Tahoua), marié et père d’un enfant, Assoumane est exodant en Côte d’Ivoire où il exerce le commerce. Il a appris la lutte traditionnelle sur le sable d’Adjamé à Abidjan avec des jeunes locaux et d’autres expatriés africains. «Nous partons dans un espace sablonneux d’Adjamé. Nous passons du temps à nous amuser, à jouer à la lutte traditionnelle», indique le jeune lutteur. C’est de là qu’il tient le pseudo de Karkadaou (le coriace), pour sa belle réputation. Il fit ensuite connaissance des redoutables Yahaya Kaka et Dan Tambey, (exodants eux aussi). Ces derniers, l’encadrent d’ailleurs jusqu’ici et constituent des sources d’inspiration pour lui tout comme pour les autres jeunes lutteurs. «Ce sont eux qui me conseillent, ici en compétition au pays et là-bas à Abidjan», a-t-il dit.
Dans l’arène, Karkadaou (le coriace) allie force et technicité face à ses adversaires. Hier, lors de son combat de la troisième journée face à Hafizou de Tillabéri, il a réussi à sortir à deux reprises des situations inquiétantes. Il se fait d’abord prendre par le pied pendant quelques secondes sans perdre l’équilibre et s’est ensuite montré vigilant contre une tentative de ramassage de pieds. A sa seule offensive, au bout de la première partie, Assoumane divertit son adversaire du jour, le contourne de dos et le ceinture avec les bras avant de le fléchir de force, le genou en premier.
Karkadaou est venu, pour sa toute première fois, en sélection régionale pour le Sabre national à l’édition précédente de Maradi où il n’a perdu que trois combats. «Cette compétition est pleine de suspens, de surprises, d’incertitudes. La chance compte et le soutien des proches et du public rassure. J’aimerai être une légende. Je prie et je m’entraine pour y arriver», affirme Karkadaou.
Ismaël Chékaré(onep)
28 décembre 2021
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Harouna Mathieu Alias Van Damme est un jeune athlète nigérien pratiquant le Taekwondo. Née le 1er janvier 2003 à Niamey Van dame est un des meilleurs combattants du Niger dans la catégorie de 54 kg. Il a abandonné presque tout pour s’adonner à la pratique du taekwondo qu’il aime tant.
Harouna Mathieu a débuté le taekwondo à l’âge de 6 ans avec maître Souleymane Tiémogo, au club Soul. Ensuite il a évolué dans le club de la Garde Nationale du Niger (GNN) sous l’encadrement de maitre Kizito Daniel, avant de rejoindre le tatami de l’association sportive de la Police Nationale, dans le rang des hommes de maître Ousmane Kaka. Grâce à sa rapidité, son agilité, sa force de caractère et son courage, Van Damme a décroché en Côte d’Ivoire la médaille d’Or au BSV de l’amitié. A deux reprises, il est rentré aussi glorieux du Nigeria avec une médaille d’Or puis une médaille de Bronze. Du Ghana il est revenu avec la médaille d’Or, celle d’agent au Togo et du bronze au Burkina Faso. Van Damme possède à son actif de 2009 à 2022, un total de 27 médailles d’Or, 10 médailles d’Argent, 8 médailles de Bronze et a été élu 4 fois meilleur combattant.
« Le pseudonyme’’ Van Damme ‘’ a fait complètement disparaître mon nom Harouna dès le bas âge. J’ai toujours été fan de l’acteur hollywoodien ‘’Jean Claude Van Damme’’ c’est mon meilleur acteur jusqu’à ce que le nom se colle à moi car je maitrise les gestes techniques de l’acteur », affirme-t-il.
Harouna Mathieu a commencé à jouer au football à l’AS SONIDEP parmi les U-15, où il était même capitaine car il jouait très bien. C’était selon lui, sa passion et son rêve d’enfance, avant que son oncle maitre Soul qui possède un des plus grands clubs de Niamey ne l’influence à le rejoindre. « Il me trouvait au terrain lors de mes entraînements, il me chicotait bien et me chassait jusqu’à son club. Au début je ne voulais pas. Il me montrait des combats de taekwondo des grands combattants pour attirer mon attention et me faire aimer le taekwondo petit à petit jusqu’à ce que le taekwondo a commencé à être dans mes priorités. Finalement mes rêves de footballeur se sont redirigés vers le taekwondo. Je ne voulais même plus parler de foot », raconte le jeune athlète.
« J’ai gagné le respect des fans dans le taekwondo car lors des compétitions ceux qui voient mes combats et les maîtres qui apprécient ma manière de combattre, m’appellent souvent et me gratifient, de 5000 FCFA jusqu’à 50.000 FCFA », confie-t-il.
« Nous voulons davantage aller plus loin, si nous avions le soutien nécessaire de nos autorités, nous serions loin aujourd’hui », dit Harouna Mathieu . Aussi, il appelle les autres athlètes nigériens à bien travailler et à être patients. « Avec l’aide de Dieu, chacun réalisera son rêve, il faut travailler », lance Van Damme.
Beaucoup d’amis le soutiennent dans cette pratique. Harouna Mathieu cite parmi eux Tekiet Ben Youssef qui l’encourage et lui donne de bons conseils et lui fournit des matériaux de travail, un de ses encadreurs Malan Abdou auprès de qui il a passé sa ceinture noire 1er Dan et maitre Badamassi dit Bad qui l’a rassuré de faire appel à lui en cas de besoin et plein d’autres nigériens qui aiment véritablement le Taekwondo Nigérien. « Le bon souvenir que je garde du taekwondo c’est lors d’une compétition au Togo où j’ai fait des gestes techniques miraculeux, moi-même en regardant les vidéos je n’arrivais pas à y croire je pensais que j’étais un génie tellement les gestes techniques étaient parfaits, j’étais très rapide, très précis, très vif, très endurant, durant toute la compétion, je n’ai donné aucune chance à mes adversaires », se rappelle Harouna.
Le grand rêve de “Van Damme”, dit-il est de brandir haut les couleurs de la nation Nigérienne, il désire être cité parmi les grands noms de cette discipline au Niger comme Issaka Daboré, Alfaga qui on fait sortir le nom du Niger, savourer le bonheur de faire resonner l’hymne national du Niger.
Assad Hamadou (Stagiaire)
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La 42ème édition du sabre national de lutte traditionnelle qui se tient à Niamey continue de révéler d’autres potentiels jeunes espoirs de la lutte dans les différentes équipes régionales. C’est le cas de Magagi Oudou de Zinder, qui a émerveillé le public lors de ses combats.
Agé cette année de 24 ans, mesurant environs 1m 65 pour un poids de 75 kg, Magagi Oudou est à sa première participation aux compétitions du Sabre national dans l’équipe A des lutteurs de la région de Zinder. Il connait bien cette compétition annuelle pour avoir, d’abord participé à plusieurs éliminatoires pour la sélection des ambassadeurs du Damagram, mais aussi pour avoir été sélectionné pour participer à la compétition des lutteurs de la catégorie dite CEDEAO qui se déroule au même moment que le Sabre national.
Selon les observateurs de la lutte dans la région, ce jeune enregistre une grande performance qui fait de lui d’année en année un grand lutteur. «Je me suis personnellement intéressé à ce jeune depuis près de 4 ans. J’ai suivi plusieurs de ses combats lors des compétitions locales (dans la région) ou à certaines compétitions nationales auxquelles il a été désigné. Mais à chacune de ces sorties, ce jeune fait du miracle, il enregistre du progrès. Quand nous l’avions approché pour savoir un peu sur lui, il nous dit que c’est le fruit du travail à la base. Pour dire que l’entrainement, la préparation physique et technique est un grand atout pour tout lutteur», a témoigné M. Ousmaïlou Magagi dit Minister chroniqueur sportif en langue à la station régionale ORTN Zinder.
Dans son palmarès, Magagi Oudou a participé à deux éditions des compétitions dans la catégorie CEDEAO. A ce titre, il a enregistré un classement honorable, respectivement 3ème et 4ème sur les huit lutteurs aux deux dernières éditions du Sabre national à Tillabéri et à Maradi. Selon toujours Minister, Magagi Oudou s’est classé premier en 2020 à la compétition de la Coupe Mohamed de Bazoum à Zinder, avant les élections présidentielles, puis deuxième au tournoi de l’Association des journalistes sportifs du Niger à Zinder, en 2021, dénommée «Challenge Tabaski». «Oudou, a participé, avec succès, au titre du département de Kantché, à plusieurs éliminatoires régionales pour la sélection de l’équipe qui va représenter la région au Sabre National. Pendant les trois dernières éliminatoires départementales aux régionales, il n’a jamais été terrassé. Mais vu son jeune âge, il n’a pu être sélectionné dans l’équipe A que cette année», dit M. Ousmaïlou Magagi.
Son oncle Sani Nouhou, ancien lutteur de la région de Zinder, a souligné que même cette année c’est la population et d’autres acteurs de la lutte qui ont, à la limite, exigé sa sélection. «Nous faisons partie effectivement de ceux-là qui ont estimé que le jeune homme a toutes les aptitudes, toutes les capacités, tous les atouts et la performance, pour être sélectionné dans l’équipe A des lutteurs de Zinder. Aujourd’hui, en quatre combats, bien qu’il soit tombé, dès la première journée, face un grand lutteur de Niamey, Adamou Abdou, le jeune lutteur a fait preuve de beaucoup de succès et d’endurance», souligne Ousmaïlou Magagi.
Ainsi, face à Agadez, Oudou a terrassé facilement son adversaire, contre Maradi il a éliminé Abdourahamane Idi et contre Tahoua il a terrassé Idi Chaïbou Chirgania, dans un combat très animé. Les principaux atouts de ce jeune sont, d’abord sa force, sa taille, ses multiples et diverses techniques et ses capacités d’attaques. A cela, il faut ajouter son jeune âge et les expériences qu’il a acquises. De l’avis des observateurs avertis de la lutte, ce jeune sera incontestablement, un grand lutteur et un espoir pour la région de Zinder.
Comme il l’a si bien dit, sa participation cette année à cette édition dans l’équipe A, a été un grand apport pour lui. «Mon plus grand souhait, c’est d’avoir la chance d’être en bonne santé pour les éditions à venir. Aussi, nous souhaitons que la paix, la quiétude sociale et l’unité nationale se renforcent davantage dans notre pays. Sans la paix et la quiétude sociale, on ne peut rien entreprendre. Donc mon vœux le plus cher, c’est la contribution de tous les Nigériens à la construction de l’unité nationale autour de nos valeurs, aux côtés de nos autorités, pour vaincre l’insécurité et rétablir la cohésion sociale», a déclaré le jeune lutteur Oudou Magagi de Zinder.
Ali Maman(onep)
30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Nassirou Yacouba dit koda est un jeune attaquant de Falmey FC, un club de la ligue régionale de Dosso. Depuis son enfance, Koda a toujours été un passionné du ballon rond. Aujourd’hui âgé de 26 ans, et mesurant 1,80 et pour 70kg, il a commencé à sa carrière de jouer en 2014-2015 dans un club de quartier, le F.C Génie. «J’ai commencé au poste de milieu offensif. Mais, je me suis transformé en attaquant au regard de mes performances à ce poste. Ce choix a fini par s’imposer à notre entraineur. On a beaucoup travaillé à cet effet pour arriver au résultat actuel», confie-t-il.
Le jeune Koda a enregistré beaucoup de succès à ce poste d’attaquant avec son club Falmey FC. Son premier succès fut le titre de champion du tournoi départemental. A cette compétition le jeune attaquant le meilleur joueur et le meilleur passeur de l’ensemble du tournoi. Depuis lors, son club continue d’enregistrer des succès. Un palmarès riche qui a été sanctionné par le club, dirigé par le coach Fofana, à la ligue Régionale de Dosso saison 2015-2016.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le jeune Nassirou Yacouba bénéficie de l’estime et de l’admiration de l’ensemble de ses coéquipiers, du staff technique et des dirigeants de Falmey FC. Selon son entraineur M. Fofana, Koda possède d’énormes atouts physiques et techniques. «Il a des potentialités porteuses à l’avenir. Il est doté d’énormes atouts et de qualités exceptionnelles. Il a de l’avenir dans le football. Il était milieu de terrain mais compte tenu de ses qualités de monter et de drible, je lui ai fait la proposition de jouer en attaque et c’est ce qu’il a accepté sans hésitation. Je me réjouis aujourd’hui de le voir évoluer à ce poste avec d’excellents résultats et de progrès surtout. A l’avenir c’est un véritable attaquant», a témoigné M. Fofana, qui a précisé l’avoir détecté, lors du tournoi départemental.
Pour des raisons académiques, le jeune koda quitte Dosso pour Niamey, où il a intégré en 2018-2019, l’Association Sportive de la Grande Mosquée (ASGM) de Niamey, un club de la ligue Nationale. «J’ai été appelé par le coach Ibrahim dit Boulata du club ASGM. Je suis resté trois ans dans ce club où j’ai connu d’énormes progrès», a-t-il dit. Lors de la saison 2021-2022, l’ASGM a joué la demi-finale où le club était à deux doigts de la qualification en super ligue. Le club a perdu contre Ouragan FC de Niamey.
Comme tous les autres joueurs nigériens surtout ceux qui évoluent à Niamey, Koda joue d’autres compétitions, telles que les TGV, le tournoi des Facultés et des Grandes Ecoles de Niamey. Ces tournois ont toujours été un déclic pour certains jeunes joueurs. A ces occasions, Koda fut double champion du tournoi de la coordination des étudiants de Dosso à Niamey. Il fut aussi champion et vice-champion 2021-2022 du tournoi des martyrs pour le compte de l’équipe de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Actuellement, le jeune Nassirou Yacouba dit Koda est retourné à son club d’origine Falmey FC, entrainé aujourd’hui par un autre coach, en l’occurrence M. Henri. Koda est titulaire d’une Licence en Psychologie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, et est inscrit en Master II de la même discipline option Pathologie et Clinique. Son vœu c’est de continuer à pratiquer le football, mais aussi aller plus loin dans ses études.
Oumarou Idé Amadou (Stagiaire)
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A côté d’Issoufou Abdoul Raza Alfaga, appelé affectueusement « Champion », dont les prouesses se font parler du Taekwondo nigérien à l’international, son compatriote Maître Ibrahim Issa Samsou arbitre international honore aussi le pays dans les grands rendez-vous de cet art martial. Ceinture noir 5ème Dan, il est une autre fierté nationale mais « peu connu » du grand nombre des Nigériens. Ibrahim Issa Samsou est d’abord pratiquant, puis entraineur et arbitre national avant d’être aujourd’hui arbitre international de taekwondo. Des atouts qui placent, au premier rang, ce jeune homme de 39 ans, marié, père de 4 enfants sur plusieurs podiums des grandes compétitions internationales du taekwondo. Il est un espoir et source d’inspiration pour beaucoup d’autres jeunes nigériens. A travers ce portrait, le lecteur découvre le parcours exceptionnel de ce compatriote qui continue d’avancer malgré quelques difficultés auxquelles il fait aussi face.
De l’Open International G-1 à Accra (Ghana) en Août 2017 au SPANISH OPEN G-2 E-1 de la Nucia (Espagne) en Avril 2022, en passant par d’autres grandes messes nationales, africaines et internationales du taekwondo telles que l’Open G-2 de la Belgique, à Lommel Mars 2022 ; l’Open International G-1 E-1 de la Bosnie-Herzégovine, à Sarajevo (Bosnie) en Novembre 2021 ; les Championnats d’Afrique de Taekwondo ; FRENCH ECOPEN G-1 E-1, de Paris (France) en Novembre 2021 ; Grand Prix de Moscou (Russie) G-4 en Août 2018, Maître Ibrahim Issa Samsou a toujours réussi à laisser son empreinte. Grace à ses multiples et divers titres, trophées et médailles, il est aujourd’hui l’arbitre nigérien de taekwondo le plus titré.
Meilleur Arbitre de l’Open International G-2 E-1 de la Belgique tenu du 19 au 20 Mars 2022 à Lommel ; Meilleur Arbitre de l’Open International G-2 de Niamey au Niger du 07 au 08 Février 2022 à Niamey ; Meilleur Arbitre de l’Open International G-1 E-1 de la Bosnie-Herzégovine le 18 novembre 2021 à Sarajevo ; Meilleur Arbitre à l’Open International de taekwondo G-1 du Nigeria 2019 ; Meilleure performance mondiale au séminaire International des Arbitres, organisé par la Fédération Mondiale de Taekwondo à Dakar (Sénégal) 2018, et tous recemment, meilleur arbitre de la double compétition internationale de Niamey, l’OPEN G2 de Niamey et le Championnat d’Afrique du Para-taekwondo, Maître Ibrahim Issa Samsou a déjà au compteur une quinzaine de distinctions en 11 ans de carrière.
Très engagé, Maître Ibrahim Issa Samsou ambitionne de poursuivre ces efforts pour représenter et honorer son pays, le Niger et l’Afrique tout entière dans les grandes compétitions de taekwondo. Et son objectif maintenant est de devenir arbitre olympique pour encore plus honorer son pays et au-delà l’Afrique. La compétence et les qualités requises ne manquent pas chez Samsou, qui a plutôt besoin de soutien pour être présent aux rencontres auxquelles il est invité régulièrement. En réalité pour le Taekwondo, la séreuse difficulté que les arbitres rencontrent est liée aux billets d’avions pour répondre à des invitations afin d’officier des combats. A la différence des autres sports, la Fédération Mondiale Taekwondo ne prend pas en charge les billets d’avion des arbitres pour répondre à une invitation. Ici, ce sont les arbitres eux-mêmes qui se prennent en charge et l’absence à une compétition surtout internationale handicape le pays et ses athlètes. D’où la nécessaire solidarité nigérienne et l’implication des plus hautes autorités pour accompagner les représentants du pays.
Maître Ibrahim Issa Samsou a déjà raté, cette année trois (3) invitations, celle du Grand prix des USA qui devait se tenir à For-Worth, celle de l’OPEN G2 de l’Autriche, et celle du Grand Prix Chalenge Hojo, par manque de billets d’avion.
Titulaire d’un BEP en menuiserie et un DAP en Secrétariat, Maître Samsou a débuté sa carrière sportive à l’âge de 16-17 ans, à Niamey dans son Tony 2, aux côtés du Maitre Halidou Gouzaé. Sa carrière d’arbitre national de taekwondo a débuté dans les années 2012-2013. En 2016, il devient arbitre international. Un titre qui lui a ouvert depuis toutes les portes des grandes messes du taekwondo et qui lui a permis de suivre plusieurs séries de formations. Ainsi, en Avril 2018, il a participé au Séminaire International des Arbitres, organisé par la Fédération Mondiale de Taekwondo à Dakar (Sénégal) et en juillet et Septembre 2020 il a participé au 1er Séminaire en ligne de l’Union Africaine de Taekwondo WT Africa Family Workshop et bénéficié d’une formation du Recyclage des Arbitres Internationaux organisée par la Fédération Mondiale de Taekwondo, sans compter les stages et autres formations au plan national organisés par la Fédération Nigérienne de Taekwondo.
Ali Maman(onep)
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Après un parcours exceptionnel, couronné des succès, les deux dernières saisons (2020-2022) à la tête de l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale (USGN), l’Entraineur Principal de Football Zakariaou Ibrahim Yahaya a été appelé par la FENIFOOT qui lui a confié la sélection espoir du Niger. Deux Objectifs lui ont été assignés, la qualification à la Coupe d’Afrique de la catégorie U23 et la qualification aux Jeux Olympiques Paris 2024. Aujourd’hui, le MENA espoir est qualifié pour la CAN Maroc 2023, après plusieurs mois d’intenses efforts. L’histoire retiendra que c’est lui, en qualité d’entraineur, qui a qualifié notre pays à cet important rendez-vous de football africain prévu en juin prochain au Maroc.
Ancien Footballeur et Sportif complet à la base, il est un pur produit de l’Education Physique et Sportive. Passionné de football, en plus d’être joueur, il s’est intéressé à la profession d’entraineur, qu’il exerce après plusieurs formations à cet effet. Ainsi, après une Maitrise (CAPEPS) en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) obtenu à l’INJS de Niamey en juin 1996, M. Zakariaou obtient par la suite d’autres diplômes d’entraineurs. Il a décroché le Diplôme d’Entraineur de Football 1er Degré 1996 de la CAF, le Diplôme de Stage FUTURO II CAF, en 2000, la Licence d’entraineur de football niveau B en 2009, à l’Ecole de Sport de RUIT/NELLIGEN, Leipzig/Allemagne, la Licence d’entraineur de Football CAF C 2010 et la Licence d’entraineur de Football CAF A 2017.
Né le 11 juin 1969, Zakariaou est marié et père de deux (2) enfants. Entraineur très charismatique avec une technicité avérée, le Coach Zakariaou a également la réputation d’être un entraineur très chanceux comme le démontre sa carrière, couronnée de plusieurs titres (Championnats et Coupes) remportés.
Il a une carrière de joueur, remplie, passée entre 1984 et 1996, au Sahel Sporting Club et à l’Olympique Football Club de Niamey. Dans sa carrière M. Zakariaou a suivi tous les échelons en tant qu’entraineur ou entraineur adjoint. Son palmarès d’entraineurs est aussi riche avec des 7 titres du champion du Niger, 4 coupes Nationales, 6 supers-Coupe du Niger. Calme, travailleur et chanceux, des qualités qui ont nécessairement convaincu la FENIFOOT à lui confier la destinée de l’équipe nationale de football du Niger MENA espoir.
Son dernier Club les deux saisons passées, était l’USGN de Niamey. Avec ce club, M. Zakariaou est vice-Champion du Niger et Demi-finaliste de la Coupe Nationale, pour la saison 2019-2020 ; Champion du Niger et vainqueur de la Coupe Nationale pour la saison 2020-2021. Cette saison, grâce à ce doublé il a réussi à qualifier le club aux phases des poules de la coupe CAF après un brillant parcours en League Africaine des Champions en 2021-2022. Zakariaou a séjourné à l’AS FAN où il était Champion du Niger et vainqueur de la super coupe du Niger, saison 2015-2016 ; Champion du Niger saison 2016-2017 ; Vainqueur de la coupe nationale et de la super coupe du Niger avec le Sahel Sporting Club saison 2013-2014. Dans son palmarès, l’on retiendra aussi sa participation à plusieurs tournois d’équipes nationales de la catégorie junior en sa qualité d’Entraineur Principal de l’Equipe en 2010-2013. La saison 2008-2009 il fut nominé meilleur entraineur du stage de la FIFA.
Dans le cadre des préparatifs de la CAN U23, l’entraineur a déjà convoqué les joueurs pour la première phase du stage à Niamey. L’objectif c’est d’aller plus loin dans cette compétition et permettre au Niger de finir parmi les trois premiers, synonyme de la qualification pour les jeux Olympiques Paris 2024.
Ali Maman(Onep)
Source : http://www.lesahel.org
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L’avant-centre du MENA A’ est l’auteur du deuxième but, qui a complètement mis à terre l’équipe ghanéenne en quart de finale de ce CHAN Algérie 2022. Il est âgé de 24 ans et pèse 79 kg pour une taille de 1m84. A son poste d’attaquant, il porte le dossard 11 à l’équipe Nationale et dans son club l’AS Gendarmerie. Formé par le club FC HAIDO de Niamey, Hainikoye a débuté sa carrière internationale en 2017 et compte aujourd’hui 14 matches en sélection. Toujours titulaire à l’équipe nationale et au club, il a joué dans plusieurs clubs de Ligue Nationale et de la Super ligue au Niger.
Le jeune attaquant est sans nul doute le joueur qui attire le plus l’attention des observateurs du monde du football. Absent contre le Congo à cause de suspension (2 cartons jaunes lors des deux derniers matchs des éliminatoires contre le Togo), le surnommé Déco a fait son entrée dans cette compétition contre le Cameroun, titulaire à son poste. Dans cette rencontre, Hainikoye Soumana Boubacar a beaucoup contribué à la victoire qui a permis au Niger de se qualifier en quarts de finale. Ses actions offensives ont secoué la défense camerounaise l’obligeant ainsi à la faute. Ce qui lui a permis de se procurer d’un bon coup franc et d’un but magistral à la 11ème minute. Les efforts fournis sur le terrain lui ont permis d’être élu homme du match contre le Cameroun.
Contre le Ghana en quart de finale, Déco est l’auteur d’un but de «classe mondiale». Un but éblouissant qu’il a réussi à marquer sur une relance après une perte de balle ghanéenne. Hainikoye est un attaquant qui ne tremble pas devant les buts. Tant qu’il a de l’espace il réussit toujours ses actions. Son but contre le Ghana lui a valu le trophée de l’homme du match, pour la deuxième fois consécutive (face au Cameroun et Ghana). «Je suis honoré d’avoir remporté ces prix. Cela est tellement significatif pour moi mais aussi pour mes coéquipiers qui ont joué avec leur cœur aujourd’hui. Nous sommes très satisfaits de la victoire. C’est très réconfortant pour les Nigériens qui nous ont soutenus. Je tiens à remercier mes coéquipiers et tout le staff technique. Je salue les milliers de supporters nigériens et algériens venus au stade pour nous galvaniser. Je remercie particulièrement les fans du CR Belouizdad, et je les remercie vraiment», a confié Hainikoye à l’issue du match contre le Ghana. Il faut dire que Hainikoye connait bien l’Algérie pour avoir été un ancien joueur du Club algérien, CR Belouizdad lors de la saison 2018/19.
L’attaquant nigérien est plusieurs fois champion ou vice-champion dans les deux compétitions majeures du Niger à savoir le Championnat et la Coupe Nationale. Il joue actuellement à l’USGN (Union Sportive de la Gendarmerie Nationale). Dans son palmarès international, il a séjourné au Ghana et en Algérie respectivement dans les clubs ADUANA STARS FC et le Club CRB (Chabbah Riadhi Belouizdad). Pour la saison 2021-2022, il compte 8 buts et 7 passes décisives en 11 matchs de Championnat. Pour la saison 2022–2023, il compte, déjà 3 buts et 3 passes décisives en 6 matchs.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Actuellement Coach de Sahel Sporting club de Niamey, Souleymane Sakho est un passionné de football depuis son enfance. Agé de 48 ans, marié et père de 4 enfants, il a commencé à coacher depuis 1991 avec une petite équipe de quartier appelée Bordeaux. « J’ai fait 2 ans avec les jeunes joueurs du “Bordeaux” et après je me suis lancé vert l’AS Stade en 1996. J’ai fait plus de 13 ans avec l’équipe de l’AS Stade. En 2003 j’ai quitté le club olympique FC pour rejoindre le Sahel Sporting club en 2007. C’est actuellement mon club entant qu’entraineur principal d’U20 », a-t-il expliqué.
Coach Souleymane Sakho a été deux (2) fois champion régional de Niamey avec l’AS Stade, et une fois champion avec le Sahel sporting club. « J’ai été aussi désigné comme le sélectionneur de AS Niamey U17 à la coupe Airtel jeunes talents pendant 4 ans », a-t-il ajouté. Grâce à cette sélection des jeunes talents, Coach Souleymane Sakho a enregistré beaucoup des performances aux compétitions. « Ce qui lui a permis de gagner beaucoup de confiance auprès des supporteurs », s’est-il réjoui.
Souleymane a également disputé plus de 4 coupes en tant que sélectionneur après la compétition d’Airtel jeunes talents. « Au cours de cette même compétition, j’ai remporté les 3 trophées sur 4 trophées en 2014, 2015,2017. L’année 2016 j’ai raté le trophée à cause d’une petite mésentente du dirigent », a expliqué le sélectionneur.
En 1998 Coach Souleymane Sakho a participé à plusieurs formations d’entraineur amateur. « En 2011 et en 2019, j’ai encore participé à une formation d’entraineur licence C de Confédération Africaine de Football. On a été formé par un grand formateur de la CAF», a-t-il- ajouté.
Coach Souleymane Sakho témoigne qu’il y a souvent des difficultés avec les clubs, surtout avec les dirigeants, parfois concernant les salaires, ou bien les primes de match. « Aujourd’hui le sport en général, c’est une question de moyens et surtout le football. Je peux le dire dans tous les clubs du Niger, il y a toujours un problème financier. Là où je peux confirmer qu’on ne peut pas avoir de problème c’est au niveau des clubs militaires. À part ces club, les autres sont toujours dans des difficultés de financement », a souligné Coach Souleymane Sakho.
Omar Abdou (Stagiaire)
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De plus en plus, il n’est plus surprenant de voir des arbitres féminins officient dans des rencontres internationales de football. Notre pays, n’est pas en reste dans cette évolution du sport le plus populaire au monde. En effet, le Niger compte aussi des femmes arbitres internationales. C’est le cas de Zouwaira Souley.
Agée de 31 ans, 1m75 et 54kg, cette jeune arbitre a été formée par la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT). Sa carrière d’arbitre a débuté en 2017 avec les clubs de la deuxième division (D2) du championnat national avant de devenir arbitre internationale. En 2019, elle a été proposée pour arbitrer le championnat de la D1 première division ou Super ligue ; et dans la même année elle est devenue arbitre internationale.
Zouwaira Souley Sani doit cette percée fulgurante à la fédération nigérienne de football qu’elle remercie du fond du cœur. Avant d’embrasser la carrière d’arbitre internationale, Zouwaira était passionnée de football. «J’observais à l’époque des arbitres féminins au Niger lorsqu’elles arbitraient des matchs pendant les compétitions nationales. Je les enviais tout le temps. Elles étaient pour moi des modèles qu’il faut suivre à l’avenir. Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu qui m’a donné la chance de devenir arbitre internationale», a-t-elle expliqué.
Dans son parcours Zouwaira a participé à plusieurs formations d’arbitrage. Ainsi, en 2019, elle a été en stage en Egypte avec la Confédération Africaine de Football (CAF). En 2022, Zouwaira était en stage pour quelques semaines au Gabon et au Maroc dans la même année. A Niamey, chaque année, elle s’inscrit au stage du centre technique de la FENIFOOT pour se mettre à jour. «J’ai eu à arbitrer des matchs internationaux féminins en 2022 et des compétitions comme l’UFOA A et B en côte d’ivoire», dit-elle. En 2019, elle avait participé aux jeux Africains au Maroc.
Dans le domaine de l’arbitrage, elle estime qu’au Niger, il y a des avancées remarquables parce qu’elles sont nombreuses les femmes arbitres qui sont devenues des arbitres internationales et d’autres sont sur la bonne voie grâce à la FENIFOOT et à la CAF. Comme dans les autres métiers au monde, l’arbitrage a aussi des difficultés. «Parfois les conditions ne sont pas réunies pour arbitrer un match de football ; mais nous le faisons parce que, c’est notre métier. A titre d’exemple, dans notre pays où la chaleur est accablante pendant la période de grande chaleur, il est difficile d’arbitrer un match pendant 90 minutes», a-t-elle fait remarquer. Elle a enfin lancé un appel aux autorités afin qu’elles mettent les moyens nécessaires pour que l’arbitrage féminin du Niger s’impose aussi bien sur le plan national qu’international.
Omar Abdou (Stagiaire)
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L’Ecole Franco-arabe de Niamey 2000 a servi de cadre, hier dimanche 31 juillet 2022, dans la matinée, pour la tenue de la première Assemblée Générale ordinaire de la création d’un nouveau Club de Football de deuxième division. C’est l’initiative des jeunes de ce quartier animés de la ferme volonté de doter le quartier d’un club d’élite et de permettre aux jeunes joueurs d’exprimer leur talent en football. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs acteurs du ballon rond dont entre autres le Président de la Ligue Régionale de Football de Niamey, le Directeur de Cabinet du président de la FENIFOOT, le président de l’Association des Supporteurs du MENA, le président de l’Union des Journalistes Sportives du Niger ainsi que plusieurs invités.
La cérémonie a débuté par les mots de bienvenue du président du comité d’organisation et celui du président de la Ligue régionale de football de Niamey. Dans leurs interventions, M. Yacouba Hama et Abdoul Kader Dambajo ont tous salué cette initiative dont l’ultime objectif est de promouvoir et développer le football à la base. Parlant de la motivation qui a conduit à la création de ce club, M. Yacouba Hama a souligné qu’il s’agit une reconnaissance à l’égard de ces jeunes qui font la fierté de ce quartier Niamey 2000, des années durant lors des Tournois des Grandes Vacances de Niamey. Il a expliqué que c’était une équipe du quartier qui participait à des TGV dont celui de l’Arrondissement Communal Niamey 4, organisé à Talladjé et où les jeunes joueurs font toujours preuve de talent et d’engagement. Ainsi, dans la perspective de rendre ce talent au service du pays, il a été décidé par l’ensemble des acteurs du quartier, de la mise en place d’un Club de Football. La formule ainsi trouvée a été de transformer l’équipe du TGV en un club, a expliqué M. Yacouba Hama, tout en remerciant ceux et celles qui ont contribué à la matérialisation de ce vœu.
Pour sa part, M. Abdoul Kader Dambajo, il a saisi l’occasion pour prodiguer des sages conseils à l’endroit de l’Assemblée Constitutive pour le choix des membres du bureau de l’Association dudit club. « Prenez des personnes qu’il faut à la place qu’il faut. Par expérience, nous avons vécu des situations qui, après les Assemblées Générales, les autres membres du Bureau s’effacent et laissent le président seul devant les faits accomplis. Aussi, il faut choisir des gens capables d’aller rencontrer les partenaires pour pouvoir mobiliser les ressources financières nécessaires, car le football et la gestion des clubs nécessitent assez des ressources », a-t-il souligné.
Après la mise en place d’une table de séance pour la conduite les travaux, en présence d’un huissier de justice, l’Assemblée a examiné et amendé les textes de l’Association à l’unanimité.
Ce qui a donné lieu à la phase décisive, celle de l’élection des membres du bureau de l’Association Sportive de Football de Niamey 2000 (AS NY 2000). Sur la base du consensus et à l’unanimité, l’Assemblée Générale a entériné la liste des membres du bureau. Ainsi, le bureau de cette nouvelle Association Sportive se presente comme suit : président M.Yacouba Hama Vice-président M. Bachi Garba, Secrétaire Général M. Abdoul Razak Ibrahim, Secrétaire Général Adjoint M. Yacouba Cheick Omar, Trésorier Bawa M. Soumaïla Hassane, Trésorier Adjoint Chamsoudine M. Bello, Secrétaire à l’Organisation M. Ali Issa dit Sarki, Secrétaire à l’Organisation Adjoint Mme Salamatou Saley, Secrétaire à la Communication M. Abdoul Kader Garba, Secrétaire à la Communication Adjoint M. Kimba Seyni et le Directeur Sportif M. Ibrahim Habou Ado. Indépendamment du Bureau Exécutif , un Conseil d’Administration a été mis en place qui est dirigé par deux anciens internationaux du football du quartier à savoir Souleymane Sako et Issiakou Koudizé.
Prenant la parole à la fin des travaux de cette assise, le nouveau président de l’Association, M. Yacouba Hima a, au nom des autres membres du bureau et à celui de l’ensemble des jeunes du quartier, remercié et salué tous ceux qui ont fait le déplacement pour venir témoigner de la création du club et la mise en place du bureau de l’Association. Il a pris devant l’ensemble des participants l’engagement de faire de l’Association une vitrine dans la région de Niamey, mais aussi de faire de ce club, un élite.
Ali Maman(onep)
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Les rencontres entrant dans le cadre de la Super Ligue Nationale de Football ont débuté, le vendredi 11 Novembre 2022, comme annoncé par la Commission Centrale des Compétitions de la FENIFOOT. C’est le stade régional, de Maradi et le Stage Général Seyni Kountché de Niamey qui ont accueilli les premiers matchs de cette compétition.
Ainsi, à Maradi, le Jangorzo a accueilli l’USGN et à Niamey l’AS Douanes a joué contre la JST. Les autres rencontres se sont joués le samedi, le dimanche, le lundi et le mardi, notamment à Niamey où il y’a eu Olympic FC contre Sahel SC ; Liberté FC contre Akokana FC et l’AS GNN contre Urana et à Zinder l’Espoir FC a rencontré l’AS FAN. Quant au match l’AS Police contre l’ASS Nigelec, il est reprogrammé pour aujourd’hui mardi 15 novembre 2022 à Niamey.
La Super Ligue Nationale de Football pour la saison 2022-2023 a très bien débuté avec des rencontres de grande facture dont le derby de la capitale qui a opposé l’Olympic FC au Sahel SC à Niamey. D’autres oppositions très suivies par les acteurs de Football et qui ont été par leur intensité. C’est le match l’AS Douanes contre la JST et celui qui a opposé Liberté FC à Akokana FC.
En attendant la rencontre d’aujourd’hui, l’autre grosse attente, l’AS Police contre l’ASS Nigelec, le résultats des autres maths se présentent comme suit : à Maradi le Jangorzo a perdu face à l’USGN (0-1) ; à Niamey, l’AS Douanes et le JST ont fait match nul (1-1) ; le derby de la capitale a été remporté par l’Olympic FC (2-1) ; Liberté FC a battu Akokana (1-0) ; l’AS GNN a battu largement l’Urana sur le score de 4 buts à 0 et à Zinder l’Espoir FC s’est incliné 0 à 1 face l’AS FAN.
Ainsi, au total 15 buts ont été marqués. Cinq (5) victoires et un match nul enregistrés et le classement provisoire de cette première présente se comme suit : l’AS GNN, Olympic FC, l’AS FAN et l’USGN, chacun avec 3 points. Ils sont suivis de l’AS Douanes et de la JST, chacun avec 1 point.
La deuxième journée est prévue pour se jouer entre le mercredi 16 et le dimanche 20 novembre 2022.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, le Mena du Niger a affronté les Crocodiles du Nil du Soudan, dimanche dernier sur la pelouse du AlMaktoum stadium de Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Plus réalistes que leurs adversaires soudanais, les Nigériens se sont imposés à l’issue des 90 minutes de jeu sur le score de 2 buts contre 1.
De sources bien informées, cette rencontre a tenu toutes ses promesses, et le Mena a dominé la partie en réussissant à imposer son rythme de jeu à l’adversaire venu des bords du Nil. Par deux fois, les poulains de Jean Michel Cavali ont fait vibrer les filets soudanais. Deux buts marqués par Amadou Boukari et Moutari Junior Lambo. Les Crocodiles du Nil ont tout de même pu réduire le score mais sans jamais parvenir à égaliser. Le Niger s’impose donc sur le score de 2 buts à 1 et donne rendez-vous au même adversaire pour un match retour programmé dans les quatre prochains jours. On rappelle que le Mena séjourne depuis vendredi dernier à Dubai où l’équipe prépare sérieusement les rencontres des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 prévu contre le Burkina Faso et Djibouti respectivement les 2 et 6 septembre 2021 à Marrakech et Rabat, le stade Général Seyni Kountché de Niamey étant suspendu. 25 joueurs ont été convoqués par Jean Michel Cavali pour ce rassemblement aux Emirat Arabes Unis.
Oumarou Moussa(onep)
25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’équipe nationale du Niger version locaux est depuis la semaine dernière en terre camerounaise où elle prend part à un tournoi de préparation du CHAN 2021 en compagnie des équipes de la Zambie, du Cameroun, et de l’Ouganda. Au cours de leurs premières sorties, les poulains de Harouna Doula ont fait jeu égal avec les Chipolopolo, avant de battre les Lions Indomptables locaux à domicile. Une préparation qui révèle le bon niveau physique et technique de notre onze national A’.
Le Mena a disputé son premier match samedi dernier face aux Chipolopolo de la Zambie. Menés à chaque fois au score, l’équipe de Harouna Doula a tout de même réussi la prouesse d’égaliser trois fois de suite grâce à 2 buts d’Issa Djibril et d’un troisième but de Moussa Issa Adamou. Ce match s’est soldé sur le score de 3 buts partout. Lundi dernier lors de leur seconde sortie, les joueurs du Mena ont affronté les Lions Indomptables du Cameroun. Faisant preuve de détermination dans le jeu, les Nigériens ont vite ouvert le score dès la 5ème minute de jeu par Adamou Moussa sur une passe d’Issa Djibril. C’est d’ailleurs ce même passeur décisif qui sera à l’origine du 2ème but du Mena sur pénalty. Entre temps les camerounais ont réussi à réduire le score, mais ils n’ont jamais pu égaliser. Le Mena remporte donc la partie sur le score de 2 buts à 1. Le prochain adversaire du Mena sera les Cranes d’Ouganda. Avant de quitter Niamey pour le Cameroun, l’équipe nationale version locaux a effectué un stage de 5 jours au Centre Technique de la FENIFOOT. A cette occasion, l’entraineur Harouna Doula a indiqué avoir fixé les objectifs de l’équipe pour le CHAN 2021. « On a profité de ce stage pour véritablement fixer les objectifs et mettre en place tous les moyens pour les atteindre » a-t-il confié à la presse. Selon Harouna Doula l’objectif principal pour ce troisième CHAN du Mena, c’est de retrouver le niveau que l’équipe avait en 2011 lors de sa première participation au Soudan. « Il faut qu’on puisse faire au moins ce qu’on a pu faire en 2011. C’est d’abord être capable de dépasser la phase de poule, et éventuellement tenter d’amener la barre un peu plus haut. Notre poule est la poule des champions parce qu’il ya au moins trois titres dans cette poule. Mais cela dit, dès la connaissance de nos adversaires, nous avons travaillé sur ces aspects pour faire comprendre à tout le monde que la tâche qui nous attend ne sera pas facile et qu’il faudrait véritablement trouver les ressources nécessaires pour rééditer notre exploit du Soudan » a souligné Harouna Doula. On rappelle que le Niger se trouve dans la poule B, en compagnie de la Libye, de la RD Congo et du Congo. Le Mena jouera son premier match le dimanche 17 janvier prochain contre les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye sur les installations du stade de Japoma à Douala.
Oumarou Moussa
06 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), le Colonel Major Djibrila Hamidou Hima dit Pélé a procédé, le weekend dernier à la remise officielle des équipements et du matériel sportif et d’entrainement à huit (8) sélections des jeunes (U13 et U15) des différentes régions en fin de stage de perfectionnement au centre technique de la FENIFOOT de Niamey. L’organisation de ce camp s’inscrit dans un processus de la mise en place de l’Académie Nationale de Football au Niger, un projet soutenu par le Président de la République. Ainsi la cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Bureau Exécutif National de la FENIFOOT, du staff technique et des membres du comité national de la détection et de la sélection des jeunes talents.
Pour rappel, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a pris l’engagement l’année dernière, lors d’une rencontre à la Présidence de la République devant les acteurs du sport en général et du football en particulier, de soutenir la création d’une académie nationale de football au Niger. Cette volonté et cet engagement ferme du Chef de l’Etat a pour objectif d’offrir à la jeunesse nigérienne les opportunités nécessaires pour son développement et son épanouissement mais également et surtout de porter le nom du Niger plus haut et plus loin à travers le monde, à l’occasion des grands événements sportifs internationaux.
Par la création de ce camp de perfectionnement et d’entrainement des jeunes, la FENIFOOT est à pied d’œuvre pour la matérialisation de cette volonté du Président de la République. La fédération a mis en place dans toutes les huit régions du pays, un camp d’entrainement qui a permis aux acteurs régionaux de football de procéder à la détection et à la sélection des jeunes talents. Ces comités régionaux ont fait leur travail qui a abouti à la mise en place du camp de perfectionnement à Niamey qui a regroupé les meilleurs jeunes talents des huit régionaux en U13 et U15. C’est ainsi qu’une centaine de jeunes ont été regroupés pendant plusieurs semaines pour recevoir une formation avec des techniciens de la Direction Technique de la FENIFOOT.
Dans son adresse à l’endroit des jeunes et des techniciens, le président de la FENIFOOT a souligné que cette académie est une volonté du Président de la République. Par conséquent, il a demandé aux encadreurs de mettre du sérieux dans la sélection et aux jeunes de montrer sans pression ceux dont ils sont capables. «Il appartient à tous les jeunes nigériens de se battre pour arriver à cette académie. Tous les pays qui ont des résultats de qualité et des joueurs professionnels ont passé par la mise en place d’une politique du développement de ce sport à la base. Le Chef de l’Etat est convaincu de cette vision et c’est pourquoi il est déterminé à accompagner cette initiative», a déclaré le colonel major Pelé avant de demander aux encadreurs de mettre du sérieux pour détecter des vrais talents. «Prenez ceux qui méritent et dans le respect de tous les critères dont celui de l’âge. C’est très important», a-t-il fermement préconisé.
Pour la mise en place de cette académie, la FENIFOOT a, d’ores et déjà, anticipé sur la construction des infrastructures adéquates. Ainsi, depuis un certain temps le centre technique est en plein chantier pour la construction des nouvelles infrastructures et la modernisation de celles existantes en vue de répondre aux exigences et normes internationales en la matière. Le Président de la Fédération Nigérienne de Football a aussi précisé que cette académie nationale est un complexe d’enseignement général et de sport. «C’est d’ailleurs pour cette raison que les Ministères en charge de l’enseignement, notamment le Ministère des Enseignements Secondaires est mis à contribution pour la mise à la disposition des enseignants. C’est une académie aux normes avec une soixantaine des jeunes au démarrage en internat et en permanence», a-t-il ajouté.
L’académie sera ouverte à tous les jeunes qui répondent aux critères de sélection. Un appel a été lancé aux parents des jeunes qui seront sélectionnés pour les rassurer de toutes les dispositions prises par le gouvernement, sur instruction du Président de la République, pour la scolarité des enfants, mais aussi pour leur sécurité. «Je peux dire aux parents de croire aux talents de leurs enfants et de croire à ce projet. Il faut qu’ils se rassurent par rapport à la scolarité de leurs enfants. Il n’y a aucune inquiétude», a-t-il assuré, tout en indiquant qu’après les garçons, l’académie va aussi prendre les jeunes filles pour la promotion et le développement du football féminin.
Le Directeur Technique de la FENIFOOT, M. Alhousseini est revenu pour expliquer le processus de la mise en place de ces camps et de cette académie. Il a souligné que le processus consiste d’abord à la mise en place des camps régionaux qui ont procédé à la détection des jeunes talents. Ensuite, il y’a eu la mise en place du comité technique de sélection lors du camp de perfectionnement à Niamey (ce comité est composé de tous les sélectionneurs nationaux et des entraineurs des différents clubs de Niamey). Au total, le comité aura la charge de sélectionner 30 meilleurs jeunes dans chacune des catégories U13 et U15. «Les enfants se sont entrainés trois fois par semaines. Le principe de ce camp d’entrainement et de perfectionnement, est d’apprendre aux jeunes des choses techniques qu’ils peuvent à leur tour véhiculer à leur camarades», a-t-il souligné.
Ainsi, il est clair qu’avec la mise en place de cette académie, c’est un autre engagement du Président de la République qui sera réalisé, celui d’offrir à la jeunesse nigérienne les possibilités de s’épanouir et de faire parler du pays à l’international. «Seul le développement d’un football à la base pouvait offrir au pays des joueurs de qualité», a conclu le directeur technique de la FENIFOOT.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Au mois d’octobre prochain se jouera la troisième journée du deuxième et avant dernier tour des compétions de football entrant dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Au cours de la première journée, le Mena, l’équipe nationale de football, a reçu, au Maroc, celle du Burkina Faso. Le stade Général Seyni Kountché étant suspendu pour des insuffisances par les instances internationales du football. Les Gazelles ont perdu (0-2) contre les Etalons. Si le match avait été joué à domicile peut-être que le résultat n’aurait pas été le même. Au cours de la deuxième journée, Daouda Kassali et ses camarades ont battu, toujours au Maroc, les Djiboutiens quatre buts contre deux. Le stade de ce pays aussi, comme d’ailleurs celui du Burkina, a été jugé pas aux normes. La suspension du stade de Niamey a empêché le sommeil aux responsables de la fédération. Et depuis, ils font tout pour permettre à l’équipe nationale de recevoir, à domicile, les Fennecs d’Algérie pour les troisièmes journées. De travaux, avec le soutien sans faille du ministère des Sports, ont été, en si peu temps, entrepris. Ils ont permis, suite à une visite d’inspection de la Confédération Africaine de Football, de lever provisoirement la suspension. Le Mena recevra ici, à Niamey, les Algériens. Les griefs à la base de la suspension sont de plusieurs ordres : la vétusté des vestiaires pour joueurs et officiels, l’état de la pelouse, les gradins, l’éclairage. Les travaux engagés ont permis de doter le stade de vestiaires, aux normes internationales, pour les équipes, les arbitres et commissaires avec toutes les commodités : sanitaires et connexion internet. La pelouse a été reprise et est en parfait état. C’est l’entraîneur du club tunisien qui a joué contre l’AS Police, samedi dernier, qui a fait la remarque au cours de l’interview d’après match. Il a aussi été aménagé des salles pour le contrôle antidopage. Les ramasseurs de balles aussi ont leur salle. Toutes les salles ont été équipées. Pour l’éclairage, le stade général Seyni Kountché est en mesure d’offrir le nécessaire pour un match nocturne. Le problème réside dans la fourniture générale de l’électricité au Niger. Une coupure est vite survenue au cours d’une rencontre. C’est le lot de tous les Nigériens. Dans ces conditions, même après un rapide retour de la fourniture, les projecteurs mettront une trentaine de minutes pour redémarrer. Un tel scénario peut bien coûter cher. La perte des points du match. L’équipe nationale d’Algérie, informée en temps réel de la situation, pourrait demander aux instances internationales de jouer en nocturne. En attendant la décision de ces instances, le président de la Fénifoot cherche à parer à toute éventualité. Il pèsera de tout son poids pour obtenir un match diurne. Au cas échéant, une solution pourrait être envisagée. Ceux qui l’ont sont informés et ils se doivent de la mettre en oeuvre au plus vite. Pour les travaux qui nécessiteront une expertise avérée et d’importants moyens, la balle est dans le camp du politique. D’ores et déjà, le ministre des sports a écrit à celui des Affaires étrangères pour qu’il intercéde auprès de la coopération chinoise pour la rénovation totale du stade. Ce pays a construit ce stade et il a une expertise avérée dans le domaine des infrastructures. Selon des sources dignes de foi, l’ambassadeur ce pays aurait été déjà touché. C’est un bon début. C’est ici et maintenant qu’il faut consolider pour pouvoir avancer. Un de nos voisins, dans la même situation, promet plus de 10 milliards pour la rénovation des infrastructures sportives. Il n’est pas extraordinairement plus nanti que nous. Les résultats sportifs de ce pays sont le fruit d’une politique sportive bien conçue et méthodiquement mise en oeuvre. Surtout si on se rappelle que récemment la fédération de ce pays était ici pour s’inspirer du travail de la fédération nigérienne de football. Alors ?
Modibo
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Le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse et des Sports a présidé, le vendredi 17 décembre 2021, sur le terrain annexe, du stade de la concorde de Diffa, la cérémonie de remise des récompenses, prix et trophée des compétitions sportives. Plusieurs prix ont été octroyés et des trophées remis aux meilleurs athlètes. C’était en présence des cadres du Ministère de la Jeunesse et des sports, des représentants des délégations régionales et des encadreurs sportifs.
Les compétitions sportives étaient lancées le mardi 14 décembre dernier avec quatre disciplines en lice, à savoir le Langa, le beach-volley, la pétanque et l’athlétisme. Les compétitions dans les deux premières disciplines ont pris fin le mercredi 15 décembre 2021, tandis que la finale de la pétanque dont la compétition a enregistré 14 équipes, a pris fin le jeudi matin. Pour ce qui est de l’athlétisme, la course a eu lieu le Jeudi matin, et le coup d’envoi a été donné par le président du Comité Diffa N’Glaa. Les filles ont couru sur une distance de 3 km tandis que les garçons ont rivalisé sur 5 km.
Au terme des différentes rencontres par discipline, les organisateurs ont sorti les résultats finaux, qui ont été rendus publics le vendredi matin à 10heures. Ainsi, c’est dans une satisfaction générale que ces compétions sportives ont pris fin.
En beach-volley, la région de Dosso remporte une coupe, la médaille d’or et une enveloppe de 300.000 FCFA. La région de Niamey s’est classée deuxième et empoche une enveloppe de 200.000 FCFA et la médaille d’argent tandis que la région de Diffa s’est classée troisième et remporte la médaille de bronze et une enveloppe de 150.000 FCFA. Il faut rappeler qu’en beach-volley seulement des équipes féminines ont été recommandées à toutes les régions.
En ce qui concerne le Langa, la région de Maradi classée première a remporté une coupe, la médaille d’argent et une enveloppe de 300.000FCFA; la région de Diffa s’est classée deuxième et remporte la médaille d’argent accompagnée d’une enveloppe de 200.000 FCFA et enfin la région de Tahoua classée troisième s’adjuge la médaille de bronze et une enveloppe de 150.000 FCFA.
Pour la pétanque, c’est la région d’Agadez qui a remporté la coupe accompagnée de la médaille d’or et une enveloppe de 300.000 FCFA. Tandis que la région hôte Diffa remporte la deuxième place et s’octroie la médaille d’argent et une enveloppe de 200.000 FCFA. La région de Niamey classée troisième remporte le bronze et une enveloppe de 100.000 FCFA et enfin la région de Tahoua prend la quatrième place et s’en sort avec une enveloppe de 50.000 FCFA.
En l’athlétisme le classement a été fait par équipe et en individuel. Ainsi, par équipe et dames, c’est la région de Niamey qui est classée première, suivie de Dosso (2è) et d’Agadez (3è) tandis qu’en hommes, c’est la région d’Agadez qui est classée première suivie de Diffa et Dosso respectivement deuxième et troisième. Les équipes lauréates ont reçu respectivement la médaille d’or et une enveloppe de 150.000 FCFA pour les premières ;la médaille d’argent et une enveloppe de 100.0000 FCFA pour les deuxièmes et la médaille de bronze et une enveloppe de 75.000 FCFA pour les équipes classées troisièmes.
En individuel hommes c’est l’athlète Attaher Alou qui a remporté la première place et gagne la médaille d’or et une enveloppe de 25.000 FCFA, le deuxième Goni Hassane El Ahmadou de Diffa remporte la médaille d’argent et une enveloppe de 20.000 FCFA tandis que Yahouza Limane de Dosso classé troisième gagne la médaille de bronze et 15.000 FCFA et le quatrième Ousmane Oubba Kounkourou d’Agadez a reçu 5.000 FCFA.
Enfin, en dame c’est Mademoiselle Inayatou Soumana de Niamey qui a remporté la première place et s’offre la médaille d’or et une enveloppe de 25.000 FCFA; mademoiselle Djamila Zakari se classe en deuxième place et prend la médaille d’argent et l’enveloppe de 20.000 FCFA tandis que Nadia Yacouba de Dosso classée troisième remporte la médaille de bronze et 10.000 FCFA et enfin Mariama Zakari de Niamey termine quatrième.
Il faut souligner qu’en catégorie dame, la région de Tahoua a été disqualifiée par l’équipe technique et la fédération pour non-respect du règlement par l’entraineur de Tahoua. Effet, le règlement fait interdiction aux entraineurs d’accompagner les athlètes le long de la distance, ce que l’entraineur de Tahoua n’a pas respecté. Il a accompagné son athlète tout au long de la distance en l’encourageant et la motivant. Elle est arrivée en tête mais en raison de ce manquement au règlement de la course elle a perdu sa place et toute l’équipe de Tahoua qui a été disqualifiée.
Après la cérémonie des remises des récompenses et des prix, le Secrétaire général de du Ministère de la Jeunesse et des Sport M. Lawali Abdou n’a pas caché sa joie et sa satisfaction. Il a, au nom du Ministre et de celui du président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, remercié l’ensemble des acteurs pour leur disponibilité et leur accompagnement tout au long de ces compétitions. M. Lawali Abdou a souhaité à toutes et à tous un bon retour dans leurs foyers respectifs.
Ali Maman(onep), Envoyé spécial
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La Fédération Nigérienne de Rugby a repris le 3 avril dernier le championnat national de rugby à sept sur le terrain annexe du Stade Général Seini Kountché de Niamey. Ce sont au total 16 clubs qui se sont engagés dans cette compétition qui durera 6 jours à savoir du 3 au 10 Avril 2021. Ce tournoi sera mis à profit pour procéder à la sélection de l’équipe nationale en vue de commencer les préparatifs des compétions internationales.
A l’instar des autres fédérations sportives, la Fédération Nigérienne de Rugby a suspendu ses activités depuis 2020 en raison de la pandémie de la COVID 19. Compte tenu de l’amélioration de la situation et la levée de certaines mesures édictées par les autorités notamment l’autorisation de la reprise des activités sportives, des fédérations sont à pied d’œuvre afin de se mettre à jour. «Nous avons décidé de reprendre le championnat pour permettre aux clubs de renouer avec les compétitions. Ce qui va nous amener de mettre en place une équipe nationale», a déclaré M. Daouda Nouhou président de la Fenirugby.
Il a par ailleurs souligné que le Niger se prépare pour les compétions internationales. A cet effet, il est important de redoubler d’efforts en vue d’obtenir des résultats probants. M. Daouda Nouhou a indiqué avoir mis à la disposition des clubs des ressources nécessaires dans le cadre de l’organisation de ce championnat pour que les objectifs qu’ils se sont fixés soient atteints. Le président de la FENIRUGBY s’est réjoui de la mobilisation et de l’engagement de différentes parties prenantes au championnat.
Sur un tout autre plan, le Président de la Fenirugby déplore les conditions difficiles dans lesquelles ce championnat vient de reprendre du fait de la persistance de la COVID-19, ainsi que du manque de soutien du Ministère de tutelle. C’est pourquoi M. Daouda Nouhou a lancé un appel pour un accompagnement de la Fenirugby dans les activités visant à développer et à promouvoir le rugby au Niger.
Pour sa part, le Directeur Technique de la fédération Nigérienne de Rugby, M. Abdoulaye Yacouba a saisi cette occasion, pour apprécier le niveau technique des joueurs. Cette compétition est mise à profit par la direction technique afin de jauger le niveau technique des joueurs, car à l’issue de ce championnat une équipe nationale sera mise en place.
«C’est aussi l’occasion pour nous de mieux comprendre le niveau de jeu des différents clubs en vue de connaitre les besoins pour apporter des solutions appropriées. Après l’analyse de cette première journée, le niveau est vraiment très bas. Cela est dû à la suspension des activités en raison de la COVID», a-t-il déclaré. M. Abdoulaye a rappelé que le championnat va se tenir en six journées en aller-retour.
Ali Maman
08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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RIFIFI à la FÉNILUT championnat du sport roi au Niger, la FÉNILUT livre aux nigériens de événements sensationnels qui risquent de soulever pas mal d’émotions. Tenez un peu ; le charismatique vice-champion de Dosso, l’étoile montante des lutteurs de la région, le nommé NOURA HASSANE va évoluer cette année au sein de l’effectif de l’équipe de Tahoua ! De l’autre côté, c’est l’intraitable DAN TAMBÈYE qui tourne le dos à la sélection pour se retrouver à Dosso où il a jeté son dévolu aux côtés du champion Issaka Issaka ! En attendant d’autres révélations du genre, le public au parfum de ces navettes se livre à plusieurs interprétations. Cohésion ou division ? Chacun donne la mesure de ses arguments avec souvent beaucoup de prédominance de la passion.
C’est dans le souci de peaufiner davantage les textes réglementaires de la Lutte au Niger que la FÉNILUT initie régulièrement des rencontres pour réviser et réajuster ses textes. C’est dans ce cadre que la décision est sortie d’autoriser la transhumance ou le nomadisme d’une région à une autre des lutteurs n’ayant pas remporté le sable. Sage décision qui a plusieurs avantages, notamment celui de renforcer la cohésion et l’unité nationale. En effet ces actes que posent les lutteurs concernés par cette décision permettra aux uns et autres de comprendre que la lutte reste un sport national entre les nigériens ; le champion n’est nullement régional mais national. De quelque région qu’il soit originaire, le lutteur reste à la base un citoyen nigérien tout simplement.
Il y a certes l’émulation tant entre les lutteurs que les supporteurs. Cependant, la base reste la cohésion nationale entre des frères et des soeurs d’un même pays. De tels actes restent pédagogiques à plusieurs d’égards. Ils contribuent à attendrir l’ardeur de certains supporteurs qui cèdent à l’émoRIFIFI à la FÉNILUT tion pour semer des troubles au sein des arènes de lutte. En effet ces dernières années, le constat a été établi qu’à chaque championnat, il y a de brebis galeuses malintentionnées qui cherchent à semer le désordre ; ils posent des actes de violence sur les infrastructures et même sur les lutteurs et supporteurs qui ne sont pas de leur camp. L’acte d Noura et de Dan Tambèye seront donc là cette année pour leur faire comprendre que l’un des idéaux servis par la compétition est la recherche de l’unité nationale. Ils comprendront qu’il n y a pas de lutteurs régional ; tous les compétiteurs sont nigériens et travaillent pour servir le pays ; non pas une région isolée. Les supporteurs doivent se pencher sur ces décisions avec lucidité afin de mieux comprendre leur enjeu.
Qu’est-ce qui motive de telles décisions ? Quand nous avons approché un responsable de la FENILUT, il a avancé quelques arguments avec cependant beaucoup de réserve ; car, a-til dit tout dépend d’une région à une autre. Dans la plupart des cas, ces décisions sont prises suite à un malentendu, une incompréhension ou une frustration.
Le cas le plus récurrent est la non sélection d’un lutteur qui elle-même est motivée par plusieurs facteurs. Il y a des cas objectifs se basant sur la qualité du lutteur ; au cas où l’équipe a un potentiel énorme, le lutteur peut être écarté pour sa qualité faible par rapport aux autres. On peut aussi trouver des cas où des incompréhensions surgissent entre le lutteur et un membre du staff ou le staff lui-même. Pour une raison ou pour une autre, le lutteur est ainsi écarté de l’équipe. Le lutteur peut aussi ou ne pas répondre à l’appel de la fédération ou accusé un retard jusqu’à la fin des compétitions de sélection. Il se voit refusé de la sélection même s’il se présentait après.
Alors une fois que le lutteur n’est pas sélectionné pour quelque raison que ce soit, il se rabat sur une région qui n’a pas encore bouclé sa sélection. S’il est reconnu de grande qualité, il peut être accepté même si la sélection est bouclée ; il prendra ainsi la place d’un autre moins valeureux que lui.
Comme on le voit, plusieurs raisons peuvent justifier le nomadisme d’un lutteur. Dans le temps, le règlement de la FENILUT ne donnait pas d’alternatives aux lutteurs en situation de non sélection dans sa région. Il ne pouvait plus participer à la compétition une fois que sa région ne voulait plus de lui. C’est ainsi que plusieurs talents ont été injustement privés de compétition toute une saison durant.
De nos jours cette injustice a été réparée et un lutteur peut se retrouver dans l’une des huit équipes des huit régions du pays. La FENILUT et même les populations saluent beaucoup cette initiative qui a l’avantage de renforcer non seulement la compréhension des principaux buts de l’événement qui reposent sur la recherche de la cohésion nationale. Dans un contexte sécuritaire extrêmement délétère comme le nôtre, nous avons besoin de tel acte pour consolider l’unité nationale afin de serrer les coudes contre l’ennemi commun. Ainsi le lutteur nigérien n’est nullement régional ; mais NATIONAL ; il peut se retrouver au sein de n’importe quelle sélection des huit régions du pays ; l’essentiel est qu’il n’ait pas eu à briguer le sable.
Ceci dit, pour véritablement saisir les enjeux autour de cette innovation, il faut faire l’effort de se dépassionner. Si les lutteurs eux-mêmes sont d’accord pour nous montrer la bonne voie à suivre, nous spectateurs et supporteurs devons davantage témoigner d’esprit de tolérance et d’acceptation des différences. On doit tourner la page de tout événement qui aurait causé le départ du lutteur d’une région pour jeter son dévolu sur une autre. Les contradictions et incompréhensions doivent être tues et accepter et même encourager son choix. Avant tous, c’est « Le NIGER qui gagne ; c’est nous on MANGE ».
Amadou Madougou
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Du haut de ses 19 ans, Mlle Sâadatou Hamidou est une jeune Nigérienne qui affectionne le tennis de table. Ce sport qu’elle pratique assidument depuis six (6) ans, lui a permis d’exprimer son talent et d’atteindre un niveau de développement personnel au-delà de ses propres espérances. Aujourd’hui, la jeune joueuse a transformé sa taille 1,58 et son poids 57Kgs en atouts, suscitant ainsi l’admiration de son entourage et de ses adversaires sportifs.
Saadatou est à sa huitième participation à une compétition nationale de tennis de table dans l’équipe d’Académie club. Un club qu’elle connait bien, car elle a participé à plusieurs éliminatoires mais aussi pour avoir été sélectionnée pour la compétition qui se déroulera le 27 janvier 2022 prochain au palais du 29 juillet. Selon l’entraineur du club, cette jeune fille enregistre une grande performance qui fait d’elle d’année en année une joueuse appréciable. «Je me suis personnellement intéressé à cette jeune joueuse, lors de plusieurs compétitions locales à Niamey et certaines compétitions nationales», a témoigné M. Abdourahaman, coach principal d’Académie club.
Sâadatou aime son travail et s’entraine chaque fois, car elle sait que la préparation physique est un grand atout pour tout sportif. Dans son palmarès, Sâadatou Mamane a participé à plusieurs compétitions. Elle a été championne du Niger de tennis de table en remportant la finale contre Mlle Nafissa Mohamed du club de Bombey 2 sur le score de 12 à 7, le 25 décembre dernier à l’Académie des arts martiaux.
Sâadatou a aussi participé avec succès au titre d’Académie club à plusieurs compétitions. La jeune joueuse a fait beaucoup de progrès pour son équipe. Les principaux atouts de Sâadatou Mamane sont d’abord sa force physique, sa taille, ses capacités et son expérience. Selon son entraineur, cette jeune fille sera une grande joueuse de tennis de table pour l’Académie club, et surtout aussi pour défendre l’équipe nationale. «Mon plus grand souhait, c’est d’avoir la chance d’être sélectionnée en équipe nationale de tennis de table», a-t-elle confié.
Omar Abdou(Stagiaire)
13 janvier 2022
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Sabre National de lutte traditionnelle : La 42ème édition s’ouvre cet après-midi à l’arène de Niamey
C’est aujourd’hui que s’ouvre dans la capitale Niamey, la 42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle. C’est une arène remise à neuf depuis le rendez-vous raté de l’année dernière en raison de la propagation effrénée de la COVID 19 dans le monde, et qui a obligé les amoureux de la lutte traditionnelle à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il y a donc longtemps que cette arène de Niamey était prête pour abriter les joutes des quatre vingt gladiateurs des huit régions du pays sevrés de combat depuis les rencontres de 2020. C’est la quatrième fois que la ville de Niamey accueille cet événement, après 1981 qui a consacré le sacre de Balla Kado de Zinder en finale devant son coéquipier Langa-langa ; 1991 avec la victoire finale de Ada Masko de Maradi devant son coéquipier Oumarou Maty; 2003 avec le sabre enlevé par Mahamadou Abdoul Karim de Niamey devant Dari Wourno de Maradi et l’édition de 2013 avec la victoire finale de Alio Salaou de Zinder. A cette occasion, les esprits se sont échauffés et l’édition a été ternie par diverses contestations des décisions arbitrales et des remous qui s’en sont suivis. Ce qui avait obligé le comité d’organisation à remettre à Alio Salaou son Sabre hors de l’arène.
On rappelle que lors de l’édition 2020, les quatre-vingt lutteurs s’étaient donné rendez-vous dans la capitale du Katsina. A Maradi, l’écurie de Tillabéri a surpris le public sportif en jouant les grands rôles et en se maintenant dans la course au Sabre durant toutes les étapes des éliminatoires, notamment grâce à son redoutable stratège et fin technicien Ousman Hassane. En effet, à chacune de ses apparitions dans l’arène improvisée du stade régional de Maradi, Ousman Hassane a fait sensation au point de conquérir la sympathie du public qui l’a supporté jusqu’en finale. Une finale qui l’a opposée à Tassiou Sani de Zinder. Dans un combat épique, Ousmane Hassan a fait preuve de ténacité et de courage pour vaincre le colosse zinderois. Selon les esprits avertis de cette discipline sportive, le surnaturel a été très présent au cours de ce combat entre ces deux mastodontes de la lutte traditionnelle du Niger. C’est donc le lutteur de Tillabéri grand vainqueur, qui va devoir remettre son Sabre en compétition cet après-midi à l’arène de Niamey.
Il faut dire que chaque année, l’enthousiasme et l’engouement que suscite cet événement ne font que croître, preuve que cette discipline frappée du label de « sport Roi » au Niger, compte des millions d’admirateurs. Mais, il aura fallu beaucoup de temps pour que ce sport, qui tire toute sa popularité des vertus qu’il incarne, soit hissé sur la scène nationale et même internationale. Car, il faut bien le noter, au Niger, la lutte traditionnelle fait partie des valeurs ancestrales les plus profondes. En effet, la plupart des communautés de l’espace nigérien de l’époque pré-coloniale connaissent la pratique ludique de la lutte avec des variantes en fonction des régions.
Les rencontres, qui opposaient les jeunes des quartiers et des villages, se déroulaient sur la place publique ou devant la cour du chef, sous la supervision des responsables de la jeunesse (Maï samari), des commerçants jouant le rôle de managers pour les lutteurs. Le calendrier des rencontres est établi suivant les cycles de moissons ou de transhumance. A l’issue des combats, un ‘’roi’’ ou le champion de la région est désigné. Quand la renommée d’un lutteur dépasse les limites de sa contrée, des tournées sont entreprises pour lui rendre visite, pour le vaincre ou pour se faire battre dans une atmosphère de joie et de gaieté. Selon le directeur technique national de la Fédération nigérienne des luttes, M. Malam Barka Akoda, auteur d’une étude sur la question, les pouvoirs nationaux issus de l’indépendance dans les années 1960 se sont très peu intéressés au développement des pratiques sportives traditionnelles, les reléguant, comme leurs prédécesseurs, aux oubliettes. Il aura fallu la dernière édition de la semaine de la jeunesse, en 1973, pour que la lutte fasse partie du programme de cette grande manifestation nationale. Il faut dire que la lutte a connu son envol au Niger à partir de 1975, lorsque le gouvernement de l’époque, sous la férule du Conseil Militaire Suprême (CMS), a inséré dans son programme l’organisation successive, dans chaque chef-lieu de département, d’un championnat de lutte traditionnelle. L’objectif recherché par les gouvernants de l’époque était d’abord le renforcement de l’identité et de l’unité nationales et ensuite la cohésion sociale et la mise en place d’infrastructures destinées à la lutte. Pour atteindre ces objectifs, les autorités ont entamé une réforme et la mise en place des instances pouvant prendre, en concert avec le ministère, l’organisation de ces championnats. C’est ainsi qu’une association des lutteurs vit le jour par ordonnance présidentielle N° 7511/PCMS du 13 mars 1975. Cet acte confirme la vision du régime qui veut que la lutte traditionnelle soit un facteur d’unité nationale et de l’affirmation de l’identité culturelle des Nigériens. Elle est devenue une grande manifestation culturelle et sportive qui mobilise tout le pays : les pouvoirs publics, les lutteurs, les différents animateurs, les journalistes, les techniciens, les spectateurs, les auditeurs, les téléspectateurs, les sponsors. Chacune de ces composantes joue un rôle précis et complémentaire.
Par Oumarou Moussa
24 décembre 2021
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Ouverte le vendredi dernier 24 décembre 2021, la 42ème édition du Sabre National de la Lutte Traditionnelle suit son cours normal. Hier, à sa 6ème journée et sur les 80 lutteurs engagés, il reste encore 12 en lice pour la conquête du prestigieux Sabre National. Le samedi, dans l’après-midi, on connaitra la liste définitive des invaincus pour la deuxième phase des combats, c’est-à-dire les huitièmes de finale, les quarts de finale, les demi-finales et pour la finale. A ce stade de compétition, où tous les principaux lutteurs, notamment ceux que l’on considère comme favoris certains sont tombés et d’autres restent en course, plusieurs personnes se prononcent pour apprécier la qualité des combats et relever les insuffisances.
Ainsi selon M. Issoufou Kodo, journaliste à la retraite, l’une des mémoires de la lutte traditionnelle au Niger, analyste des combats et de la qualité des lutteurs, les 3èmes jours de chaque édition de la lutte constituent des journées charnières. C’est la journée au cours de laquelle on sent l’appétit des compétiteurs. « Plus on avance, plus on voit des signes avant-coureur », dit-il, tout en restant prudent parce que la lutte est ce qu’elle est, parlant des aspects mythiques et aspect technique que certains lutteurs peuvent développer. A cette 42ème édition, dès cette troisième journée, des surprises ont été enregistrées avec la chute des grands favoris, mais aussi et surtout l’élimination de la région de Zinder, une situation incroyable et inattendue a expliqué M. Issoufou Kodo. « Je crois que, cette édition devient décisive à partir de cette 3ème journée. Je crois que l’hémorragie des vainqueurs monte. C’est une édition rare où on se retrouve dès la première journée avec moins de la moitié des lutteurs et à la troisième journée, on se retrouve avec 22 invaincus. C’est vraiment rare », témoigne Issoufou Koko.
Parlant de l’aspect technique, M. Issoufou Kodo a précisé que, sur ce plan, beaucoup reste à faire. Les lutteurs manquent du niveau même si on constate quelques individualités qui se démarquent. « L’aspect technique honnêtement, jusqu’ici on ne voit pas l’énergie des lutteurs. Parce que c’est toujours les mêmes lutteurs que nous connaissons, qui reviennent en boucle », a-t-il dit. Mais, le grand observateur qu’il est, Issoufou Kodo a émis des exceptions sur trois lutteurs qui ont enregistré des progrès. Il s’agit de Issaka Issaka de Dosso qui en 3 combats, a procédé à 3 modules (techniques) différents, il y’a aussi, Yacouba Adamou qui a présenté 2 modules différents et enfin Aïbo Hassane de Maradi qui dans certaine mesure présente quelque chose de nouveau. « Honnêtement, il manque dans l’ensemble un travail de base. Il manque encore l’aspect entrainement. C’est clair dans une compétition de sabre. Je suis d’accord il y a une jeunesse mais dans une compétition, il faut toujours penser à l’après-compétition. Il manque cette politique au niveau national et régional, qui consiste à sédentariser les lutteurs qui sont tantôt au Nigeria, tantôt en Côte-D’Ivoire », a expliqué M. Kodo. Donc sur le plan technique, il a vivement invité la fédération, les ligues, et les autres acteurs comme les sponsors à financer les formations des jeunes lutteurs et à organiser des compétitions en permanence, au plan national, régional, départemental et communal, en dehors du sabre national. « C’est au niveau de ces compétitions que les jeunes lutteurs mettent en exerce leurs capacités. Parce qu’en sport de combat, comme la lutte, il faut partir toujours de 1, 2 ou 3 combats avec des techniques de base. Je reviens sur mon assertion il faut des compétitions, plusieurs compétitions pour nos jeunes lutteurs », a-t-il insisté. M. Issoufou Kodo mentionné aussi, une autre faiblesse, qui est liée à la sélection. Il a précisé que les sélections régionales ne se font plus comme avant. « A l’époque, le championnat commence successivement au niveau des cantons après au niveau des départements et enfin au niveau des régional, avant de sélectionner l’équipe qui va au sabre national », a souligné M. Issoufou Kodo.
Par Ali Maman(onep)
31 décembre 2021
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C’est aujourd’hui que s’ouvre dans la capitale du Manga, la 43ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle. C’est la sixième fois que la ville de Diffa accueille cet événement, après 1979 qui a consacré le sacre de Salma Dan Rani de Dosso en finale devant Salami Mato d’Agadez ; 1987 avec la victoire finale de Naroua Sanou de Niamey devant Saiyadi Assoutane de Tahoua ; 1995 avec le sabre enlevé par Badamassi Alassane de Zinder devant Mahamadou Idi Commando de Tahoua ; 2006 avec la victoire finale de Oumarou Ali Bindigaou de Maradi devant Harouna Abdou de Tahoua. Et l’édition de 2014 qui a consacré le sacre de Yacouba Adamou de Niamey devant Ibrahim Namata de Dosso. Depuis cette date, certaines contingences ont empêché la tenue du Sabre National dans le Manga. Aujourd’hui que toutes les conditions sont réunies, la région de Chétima Ganga a fait sa belle toilette pour accueillir les quatre-vingt lutteurs des huit régions du Niger dans des joutes qui vont durer une dizaine de jours.
On rappelle que lors de l’édition 2020, dans la capitale du Katsina, l’écurie de Tillabéri a surpris le public sportif en jouant les grands rôles et en se maintenant dans la course au Sabre durant toutes les étapes des éliminatoires, notamment grâce à son redoutable stratège et fin technicien Ousman Hassane, vainqueur du sabre de cette édition. En 2021 à Niamey, la région de Dosso, grâce au redoutable Issaka Issaka, est revenue en force dans la compétition. En effet, l’enfant terrible du Dendi, a réussi la prouesse de décrocher son 4ème sabre national devant Aïbo Hassane de Maradi, portant ainsi à 6 le total des sabres remporté par sa région. C’est donc Issaka Issaka qui va devoir remettre son Sabre en compétition cet après-midi dans l’antre du stade régional de Diffa.
Il faut dire que chaque année, l’enthousiasme et l’engouement que suscite cet événement ne font que croître, preuve que cette discipline frappée du label de « sport Roi » au Niger, compte des millions d’admirateurs. Mais, il aura fallu beaucoup de temps pour que ce sport, qui tire toute sa popularité des vertus qu’il incarne, soit hissé sur la scène nationale et même internationale. Car, il faut bien le noter, au Niger, la lutte traditionnelle fait partie des valeurs ancestrales les plus profondes. En effet, la plupart des communautés de l’espace nigérien de l’époque pré-coloniale connaissent la pratique ludique de la lutte avec des variantes en fonction des régions.
Les rencontres, qui opposaient les jeunes des quartiers et des villages, se déroulaient sur la place publique ou devant la cour du chef, sous la supervision des responsables de la jeunesse (Maï samari), des commerçants jouant le rôle de managers pour les lutteurs. Le calendrier des rencontres est établi suivant les cycles de moissons ou de transhumance. A l’issue des combats, un ‘’roi’’ ou le champion de la région est désigné. Quand la renommée d’un lutteur dépasse les limites de sa contrée, des tournées sont entreprises pour lui rendre visite, pour le vaincre ou pour se faire battre dans une atmosphère de joie et de gaieté. Selon le directeur technique national de la Fédération nigérienne des luttes, M. Malam Barka Akoda, auteur d’une étude sur la question, les pouvoirs nationaux issus de l’indépendance dans les années 1960 se sont très peu intéressés au développement des pratiques sportives traditionnelles, les reléguant, comme leurs prédécesseurs, aux oubliettes. Il aura fallu la dernière édition de la semaine de la jeunesse, en 1973, pour que la lutte fasse partie du programme de cette grande manifestation nationale.
Il faut dire que la lutte a connu son envol au Niger à partir de 1975, lorsque le gouvernement de l’époque, sous la férule du Conseil Militaire Suprême (CMS), a inséré dans son programme l’organisation successive, dans chaque chef-lieu de département, d’un championnat de lutte traditionnelle. L’objectif recherché par les gouvernants de l’époque était d’abord le renforcement de l’identité et de l’unité nationales et ensuite la cohésion sociale et la mise en place d’infrastructures destinées à la lutte. Pour atteindre ces objectifs, les autorités ont entamé une réforme et la mise en place des instances pouvant prendre, en concert avec le ministère, l’organisation de ces championnats. C’est ainsi qu’une association des lutteurs vit le jour par ordonnance présidentielle N° 7511/PCMS du 13 mars 1975. Cet acte confirme la vision du régime qui veut que la lutte traditionnelle soit un facteur d’unité nationale et de l’affirmation de l’identité culturelle des Nigériens. Elle est devenue une grande manifestation culturelle et sportive qui mobilise tout le pays : les pouvoirs publics, les lutteurs, les différents animateurs, les journalistes, les techniciens, les spectateurs, les auditeurs, les téléspectateurs, les sponsors. Chacune de ces composantes joue un rôle précis et complémentaire.
Par Oumarou Moussa(onep)
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La pratique de sport est considérée comme l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies et renforcer le système immunitaire de l’organisme. Pour offrir un cadre agréable et permettre aux passionnés de sport de pratiquer des activités physiques, des salles de sports se multiplient de plus en plus à Niamey. En effet, ces salles dites ‘’Salle de Gym’’sont des lieux où l’on trouve tous les matériels nécessaires notamment les tapis de course, le vélo d’appartement, les steppers et spinning, le rameur, le banc de musculation et l’appareil pour les exercices abdominaux, le kettlebells pour permettre aux adhérents d’y travailler convenablement et avec l’encadrement d’un professionnel. L’escrime, la musculation, la boxe, le Taekwondo, le cross-fit, la danse, l’aérobie, la zomba, Poids Lifting, etc sont entre autres activités physiques pratiquées dans ces lieux.
Les prix pour accéder à ces salles de sport varient entre 15.000F et 75.000F par mois, et 500F à 5000F par séance de travail. Les salles de Gym les plus connues à Niamey sont, Badis Club logé sur les installations de l’hôtel terminus, KST-Gym Club du quartier Kalley Est, Londi Sport club, Fitness club, etc.
Les abonnés de ces clubs ne plaisantent pas. Chacun fait le maximum pour profiter de sa séance d’exercice. On les voit transpirer à grosses goutes au des exercices physiques pour lesquels ils ont payé pour avoir un cadre idéal. Au KST-Gym Club du quartier Kalley Est, l’ambiance est effervescente et c’est avec gaieté de cœur que le sport se pratique sous le coaching de M.Ibrahim Garba alias IB coach principal de KST-Gym Club de Niamey. Dans cette salle, sont pratiqués le Body building, le Poids Lifting, l’élastique et sangles de musculation, la medecine-balls, etc. Coach IB, se réjouit de la fréquentation de plus en plus importante des salles de Gym. «Par le passé les gens ont une mauvaise compréhension de ces salles. Ils pensent que quand tu fréquentes une salle de Gym, c’est pour faire gonfler tes bras et te mêler dans toutes les palabres de la ville. Nous voulons que la population comprenne que la Gymnastique, c’est une discipline comme les autres. Il y a des gens qui souffrent de l’hypertension, du diabète. Il y a des gens qui ont pris du poids, nous enregistrons beaucoup de monde. Certains viennent ici pour dégraisser, et d’autres pour la musculation. D’autres encore fréquentent les salles pour se maintenir en forme. Nous avons des femmes aussi qui fréquentent notre salle de Gym» a précise Coach IB.
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Avec un chronomètre 23’’60 de 50m de natation Libre, Seydou Alassane Lassina, est né le 9 septembre 1993 à Matamey, dans la région de Zinder. Il grandit à Niamey sur les rives du fleuve Niger, vers Kombo, où il a appris à nager comme un poisson.
Détenteur du meilleur chronomètre de natation, Seydou Alassane est un jeune titulaire d’un diplôme d’aptitude Professionnel (D.A.P) en agent d’escale et marchandises dangereuses et aussi en gestion des caisses. « La natation a toujours été mon terrain de jeu depuis que j’avais 4 ans. J’ai grandi à Niamey, plus précisément à Kombo, sur les rives du fleuve Niger, ou j’ai appris à nager jusqu’en 2013 ou j’avais commencé à mettre pied au sein de la Piscine Olympique d’Etat. J’avais eu le plaisir de faire la rencontre de M. Daouda Adamou et de toute l’équipe de la piscine Olympique d’Etat », a confié Seydou Lassina Alassane.
« En effet, le staff de la piscine Olympiques d’Etat et plus précisément M. Daouda Adamou, m’ont pris dans leurs ailes pendant des années en me coachant. C’est en partie grâce à leurs efforts, patience et savoir-faire que j’ai atteint ses performances », a ajouté M. Seydou Lassina Alassane.
Olympien du Niger dans le sport Aquatique, Seydou Lassina Alassane est un professionnel dans la natation course et détenteur de plusieurs médailles tant à l’échelle nationale qu’à l’international. Il est sorti trois fois (3) médaillé d’or à l’OPEN au Burkina Faso en 2018, six fois (6) médaillé d’argent au championnat national de Dakar, puis remportât tout récemment une médaille de Bronze de 200 m au Championnat de la confédération Africain de Natation (Africa-CANA) Zone II au Ghana en 2020. Enfin, en 2023, il remportât une autre médaille de Bronze au 50 mètres de Nage Libre au championnat de la confédération Africaine de Natation (Africa-CANA) Grand Prix Afrique du Sud.
Aujourd’hui, avec dix (10) ans de carrière, M. Seydou Lassina Alassane se réjouit des exploits réalisés et promet d’en faire plus. « Mon ambition est non seulement de faire plus, mais aussi d’être le meilleur et d’aller au-delà des attentes en participant aux compétitions nationales et internationales », a-t-il conclu.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (ONEP)
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La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) et la Fédération Saoudienne de Football (SAFF) ont procédé dimanche 31 janvier dernier à Ryad en Arabie Saoudite à la signature d’une convention de partenariat. Ce mémorandum d’entente qui lie les deux institutions a été signé par les présidents des deux fédérations respectives à savoir, le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou dit Pelé et M. Yasser Almisehal.
La convention ainsi signée porte sur plusieurs domaines de développement du football et sur un échange mutuel d’expériences entre les deux fédérations. Il concerne également, sans limite, l’organisation de matchs amicaux entre les deux sélections nationales A, le soutien au football des jeunes, le football féminin, et l’arbitrage. Cette convention prend aussi en compte des domaines comme les infrastructures, l’administration et les activités promotionnelles.
A l’occasion de cette cérémonie de signature, le président de la Fédération Saoudienne de Football, M. Yasser Almisehal s’est dit honoré de recevoir la délégation de la FENIFOOT pour ouvrir des perspectives prometteuses avec elle, à travers l’instauration d’un partenariat mutuellement enrichissant pour les deux fédérations.
Quant au Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou, il s’est réjoui des opportunités ainsi offertes au football nigérien dans le cadre de son développement. A l’occasion de cette visite de travail en terre saoudienne, le président de la FENIFOOT a rencontré l’international nigérien Amadou Moutari dit Kalala, qui évolue dans le club d’Al Ain de la ligue professionnelle d’Arabie Saoudite. On note enfin que le Colonel-Major Pelé était accompagné au cours de cette mission à Ryad (du 28 janvier au 1er février 2021), du Secrétaire général de la FENIFOOT, M. Mohamed Silimane Ganoua.
Oumarou Moussa
04 février 2021
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La première journée du très attendu Championnat National de Lutte Traditionnelle Agadez 2023 a tenu toutes ses promesses, offrant aux spectateurs des combats acharnés et des surprises inattendues. Le point culminant de la journée a été la cuisante victoire de la région de Tillaberi sur Maradi, avec un score impressionnant de 7 à 3.
Dans la première confrontation de la matinée, Zinder et Niamey se sont affrontés dans un match nul tendu, marqué par la chute du capitaine de l'écurie de Niamey, Yacouba Adamou, terrassé par le jeune lutteur de Zinder, Rabé Oumarou. Les favoris de Maradi et Niamey ont également connu des revers, avec plusieurs chutes notables.
L'après-midi a vu deux autres duels palpitants. La région de Thaoua a remporté une victoire convaincante sur Diffa, avec un score de 7 à 3, incluant la chute du leader de Diffa, Dalla Abani, face à Hachimou Chaibou. La dernière confrontation opposait la région hôte, Agadez, à Dosso, se terminant par une victoire de 6 à 4 en faveur d'Agadez. Le retour très attendu du triple champion, Laminou mai daba, a captivé les spectateurs, démontrant son expérience avec une victoire spectaculaire sur Laouali Hachimou Dan Tambaye.
À la fin de cette première journée, sur les 80 lutteurs engagés, seuls 40 restent en lice. Tillaberi et Tahoua se démarquent avec 7 lutteurs invaincus chacune, suivi d'Agadez avec 6. Zinder et Niamey comptent chacune 5 lutteurs encore en compétition pour le sabre. Dosso conserve 4 invaincus, dont le champion en titre Kadri Abdou, tandis que Maradi et Diffa ont chacune 3 lutteurs invaincus.
Les affrontements pour la deuxième journée sont prévus pour le 24 décembre 2023, avec deux rencontres le matin opposant Dosso à Zinder et Tillaberi à Diffa, suivi de deux autres dans l'après-midi, mettant en vedette Agadez contre Niamey et le choc des titans entre Maradi et Tahoua. Les amateurs de lutte traditionnelle sont impatients de découvrir quelles nouvelles surprises cette compétition exceptionnelle leur réserve.
Chaibo M. (Nigerdiaspora avec L'ANP)
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Le domaine du sport est l’un des secteurs qui est placé au cœur du programme de renaissance acte 3 du Président de la République, et qui vise à faire en sorte que le sport nigérien retrouve ses lettres de noblesse. Les engagements du Chef de l’Etat sont d’ores et déjà visibles à seulement 100 jours à la tête de la magistrature suprême du pays. Les actions s’enchainent, certaines plus pertinentes que d’autres.
Le premier acte que le Chef de l’Etat vient de poser dès sa prise de fonction a été consacré à l’accueil des athlètes nigériens ayant pris part au tournoi africain de Taekwondo qui s’est déroulé du 5 au 6 Juin 2021 à Dakar. Le Niger a aligné cinq athlètes lors de ce tournoi. Les athlètes du Niger ont brillé grâce à leur dévouement et leur dynamisme en remportant deux médailles en or et trois en bronze. Aussitôt rentrés au pays, les athlètes avec à leur tête Abdoul Razak Issoufou Alfaga s’étaient rendus de l’Aéroport au Palais de la Présidence de la République où ils ont été reçus par le Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum. Satisfait des résultats enregistrés par ces jeunes qui font honneur à l’Etat du Niger, le Président de la République a exhorté les athlètes à œuvrer davantage pour le triomphe du sport du Niger à l’échelle
internationale, avant de les rassurer de son accompagnement. Les jeunes savent encore une fois de plus compter sur le soutien inestimable du Président de la République car les activités sportives nécessitent des moyens financiers, techniques et matériels. La Fédération Nigérienne des Luttes Traditionnelles de concert avec le Ministère de la Jeunesse et du Sport a quant à elle, organisé du 18 au 20 Juin 2021 à Maradi la 1ère édition du tournoi de lutte traditionnelle du Président de la République. Les combats se sont déroulés dans la joie et l’allégresse dans l’Arène des Luttes Yacouba Ango dit Kantou de Maradi entièrement rénovée sur financement de l’Etat qui a injecté plus de deux milliards de FCFA pour développer et promouvoir le sport roi au Niger. L’arène de Maradi qui a changé de visage est désormais dotée d’une capacité de 5.000 places faisant de l’infrastructure la plus importante dans la sous-région dans le domaine de la lutte. Compte tenu de l’intérêt de l’événement, ce sont 32 lutteurs ayant pris part à la compétition en raison, de 4 combattants par région. Il est à préciser que l’Etat a dégagé des ressources permettant la bonne tenue du tournoi. Tous les lutteurs ainsi que les autres acteurs de la lutte ont, à cette occasion, perçu des primes. Il s’agit à travers cette action d’inciter à plus de combativité, de fair-play et cultiver et perpétuer davantage l’esprit de solidarité et de fraternité ayant toujours caractérisé la pratique de la lutte traditionnelle. Par ailleurs, ce qui a le plus marqué le début du quinquennat de Mohamed Bazoum dans le domaine du sport, c’est surtout sa participation à la finale de la 42e édition de la Coupe nationale au Stade Général Seyni Kountché de Niamey. La présence du Chef de l’Etat a été saluée par l’ensemble des acteurs et observateurs du football au Niger car cela fait 22 ans qu’aucun Chef d’Etat n’a pris part à la finale de la Coupe Nationale. La dernière participation d’un Chef d’Etat à la coupe nationale remonte à 1999. C’est un événement majeur pour les sportifs de voir le Chef de l’Etat effectué le déplacement pour assister au match ayant mis aux prises l’USGN à l’AS/Police. Pour la circonstance, il a réitéré sa détermination à œuvrer pour le rayonnement du sport au Niger. Le Président a offert une somme de 15 millions de FCFA à l’ensemble des acteurs du football en termes des primes de motivation. C’est un signal fort que le Chef de l’Etat vient de matérialiser en ce qui concerne la politique de l’Etat en matière de la jeunesse et du sport.
Sur un tout autre plan, le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou, a fait une communication lors d’un Conseil des ministres pour faire le point relatif à la situation du Stade Général Seyni Kountché qui est suspendu des compétitions internationales de football. L’intervention du ministre a consisté à informer les autorités sur l’impact d’une telle mesure. Il revient donc à l’Etat de tout mettre en œuvre pour réhabiliter la plus grande infrastructure sportive du pays, et permettre à nos footballeurs de jouer leurs matches internationaux sur leurs propres installations. Ce qui est sûr cette communication trouvera très bientôt une suite favorable au grand bonheur du pays. Ajoutons aussi que dans quelques jours le Niger participera aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Sans nul doute, l’Etat mettra à la disposition de la délégation nigérienne des moyens conséquents leur permettant de faire une belle prestation à la grande messe sportive internationale.
Par Laouali Souleymane(onep)
12 juillet 2021
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« On ne change pas une équipe qui gagne, mais une équipe qui ne gagne pas kal mate ? » Cette belle parole dans la célèbre chanson « Djogol Culture I » sied bien à la situation que vit le football nigérien. A moins que le Niger n’ait opté pour la médiocrité, on ne voit pas l’intérêt de continuer à ménager le comité exécutif de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT).
Un centre technique de football financé et entretenu à coup de milliards transformé en une espèce de lupanar ; un stade disqualifié pour abriter des rencontres séniores de type A ; des échecs répétitifs de toutes les équipes engagées dans les différentes compétitions internationales ; des championnats nationaux (Super Ligue, Ligue Nationale et la 2ème division) au rabais ; des clubs en désuétude ; une famille de football complétement divisée ; et quoi encore ? Voilà en résumé le temps qu’il fait dans le domaine du football au Niger. Et rien ne semble indiquer qu’on est au bout du tunnel. Au contraire l’état de santé du football nigérien ne fait que s’empirer. Tenez ! Sur ses propres installations, ici même, dans ce même stade Général Seyni Kountché, jusque-là mythique, la sélection nigérienne des moins de 20 ans engagée pour la coupe UFOA (Union des Fédérations Ouest Africaines) fut incapable de franchir la première étape, et voit ainsi ses chances de se qualifier en vue de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) des moins de 20 ans s’estomper. Pas très loin de cette humiliation, le Mena, version féminine, avait pris, en avril dernier, une véritable raclée. Battues 11 à 0 à domicile, dans la compétition entrant dans le cadre des éliminatoires en vue de la qualification pour la prochaine CAN Total Energies 2022, les Nigériennes n’ont pu rien faire dans le match retour que de limiter les dégâts à 7 buts à zéro en faveur des marocaines. C’est donc dans cet esprit de défaite que le MENA sénior conduit par son entraineur Cavalli au palmarès vierge, privé de ses installations hors normes, jusqu’à nouvel ordre, débutera les compétitions entrant dans le cadre des éliminatoires en vue de la qualification à la CAN 2023 qui se jouera en terre ivoirienne. Dans ces conditions, à moins d’un sursaut de la part des joueurs, on ne voit pas comment, dans un groupe pourtant pas diable constitué de l’Algérie, de l’Ouganda et de la Tanzanie, le Niger pourrait tirer son épingle du jeu. Comme d’habitude, les adeptes du guru de la Fenifoot (suivez la direction de nos piques) viendront après jeter la responsabilité de l’échec du football nigérien sur « Le Journal Le Hérisson » et les autres qui n’auront ainsi fait que d’alerter le ministère en charge des Sports et les plus hautes autorités sur la catastrophe qui se profile à l’horizon du football nigérien.
Ibrahim Mohamed
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La fédération nigérienne de Badminton (FENIBAD) a lancé, samedi dernier à partir de la ville de Dosso, le programme Shuttle Time. Il s’agit d’un programme initié par la fédération mondiale de Badminton et mis en œuvre par les fédérations-pays pour la promotion et le développement de ce sport peu connu du grand public dans certains pays dont le Niger. Shuttle Time vise à former cent (100) maitres d’éducation physique et sportive (EPS) dans six (6) des huit (8) régions du Niger à savoir Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.
La formation d’une durée de deux jours (samedi-dimanche) est simultanément offerte aux éducateurs physiques de Dosso, de Tahoua et de Tillabéri pour la première phase. Elle a réuni soixante-cinq (65) bénéficiaires qui ont été initiés à ce sport. S’en suivront les régions de Diffa, Maradi et Zinder pour la seconde phase. L’objectif de ce programme est d’initier les éducateurs physiques du secondaire au badminton pour qu’à leur tour, ils le transmettent aux jeunes nigériens et créent de l’émulation autour de ce sport olympique. Au regard du potentiel dont dispose le Niger, le badminton peut au même titre que le Taekwondo faire des champions.
A Dosso, la formation Shuttle Time a mobilisé 25 enseignants et enseignantes d’EPS qui ont pris d’assaut le terrain du CEG 1 de Dosso à l’invitation de la ligue régionale dirigée par M Idrissa Adamou. La mobilisation massive a surpris le président de la jeune fédération de badminton M Abdoulaye Hassane qui, au vu de l’engouement, s’est exclamé que la fédération n’a pas eu tort de choisir Dosso pour lancer les activités du programme Shuttle Time, saluant au passage le bureau de la ligue régionale qui, dès son installation, est restée très active en dépit du peu de moyens dont elle dispose. Il a salué aussi les maitres d’EPS pour l’intérêt qu’ils ont porté à cette formation, tout en les rassurant que le formateur est un entraineur de haut niveau et qu’il y a des opportunités à saisir par les éducateurs physiques dans cette discipline sportive inscrite aux jeux olympiques en 1992.
M Abdoulaye les appelé à la persévérance pour la pratique de badminton et sa promotion à Dosso en particulier et au Niger en général. «C’est une discipline de l’avenir, croyez-moi et transmettez-la à vos élèves en espérant que les jeunes que vous aurez encadrés seront compétitifs dans les tout prochains mois», a-t-il déclaré. La même formation se déroule à Tahoua et à Tillabéri et la fédération souhaite avoir des équipes dynamiques dans les régions en vue de créer une équipe nationale qui défendra les couleurs du Niger dans les compétitions internationales. Le badminton fait partie des cinq disciplines sportives les plus pratiquées au plan mondial et le Niger entend bien être dans le concert des Nations qui gagnent.
Zabeirou Moussa
07 décembre 2020
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Les responsables de la Fédération Nigérienne de Football ont animé hier matin au siège de la FENIFOOT un point de presse. Le but de ce point de presse lu par le secrétaire général de la FENIFOOT M. Silimane Ganoua Mohamed est d’édifier l’opinion publique sur une décision du Comité exécutif sur les mesures d’accompagnement des membres de la FENIFOOT et de certains acteurs du football Nigérien dans le cadre du fonds spécial de la FIFA «COVID 19».
Rappelons que dans le cadre de lutte contre la pandémie du Covid-19, un fonds spécial à été débloqué par la FIFA pour aider la famille du football dans le monde entier. En effet, compte tenu des difficultés que connait le monde du football face à cette pandémie qui a paralysé le monde entier, le président de la FIFA a décidé de faire jouer la solidarité agissante du monde du football à l’endroit de ses membres. «La communauté de football n’est pas hors de la communauté internationale, elle a aussi été évidement impactée par les effets négatifs de cette pandémie. Il a été décidé le décaissement spécial d’une somme de 1.500 000 Dollars au bénéfice de chaque fédération dans le monde entier» a rappelé M. Silimane Ganoua Mohamed.
Le SG de la FENIFFOT, M. Silimane Ganoua a précisé que les procédures de la FIFA sont très fastidieuses mais, «je rappelle également que la FIFA a ouvert la possibilité aux fédérations de consentir des prêts sans intérêt à son niveau pour bénéficier de certaines sommes, financer ses activités et faire face aux difficultés liées à la covid19. Selon les directives et les principes de la FIFA, les dépenses doivent concerner la reprise des compétitions de toutes les catégories» a-t-il expliqué.
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La pratique du sport est considérée comme l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies et renforcer le système immunitaire de l’organisme. Pour permettre aux passionnés du sport de pratiquer des activités physiques, des salles de sports se multiplient de plus en plus à Niamey. En effet, ces salles dites ‘’salle de Gym’’ sont des lieux où l’on trouve tous les matériels nécessaires de sports.
C’est dans ce contexte qu’Idi Issa Oumarou, un jeune nigérien passionné du sport a créé sa propre salle de Gym dénommée ‘’4 Bragg Gym ’’ spécialisée dans le Body Building, le poids Lifting, l’élastique, le sangle de musculation, le cardio fitness, musculation et cyclisme réduction.
Née le 25 mai 1985 à Agadez M. Idi Issa Oumarou est titulaire d’un Baccalauréat professionnel au lycée Issa Beri et d’une licence en gestion des ressources humaines à l’Ecole des Techniques Economiques, Comptables, Commerciales et Communication (ETEC) de Niamey. Il est marié et père d’un enfant.
L’idée de création de cette salle de Gymnastique selon Idi Issa Oumarou, est qu’il est passionné de ce sport. Il vise aussi à faciliter aux populations l’accès aux infrastructures sportives. « A travers la création de cette salle de gym, nous voulons rendre accessible la pratique du sport afin de contribuer à la santé physique et morale de nos populations. Faire le sport en salle de Gym, est accessible pour tous en pleine sécurité tout en répondant aux normes règlementaires notamment les séances de cardio », a-t- il dit.
La salle « 4 Bragg Gym » est située au quartier Boukoki Askia sur le goudron en face de la station Morey en allant vers le centre tripano. Les prix pour accéder à la salle de sport ‘’4 Bragg Gym ’’varient de 20.000 FCFA à 50.000 FCFA le trimestre et 200.000 FCFA l’année. Aussi les horaires d’ouverture sont du mardi au dimanche de 16h à 22h. Pour les cours enfants comme la natation, conseils nutritions, coaching personnel, les prix sont discutables. « Les clients sont satisfaits et on reçoit trop de demandes pour l’élargissement de notre entreprise dans tous les quartiers de Niamey voir même à l’intérieur du pays », a-t- il précisé.
Abdoussalam Kabirou Mouha
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Ibrahim Liman Tinguiri connu sous le nom de LT, est un jeune qui aime bien pratiquer le sport, précisément le karaté. Originaire de Diffa, âgé de 36 ans, LT est marié et père de deux enfants. Il était en classe de première (1ère) au lycée Idris Alaoma de Diffa, lorsqu’il a débuté la pratique du karaté, en 2003.
La motivation de M. Ibrahim Liman Tinguiri est née de suite d’une compétition de karaté au cours de laquelle il a, dit-il, été impressionné par la qualité des prestations des athlètes. Dans sa carrière de karatéka, M. Ibrahim a fréquenté plusieurs clubs ou centre d’entrainement. Ce qui lui a donné la chance de connaitre et d’être encadré par d’éminents entraineurs, à l’image de Maitre Oumara Kiari dit theacher, qui l’a encadré jusqu'à l’obtention de sa ceinture marronne.
M. Ibrahim témoigne qu’en aucun cas le karaté n’a été un obstacle pour ses études. «Même avec les tournées dans le cadre des championnats, je n’ai pas eu de problèmes avec mes études. J’ai aussi bénéficié de l’accompagnement de mes parents», confie-t-il. Aujourd’hui, M. Ibrahim Liman Tinguiri travaille dans une société en qualité d’ingénieur en géologie, diplôme qu’il a obtenu en Algérie.
Ceinture Noire 3ème dan, M. Ibrahim Liman Tinguiri a aussi, été entraineur de l’équipe «Kata junior», aux clubs de karaté à Diffa et à Zinder. Ensuite, il fut entraineur de l’équipe «Mena junior» ; des étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey.
Dans sa carrière d’encadreur, M. Ibrahim a connu des moments de succès. «Ma toute première sortie en compétition était en 2005 à Zinder où j’ai décroché la médaille d’argent avec l’équipe «KATA junior de Diffa. Puis en 2006 à Agadez, j’ai remporté la médaille d’or lors du championnat annuel. A Niamey, en 2007, j’ai décroché la médaille de bronze dans le cadre dudit championnat», témoigne-t-il.
Boursier de l’Etat en Algérie après son admission au BAC, en 2007, M. Ibrahim n’a pas abandonné la pratique du karaté. Au cours de ses 5 années d’études dans la ville d’Annaba, en Algérie, il s’est inscrit au club de karaté «KAWALIYA» afin de poursuivre ses activités sportives. Son engagement, sa détermination et sa combativité ont fait de M. Ibrahim Liman Tinguiri un véritable combattant. «Dans ce centre de formation, j’ai décroché plusieurs médailles en or et en argent à l’occasion des compétitions régionales en Algérie», souligne M. LT, qui ajoute avoir gardé d’importants souvenirs de sa carrière sportive et académique.
Un parcours qui fait que Ibrahim, un jeune ambitieux et courageux qui peut constituer une véritable source d’inspiration pour les plus jeunes dans le domaine du sport notamment le karaté.
Mariama Mai Moussa
21 avril 2021
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Les vacances sportives sont des occasions pour les joueurs internationaux de profiter pour visiter leurs familles mais aussi pour mener des activités et des actions à l’endroit des communautés. A Niamey depuis quelques semaines, l’international nigérien Sako Nael Omar a saisi l’opportunité pour rencontrer les autorités, les responsables de la Fédération Nigérienne du Basketball, mais aussi poursuivre ses entrainements.
« Mon objectif, c’est de porter le maillot de l’équipe nationale de basketball et je suis disponible pour cela. Mon séjour des vacances au Niger a été l’occasion pour moi d’échanger avec le responsable de la fédération, les autorités et quelques acteurs afin que nous puissions tous ensemble œuvrer pour le développement de cette discipline au Niger », a-t-il souhaité.
Né le 13 Août 1998, avec sa taille de 2,10m ce géant garçon a été formé en France à Levallois où il a débuté sa carrière en basketball. Nael a quitté les Métropolitains pour le Champagne Basket.
Le Tennisman a débuté sa carrière en basketball à l’âge de 17 ans. Il était au départ joueur de tennis jusqu’à cet âge. « J’ai arrêté le tennis parce que le rythme était intense. Sur les conseils de mon père j’ai commencé à jouer au basketball parce que pour mon père je commence à devenir grand. Le test a été une réussite. Aujourd’hui, même s’il reste encore des choses à apprendre, je suis en professionnel, après avoir passé dans plusieurs clubs », a-t-il expliqué.
Pendant son séjour des vacances à Niamey, Nael a été reçu par le Président de la République, SE Mohamed Bazoum, lors de la finale de la Coupe Nationale de Football édition 2022. Par la suite il a été reçu en audience par le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou. Il a saisi cette opportunité pour échanger avec les responsables de la Fédération Nigérienne de Basketball et plusieurs autres amoureux de ce sport. « Je me réjouis très sincèrement des échanges que j’ai eu avec les autorités et les membres de la fédération. Mon ambition c’est de porter un jour le maillot de l’équipe nationale du basketball », a-t-il déclaré.
Avec un parcours exceptionnel depuis quelques années, Nael est dans la cour des grands joueurs de basketball. Pendant ses vacances à Niamey, il a profité pour faire sa mise au vert avec des entrainements. Pour réussir dans n’importe quel domaine, il faut travailler dur. Aussi les périodes des vacances, c’est des occasions pour poursuivre ce travail, pour préparer les compétitions à venir. C’est pourquoi, Sako Nael Omar a planifié son temps des vacances pour insérer des moments pour s’entrainer. Pour la saison prochaine Nael a déclaré qu’il va rechercher un nouveau club. « Je suis un compétiteur. Je vise le meilleur niveau possible. Au basketball, c’est la NBA et les grands clubs en Europe. Ce sont ces deux niveaux du basketball que je vise. Je suis intéressé de jouer en équipe nationale du Niger », a-t-il souhaité. Pour le développement du basketball le jeune Sako Nael Omar a souligné la nécessité de développer d’abord les infrastructures. Le jeune Nael constitue un autre espoir pour les jeunes nigériens, notamment dans le domaine du sport et en particulier en basketball.
Ali Maman(onep)
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Natif de la région de Maradi, Mahamane Nassirou Ayouba Djanjouna est un ancien cadre du Ministère des Finances. Il est le père fondateur du 1er club de roller du Niger. Âgé de 30 ans, maître Nasser comme le surnomment ses élèves, a appris le roller à Niamey avant d’aller se perfectionner au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana et au Nigeria. Il est aujourd’hui encadreur national de roller et coordinateur de tous les participants de roller du pays.
Ayant senti la nécessité de pratiqué une activité sportive, à un moment donné, maître Nasser a essayé d’abord avec le footing, puis le football sans trouver satisfaction. C’est alors qu’un jeune homme l’a approché un jour et lui a proposé de pratiquer le roller avec beaucoup d’insistance. C’est ainsi qu’il a essayé le roller et a très vite appris. Ce qui fut surprenant, c’est que maître Nasser apprenait le roller et entrainait en même temps les autres élèves. «J’ai fait mes premiers pas dans ce sport avec un ami nommé Ali coucou, ensuite j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont vraiment aidé à me perfectionner. J’ai appris des techniques et des stratégies géniales. Aujourd’hui nous avons les meilleures techniques. Ces mêmes gens m’ont aidé pour l’ouverture de mon club» a-t-il précisé.
Pour rappel le patinage à roulettes ou roller est une abréviation de l’anglais ‘roller skating’’ qui signifie «patinage à roulettes». C’est un mode de déplacement qui consiste à se déplacer sur des chaussures montées sur roues. Il peut s’utiliser comme moyen de transport, comme loisir, ou encore comme sport. On se déplace en moyenne à 12 km/h.
D’après Mahamane Nassirou Ayouba Djandjouna ce sport peut changer beaucoup de choses. D’abord, dans le milieu sportif c’est une révolution. «Sa vulgarisation n’a pas pris beaucoup de temps. La jeunesse nigérienne la découvert et adopté. Il est pratiqué même à l’intérieur du pays», confie Maitre Nasser qui a l’ambition d’utiliser ce sport comme moyen de rassemblement des jeunes et comme moyen de création des liens familiaux. À travers ce sport Maitre Nasser désire par la suite créer un climat d’entre-aide, d’ouverture d’esprit, de solidarité et de cohésion entre les jeunes.
«Actuellement mon problème c’est l’espace qui est restreint. Je remercie les autorités qui m’ont autorisé à pratiquer ce sport au stade. C’est vrai que cet endroit n’est pas tellement adéquat mais, ce n’est pas ça le but recherché. Le but n’est pas toujours de prendre exemple sur d’autres pays. Le but c’est de faire au-delà des autres et c’est mon intention», a-t-il ajouté.
Maitre Nasser lance un appel aux autorités pour qu’elles aient un regard particulier sur les initiatives des jeunes sportifs. Il dit être convaincu que si ces autorités découvrent certaines initiatives des jeunes, elles n’hésiteront pas à les accompagner.
«J’ai gagné, je gagne et j’espère aussi gagner plus. Le roller m’a non seulement aidé dans ma vie, en plus il a maintenu ma vie en équilibre. C’est vraiment plus qu’une activité sportive pour moi. Je n’ai pas besoin d’être très riche dans le roller pour être heureux. Je parviens à subvenir à mes besoins et j’apporte mon aide du mieux que je peux à tous les adhérents de mon club car, en leur offrant une bonne formation», dit-il.
Le club de Maitre Nasser existe depuis 2015 et compte près de 300 élèves. Heureusement pour lui, ils ne viennent pas tous ensemble. Maitre Nasser et ses adeptes s’entrainent à la devanture de la porte principale du Stade Général-Seyni-Kountché de Niamey. Les frais d’inscription sont de 10.000 F par personne et chaque fin du mois, l’adhérant paie 5.000 F. Le kit complet de matériel pour la pratique du roller (patins à roulette, génouère, coudières, casque) est à 35.000 F. Maitre Nasser est le représentant direct d’une marque qui fabrique des rollers en Chine et en Inde, ce qui lui facilite l’accès aux équipements.
Assad Hamadou (Stagiaire)
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Abdoul Latif a été formé à l’AS SONIDEP de Niamey. Passionné de foot depuis son enfance, il a commencé à jouer en 2015 avec l’AS SONIDEP. «L’AS SONIDEP m’a permis de devenir un joueur de football», a confié le jeune joueur âgé aujourd’hui de 18 ans. Il mesure 1m 78 et pèse 69 kg. En 2020, il a été sélectionné dans l’équipe nationale U17 pour des éliminatoires dans le cadre de la préparation d’une compétition.
Selon l’entraineur de l’AS SONIDEP, le jeune joueur enregistre une grande performance qui fait de lui un joueur appréciable. «Je me suis personnellement intéressé à ce jeune. Je l’ai suivi dans les compétitions locales ici même à Niamey et à l’occasion de certaines compétitions nationales auxquelles il a participé», a expliqué coach Abdouraman Issa, l’entraineur principal de l’AS SONIDEP de Niamey. Abdoul-Latif est un milieu de terrain qui aime s’améliorer davantage. Il s’entraine régulièrement, ce qui est aussi un atout pour tout sportif. «Dans son palmarès Abdoul-latif a participé à plusieurs compétitions. Les principaux atouts de Abdoul-latif sont d’abord sa force physique et surtout son accélération sur le côté dans le jeu», a-t-il témoigne.
Ce jeune joueur sera un grand milieu offensif pour la nation nigérienne, dit-on en 2021. Abdoul-latif a rejoint la sélection U 20 pour les éliminatoires UFOA B. Il a également joué les éliminatoires U 23 cette année et disputera tous les matchs de la CAN U23 qui vont se dérouler au niveau du Maroc en 2023. En 2022-2023, Abdoul Latif a été sélectionné parmi les seniors de l’AS Douane en super ligue. Aujourd’hui ce jeune joueur fait la fierté de l’AS Douane qui joue sa deuxième finale consécutive de la coupe nationale. «Les difficultés ne manquent jamais quel que soit le domaine dans lequel on évolue. L’appel que je lance aux dirigeants des clubs, c’est de mettre beaucoup plus de moyens nécessaires pour que notre football s’impose aussi à l’échelle mondiale», a souhaité le jeune footballeur.
Omar Abdou (ONEP)
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La ligue régionale de triathlon de Niamey a organisé le samedi 24 octobre dernier une compétition de la reprise de ses activités, après COVID-19. Le coup d’envoi de cette compétition a été donné à la piscine olympique de l’Etat par le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, en présence du président de la Fédération de triathlon, M. Marou Hamadou. A cette occasion trois catégories sont retenues pour la compétition, à savoir les garçons séniors des juniors et une section des filles.
A l’issue de cette compétition Issoufou Sani est classé 1er dans la catégorie senior. Pour la catégorie junior Mahamadou Yacouba est classé 1er suivi de Abdourahamane Abdoulaye 2ème. Pour la section des filles, Cherifa Ibrahim est classé 1ère suivie de Rachidatou qui est la 2ème. La compétition est articulée en trois phases : natation, course à vélo, et course à pieds. Comme il fallait s’y attendre, une baisse du niveau des compétiteurs a été relevée du fait du confinement occasionné par la COVID-19.
Le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a salué l’organisation de cette compétition «Avec cette rentrée scolaire, il faut accompagner les jeunes avec des activités sportives. C’est pour cela que nous continuons à soutenir la Fédération nationale de triathlon qui a pris l’initiative d’encadrer ces jeunes. Je voudrais réitérer encore la disponibilité de la Ville de Niamey à la soutenir dans ses actions», a assuré M. Mouctar Mamoudou. Aussi le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey a appelé les partenaires et les bonnes volontés à apporter leurs soutiens aux différentes structures pour faire la promotion des différentes disciplines. M. Mouctar Mamoudou a rappelé la dynamique insufflée à la capitale à travers le programme Niamey Nyala qui est une initiative du Président de la République.
Pour le président de la Fédération nigérienne de Triathlon, cette compétition a suscité de l’engouement et vient combler l’attente du public. «Je compte beaucoup sur le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey pour que cette discipline (le triathlon) puise encore continuer et gagner», a dit M. Marou Hamadou.
Mourtala Alhassane (stagiaire)
26 octobre 2020
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Après plusieurs mois de privation de toutes compétitions sportives, le Stade Général Seyni Kountché de Niamey nouera du 10 au 14 Octobre avec les activités entrant dans le cadre du tournoi international amical de football de Niamey. Au cours de ce tournoi, les équipes nationales du Niger, du Tchad et de la Sierra Léone vont s’affronter dans une ambiance de solidarité et de fraternité.
La tenue de ce tournoi s’inscrit dans le cadre des journées FIFA consacrées aux matchs amicaux. A cet effet, la Fédération Nigérienne de Football organise du 10 au 14 Octobre 2020 à Niamey la rencontre internationale qui mettra aux prises les équipes nationales du Niger, du Tchad et de la Sierra Léone. Compte tenu de la crise sanitaire qui secoue le monde, le comité en charge de l’organisation dudit tournoi est à pied d’œuvre en vue de prendre toutes les dispositions permettant de respecter les mesures édictées par les autorités. Il s’est agi entre autres des mesures tendant à lutter contre la propagation de la pandémie de la COVID-19. D’ores et déjà, le Comité Exécutif de la FENIFOOT a fixé le nombre des supporteurs à 6.000 places pour respecter les gestes barrières, tandis que le port des masques est obligatoire à l’entrée du Stade ainsi que l’usage de gel hydro alcoolique. Il est aussi prévu la désinfection des vestiaires avant et après le match, l’interdiction d’échanger les maillots, etc.
Concernant le calendrier des rencontres, le Mena A affrontera le Tchad le 10 octobre à partir de 18 au Stade Général Seyni Kountché. A l’issue de la 2e journée, le Mena A’ croisera le Tchad à partir de 16 heures, tandis que le Mena A affrontera la Sierra Léone à 18 heures au Stade Général Seyni Kountché. En outre, tous ces matchs seront révélateurs pour l’encadrement technique des équipes nationales du Niger après des mois d’hibernation suite à la pandémie de la COVID-19 pour apprécier les qualités de ses effectifs. Cela va permettre aux équipes nationales de mieux se préparer pour aborder les prochaines échéances internationales.
Rappelons que le Mena version CHAN disputera pour la 3e fois les phases finales qui se tiendront du 16 Janvier 2021 au 7 février 2021 au Cameroun. Notre équipe nationale a enregistré un parcours extraordinaire avant de se qualifier. C’est un exploit pour les poulains de Harouna Doula en offrant l’opportunité au Niger de se placer parmi les grandes nations du football continental.
Par Laouali Souleymane
09 octobre 2020
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La Fédération Nigérienne de Tennis de Table tient, pour une durée de 10 jours, un stage suivi d’un camp d’entrainement destiné aux entraineurs nationaux de cette discipline sportive. Ce stage, organisé avec le soutien du Comité Olympique Sportif du Niger (COSNI), la Solidarité Olympique et la Fédération Internationale de Tennis de Table, a pour objectif de renforcer les capacités des entraineurs dans le but d’accompagner le développement du Tennis de Table au Niger. A la fin de ce stage, des diplômes d’entraineurs de niveau 1 seront décernés aux plus méritants. Ces derniers seront, par la suite inscrits sur la liste des entraineurs de ce niveau pour le compte de la FIT et bénéficieront d’autres suivis.
Ce stage sera conduit par M. Paul Césaire Mendre Badgo, Officier de participation de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF).
Ils sont au total une trentaine, d’hommes et de femmes, venus de toutes les régions du Niger, pour suivre ce stage. Parmi les récipiendaires de ladite session figurent des para-tennis, une façon pour la Fédération Nigérienne du Tennis de Table d’exprimer son engagement à la promotion de l’inclusion dans cette discipline sportive. Présent à la cérémonie du lancement, le représentant du ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Salissou Zakari a salué cette initiative de la Fédération Nigérienne. Il s’est réjoui du choix du Niger pour bénéficier de cette formation. Il a saisi l’occasion pour exhorter tous les stagiaires à être attentifs, assidus et surtout participer aux discussions qui en découleront tout au long de ce stage. Il a enfin encouragé la Fédération pour cette vision qui apportera un plus dans l’encadrement de la qualité des jeunes.
Le premier vice-président du COSNI M. Seydou Hachimou a lui aussi salué l’initiative, avant d’exhorter les autres fédérations à faire de même. Il a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement et la volonté du Comité Olympique Sportif du Niger d’accompagner toutes les fédérations sportives pour le développement de leurs disciplines sportives à travers des formations et l’encadrement des techniciens. «Le COSNI est dans une dynamique d’accompagner nos fédérations nationales. Il s’inscrit dans une logique de renforcement de capacité de nos Fédérations Nationales. C’est à ce titre que la Fédération Nigérienne de Volet, la Fédération Nigérienne de Tir à l’Arc et aujourd’hui la Fédération nigérienne de Tennis de Table ont bénéficié de l’accompagnement du COSNI. C’est un stage que nous avons sollicité auprès de la Fédération International de Tennis de Table à travers la solidarité Olympique», a-t-il dit. M. Seydou Hachimou a expliqué que le choix des entraineurs pour cette formation n’est pas fortuit. «Ils constituent la porte d’entrée de toutes les disciplines sportives», a-t-il ajouté.
Dans son discours de bienvenue le président de la Fédération Nigérienne de Tennis, M. Maï Moussa Doubou a salué la présence de tous les stagiaires de Niamey et ceux de l’intérieur du pays. Il a, au nom du bureau exécutif de la fédération, salué l’expert de la Fédération Internationale du Tennis de Table pour avoir accepté de faire le déplacement de Niamey en vue de conduire ce stage. Il s’est également réjoui de la solidarité sportive dont sa fédération a fait l’objet à travers la présence de plusieurs présidents et représentants des fédérations sportives sœurs à la cérémonie du lancement de ce stage. «A l’instar des pays de la sous-région, le Niger subit les mêmes difficultés quant à l’insuffisance des équipements sportifs et surtout des ressources humaines qualifiées chargées de l’encadrement des jeunes pongistes. Voilà les raisons qui nous ont poussé à demander ce stage d’entraineurs de Niveau 1 couplé avec le Camp d’Entrainement des jeunes joueurs», a déclaré M. Maï Moussa Doubou. ,
L’organisation de cette formation, a-t-il ajouté, répond donc à un double impératif : celui de renforcer les capacités des entraineurs et au-delà de permettre aux jeunes joueurs de profiter de la présence de l’instructeur afin de corriger certaines erreurs au niveau des gestes fondamentaux et d’améliorer leur manière de jouer.
Ali Maman (onep)
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Après les arts martiaux qui ont occupé les premières heures du programme des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les compétitions se sont poursuivies avec les épreuves de natation et celles d’athlétisme pour les athlètes de notre pays. Lundi matin, Amina Seyni a fait sensation sur la piste du stade olympique de Tokyo en réussissant avec la manière, à décrocher son billet qualificatif pour les demies finales des 200 mètres qu’elle a courues en 22’54’’.De mémoire de journaliste sportif, c’est la première fois que notre pays franchi le premier tour d’une compétition en athlétisme aux Jeux Olympiques.
Amina Seyni vient donc de hisser la barre très haute surtout qu’il s’agit de l’athlétisme féminin, un domaine dans lequel le Niger était quasi-inexistant à ce niveau avant l’avènement de cette athlète hors-pair. Cerise sur le gâteau, elle termine sa demie finale devant l’américaine Battle Anavia, l’allemande Vervaet Imike, et la concurrente belge. Ce faisant, Amina confirme ses bons résultats obtenus à la Diamond league au Maroc, et aux Grands Prix d’Allemagne et de Belgique en 2018 et 2019. Désormais, le Niger est bel et bien présent en athlétisme au niveau mondial. Cette athlète d’exception que le Niger n’a jamais eu sur ces distances, courait déjà les 400m en 49’19’’. Amina Seyni est une vraie gazelle du Sahel qui fait peur sur les 400 m, et qui menaçait les plus grandes de la discipline au plus haut niveau. Pour sans doute l’écarter de sa distance de prédilection (400m) à Tokyo, une décision de l’IAA avait exigé d’elle un traitement particulier de ses hormones avant de l’autoriser à s’aligner sur cette distance. Comme il fallait s’y attendre l’athlète avait refusé cette alternative. Et elle s’est brillamment qualifiée aux J.O sur les 200m. Sa belle prestation de lundi dernier à Tokyo permet à l’athlétisme féminin nigérien d’espérer encore de beaux jours. Si Amina Seyni est soutenue comme il se doit, le Niger pourrait légitimement prétendre à une nouvelle médaille olympique à Paris en 2024. Samedi matin, sur les 100 mètres masculin, Badamassi Saguirou a fini 7ème de sa série avec un temps de 10’87’’ améliorant ainsi son propre chrono qui était de 10’98’’. Ce spécialiste des 110 mètres haie avec 13’72’’ au championnat de France Espoir (2ème), n’a pas pu être inscrit à temps à Tokyo, ce qui l’a obligé à courir les 100mètres plats.
Quant à nos deux représentants en natation que sont Alassane Seydou Lancina et Roukaya Moussa Mahamane ils étaient également de la partie vendredi dernier. C’est Alassane qui a ouvert le bal sur les 50 mètres de nage libre en se classant 2ème de sa série avec un temps de 24’75’’. Il réédite ainsi un temps qu’il a déjà fait il y a quelques moi de cela à l’occasion d’autres compétitions. « Sur toute la compétition, il est le seul à avoir fait 82 centimètres de temps de réaction au départ. Il allait finir premier dans sa série s’il avait réagi au moins au même moment que ses autres concurrents. Avec 24’75’’ il a un retard de 4 centième sur le premier de sa série » nous explique son entraineur M. Daouda Adamou. Néanmoins a-t-il ajouté, son poulain réalise le 3ème meilleur temps africain aux Jeux Olympiques de Tokyo, et il finit 50ème au classement général de l’épreuve de 50 mètres nage libre. Selon toujours le technicien, la fédération nigérienne des sports nautiques a d’ores et déjà prolongé sa bourse. Alassane Seydou Lancina va immédiatement retourné au Centre d’entrainement de Dakar dans la perspective de préparation des compétitions à venir et dont la plus proche est le Championnat du monde de natation qui aura lieu en décembre 2021 à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis. Quant à notre deuxième nageuse, elle a fini 5ème de sa série avec un temps de 32’26’’. Roukaya Moussa Mahamane réalise ainsi son meilleur chrono en compétition officielle de la Fédération Internationale de Natation(FINA). La fédération nigérienne des sports nautique envisage de lui chercher une bourse FINA Scholarship pour lui permettre de retourner au Centre de Dakar pour elle aussi préparer le championnat du monde d’Abu Dhabi. « Les enseignements à tirer des résultats globaux des athlètes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, sont que le sport, de manière générale, se développe de manière exponentielle ; et ce développement s’opère avec des moyens techniques et technologiques de dernière génération. A cet effet, il est impératif que les acteurs fassent une synergie d’action et mettent les moyens qu’il faut pour créer les conditions de la pratique d’un sport sain et performant » a souligné l’entraineur de l’équipe nationale de natation, M. Daouda Adamou.
Oumarou Moussa Envoyé Spécial(onep)
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les athlètes nigériens sont à tous les rendez-vous internationaux. Après son exploit en août dernier au Jeux de la Solidarité Islamique de Konya (en Türkiye), Mahamadou Amadou Marana vient d’améliorer sa performance en se qualifiant dans une bonne position pour le Championnat du Monde de taekwondo qui se tiendront à Guadalajara au Mexique du 13 au 20 Novembre 2022.
Champion d’Afrique en titre de sa catégorie, notre jeune athlète est désormais classé N°1 mondial dans la catégorie des -54kg et N° 9 dans le classement Olympique. Ce sont des nouveaux exploits qui réconfortent le Niger tout entier et le Président de la République qui, depuis son arrivée à la tête de notre pays, s’est fortement engagé pour assurer un accompagnement à nos jeunes athlètes. Amina Seyni a été personnellement suivi par le Président de la République et sa famille en directe lors de mondiaux d’athlétisme, il y’a quelques mois. Il faut aussi se rappeler de cette rencontre entre le Chef de l’Etat et l’ensemble des médaillés et vainqueurs de certains titres et distinctions dans le domaine du sport.
Devant cette jeunesse, le Président de la République a réitéré son engagement et sa disponibilité à faire en sorte que, les jeunes talents bénéficient du soutien de l’Etat dans leur carrière sportive. Le sport est le meilleur ambassadeur d’un pays à travers le monde. Le Chef de l’Etat l’a compris et c’est pour cette raison qu’il ne ménage aucun effort pour soutenir toutes les disciplines sportives et le football a été la discipline qui a bénéficié d’une attention de marque à travers notamment le rehaussement de l’enveloppe de la Coupe Nationale et de la Super Ligue nationale à 50 millions de Francs cfa.
L’exploit de Mahamdou Amadou Marana est une grande première dans sa carrière. Il lui permet aujourd’hui de bien se placer pour le futur Championnat du Monde de Taekwondo qui aura lieu à Guadalajara au Mexique du 13 au 20 Novembre 2022.
Ces jeunes nigériens pétris des talents n’ont besoin juste et tout simplement d’un petit appui pour hisser haut les couleurs nationales dans les grandes messes sportives. Ainsi, Amina Seyni, Marana ou Nouridine Issaka et bien d’autres constituent une chance pour des médailles olympique en 2024 à Paris.
Ali Maman(onep)
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Mahamadou Maharana Amadou Tidjani est désormais un athlète international de taekwondo. Il est célibataire, sans enfant, né à Niamey un 1er Janvier 2001, ce jeune athlète considère la pratique de Taekwondo comme un héritage. «Je suis né et j’ai grandi dans une famille où tout le monde est pratiquant. Je n’ai pas fait exception. J’ai commencé le taekwondo depuis l’enfance. Mais en classe de 5ème avec les difficultés scolaires que j’ai rencontrées, j’ai arrêté d’aller à l’école. En contrepartie, je me suis consacré au taekwondo», déclare-t-il, lors d’un entretien qu’il a bien voulu nous accorder après l’OPEN International de la Ville de Niamey en début du mois de février.
Ce sport qu’il considère comme familial, le porte, aujourd’hui au rang des grands combattants mondiaux. Aux jeux olympiques, aux championnats d’Afrique, à plusieurs compétitions internationales (OPEN), Maharana a réussi à monter sur plusieurs podiums à travers le monde. Pour rappel, il est médaillé du championnat d’Afrique Junior, médaillé des jeux olympiques. Il a également effectué plusieurs tournées en Asie, en Europe et en Afrique où il a participé à des compétitions et remporté des médailles. Le jeune Marahana a participé avec succès en début du mois de février à l’OPEN International de la Ville de Niamey où il a remporté la médaille d’or. «L’ensemble de mes succès est à l’honneur de ma famille qui m’a initié dans ce sport. Ensuite, l’honneur revient à tous mes encadreurs, dans les mains desquels j’ai eu à passer depuis mon début. Puis, c’est à l’honneur des responsables de la Fédération Nigérienne de Taekwondo et aux autorités du Niger qui m’ont tous donné l’occasion de voyager et de participer à des compétitions de haut niveau. Je n’oublierai jamais tous mes soutiens, y compris ceux de mon centre en Allemagne et en Belgique. C’est vraiment un honneur de porter le drapeau de son pays», a laissé entendre le jeune Maharana qui ambitionne d’aller plus loin et engranger des résultats (Médailles) pour son pays.
Actuellement, notre médaillé occupe le 5ème rang mondial dans la catégorie de -54 kg homme et 2ème en Afrique. La plus grande performance de Maharana a été enregistrée au championnat du monde junior de 2018 où il a décroché la médaille de bronze. C’est grâce à ce résultat qu’il a réussi à se qualifier et participer aux jeux olympiques juniors en Argentine. A cette messe mondiale, il était le seul en Afrique à réussir à remporter une médaille, le bronze. De quoi, s’en réjouir et d’être fier.
Des difficultés dans la préparation des prochains jeux Olympiques
Les jeux Olympiques, c’est dans moins de deux ans (2024) à Paris en France. Maharana nourrit une grande ambition pour son pays. Malheureusement, ce jeune espoir fait face à un problème de prise en charge de sa préparation au niveau de son centre. «Actuellement, je suis bloqué au pays. J’ai aujourd’hui un an de retard pour ma préparation. Je pense que le pays, les autorités j’allais dire, ont fait de leur mieux et continuent de nous accompagner, mais on ne cessera jamais de demander un peu plus d’efforts parce que le besoin est là. Les sociétés d’Etat et autres entreprises privées doivent accompagner l’Etat dans ses efforts en vue d’aider les athlètes à faire parler de notre pays à travers le monde. Tous ceux qui ont réussi l’ont fait grâce aux soutiens de leurs Etats et des sponsors. Mais l’Etat seul ne peut pas supporter ces charges. Nous sommes conscients des autres défis et besoins, mais c’est nécessaire», a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, Maharana et les autres athlètes ont plus que jamais besoin de soutien pour leur permettre de reprendre les entrainements. «Ma seule ambition, mon plus grand rêve, comme je le dis à chaque occasion, c’est de faire parler de mon pays, le Niger à travers le monde. Je ne suis pas tenté par l’argent, ma philosophie c’est d’enregistrer des résultats», déclare Maharana.
Le Niger qui a déjà enregistré un vice-champion Olympique du Taekwondo à savoir Abdoul-Razak Alfaga est cité parmi les nations de ce sport. Alfaga fait aujourd’hui la fierté du pays et auquel beaucoup des jeunes aujourd’hui s’identifient. Ce jeune a suscité chez la jeunesse la quête de l’excellence et de la culture du travail. Le jeune Maharana qui est sur les traces de son ainé souhaite bénéficier également de cette chance pour faire plus. Le jeune athlète, indique avoir besoin juste du minimum, c’est-à-dire la bourse pour le centre. Il attend impatiemment le déblocage de son dossier qui est dans les circuits pour qu’il reprenne ses entrainements au centre. «J’ai vraiment besoin d'aide pour pouvoir rattraper le retard accumulé dans les préparatifs des prochains J.O. Il y a énormément de compétitions auxquelles je dois participer, mais faute des moyens je suis bloqué au pays», a-t-il confié.
‘’Alfaga est mon mentor’’
Quand on lui pose des questions concernant ses relations avec le champion Alfaga, Marahana réagit en ce sens. «Nous étions dans le même centre d'entraînement de 2018 jusqu'à 2020. C’est un grand frère, c’est notre mentor. Tous les pratiquants gardent des bonnes relations avec lui. Il est vraiment un conseiller et un soutien total pour moi et pour tous les autres. Alfaga n'a jamais cessé de nous motiver et de nous encourager. Il me dit chaque fois, ‘’tu ne peux pas devenir champion sans gagner le Champion. Et pour gagner les champions, il faut travailler’’», confie ce jeune espoir.
Le plus grand souvenir de Maharana depuis qu’il a commencé sa carrière en taekwondo, confie-t-il, c’était l'année où il a rapporté
la médaille de bronze des olympiques juniors d’Argentine. «J’étais vraiment honoré par le Niger en général et en particulier par le président de la Fédération M. Soumana Sanda», dit-il.
Ali Maman et Assad Hamadou(Onep)
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Les jeunes taekwondoistes nigériens sont aujourd’hui inspirés par la carrière prolifique du champion du monde Abdoul Razak Issoufou Alphaga. C’est le cas de Amani Karimou Abdoulaye, alias Dae-Hong-Lee qui fait partie de cette classe. Mesurant 1m 76 de taille, d’une masse corporelle de 58kg, ce jeune athlète pratiquant le taekwondo au grade de ceinture 3èmerouge est né le 17 Avril 2003 à Niamey. Il évolue au club ‘’Wangari’’ de Niamey. Il est titulaire d’un Brevet d’Etude Professionnel (BEP) dans le domaine de l’électricité Bâtiment.
Le jeune athlète avait d’abord débuté le sport avec le football au Sahel sporting Club jusqu’à ses 14 ans. C’est après qu’il fut motivé par les performances incroyables de Alphaga aux jeux olympiques en 2018. Il a alors décidé de se lancer dans le Taekwondo avec un amour ardant et des objectifs bien déterminés à atteindre. En dehors de tout ce que ce sport lui procure, il possède des connaissances sportives et il exprime sa joie d’avoir une deuxième famille grâce à ce sport. «Le sobriquet Dae-Hong-Lee est une simple appellation qui m’a été collée par le fils du grand maître Kobra parce que, j’utilise l’une de ses techniques très particulières dans mes combats pour mettre K.O mes adversaires» a-t-il expliqué.
Amani Karimou possède à son actif deux (2) médailles d’or, quatre (4) médailles d’argent et huit (8) médailles de bronze. Il espère bientôt faire hisser les couleurs de la nation nigérienne aux compétitions internationales. «Le début de toute chose est très difficile, mais pas diabolique car toutes les épreuves sont surmontables avec beaucoup de volonté et de détermination», fait remarquer le jeune athlète.
Dae-Hong-Lee trace déjà sa voie à l’occasion des différentes compétitions auxquelles il a participé. «Le combat qui m’a le plus marqué depuis que j’ai commencé le taekwondo, c’était lors de la compétition MAMA- CHO de 2021 en final. A ce combat je suis sorti victorieux», a-t-il confié. Amani Karimou s’entraîne de diverses façons et de manière très intense chaque jour. «Je fais 3 à 4 tours de la grande mosquée de Niamey pour garder la forme. De fois, je joue au football avec mes camarades pour acquérir plus de conditions», confie-t-il.
Notre jeune taekwondoiste lance enfin un appel aux autorités compétentes de céer les conditions nécessaires pour que ce sport puisse se développer davantage. «Le taekwondo a un grand avenir au Niger et pour que notre pays rayonne, il va falloir financer les activités des athlètes et suivre leur développement», a-t-il conclu.
Assad Hamadou(onep)
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Maimouna Ousseïni Almaganda plus connue sous le pseudonyme «la Tigresse » est une athlète Taekwondoine nationale ceinture noire (premier poom). Âgée de 17 ans, élève en classe de seconde, elle évolue dans la catégorie de -57 dans un club appelé ‘’Sabon-Gari ‘’. Sa technique, sa souplesse et sa rapidité lui ont valu le surnom ‘’ la Tigresse ‘’. Elle a commencé à pratiquer le taekwondo en 2016 au municipal Haské de Niamey avec ses deux anciens maîtres, Abdourahmane et Hamani. Avant de se lancer dans le taekwondo, Maimouna Ousseïni était dans un groupe de danse et jouait au foot. Elle était d’ailleurs surnommée Neymar.
Maimouna Ousseïni Almaganda s’est lancée dans le taekwondo parce qu’elle a été inspirée par Abdoul Razak Alfaga. « J’étais en train de regarder la télé, lorsque j’ai vu Issoufou Razak Alfaga dans un grand véhicule, les gens couraient derrière lui avec le drapeau du Niger, j’ai senti une grande envie de devenir comme lui et je me suis dit, il faut que j’essaye aussi et c’est de là que j’ai commencé à pratiquer » a-t-elle confié.
Cette jeune athlète a eu des débuts compliqués dans le taekwondo ; à commencer par des tensions familiales et des éliminations répétitives en quarts de finale au cours des compétitions. Elle avait même décidée de ne plus participer à des compétitions dans les années 2017, mais en 2018 grâce à l’encouragement de ses maitres ‘’Awal Dan Zaki et Moussa’’ qui l’ont convaincu de reprendre, la jeune fille s’est ressaisie pour atteindre son but.
« J’ai eu éco de la coupe Alfaga 3ème édition, je me suis lancée un défi, il faut que je monte sur le podium et pour y rester » dit-elle. Malheureusement, une athlète du Ghana l’a éliminée en Demi-finale, elle a réussie a décroché la médaille de bronze récompensée par une somme de 15.000 FCFA et une attestation.
« Dans la vie, il faut bosser dur avant d’être heureux et chaque jour, j’apprends des nouvelles techniques et tactiques avec mes maitres qui font de leur possible pour rehausser mon niveau de combativité » s’est-elle réjouie. Maimouna Ousseïni Almaganda possède actuellement 11 médailles dont 5 médailles en Or, 3 en argent et deux en bronze, une médaille internationale de G3 en argent et un trophée de meilleur athlète.
Combiner l’école à la pratique du sport n’est pas facile, a reconnu l’athlète « mais comme c’est mon rêve, c’est mon but, c’est ma passion, j’aimerai faire beaucoup dans ce sport, j’arrive à gérer les deux ». Maimouna va à l’école à 7H30 et reviens à 13h30. À 16h00, elle sort faire le tour de la grande mosquée de Niamey 2 à 3 fois avant l’arrivée de son maître.
Au début, ses parents ne l’encourageaient pas, a confié maimou, ce n’est qu’après sa 1ère médaille que sa famille a commencé à l’encourager et à la soutenir.
Maimouna Ousseïni Almaganda rêve de faire beaucoup pour la nation nigérienne à savoir investir dans les clubs du Niger, aider les familles démunies, créer des orphelinats et faire des dons de matériels pour les hôpitaux. Mais son plus grand rêve est d’aller au Jeux Olympiques et montrer qu’il n y’a pas que les hommes pour honorer un pays.
Maimouna Ousseïni Almaganda appelle les filles qui pratiquent le taekwondo de mettre du sérieux dans les entraînements, de travailler dur, d’être assidue et de prendre exemple sur les grandes figures du domaine. « J’encourage surtout les garçons à redoubler d’efforts afin de poursuivre leur rêve. Aux autorités, elle demande de mettre les moyens pour que ce sport puisse se développer. Selon elle, l’accent doit être impérativement mis sur le taekwondo féminin. C’est l’heure de la gloire du sport féminin et le soutien des autorités est important pour le développement du sport en général et du taekwondo féminin en particulier » a-t-elle lancé.
Par Assad Hamadou(onep)
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Le Niger s’impose davantage à travers ses athlètes de Taekwondo depuis la fulgurante percée de notre compatriote Abdoul Razak Issoufou Alfaga dans cette discipline. En effet, ce dernier a accompli des prouesses aux différents Open à l’international, aux championnats d’Afrique, aux championnats du monde et aux jeux olympiques. Ce qui a incité les jeunes nigériens (hommes et femmes) à s’intéresser au taekwondo. Ainsi, de l’Open de Colombie à celui de Dakar, au Sénégal en passant par le Championnat d’Allemagne, les ‘’combattants’’ nigériens Abdoul Razak Issoufou Alfaga, Maman Mansour Aboubacar, Maman Mansour Chipkaou, Saidou Seyni, Nouridine Issaka ont hisser haut le drapeau nigérien et fait retentir hymne national.
Abdoul Razak Issoufou Alfaga remporte la médaille d’or à l’Open de Colombie
L’actualité sur les réseaux sociaux a été occupée durant toute la semaine par les nouvelles sur le Taekwondo nigérien. Les principaux titres massivement partagés concernent ; ‘’Retour gagnant pour AbdoulRazak Issoufou Alfaga’’ faisant cas de la victoire de notre icône du taekwondo nigérien, Abdoul Razak Issoufou Alfaga le lundi 18 octobre 2022, à l’open de Colombie disputé à Sogamoso. «Un retour attendu par ses fans et par Alfaga lui-même, qui s’est retiré depuis mars dernier à la Havane pour redonner un dynamisme nouveau à sa carrière perturbée par des blessures récurrentes», écrivait un de ses fans.
En effet, éloigné des tatamis depuis un soir de novembre 2021 où, il a dû abandonner en finale de l’open de Paris à la suite une grave blessure, le vice-champion olympique de 2016 et Champion du monde 2017, s’est concentré d’abord pour se soigner à Cuba. Avec cette victoire en médaille d’or, notre champion marque s’impose sur ‘’l’opération reconquête’’, comme écrivait un autre fan sur sa page. Cette victoire est le signe du travail et du sacrifice consentis qui a apporté ses fruits.
Selon l’actualité de la discipline de taekwondo, la prochaine sortie sera l’open de Lima au Pérou, le 5 novembre prochain, avant le Championnat du Monde du taekwondo prévu à Guadalajara au Mexique du 13 au 20 novembre 2022. Ces compétitions lui permettront de progressivement monter en puissance et retrouver le sommet du taekwondo mondial.
Deux médailles (or et argent) à l’Open G2 de Dakar
Arrivée à Dakar à la veille de cette compétition qui a débuté le 15 octobre dernier pour terminer le 16 du même mois, l’équipe nigérienne de Taekwondo a arraché deux (2) médailles : une en or et une en argent. Le Niger a présenté 4 athlètes à cette compétition. Les deux médaillés sont Maman Mansour Aboubacar catégorie sénior -54 kg médaillé d’or et Maman Mansour Chipkaou catégorie senior -63 kg, médaillé d’argent. Il faut noter que dans la catégorie senior masculine +63kg Saidou Seyni a perdu en quart de finale suite à une blessure en plein combat. Quant au quatrième, Aboubacar Mangue Gaya, catégorie senior masculin -74 kg a perdu sa course en quart de finale. Pour l’encadreur Maitre Alio Badara Dan Djouma et Maître Abdoul-Aziz Siré, chef de la délégation du Niger, l’Open G2 de Dakar est une excellente expérience au niveau africain pour ces jeunes athlètes nigériens.
Nouridine Issaka médaillé d’or et Ousmane Ibrahim, champion d’Allemagne dans sa catégorie au Dutch Open Taekwondo championships
Les nouvelles de cette compétition sont également parvenues à la Fédération Nigérienne du Taekwondo par l’entremise de l’entraineur d’Abdoul-Razak Issoufou Alfaga, coach Marcus. En effet, c’est au nom de leur centre d’entrainement que, les deux jeunes nigériens ; Nouridine Issaka catégorie senior moins de 58 kg et Ousmane Ibrahim ont participé au Championnat d’Allemagne. Les résultats de la 49ème édition du Dutch Open Taekwondo championships montrent que les athlètes nigériens se sont très bien comportés. Ainsi, le jeune Nouridine Issaka catégorie senior moins de 58 kg a arraché, au bout de quatre combats, la médaille d’or. Il a successivement écarté sur son chemin, un Allemand, deux Français en quart et demi-finale avant de retrouver en finale contre un Hollandais, qui il a écrasé sur son chemin pour remporter la médaille d’or en deux rounds. Il faut rappeler que, Nouridine Issaka dit Tissilé avait décroché récemment une médaille de bronze aux Jeux islamiques de Türkiye. En outre pour le ca du jeune Ousmane Ibrahim, il avait récemment intégré le centre en Allemagne. Celui-ci est devenu également champion d’Allemagne dans sa catégorie.
En ce qui concerne l’infatigable arbitre international du taekwondo, M. Chamsou Issa, il est désigné juge par la Fédération Mondiale de Taekwondo pour le championnat du Monde de Taekwondo qui se tiendra à Guadalajara au Mexique du 13 au 20 Novembre. Mais bien avant, il sera à Paris en France du 29 octobre au 06 Novembre pour une formation des arbitres de la Fédération Mondiale de Taekwondo. Il est important de souligner qu’il fait partie de la cohorte de 70 arbitres internationaux désignés par la Fédération Mondiale de Taekwondo. Il s’agit de l’élite mondiale des arbitres internationaux, qui vont officier le championnat du Monde constituant une compétition, la plus prestigieuse de Taekwondo en dehors des Jeux Olympiques. Plusieurs fois distingué lors des grandes messes du taekwondo à travers le monde, notre compatriote Chamsou Issa fait ainsi partie de ce bloc des jeunes nigériens qui font parler de notre pays dans le monde du taekwondo. Le sport nigérien doit être accompagé dans toutes ses disciplines pour traduire en acte la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum, celle de voir briller les jeunes nigériens aux grands rendez-vous sportifs internationaux.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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20 clubs repartis en deux poules, engagés dans la conquête du titre du champion national.
Le secrétaire général de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT) M. Moumouni Amadou a supervisé, hier après midi à Niamey, la cérémonie de tirage au sort des compétitions de la ligue nationale de football saison 2021-2022. Au total ce sont 20 clubs répartis en deux poules A et B, engagés dans la conquête du titre. Ce tirage s’est déroulé en présence des membres des commissions techniques de la FENIFOOT, des présidents des Ligues régionales et des représentants des clubs.
Avant le démarrage dudit tirage, le Directeur Technique de la FENIFOOT M. Laouali Garba, le Secrétaire général Adjoint de la FENIFOOT M. Issa Yanforé, le président de la Commission Compétition M. Hima Souley Omar ont intervenu pour clarifier le déroulement du tirage, les dispositions techniques et répondre aux préoccupations de l’assistance. Le Secrétaire Général Adjoint a saisi cette occasion pour présenter le nouveau Secrétaire Général de la FENIFOOT Moumouni Amadou qui remplace M. Silimane Mahamed. Il a, par la suite, ordonné le démarrage du tirage.
Ce tirage a permis de déterminer les deux poules conformément à la réglementation de cette compétition. Les matchs vont se jouer en aller et retour. Au terme des ces phases aller et retour, les premiers de chaque poule vont se rencontrer pour jouer la finale en vue de déterminer le champion national. «Cette compétition permet qu’il y’ait autant de représentativité dans chacune des régions du Niger. Nous avons fait en sorte que dans chacune des régions il y’ait au moins un représentant», a expliqué le Secrétaire général Adjoint de la FENIFOOT. Il a par ailleurs remercié les responsables des clubs et des ligues qui ont fait le déplacement afin d’assister au tirage. Il a souhaité bonne chance à tous.
Après toutes les explications du processus et les réponses aux questions posées par les représentants des clubs, le tirage a eu lieu conformément aux dispositions en la matière. Ainsi, à l’issue du tirage, la Poule A est composé de l’AS UAM (Université de Niamey), Liberté FC (Ny), AS Zam (Ny), Dan Kassawa FC (Mdi), Wambaye FC (Mdi), Lanterki FC (Ag), Lahada FC (Dif), Entante FC (Dos), Dan Gourmou FC (Tha) et Sonitcha FC (Til).
Quant à la Poule B, elle comprend l’Etoile Rouge (Ny), Kandaji FC (Ny), Zoumounta FC (Ny), Jangorzo FC (Mdi), Telwa FC (Ag), Nassara FC (Ag), Niima FC (Dif), Tagour FC (Dos), JSA (Tha) et Nassara Alkali FC (Zind).
Le championnat débute selon la programmation de la FENIFOOT le 11 février 2022. Un calendrier officiel sera communiqué aux responsables des clubs et ceux des ligues régionales dans les plus brefs délais.
Ali Maman(Onep)
1er février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission Compétition de la fédération nigérienne de football a procédé, hier matin, au siège de la FENIFOOT, au tirage au sort du tour préliminaire de la coupe nationale édition 2022-2023. Ce tirage a concerné 36 clubs de la Ligue régionale, de la Ligue Nationale et de la Super Ligue. Ce tirage s’est déroulé sous la supervision de M. Oumar Hima Souley, président de la commission compétition, en présence du Secrétaire général Adjoint M. Issa Yanforé, du président de la Commission Communication M. Silimane Mohamed Ganoua et des présidents des Associations régionales de football, des représentants des clubs et de certains acteurs du football.
Cette année, la Coupe Nationale, la compétition la plus importante, après le championnat national, est élargie aux ligues régionales. Cet élargissement a été rendu possible grâce à l’attention que la dite compétition bénéficie de la part des autorités nationales, par le rehaussement de la prime, mais aussi dans le but de donner les mêmes chances aux clubs candidats à la conquête du trophée.
Dans son intervention le Secrétaire général Adjoint de la FENIFOOT, M. Issa Yanforé a expliqué et justifié les raisons qui ont conduit la FENIFOOT à rehausser le nombre de clubs de la ligue régionale cette année. « Parmi ces raisons, sur les 71 clubs de la ligue régionale, seulement 9% participent aux compétition de la ligue nationale. C’est pourquoi nous avons décidé au niveau de la FENIFOOT d’augmenter à deux clubs les représentants des ligues régionales pour avoir 16 clubs au total. L’autre raison, c’est l’engouement qu’il y a autour de cette compétition et cela vise à encourager les Associations Régionales à plus d’efforts», a-t-il dit.
Pour le tour préliminaire, seuls les clubs de la Super Ligue sont exemptés, a expliqué M. Lawali Garba, Directeur de la compétition. A l’issue des différentes rencontres, 18 clubs seront qualifiés auxquels s’ajouteront les 14 clubs de la super ligue pour avoir un total de 32 clubs pour la phase éliminatoire.
La compétition est prévue du 27 au 30 avril 2023. Compte tenu du calendrier très chargé, les 16ème de finale vont commencer la semaine qui suit la fin de la phase préliminaire. Les responsables de la FENIFOOT ont invité tous les acteurs du football à se mobiliser pour le bon déroulement de ces compétitions.
Assad Hamadou (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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La Confédération Africaine de Football (CAF) a organisé, le mardi 19 avril 2022, le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023, à Johannesburg en Afrique de Sud. Déjà en début de ce mois d’avril la CAF a dévoilé les quatre chapeaux des pays qualifiés pour ces éliminatoires. Le Niger se trouvant dans le chapeau 3, rejoint la poule F de l’Algérie, l’un de ses adversaires des dernières éliminatoires de la CAN Cameroun 2022. Ainsi, les 12 poules de 4 pays chacune sont connues. A l’issue des éliminatoires, les 2 premiers de chaque poule seront qualifiés pour Côte d’Ivoire 2023, soit 24 pays. Quelles sont les chances du Niger qui partage la poule F, avec Algérie, l’Ouganda et la Tanzanie ?
A l’issue des six journées des rencontres en aller et retour dans chacune des poules, les deux premiers pays obtiendront leur billet pour la Côte d’Ivoire, sauf dans le groupe de la Côte d'Ivoire, pays organisateur, automatiquement qualifié, où un seul pays pourra obtenir son billet. Ce tirage marque aussi la remise en jeu par le Sénégal de son titre, remporté à la dernière édition au Cameroun. Comme de tradition, le choix de la CAF s’est porté sur l’une des légendes ivoiriennes de football Salomon Kalou, et sur l’ex défenseur des Bafana-Bafana, Lucas Radebe pour le tirage.
C’est une cérémonie qui a été largement suivie à travers le monde en général et à travers le continent africain en particulier. Ce moment a été très intense en émotions, notamment dans les pays qui prennent part à ce tirage. Les supporteurs ont souhaité que leurs équipes nationales se retrouvent dans une poule abordable. Au Niger par exemple ce tirage a été suivi à travers un lien largement partagé dans les réseaux sociaux. Dès la fin du tirage, les amateurs et supporteurs du ballon rond et du MENA se sont lancé dans les appréciations de cette poule du Niger. Des commentaires pessimistes et optimistes ont fusé de toutes les fadas des amateurs de football. Dans tous les cas la balle est désormais dans le camp du sélectionneur National qui aura la lourde charge d’identifier et de sélectionner les meilleurs du moment. La balle est aussi dans le camp du gouvernement à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports qui doit assurer les ressources nécessaires pour cette campagne, surtout que si rien n’est fait avant le début de ses éliminatoires, le MENA risque de jouer tous ses matchs à l’extérieur en raison de la suspension du stade Général Seyni Kountché. La balle est également dans le camp de la fédération qui doit faire le nécessaire pour permettre à l’encadrement technique du Mena d’assurer une bonne mise au vert des joueurs. D’ores et déjà, des dispositions sont en train d’être prises à tous les niveaux. L’entraineur National Jean Michel Cavali a fait un grand travail de détection de talents à l’occasion du tournoi international amical de Nouakchott et de sa tournée en profondeur en Europe et en Angleterre où il s’est rendu pour suivre et discuter avec certains joueurs. La FENIFOOT est à pied d’œuvre également pour remplir sa part de mission. Au niveau du gouvernement la recente rencontre entre le Président de la République et le Comité Exécutif de la FENIFOOT, en présence du Premier ministre et du Ministre de la Jeunesse et des Sports est un gage d’espoir. Partageant la poule F avec l’Algérie, l’Ouganda et la Tanzanie, le Niger sera face à son destin. Après ses deux participations en 2012 et en 2013 au Gabon et en Guinée, le MENA, a, selon son Capitaine, toutes les chances de se qualifier à la prochaine phase finale de la CAN. «Il nous le faut. Nous sommes conscients de cela. Nous promettons au peuple nigérien cette nouvelle qualification. On a une grande chance d’être l’une des deux équipes de la poule à se qualifier. Nous connaissons les deux autres équipes de la poule à savoir l’Algérie et l’Ouganda. C’est l’occasion de prendre notre revanche contre l’Algérie et de maintenir notre leadership face à Ouganda que nous avions battu à deux reprises en 2015 et 2018. L’équipe de la Tanzanie c’est une équipe qu’on n’a jamais affronté. On ne sous-estime aucune des équipes nous allons nous battre pour notre pays et pour notre peuple pour arracher cette qualification. Il suffit de bien entamer ces compétitions. Je l’ai déjà dit à mes coéquipiers que cette CAN si nous sommes qualifiés va être la meilleure pour le Niger, parce que nous allons nous sentir comme à domicile avec une forte communauté nigérienne en Côte d’Ivoire qui attend de voir son équipe jouer devant elle. Pour nous même les joueurs, c’est le bon moment», a déclaré le Capitaine du MENA, l’International Youssoufou Oumarou.
Il faut noter que le calendrier provisoire de ces éliminatoires prévoit les premières et deuxième journées du 30 mai au 14 juin 2022 ; les troisième et quatrième journées du 19 au 27 septembre 2022 et enfin les cinquième et sixième journées du 20 au 28 mars 2023. La phase finale de cette édition Côte d’Ivoire 2023 est prévue en juin- juillet 2023.
Ali Maman(onep)
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La Confédération Africaine de Football (CAF) a organisé une double cérémonie de tirages au sort Zone Afrique de l’Ouest B des tournois qualificatifs des Coupes d’Afrique des Nations des catégories U17 et U20. La zone B de l’Union des fédérations Ouest Africaine (UFOA B) est composée de sept (7) pays qui sont le Niger, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Ghana. Le tirage au sort s’est déroulé au siège de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), le vendredi dernier à Niamey en présence d’une mission de la CAF, des représentants des différents pays de la zone, des membres du Comité Exécutif de la FENIFOOT et de plusieurs invités.
Du 7 au 20 mai 2022 à Niamey, au Niger et du 11 au 24 juin 2022 à Cape-Coast au Ghana se dérouleront respectivement le tournoi qualificatif pour la CAN U20 et le tournoi qualificatif de la CAN U17. Ce sont ces deux compétitions qui ont fait l’objet d’un tirage au sort à l’effet de déterminer les deux poules pour chacun des tournois de la compétion. Ainsi, pour ce qui est de la Coupe d’Afrique des Nations de la Catégorie U20 qui se tiendra à Niamey en mai 2022, les deux têtes de poule sont constituées du pays hôte pour la poule A et du vainqueur de la dernière compétition pour la poule B. Le Niger étant le pays qui accueille ledit tournoi est placé en tête de la poule A et le Ghana dernier vainqueur de la compétion à la tête de la poule B.
A l’issue de ce tirage au sort, les 7 pays ont été repartis. Ainsi, le Niger partage la poule A avec trois autres pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin. Le Ghana quant à lui, se retrouve avec le Nigéria et le Burkina Faso dans la poule B. Avant le démarrage de ce tirage, les techniciens ont expliqué le processus et la procédure pour la constitution des deux poules. Cette règle est la même appliquée pour le tirage au sort du tournoi qualificatif de la CAN U17.
Le deuxième tirage au sort qui a concerné le tournoi qualificatif de la CAN U17 au Ghana s’est déroulé dans les mêmes conditions que le premier. Là également on s’est retrouvé avec deux poules dont une composée de quatre (4) pays et l’autre de trois (3) pays. A l’issue dudit tirage les deux poules ont été ainsi constituées La poule A comprend le Ghana, le Nigéria et le Togo tandis que la poule B est constituée de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso et du Niger.
A l’issue de chacun de ces tournois (U20 et U17) ce sont les vainqueurs, c’est-à-dire les premiers du classement général qui décrochent leur billet pour la phase finale de la CAN de la catégorie.Toutes les phases finales vont se tenir en 2023, notamment en Egypte pour la catégorie U20.
Pour le besoin de ce tirage, comme il a été toujours de coutume au niveau des instances de Football, la CAF a fait appel à deux légendes de football nigérien pour le tirage au sort de deux compétitions. Il s’agit de l’ancien capitaine de l’équipe Nationale du Niger le MENA, M. Idrissa Laouali dit Pelé et le jeune prodige de cette même équipe du MENA M. Zakari Victorien Adébayor.
Ali Maman(onep)
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La Fédération Ivoirienne de Cyclisme accueille du 4 au 11 septembre 2022, les compétitions entrant dans le cadre du Tour Cycliste International de la Côte d’Ivoire. La délégation du Niger composée de trois (3) coureurs, un membre de la Fédération Nigérienne du Cyclisme, un encadreur et un mécanicien a quitté Niamey, le mardi 30 août 2022, à destination d’Abidjan.
Avant son départ, la délégation a reçu la visite du Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse et du Sport, M. Abdoulaye Mohamadou qui était accompagné pour la circonstance par le Directeur Général du Sport, les directeurs du Sport pour tous et des membres de la Fédération Nigérienne du Cyclisme.
A cette occasion, le Président de la Fédération Nigérienne du Cyclisme, M. Djibo Zakari a présenté aux responsables de la tutelle la délégation qui va représenter le Niger à cette compétition. Il s’agit des quatre (4) cyclistes Issoufou Sani, Harouna Infi, Salouhou Ibrahim et Seydou Ibrahim. Au départ, a expliqué M. Djibo Zakari ce sont six (6) coureurs qui étaient prévus. Les deux autres sont empêchés parce que, l’un a été victime d’un accident et l’autre a intégré l’Armée. Le président de ladite fédération a précisé que, les coureurs ont reçu une bonne préparation pendant un mois pour répondre à cette invitation.
Il a ensuite souligné que, l’objectif de cette participation du Niger est de donner aux cyclistes l’occasion de découvrir les grandes courses et de renouer avec les compétions internationales après la période du COVID-19. M. Djibo Zakari a également souligné que, c’est dans l’optique de préparer l’équipe du Niger avant 2023, année au cours de laquelle la fédération prévoit la possibilité de réhabiliter le tour du Niger. Malgré l’insuffisance des ressources financières et du matériel nécessaire, la Fédération a réussi à mettre nos ambassadeurs dans les conditions acceptables pour leur préparation. Ces coureurs motivés et engagés ont promis aux autorités de donner le meilleur d’eux pour honorer le pays.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse et du Sport a tenu à encourager les coureurs. «Vous représentez environ 24 millions de personnes. C’est le pays tout entier que vous représentez. Vous partez pour défendre les couleurs nationales. Je vous invite aux respects des lois de votre pays d’accueil. Votre première victoire, c’est votre comportement exemplaire. Nous vous souhaitons bonne chance», a leur rappelé, M. Abdoulaye Mohamadou.
Ali Maman(onep)
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Les TGV battent leur plein aussi bien à Niamey la capitale, qu’au niveau des huit régions du Niger. Il faut dire que le phénomène «TGV» creuset de regroupement sain de la jeunesse de notre pays a aujourd’hui gagné tous les départements, toutes les communes, et même certains gros villages et campements rivalisent autour du ballon rond. L’objectif visé à travers l’organisation de ces regroupements de la jeunesse nigérienne est le renforcement de la cohésion entre jeunes, d’une part et de l’autre, la promotion du sport en général, et du football à la base en particulier.
Pour les équipes de la ligue nationale ou de la Super ligue, c’est une véritable occasion qui leur est offerte pour détecter les jeunes talents et essayer de les enrôler dans leurs effectifs. Pour les organisateurs de ces TGV, le dénominateur commun reste et demeure invariablement le manque de sponsoring. En effet, ce petit coup de pousse des partenaires est indispensable pour créer l’émulation au sein de cette jeunesse friande de sport. Mais à l’épreuve de la réalité on se rend compte que les sociétés et autres entreprises traînent les pieds lorsqu’il s’agit de dénouer le cordon de la bourse pour aider ces jeunes dans l’organisation de ces TGV, qui ne demandent pourtant pas de gros investissements, et qui drainent un public incommensurable autour des aires de jeu.
A la commune 2 de Niamey, un Conseiller municipal a eu l’ingénieuse idée d’approcher la force française Barkhane, présente depuis quelques mois dans notre pays pour solliciter son appui dans le cadre de l’organisation du TGV de la commune. Elle a répondu
favorablement à sa requête, en acceptant de sponsoriser l’événement sportif et donc d’associer son image à cette grande compétition de la jeunesse sportive de la commune 2 de Niamey.
Le coup d’envoi de ce tournoi sera donné le 4 septembre prochain au quartier Boukoki de Niamey. C’est assurément là un bel exemple de collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Une collaboration qui peut s’étendre en termes d’accompagnement dans la mise en place des infrastructures sportives pour les jeunes dans les quartiers et même les écoles de toutes les régions de notre pays.
Conformément à la volonté des Forces Armées Nigériennes (FAN) et en coordination avec elles, l’armée française participe aux actions contre les groupes armés non étatiques dans le cadre de l’opération nigérienne “Almahaou”.
Oumarou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Au quartier Sonuci de Niamey, les jeunes amateurs du ballon rond sont à leur deuxième édition du Tournoi des Grandes Vacances (TGV). Lancé le dimanche 30 août dernier, le tournoi du quartier de cette année, met 16 équipes en lice pour la conquête de la coupe. C’est le FC Galone et l’AS Sonuci qui se sont affrontés pour le match d’ouverture. Ce premier match a été discuté sur un score nul (1 but partout).
Peu après l’ouverture du premier match, le président du comité d’organisation du TGV Sonuci, M. Djibo Daouda Abdourahamane a déclaré que cette deuxième édition est l’occasion pour eux de réunir les jeunes du quartier dans un esprit de fair-play et de fraternité. «Comme vous le savez nous avons créé ce cadre pour que les jeunes puissent s’épanouir. Et nous avons le soutien des personnalités de notre quartier. Le coup d’envoi de cette deuxième édition a été donné par l’honorable Lamido et il n’a jamais hésité comme il est dans le quartier. Nous avons fait appel à toutes les autorités et il fait partie de celles qui ont pu répondre dans l’organisation. Nous remercions beaucoup nos partenaires», a déclaré le président du comité d’organisation du TGV Sonuci.
Organiser ce TGV est un défi pour les jeunes de Sonuci. En ce sens, M. Djibo Daouda Abdourahamane invite toutes les équipes à profiter de ce cadre pour pouvoir se perfectionner. « L’année passée nous rencontré beaucoup de difficultés dans l’organisation mais avec l’engagement des jeunes qui nous entourent, nous sommes arrivés vraiment à relever ce défi cette année. Nous avons un règlement intérieur qui régit cette compétition et notre objectif est d’aider non seulement les différentes équipes mais aussi les autorités pour que la formation à la base puisse être au rendez-vous. Aujourd’hui, toutes les populations de Niamey peuvent se réjouir d’avoir un tel cadre», dit-il.
Notons que le TGV de Sonuci est exclusivement réservé aux jeunes joueurs dont l’âge varie de 18 à 25 ans. Et la finale de cette compétition est prévue pour le 26 septembre prochain.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
1er septembre 2020
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L’attaquant international nigérien, Zakari Victorien Adébayor (25 ans) quitte l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale (USGN), club avec lequel, il a effectué une saison tonitruante. Il signe pour les quatre années à venir au Club de la Renaissance Sportive de Berkane (RS Berkane) du Maroc. Il est le meilleur buteur en activité de la sélection nigérienne, Mena, avec 18 réalisations au compteur. L’annonce a été faite par le club vainqueur de la Coupe CAF et la Super Coupe 2021-2022, via son compte Twitter, le 10 août 2022 confirmant l’information.
Adébayora séduit plus d’un club, après une prestation impressionnante avec son désormais ancien club USGN, notamment en Coupe CAF où, il a fini meilleur buteur avec 6 réalisations. Le club de la Gendarmerie Nationale, bonifié par le talent de Victorien, a fait un parcours honorable et jamais réalisé par un club nigérien depuis 2010, à l’ère AS FAN. Dans la foulée de la prestation de « Adjé » et son ancien club, les supporters du club tanzanien, Simba SC ont adressé la demande à leurs dirigeants de le signer en pleine compétition de la CAF avant de se faire doubler par RS Berkane.
Les recruteurs du club marocain ont misé sur le profil du joueur qui leur a marqué en aller-retour en phase de poule de la Coupe CAF pour renforcer leur attaque lors de la saison 2022-2023. Aucun détail n’a été donné sur le coût du transfert pour l’instant. Le buteur nigérien était également sur les tablettes de Simba SC, sauf que RS Berkane a cassé la tirelire avant le club tanzanien.
Adébayor a désormais la chance de confirmer son immense talent. C’est l’attente du peuple nigérien sur sa carrière après son passage dans 4 autres pays. Il s’agit de la France, le Ghana, le Danemark et l’Égypte. Adébayor connaitra son 5ème championnat au Maroc en dehors de celui de son pays, le Niger. Dans tous ces pays « Adjé » a fait preuve de talent mais surtout de constance, d’ambition et de l’appui d’un entourage pour le cadrer à bien réussir une carrière proportionnelle à la hauteur de son talent.
Cette insuffisance de caractère a amené le feu follet nigérien à connaitre trois championnats différents (Danemark, l’Égypte et le Niger) rien que pour la saison 2021-2022.
Bien qu’il soit un crack chouchouté par le public nigérien, Adébayor, doit saisir sa chance du côté de RS Berkane pour faire taire les critiques bien fondées sur sa carrière et donner raison à plusieurs spécialistes du football qui ont toujours cru, qu’il a le niveau pour jouer dans les 5 meilleurs championnats d’Europe.
Ali Maman(onep) (Source : Le Potentiel)
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La victoire de l’équipe nationale de football MENA A contre Les Lions Indomptables du Cameroun ce mardi 24 janvier a été un moment historique pour le Niger. Nos jeunes joueurs ont démontré une détermination et une solidité défensive inébranlable pour remporter le match 1-0 contre un redoutable adversaire, demi-finaliste de l'édition précédente et équipe qualifiée pour la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Cette victoire était le résultat d'une combinaison de facteurs tels que la détermination, l'esprit d'équipe, la solidité défensive et la qualité de jeu, renforcés par le soutien indéfectible de toute la population nigérienne. Les poulains de Harouna Doulla font honneur à notre pays, et cette victoire confirme que nos jeunes talents ont des talents à revendre et ont le potentiel de nous surprendre encore et encore à l'avenir.
A suivre ...
Boubé G. (Nigerdiaspora)
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La victoire de l’équipe nationale de football MENA A contre les Black Stars du Ghana ce samedi 28 janvier a été un moment historique pour le pays. Nos jeunes joueurs ont démontré un courage et une détermination remarquables en battant l'équipe mythique des Black Stars par 2 à 0. Cette victoire historique les qualifie pour les demi-finales de la CHAN 2023 et propulse le Niger dans le cercle des grandes équipes de football du continent.
Nos joueurs ont fait preuve d'une solidité défensive à toute épreuve tout en étant efficaces offensivement. Ils ont su jouer en équipe et s'adapter à l'adversaire, démontrant leur talent et leur détermination. Cette victoire est le résultat du travail acharné de l'équipe entière, dirigée par le sélectionneur national Harouna Doula, et soutenue par toute la population nigérienne. C'est un exploit qui met en lumière le talent et la détermination de nos jeunes joueurs.
Nous sommes fiers et continuons à les soutenir dans la quête de la finale du Championnat d'Afrique des nations de football CHAN 2023.
Boubé G. (Nigerdiaspora)
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Le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Moctar Mamoudou, a accueilli hier matin à l’hôtel de ville de Niamey, le jeune boxeur Moussa Sahabi Gado, âgé de 22 ans, qui a décroché le titre de champion d'Afrique catégorie HBE, titre européen au Nigeria, le 17 janvier dernier face au champion Nigérian détenteur du titre depuis 4 ans. Le but de cette rencontre est de présenter au président de la délégation spéciale, la ceinture décrochée au nom du Niger.
Lors de la rencontre, l’encadreur qui accompagne le jeune champion dans ses déplacements a rappelé qu’ils ont pu préparer ce boxeur
ensemble à un grand événement sportif. « Au début, quand les compétitions ont démarré, on avait eu toutes les difficultés. Aujourd’hui, toutes les difficultés sont devenues des opportunités ; j’ai démarré avec lui ; je suis un ancien boxeur catégorie poids lourd ; je faisais aussi la boxe professionnelle et tous les deux entraîneurs qui m’accompagnent sont aussi des anciens boxeurs et on a pu préparer ce poulain. Cette ceinture sera défendue dans 3 mois encore ; ça sera organisé par notre promoteur. Au départ, on n’a pas eu de financement ; on a eu toutes les difficultés je suis obligé de mettre ma voiture en gage pour payer cette licence à ce petit sûr de lui ; même ma maison, je peux la mettre en gage parce que c’est quelqu’un de fort et qui ne déçoit pas », a expliqué l’encadreur.
Ce championnat d’Afrique de boxe professionnelle HBE a permis à ce jeune nigérien de faire entendre le nom du Niger dans ce domaine sportif. En effet, Sahabi Gado Moussa a réaffirmé sa détermination de défendre le drapeau du Niger à travers son talent. « Dieu merci, grâce à mes entraineurs qui m’ont soutenu, j’ai fait la promesse à toute la population du Niger que dès que je pars à cette compétition, je prendrai cette ceinture. Mes entraineurs m’ont fait tout ce qu’il fallait et je ne vais pas les décevoir», a promis le champion Sahabi Gado Moussa.
Très revigoré de recevoir ce jeune talent, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey a félicité et encouragé toute la famille de la boxe au Niger. « Il est parti à l’étranger porter haut le flambeau du Niger. C’est une immense joie que nous partageons aujourd’hui. Je voudrais féliciter Sahabi et lui dire vraiment bravo pour son engagement, sa détermination et sa combativité. Je salue également tous ceux qui l’ont encadré et soutenu, ceux qui ont contribué de près ou de loin à son succès qui fait la fierté de la ville de Niamey dont il ressort. C’est aussi une fierté pour l’ensemble du pays », a déclaré M. Moctar Mamoudou.
Rappelons que le jeune champion Moussa Sahabi Gado défendra cette ceinture dans trois mois dans un combat qui l'opposera au champion béninois Adam (52 kg).
Par Abdoul Aziz Ibrahim
22 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Poursuivant les visites qu’il a entreprises dans les services relevant de son département ministériel, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sekou Doro Adamou à la tête d’une forte délégation s’est rendu le vendredi dernier au Bureau Régional de l’Organisation Régionale Anti-dopage Afrique Zone II et III, et au Centre des Jeunes Yantala. Il s’est agi pour le ministre d’aller s’enquérir d’une part des conditions de travail du personnel, et d’autre part s’informer du fonctionnement des services visités.
La délégation ministérielle s’est d’abord rendue au Bureau Régional de l’Organisation Régionale Anti-dopage Afrique (ORAD) Zone II et III. A son arrivée le ministre de la Jeunesse et des Sports a été accueilli par le Secrétaire permanent de l’ORAD, M. Alio avant de visiter les locaux de ladite structure. Le ministre a reçu d’amples précisions concernant le fonctionnement de l’ORAD. Il ressort de la présentation faite par le Secrétaire permanent de l’ORAD que l’organisation comprend 10 pays à savoir le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cap vert, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Togo, et le Sénégal.
D’après M. Alio, ce bureau reçoit des athlètes pour les édifier sur les activités du centre ainsi que sur les produits contribuant au dopage et bannis par l’Agence mondiale Anti-dopage dont l’usage est passible des sanctions. Il a par ailleurs souligné que le centre est presque déserté depuis près de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19 qui secoue le monde. M. Alio a aussi expliqué le mécanisme du prélèvement et d’envoi des échantillons pour analyse avant de préciser que l’ORAD est accompagnée dans ses activités par l’Agence Mondiale Anti-dopage. Le Centre est également soutenu par l’UNESCO à travers des projets ayant permis d’organiser des rencontres de sensibilisation et d’information à l’attention des sportifs, des journalistes sportifs, etc.
Après avoir suivi la présentation du Secrétaire permanent de l’ORAD, le ministre de la Jeunesse et des Sports a rassuré de son soutien dans la poursuite et la mise en œuvre des activités ladite structure.
La seconde étape de la visite a conduit la délégation ministérielle au Centre des Jeunes Yantala. Le Centre est connu pour la formation qu’il assure en vue de l’émancipation et de l’autonomisation des femmes. En effet, le centre dispense des formations en couture, en parfumerie, en cuisine à des frais de scolarité de 25.000FCFA. La durée de la formation est de trois ans. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a été édifié sur les activités du Centre. La directrice du Centre Mme Moumouni Marthe qu’accompagnent ses proches collaborateurs a présenté les produits confectionnés par les apprenantes. Ce qui a amené le ministre Sekou Doro Adamou à exhorter la population à acheter les produits qui sont exposés au regard de leur qualité pour encourager et motiver davantage non seulement les responsables du centre, mais aussi les élèves. Le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est réjoui de ce que le centre est en train de faire bien que le matériel de travail est vétuste. Il a promis de trouver des solutions adéquates pour répondre aux attentes des responsables et des apprenantes.
Laouali Souleymane(onep)
24 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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