Image d'illustrationC’est l’information qui circule depuis quelques temps dans la capitale Niamey. Ce syndicaliste devenu ministre, grâce au renoncement de son parti à ses valeurs, serait en passe de devenir tristement célèbre dans l’affairisme. Du reste, selon les informations qui nous sont parvenues, dans le cadre de l’achat de cette maison sise à la cité Fayçal, non loin de ‘’sabka lahiya’’, le ministre aurait ravi la vedette à un député issu du principal parti au pouvoir, lequel député aurait proposé, au propriétaire de la maison 70 millions de FCA. Coup de théâtre, pour acquérir la maison convoitée, le ministre aurait majoré le prix proposé par le député de 20 millions. C’est l’affaire qui est à l’ordre du jour dans tous les salons feutrés de la capitale. Une situation déplorable qui atteste que depuis l’avènement de la renaissance au Niger, les ressources publiques connaissent un pillage systématique, une mise à sac qui freine et annihile tout effort de développement. Dans le sombre dessein d’accumulation de l’argent sale, c’est une course effrénée qui semble s’être engagée entre les princes qui gouvernent. Pendant que d’autres Nigériens meurent de manque de soins de santé, d’eau potable, et du minimum vital pour bien d’entre eux. C’est le milliard qui constitue l’unité de compte chez certains. Dans cette catégorie de Nigériens, on pourrait citer des responsables politiques et hommes d’affaires dans les rouages du système Guri.
A.S
21 janvier 2019
Source : Le Courrier