« Actuellement nous avons plus de 500 familles qui sont sans abris. Nous les avons mises sur la route nationale en attendant. Nous avons des écoles mais les écoles ne peuvent pas contenir tout ce monde. Et même si nous les mettons dans ces écoles, le 15 septembre, l’école nigérienne va commencer à fonctionner. Donc nous sommes confrontés à d’énormes problèmes. »
Appel à l'aide
Afin de faire face à la crise, le maire de Gaba Goura lance donc un appel aux autorités et aux ONG. « Nous envoyons donc des messages à qui de droit pour nous assister le plus rapidement. Nous avons besoin de matériel d’habitation (…), et tout ce que nous avons comme alimentation a été emporté par l’eau. »
Premier officiel à arriver sur les lieux, le secrétaire général du premier arrondissement organise les premiers secours. « Nous attendons les gens de la protection civile, qui vont venir faire les recensements. Chaque sinistré a une fiche. Des maisons sont tombées, les biens sont partis, les voitures… On ne peut pas quantifier. »
Au centre d’instruction militaire de Tondibiah, voisin du village sinistré, sapeurs-pompiers et nouvelles recrues ont passé toute la journée à évacuer les eaux de leur caserne.
27 aouût 2017
Source : http://www.rfi.fr/