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"Tout fonctionnaire de la ville et/ou de l'État qui pose un acte manifestement illégal devra désormais répondre individuellement devant un juge répressif ". Les acteurs de la société civile ont décidé de ne pas se contenter de poursuivre l'État ou la ville de Niamey, des entités contre lesquelles ils peuvent, certes, remporter des succès judiciaires devant les tribunaux, mais sans grande conséquence pour la consolidation de l'état de droit, les fonctionnaires supposés agir pour le compte de l'État, mais qui, en réalité, servent des desseins politiciens, pouvant renouveler des actes similaires sans aucune crainte. C'est pour attaquer le mal à la racine que les acteurs de la société civile, sous la férule de leurs conseils, ont décidé de porter désormais plainte contre les fonctionnaires de l'État et/ ou de la société civile qui apposeraient leurs signatures sur des documents d'interdiction des manifestations de la société ; Une plainte au pénal a été déjà déposée contre tout signataire d'actes d'interdiction anticonstitutionnelle, non pas devant le Procureur de la République ou devant une juge d'instruction, mais directement à l'audience du 20 octobre prochain pour que, désormais, les auteurs de violations des droits de l'homme et des libertés publiques répondent directement de leurs indélicatesses. " Lorsque quelqu'un pose un acte, il faut qu'il l'assume pénalement. Il faut qu'on apprenne à chacun à assumer sa responsabilité devant l'histoire et ça ne peut être que par la loi ", a déclaré Maitre Boudal Effred Mouloul, un des avocats du Cadre de concertation et d'action citoyenne (Ccac) de la société civile. Une belle initiative de nature à renforcer l'état de droit et à promouvoir les libertés publiques.