Dans un entretien accordé à une chaine de télévision de la place, Sabo Saidou, ancien membre du CEN du PNDS-Tarayya, n'est passé par le dos de la cuillère pour faire des révélations renversantes sur la " nigérienité " de Bazoum Mohamed, candidat du pouvoir. Dans cet entretien publié en boucle sur les réseaux sociaux, Sabo Saidou informe le peuple nigérien qu'en 1993, suite aux élections législatives, Bazoum Mohamed avait informé des autorités de l'époque que s'il n'est pas retenu sur la liste des députés élus, il s'en ira dans son pays. Le mot est lâché. " Je vais m'en aller dans mon pays ". En hausa, ça veut dire : Zan koma a kasa na. Cette révélation de Sabo Saidou édifie davantage les Nigériens sur les vraies origines de Bazoum Mohamed et ôte le doute sur ses pièces d'état civil. En 1993, quand Bazoum Mohamed dit qu'il va s'en aller dans son pays, cela veut dire que sa vraie patrie n'est pas le Niger. Aujourd'hui, les Nigériens sont renforcés dans leur position de contestation de la nationalité d'origine nigérienne de Bazoum Mohamed. Une forte contestation qui a mobilisé, d'ailleurs, le peuple à sortir et massivement le 27 décembre 2020 pour voter contre sa candidature.
Ces révélations faites au lendemain de la proclamation des résultats enfoncent le clou dans la plaie du PNDS et confortent tous les Nigériens épris de justice et attachés aux valeurs intrinsèques de patriotisme.
En voulant régner sur le Niger avec ses papiers troublants, Bazoum Mohamed défie le Niger, le peuple et les textes de la République. Car de son jugement supplétif d'acte de naissance n°304 en date du 10 juillet 1985 fabriqué à N'Guimi à son certificat de nationalité n° 99/SD fabriqué, à la vitesse de la lumière, le lendemain de l'acquisition du jugement supplétif en passant par le certificat de nationalité n°140/85 conçu du même moule à la même date que le n°99, en terminant par le supposé original sans numéro d'identification, aucun de ces documents n'a pas enlevé le doute dans l'esprit du citoyen lambda . Parce que leurs contenus douteux n'ont fait que dévoiler mensonge et duplicité. Les documents du candidat Bazoum, malgré l'entêtement de ses partisans, restent toujours contestables. Car ne résistant pas, aux yeux de beaucoup d'observateurs politiques, à l'exigence de l'article 47 de la constitution qui stipule que : " … sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes, de nationalité d'origine, âgés de trente cinq (35) ans au moins le jour du dépôt du dossier … ".
Cette condition, Bazoum Mohamed, au vu de ses nombreux documents, l'a contournée. En plus, il a menti à la Cour Constitutionnelle en niant devant elle l'existence de son premier certificat de nationalité. Prétextant qu'il aurait été fabriqué pour le nuire. Alors que, c'est le même certificat de nationalité, celui comportant le numéro 140 / 85 qu'il a présenté à la Cour Constitutionnelle en 2016 pour être candidat à la députation au titre de Tesker (région de Zinder). Toutes ces élucubrations découlent du mensonge. Aujourd'hui, tout le monde est d'avis que sa candidature est un manque total de considération à l'égard du peuple nigérien souverain. C'est dans cette situation de non respect des lois que le régime et ses thuriféraires sont en train de plonger le Niger. En imposant Bazoum Mohamed au peuple nigérien souverain pour vouloir s'incruster, s'éterniser et assoir un pouvoir dynastique. La multiplicité des certificats de nationalité de Bazoum suffit largement pour comprendre les artifices de fausseté utilisés pour tromper les Nigériens et avec dédain. Mais cette fois-ci, le peuple nigérien vent débout a décidé de mettre, définitivement, fin à toutes ces pratiques aux antipodes de la morale sociale. Des pratiques qui ont pour noms l'usage du faux, l'injustice, l'impunité, le favoritisme, le clientélisme, la corruption et le détournement des deniers publics. Toutes choses dans lesquelles le régime de Bazoum Mohamed et de ses camarades a excellé et flamboyé durant ces dix dernières années. Les Nigériens sont donc décidés de tourner cette page sombre de l'histoire de leur pays au soir du 21 février 2021. Car, ils ont décidé de sortir massivement pour voter en vue de mettre un terme au système prédateur et corrompu de la renaissance. C'est pourquoi une grande coalition " Tout sauf Bazoum " est en train de se mettre en place dans un sursaut patriotique pour sauver le Niger. Cela d'autant plus que, la situation actuelle du pays interpelle tous ses fils. En tout cas, pour l'opposition politique, le Niger doit être aux Nigériens.
A.S