Les accusés étaient notamment poursuivis pour "supposition d'enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde.

Toutes les personnes ont été emprisonnées et accusées d'avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin. Les personnes poursuivies avaient ensuite été remises en liberté conditionnelle.

Vivant en France depuis plus d'un an, Hama Amadou, ancien Premier ministre et ex-président du Parlement, était poursuivi pour "complicité" mais ce chef a été requalifié en "recel d'enfant".

Ecroué durant quatre mois à son retour d'exil le 14 novembre 2015, il avait été évacué d'urgence pour raisons de santé le 16 mars 2016 en France, quelques jours avant le second tour de la présidentielle remporté par Mahamadou Issoufou, le président sortant.

Ses avocats qui dénoncent "un procès politique" avaient annoncé qu'ils feraient appel dans cette affaire qui empoisonne le climat politique nigérien depuis plus de deux ans.

Avec AFP

1er juin 2017
Source : https://www.voaafrique.com/