D’autres alliés le sont aussi et le murmurent. Avec le temps, ils finiront à leur tour par sortir pour le crier haut et fort. Toute la pléthore de formations politiques de moindre envergure qui ont accouru à la soupe dans l’espoir d’être servies mais qui n’ont rien eu encore, sont certainement aussi mécontentes. Car elles n’ont pas rallié le camp présidentiel pour les beaux yeux des camarades roses. Elles l’ont fait pour avoir leur part de gâteau. Le temps s’écoule inexorablement et elles ne voient rien venir encore. Hélas, elles risquent d’attendre longtemps parce que quand on regarde ce qui se passe depuis un certain temps en matière de nominations, le Pnds priorise ses cadres au détriment de ceux de ses alliés. Il a apparemment décidé de caser tous ses cadres frustrés qui attendent depuis longtemps, pour certains d’entre eux depuis le premier mandat, sans être associés directement à la gestion de l’Etat. Chaque fois qu’il débarque le militant d’un parti allié d’un poste, il ne s’encombre pas de scrupules pour le remplacer par un militant issu de ses rangs. C’est quasi systématique. En clair, c’est une façon subtile de signifier à sa pléthore d’alliés qu’ils ne sont plus indispensables. Ceux qui veulent rester au sein de la Mrn restent, ceux qui n’en veulent pas peuvent aller se faire voir ailleurs. Lesdits alliés vont-ils continuer à observer faire ? Ce n’est pas si évident que ça. En tout cas, pour les partis qui pèsent un certain poids, la pilule sera difficile à avaler. Mais avec le temps, on le saura.
07 septembre 2017
Source : Le Courrier