Réinsertion socio-économique

Le mouvement de reddition a débuté fin décembre 2016 avec une trentaine de combattants nigériens qui s’étaient rendus aux autorités. Début mars 2017, le président Mahamadou Issoufou a souhaité que le rythme s’accélère et que plus de jeunes de Boko Haram « reviennent sur le droit chemin ». « Nous sommes prêts à leur garantir la vie sauve et à créer les conditions de leur réinsertion socio-économique », avait-il assuré.

Boko Haram, qui a pris les armes en 2009 pour imposer sa propre version d’un salafisme radical dans le nord-est du Nigeria, mène depuis huit ans des raids meurtriers et des attentats-suicides dans les quatre pays riverains du lac Tchad. Le groupe islamiste, qui ne dispose pas de base au Niger, a mené ses premières attaques dans ce pays le 6 février 2015.

En août dernier, l’ONU a révélé qu’au moins 540 civils ont été tués, enlevés ou blessés lors d’attaques attribuées à Boko Haram. La région de Diffa abrite plus de 300 000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d’une population locale déjà très pauvre, selon l’ONU qui demande à la communauté internationale d’accroître son soutien financier pour leur venir en aide.

15 octobre 2017
Source : http://www.jeuneafrique.com/