Le principal enseignement de cette trahison est qu’en vérité, la Renaissance n’a besoin du MNSD-Nassara que pour amuser la galerie en contrepartie des 500 millions correspondant au budget annuel du Haut représentant et les quelques portefeuilles ministériels. Mais à condition que l’allié reste dans son coin sans aspirer à des responsabilités susceptibles d’influer sur la gouvernance ou les questions électorales. Sur ce dernier point, le PNDS ne veut pas d’alliés, il veut rester seul maître à bord du bateau électoral. Seul gage pour lui de maintenir le pouvoir pendant les décennies à venir. C’est une preuve supplémentaire que le parti au pouvoir vient de donner quant à sa volonté de tenir à bonne distance de la gestion du processus électoral tous les yeux et toutes les oreilles qui ne lui sont pas totalement et indéfiniment, corps et âmes, dévoués.
21 octobre 2017
Source : L'Eclosion