Concrètement, au cours de la première étape du processus, la communauté du PO s’attèlera à célébrer les résultats obtenus depuis 2011, à partager les leçons apprises et à faire le bilan des sept (7) dernières années. Ensuite au cours d'une seconde étape, début 2020, elle « utilisera les réflexions et les évaluations des défis qui restent à relever pour définir une vision ambitieuse pour l'avenir, avec des objectifs, des théories du changement, des principes fondamentaux et des indicateurs de réussite ». La troisième et dernière phase, sera l'occasion de décider de la manière d'organiser le partenariat et son organe de coordination afin d'atteindre les objectifs adoptés, précise le communiqué de presse.

La même source indique qu’à « chaque étape du processus, les conclusions et les tendances émergentes seront affinées et améliorées grâce aux commentaires continus de toutes les parties prenantes. La vision finale, les principes directeurs et les domaines d’intervention seront probablement annoncés au cours du deuxième trimestre de 2020 ».

Le Partenariat de Ouagadougou (PO) a été lancé en 2011 à la demande de neuf pays francophones d'Afrique de l'Ouest, du Ministère Français des Affaires Étrangères, de l'Agence Française pour le Développement (AFD), de l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), des Fondations Bill & Melinda Gates et William et Flora Hewlett. Le Partenariat a pour objectif de mieux coordonner les efforts afin d’accélérer l’utilisation des services de planification familiale dans les neuf pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. Plus récemment, des bailleurs tels que le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), le Royaume des Pays-Bas et le Canada ont rejoint le mouvement, reconnaissant enfin le pouvoir créé par des pays relativement petits s'unissant pour amplifier leurs voix, leur plaidoyer et leurs succès auprès de la communauté internationale.

L’Unité de coordination du Partenariat, basée à Dakar, au Sénégal, est chargée depuis 2011 de coordonner les actions et les relations entre les bailleurs et les pays afin d’atteindre les objectifs du Partenariat, notamment augmenter le nombre de femmes utilisatrices de méthodes contraceptives modernes d’au moins un million entre 2011 et 2015 et de 2,2 millions entre 2016 et 2020.

Fatouma Idé

15 novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/