L’affaire fait grand bruit dans les salons feutrés de Niamey. En 2018, une société de droit nigérian, du nom d’ELECTRIX LIMID, avait ouvert une succursale au Niger pour se lancer dans la recherche des marchés publics. Dans cette perspective, les responsables de la société auraient tout tenté. Jusqu’à rencontrer le président de la République de l’époque en présence d’un député nationale, bien connu dans les milieux des micmacs. Lors de cette rencontre, les responsables de la société auraient proposé un projet de construction de deux centrales solaires à Dosso et à Maradi notamment. Un contrat de partenariat public privé (PPP) en formule BOT. Un second projet portait sur le renforcement des capacités de la Nigelec pendant le sommet de l’UA, grâce la fourniture des groupes électrogènes. L’offre d’ICONNE ELECTRIX était de l’ordre de six (6) milliards contre douze (12) milliards pour l’entreprise qui aurait décroché le marché par entente directe. Mais, le hic, des dessous de table auraient été donnés. L’honorable député, pour recevoir sa part, aurait effectué un déplacement à Abuja au Nigeria. Et selon une source proche de la société, le député aurait perçu des liasses de dollars américains. En plus, dans le cadre des négociations avec la Nigelec à l’époque des faits, il semble que des pots- devin auraient été perçus par des cadres sur la base de la promesse d’octroyer à ICONNE ELECTRIX le marché d’acquisition des groupes électrogènes. La société de droit nigérian aurait banqué beaucoup dans l’espoir de gagner sa part de gâteau. Mais au finish, elle s’en sort avec zéro marché et les poches vides. Aujourd’hui, c’est cette affaire de corruption qui fait débat dans les fadas à Niamey.

A suivre !