Image d'illustrationLe Syndicat National des Travailleurs de l’Eau et de l’Energie du Niger (SYNATREEN), section de SORAZ (Société de Raffinerie de Zinder) projette d’observer un mouvement de grève en début mars. Va-t-il mettre cette menace à exécution ? Ou bien trouvera-t-il satisfaction avant le jour j ?

Dans une correspondance en date du lundi 26 février 2018 adressée au Directeur Général de la SORAZ avec pour objet : préavis de grève, le SYNATREEN/section de la Raffinerie de Zinder pose ses revendications. Celles-ci se résument aux points suivants : la prise en compte par le prochain Conseil d’Administration de la SORAZ prévu en fin février de la grille salariale conforme aux articles 8 et 9 du statut du personnel nigérien au Ministère du Pétrole et aux Représentants des travailleurs ; le payement immédiat de la prime d’objectif annuel de production de l’année 2017 ; la dotation immédiate des travailleurs nigériens en gaz domestique ; et le rehaussement de la prime de logement aux travailleurs nigériens non logés à la cité et celui de la prime d’eau et d’électricité à tous les agents. En cas de non satisfaction de ses revendications, le SYNATREEN projette d’observer une grève de 48 heures, avec service minimum, à compte du jeudi 1er mars 2018.

Ce n’est pas la première fois que les travailleurs de la SORAZ montent au créneau pour des revendications liées à leurs conditions de vie. Plus d’une fois, la société de Raffinerie de Zinder a été paralysée par des arrêts de travail, le personnel national dénonçant une injustice dans le traitement des travailleurs, notamment la part belle réservée aux expatriés (chinois) pendant que les nationaux tirent le diable par la queue.
Oumarou Kané

1er mars 2018
Source : La Nation