« Il n’y a pas de centres pour les loger », alerte cette source qui rappelle que « 700 personnes » refoulées le mois dernier, sont toujours « en attente » à Agadez.
Mains vides
Par ailleurs, ces personnes sont démunies, arrivent les mains vides et, faute de suivi, bon nombre tentent de nouveau ce voyage périlleux.
Amadou Oumarou, secrétaire général de l’Association d’appui aux refoulés, dénonce le manque de suivi de la part des politiques publiques.
« Les besoins sont énormes, dit-il. Il faut absolument trouver une alternative à tous ceux qui ont été refoulés et qui restent pendant un mois, deux mois, sans aucune activité. Certains, bien que refoulés, finissent par repartir d’où ils sont venus. La ville est devenue une rotation », explique-t-il.
La présence des migrants crée aussi de nouveaux besoins et déstabilise le quotidien de cette grande ville.
30 septembre 2017
Source : http://www.rfi.fr/afrique/